Elisa Levinsky aime ce message
Mes clés tournent dans la serrure, laissant la porte de mon appartement s'ouvrir sur un inhabituel désordre. @Riley Lockwood est absent, mais jamais il n’aurait su laisser les lieux dans un tel chaos, même en le faisant exprès. Nous venions sûrement d’être cambriolés… Je soupire, tentant de masquer mon inquiétude derrière mon agacement. Comment quelqu’un avait-il pu s’introduire en ne fracturant même pas la porte? Est-ce que Riley ou moi avions eu assez la tête dans les fesses ce matin pour partir sans claquer la porte?
Pourtant quelque chose sonne faux. Et un frisson glacial me serre le cœur quand je remarque les mots griffonnés au marqueur sur le miroir de l'entrée : "Tu vas payer."
Ok. Ce n'est pas un simple cambriolage. Mon enquête sur le fentanyl a fait couler beaucoup d’encre, emportant sur son passage le maire de LA, quelques grands noms de la politique et des labos pharmaceutiques qui ont perdu pas mal de sous et de crédibilité. Je ne réfléchis pas trop, je prends mon téléphone, et j'appelle la police. Pas Riley, il serait bien trop paniqué. Un murmure assuré dans le combiné me promet l'envoi d'un lieutenant pour venir vérifier les lieux et assurer ma protection.
Mes pas résonnent dans le couloir alors que je m’aventure vers le salon où le désordre est roi. Mes yeux scrutent chaque coin à la recherche de signes de vie, de preuves que le mal qui s'est introduit ici ne s'est pas étendu à nos petits amis à quatre pattes. « Salut, Zelda. Tu n’as rien…» Mon chat se glisse hors d'une cachette improbable, ses yeux bleus me dévisageant avec indifférence. « Et toi, Ash? » Je m'adresse au chat de Riley, un chat sphinx pas très mignon mais auquel j’ai bien du m’habituer. Ils sont là, indemnes. Rassurée quant à leur sort, je continue d’observer les traces du passage de ce ou ces malfaiteurs. Sur le mur menant au couloir, une photo de moi, fixée par un de mes couteaux de cuisine. Un rire amer m'échappe. « Quand on m'a dit que le journalisme pouvait être dangereux, je pensais aux heures supplémentaires et au café brûlant. Pas à ça.» Mes émotions se débattent. Visiblement les secrets ont des dents, et ils mordent. Le son d'une sirène au loin me tire de ma contemplation morbide. La police arrive enfin.
Pas trop tôt.
@Elisa Levinsky Pourtant quelque chose sonne faux. Et un frisson glacial me serre le cœur quand je remarque les mots griffonnés au marqueur sur le miroir de l'entrée : "Tu vas payer."
Ok. Ce n'est pas un simple cambriolage. Mon enquête sur le fentanyl a fait couler beaucoup d’encre, emportant sur son passage le maire de LA, quelques grands noms de la politique et des labos pharmaceutiques qui ont perdu pas mal de sous et de crédibilité. Je ne réfléchis pas trop, je prends mon téléphone, et j'appelle la police. Pas Riley, il serait bien trop paniqué. Un murmure assuré dans le combiné me promet l'envoi d'un lieutenant pour venir vérifier les lieux et assurer ma protection.
Mes pas résonnent dans le couloir alors que je m’aventure vers le salon où le désordre est roi. Mes yeux scrutent chaque coin à la recherche de signes de vie, de preuves que le mal qui s'est introduit ici ne s'est pas étendu à nos petits amis à quatre pattes. « Salut, Zelda. Tu n’as rien…» Mon chat se glisse hors d'une cachette improbable, ses yeux bleus me dévisageant avec indifférence. « Et toi, Ash? » Je m'adresse au chat de Riley, un chat sphinx pas très mignon mais auquel j’ai bien du m’habituer. Ils sont là, indemnes. Rassurée quant à leur sort, je continue d’observer les traces du passage de ce ou ces malfaiteurs. Sur le mur menant au couloir, une photo de moi, fixée par un de mes couteaux de cuisine. Un rire amer m'échappe. « Quand on m'a dit que le journalisme pouvait être dangereux, je pensais aux heures supplémentaires et au café brûlant. Pas à ça.» Mes émotions se débattent. Visiblement les secrets ont des dents, et ils mordent. Le son d'une sirène au loin me tire de ma contemplation morbide. La police arrive enfin.
Pas trop tôt.
I’M THE PROBLEM IT’S ME
anti-hero ☽ I have this thing where I get older but just never wiser midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift all of the people I've ghosted stand there in the room