Suffocate
ft. @Zusman Feld | April 14th, 2007
tw: mention d'agression sexuelle, nudité suggérée
Elle se détestait. Elle détestait ne pas avoir réussi à tenir sa langue, à retenir cette larme. Elle angoissait d’une hypothétique situation qui n’avait pas eu lieu. Qu’est ce qui ne tournait pas rond chez elle ? Elle n’avait pas envie de se montrer ainsi devant Zeus, aussi pathétique. Elle qui jouait à la fille désintéressée, la gamine blasée qui ne laisse rien transparaître. Et pourtant s’il savait. S’il savait à quel point tout était ravagé dans sa tête. Persuadée de l’avoir fait fuir pour de bon cette fois. Et pourtant. Il posa sa main sur son genou, elle se sentait enveloppée sous la chaleur de sa main, sous la douceur de ses paroles. C’était bête ça lui faisait du bien, sa simple présence lui faisait du bien. Elle qui aurait pensé qu’il se serait trouvé une bonne excuse pour rentrer chez lui. Ils ne se voyaient pas pour ça après tout. Il lui promettait pour autant qu’il serait là, si elle avait besoin. Elle faillit souffler for now, sachant parfaitement qu’un des deux - et plus probablement elle - finirait par mettre un terme à cette non relation. À cette histoire sans fin, sans but et sans avenir. Elle se contenta comme une réponse d’un simple « I know » avec un timide sourire dessiné sur ses lèvres.
Quand il retira sa main, Lotte eut envie de la retenir, qu’il garde ce contact avec elle. Mais elle le voit changer, se recroqueviller à son tour. Elle posa sa main sur le dos de Zeus. À cet instant, il n’avait plus grand chose du colérique dieu du tonnerre. Il donnait plus l’impression d’être un colosse aux pieds d’argile. Et la blonde avait envie de le soutenir, d’être également là dans ses moments doutes. Elle ne sait quel mal le ronge actuellement mais elle imagine que les événements de la soirée ne devaient pas être étrangers à son état actuel. Entre les révélations de Mia, Zack et la réaction de Lotte. Sa réaction… Les mots qu’elle lui avait balancé lui revinrent de plein fouet. Elle qui l’avait envoyé balader, qui refusait de quitter les lieux, de s’éloigner de ce malade. Et de cette phrase en particulier there is no home. Si effectivement ils ne partageait pas un foyer, la porte, les bras et les draps de Lotte lui seraient toujours ouverts. Elle le savait, elle ne serait jamais complètement insensible à sa détresse, à ses paroles, à ses gestes. Son cœur n’était pas totalement recouvert de pierre, une fissure s’élargissait au plus elle était en contact avec Zeus.
Comme pour sa main sur sa cuisse, Lotte sentit que sa main dans le dos n’était pas suffisant. Ce n’était qu’un rappel fugace de sa présence alors que c’était ses noires pensées qu’il fallait chasser. Doucement, elle emmêla ses doigts aux siens, se leva du canapé et l’incita à faire de même « Come, we need a shower. » A l’instant où elle était rentrée dans l’appartement, Lotte avait aspiré à prendre une douche. Retirer cette peau qui la collait trop, à noyer ses idées sombres au fond du siphon. Elle commença à se déshabiller, jetant au panier ses fringues qu’elle ne voulait plus voir. Elle entra dans la baignoire et invita Zeus à la rejoindre. Sous la cascade d’eau chaude, enveloppée par les vapeurs d’eau, Lotte chercha le contact, la tendresse. Passant ses bras autour des épaules de son amant, elle se blottit contre lui. Sentant que c’est ce qu’elle aurait dû faire depuis le début, depuis qu’il l’avait sorti de ce bar, depuis qu’elle avait vu la panique dans son regard. Elle savait pourtant que c’était trop tard, qu’elle n’était peut être qu’une araignée qui emprisonne un insecte pris dans sa toile. Sans s’en rendre compte du monstre d’égoïsme qu’elle était. Mais elle avait besoin de lui et au fond, elle espérait qu’il avait besoin d’elle. « Wanna stay tonight ? »
Elle se détestait. Elle détestait ne pas avoir réussi à tenir sa langue, à retenir cette larme. Elle angoissait d’une hypothétique situation qui n’avait pas eu lieu. Qu’est ce qui ne tournait pas rond chez elle ? Elle n’avait pas envie de se montrer ainsi devant Zeus, aussi pathétique. Elle qui jouait à la fille désintéressée, la gamine blasée qui ne laisse rien transparaître. Et pourtant s’il savait. S’il savait à quel point tout était ravagé dans sa tête. Persuadée de l’avoir fait fuir pour de bon cette fois. Et pourtant. Il posa sa main sur son genou, elle se sentait enveloppée sous la chaleur de sa main, sous la douceur de ses paroles. C’était bête ça lui faisait du bien, sa simple présence lui faisait du bien. Elle qui aurait pensé qu’il se serait trouvé une bonne excuse pour rentrer chez lui. Ils ne se voyaient pas pour ça après tout. Il lui promettait pour autant qu’il serait là, si elle avait besoin. Elle faillit souffler for now, sachant parfaitement qu’un des deux - et plus probablement elle - finirait par mettre un terme à cette non relation. À cette histoire sans fin, sans but et sans avenir. Elle se contenta comme une réponse d’un simple « I know » avec un timide sourire dessiné sur ses lèvres.
Quand il retira sa main, Lotte eut envie de la retenir, qu’il garde ce contact avec elle. Mais elle le voit changer, se recroqueviller à son tour. Elle posa sa main sur le dos de Zeus. À cet instant, il n’avait plus grand chose du colérique dieu du tonnerre. Il donnait plus l’impression d’être un colosse aux pieds d’argile. Et la blonde avait envie de le soutenir, d’être également là dans ses moments doutes. Elle ne sait quel mal le ronge actuellement mais elle imagine que les événements de la soirée ne devaient pas être étrangers à son état actuel. Entre les révélations de Mia, Zack et la réaction de Lotte. Sa réaction… Les mots qu’elle lui avait balancé lui revinrent de plein fouet. Elle qui l’avait envoyé balader, qui refusait de quitter les lieux, de s’éloigner de ce malade. Et de cette phrase en particulier there is no home. Si effectivement ils ne partageait pas un foyer, la porte, les bras et les draps de Lotte lui seraient toujours ouverts. Elle le savait, elle ne serait jamais complètement insensible à sa détresse, à ses paroles, à ses gestes. Son cœur n’était pas totalement recouvert de pierre, une fissure s’élargissait au plus elle était en contact avec Zeus.
Comme pour sa main sur sa cuisse, Lotte sentit que sa main dans le dos n’était pas suffisant. Ce n’était qu’un rappel fugace de sa présence alors que c’était ses noires pensées qu’il fallait chasser. Doucement, elle emmêla ses doigts aux siens, se leva du canapé et l’incita à faire de même « Come, we need a shower. » A l’instant où elle était rentrée dans l’appartement, Lotte avait aspiré à prendre une douche. Retirer cette peau qui la collait trop, à noyer ses idées sombres au fond du siphon. Elle commença à se déshabiller, jetant au panier ses fringues qu’elle ne voulait plus voir. Elle entra dans la baignoire et invita Zeus à la rejoindre. Sous la cascade d’eau chaude, enveloppée par les vapeurs d’eau, Lotte chercha le contact, la tendresse. Passant ses bras autour des épaules de son amant, elle se blottit contre lui. Sentant que c’est ce qu’elle aurait dû faire depuis le début, depuis qu’il l’avait sorti de ce bar, depuis qu’elle avait vu la panique dans son regard. Elle savait pourtant que c’était trop tard, qu’elle n’était peut être qu’une araignée qui emprisonne un insecte pris dans sa toile. Sans s’en rendre compte du monstre d’égoïsme qu’elle était. Mais elle avait besoin de lui et au fond, elle espérait qu’il avait besoin d’elle. « Wanna stay tonight ? »
shatter me
Somebody shine a light I'm frozen by the fear in me. Somebody make me feel alive and shatter me. So cut me from the line Dizzy, spinning endlessly Somebody make me feel alive and shatter me.