Wild Cats
ft. @Kimberley Michaels | Novembre 2023
cw: ivresse
« Mais gros, viens un peu, profite de ta soirée ! » Un gars lui lance, à côté de l'îlot central de sa cuisine transformé en bar. Mais Rahim esquive l’invitation d’une plaisanterie. Il doit garder le contrôle, s’assurer de bien présenter Luisa à Naseem, se rappeler de parler à Ruth du projet de Diana, surveiller où en est Dale dans sa consommation parce que lui laisse tomber - putain faut pas qu’il oublie de revenir voir Tom et Sheela pour leur photo - y avait aussi Arthur qui devait lui présenter il sait plus qui pour leur collab. Y a encore assez de bouffe pour tout le monde ? Y a beaucoup, beaucoup plus de monde que prévu. Il avait bien essayé de rappeler aux gens de ne pas amener plus d’une personne en plus, mais bon… c’est pas grave. Plus on est de fous, plus on rit, non ?
Azad assure au mix, parvient à ambiancer la foule en mélangeant des hits du moment tout en glissant les morceaux douteux de la playlist de Rahim. Il est arrivé à maintenir la montée d’énergie de la soirée stable, alors quand le climax arrive, que le salon et la piscine de sa villa sont les plus bondés, les ricains sont bien trop ivres pour ne pas s’enflammer sur Façon Sex de Tribal King. « Bro, mais c’est quoi ça?! » s’exclame un des invités hilares. « French excellence, man! »
Puis Az fait une transition vers Low de Flo Rida, et c’est l’hystérie. On perd Rahim qui suit la frénésie, gueule les paroles avec les autres, acclamant les joyeuxses clowns qui dansent “”ironiquement”” au milieu d’un cercle d’invitæs surexcitæs. On le pousse au milieu dudit cercle, et il improvise, fait le con à base de danses toutes droites sorties de Fortnite. Il rit avec les autres, le cœur emplit d’émotion de voir tant de personnes partager exprimer, partager leur joie.
La salle s’assombrit, des premières notes de piano familières jouent. Rahim apparaît devant la platine d’Az avec une perruque et un survêtement adidas blanc, brodé “Wildcats 14” sur le dos. Une femme arrive en T-Shirt rose et jupe à fleurs. Les deux lipsynch sur Breaking Free alors que l’audience chante avec eux et rit. C’est quasiment devenu rituel des soirées chez lui, la dernière fois, c’était “This is Me” de Camp Rock.
Son habitat se vide, quelques silhouettes se sont assoupies par ci, par là. Peu importe, als peuvent bien rester la nuit, il y a assez de place pour tout le monde ici. Il tombe sur son canapé, agréablement épuisé (toujours la perruque sur la tête) alors que Az fait doucement redescendre l’atmosphère avec du RnB doux. Putain, ce mec connaît parfaitement ses goûts, c’est bien pour ça qu’il l’embauche à chaque fois. Il faudra qu’il lui file un pourboire.
« Mais gros, viens un peu, profite de ta soirée ! » Un gars lui lance, à côté de l'îlot central de sa cuisine transformé en bar. Mais Rahim esquive l’invitation d’une plaisanterie. Il doit garder le contrôle, s’assurer de bien présenter Luisa à Naseem, se rappeler de parler à Ruth du projet de Diana, surveiller où en est Dale dans sa consommation parce que lui laisse tomber - putain faut pas qu’il oublie de revenir voir Tom et Sheela pour leur photo - y avait aussi Arthur qui devait lui présenter il sait plus qui pour leur collab. Y a encore assez de bouffe pour tout le monde ? Y a beaucoup, beaucoup plus de monde que prévu. Il avait bien essayé de rappeler aux gens de ne pas amener plus d’une personne en plus, mais bon… c’est pas grave. Plus on est de fous, plus on rit, non ?
·
Azad assure au mix, parvient à ambiancer la foule en mélangeant des hits du moment tout en glissant les morceaux douteux de la playlist de Rahim. Il est arrivé à maintenir la montée d’énergie de la soirée stable, alors quand le climax arrive, que le salon et la piscine de sa villa sont les plus bondés, les ricains sont bien trop ivres pour ne pas s’enflammer sur Façon Sex de Tribal King. « Bro, mais c’est quoi ça?! » s’exclame un des invités hilares. « French excellence, man! »
Puis Az fait une transition vers Low de Flo Rida, et c’est l’hystérie. On perd Rahim qui suit la frénésie, gueule les paroles avec les autres, acclamant les joyeuxses clowns qui dansent “”ironiquement”” au milieu d’un cercle d’invitæs surexcitæs. On le pousse au milieu dudit cercle, et il improvise, fait le con à base de danses toutes droites sorties de Fortnite. Il rit avec les autres, le cœur emplit d’émotion de voir tant de personnes partager exprimer, partager leur joie.
·
La salle s’assombrit, des premières notes de piano familières jouent. Rahim apparaît devant la platine d’Az avec une perruque et un survêtement adidas blanc, brodé “Wildcats 14” sur le dos. Une femme arrive en T-Shirt rose et jupe à fleurs. Les deux lipsynch sur Breaking Free alors que l’audience chante avec eux et rit. C’est quasiment devenu rituel des soirées chez lui, la dernière fois, c’était “This is Me” de Camp Rock.
·
Son habitat se vide, quelques silhouettes se sont assoupies par ci, par là. Peu importe, als peuvent bien rester la nuit, il y a assez de place pour tout le monde ici. Il tombe sur son canapé, agréablement épuisé (toujours la perruque sur la tête) alors que Az fait doucement redescendre l’atmosphère avec du RnB doux. Putain, ce mec connaît parfaitement ses goûts, c’est bien pour ça qu’il l’embauche à chaque fois. Il faudra qu’il lui file un pourboire.