outfit ❧ Tes mains sont légèrement tremblantes à l’idée que cette conversation ne puisse rien rétablir entre vous. Même si votre moment film de Noël avait légèrement adouci les choses entre toi et Adriel, tu ne veux pas que cette embrouille détruise votre amitié. Tu tiens beaucoup à lui. Et tu as compris les reproches qu’il a pu te faire, tu essaies de t’ouvrir désormais. Tu espères juste qu’il puisse comprendre que ça n’a jamais été dans tes habitudes, de parler de toi. Et tout cela relève plus de la pudeur. Parfois, tu as peur du jugement, aussi. Tu ne veux pas que tes amis s’éloignent de toi juste parce qu’ils trouvent que tu ne te confies pas assez sur ta vie. Rien qu’en imaginant leur raconter la situation avec Caleb, tu appréhendes. Et s’ils ne comprenaient pas ? Et s’ils réagissaient exactement pareil que pour Oscar avec Adriel ? C’est probablement cette pensée qui te fait réaliser que ça ne devait pas être facile pour lui. Dans sa posture, tu aurais juste ignoré ce qu’ils pouvaient te dire. Sans envoyer un seul message dans la conversation de groupe. Tu aurais fui, comme d’habitude. Peut-être qu’au final, Adriel te voyait seulement comme un lâche. Et il n’avait pas vraiment tort, après tout. Mais tu n’avais plus envie de l’être.
Mains dans les poches, tu avances d’un pas précipité vers le café. Tu veux que ça se termine. En arrivant, tu commandes un Caramel Macchiato, une boisson que t’affectionnes particulièrement, surtout en cette période hivernale. Et tu t’assois, tu sais que t’es là un peu en avance. Tu vois rapidement la silhouette d’Adriel, tu le salues, avant qu’il te voie. « Salut. » tu lances avec un petit sourire. Tu n’oses pas vraiment le regarder, alors tu reprends place et bois une longue gorgée, histoire de te réchauffer et de te donner un peu de courage malgré tout. « J’espère que ça va ? » une question sans réellement en être une. Depuis quand est-ce que c’est devenu si angoissant de simplement parler à un de tes meilleurs amis ? À croire que tu as pris beaucoup trop de distance pour que vous en arriviez là. « Écoute, Adri… Je suis vraiment désolé. C’était con de m’énerver, de te reprocher des trucs. Je n’ai jamais voulu qu’on s’embrouille et je regrette vraiment. Comme je regrette d’avoir mis de la distance avec vous… » mais tu ne peux pas revenir en arrière désormais, ce qui est fait est fait. Tout ce que tu peux espérer, c’est réparer les choses.
Mains dans les poches, tu avances d’un pas précipité vers le café. Tu veux que ça se termine. En arrivant, tu commandes un Caramel Macchiato, une boisson que t’affectionnes particulièrement, surtout en cette période hivernale. Et tu t’assois, tu sais que t’es là un peu en avance. Tu vois rapidement la silhouette d’Adriel, tu le salues, avant qu’il te voie. « Salut. » tu lances avec un petit sourire. Tu n’oses pas vraiment le regarder, alors tu reprends place et bois une longue gorgée, histoire de te réchauffer et de te donner un peu de courage malgré tout. « J’espère que ça va ? » une question sans réellement en être une. Depuis quand est-ce que c’est devenu si angoissant de simplement parler à un de tes meilleurs amis ? À croire que tu as pris beaucoup trop de distance pour que vous en arriviez là. « Écoute, Adri… Je suis vraiment désolé. C’était con de m’énerver, de te reprocher des trucs. Je n’ai jamais voulu qu’on s’embrouille et je regrette vraiment. Comme je regrette d’avoir mis de la distance avec vous… » mais tu ne peux pas revenir en arrière désormais, ce qui est fait est fait. Tout ce que tu peux espérer, c’est réparer les choses.