Le retour est rude. Aspen a été une parenthèse incroyable, et sûrement les plus belles vacances de ma vie, pour le moment. Il faut dire que je n'ai pas trop de point de comparaison, j'ai déjà été à l'étranger pour les affaires, ou pour apprendre à parler la langue, mais ça n'a jamais été une totale partie de plaisir. Alors que là ? Aucun moment où j'ai travaillé, mis à part quelques instants après une dispute avec Ariel.
Pareil, Ariel... qui aurait cru qu'on passerait d'une invitation d'un escort de chez Margaux, à Ariel, un homme que j'ai appris à connaitre et que j'apprécie réellement pour ce qu'il est, et pas que pour les orgasmes qu'il m'offre. Toutes les émotions ont envahies le chalet. Le désir, l'envie, la colère, la frustration, rendant ces vacances particulières pour nous deux, je pense.
Aspen a changé quelque chose, je ne peux pas le nier. Je ne peux pas dire quoi, je n'arrive pas réellement à savoir exactement quand et comment ça a changé, mais... En tout cas, j'ai cette envie de revoir Ariel. Pas Storm : Ariel. Cette envie était tellement compliqué à gérer que je n'ai même pas oser revenir le voir chez Margaux, m'orientant vers le fameux Sparke, et... un désastre, réellement. J'ai pris mes jambes à mon coup à la première caresse. ce n'était pas naturel, ni spontané, et franchement, ça ne m'a pas donné envie. Mais ce qui m'a plu la dedans ? C'est le message d'Ariel.. Jaloux, alors ? Et pourquoi ça m'a tant plu ? Je ne sais pas. ça, c'est plus compliqué pour moi, de comprendre.
En tout cas, nos échanges par message ont changés également nos relations... De Charlie et Storm, nous sommes passés à.. Briséïs, un nom de code pour pouvoir me parler en tout anonymat, et Ariel, qui me rejoint parfois dans la nuit, après son travail. Nous dormons ensemble, parfois, après une étreinte passionnée. Sans argent, ni réservation. Mais juste parce que nous le voulons, tous les deux.
Pourtant aujourd'hui, c'est Storm que j'ai réservé, sur le site. Je t'ai promis de le faire, pour passer le cap de l'étrange, et puis franchement, après la journée de merde que j'ai passé, je compte sur toi pour me faire penser à autre chose. J'arrive en première, et entre dans la chambre, comme si c'était chez moi. Je me regarde dans la glace, replace mes cheveux, avant d'aller m'allonger dans le lit, en sous vêtement. Sous vêtements verts, dont nous avons discutés, en parlant de ma couleur préférée. J'ai un grand sourire, je guette la porte, l'heure, la porte. Rien. Tu es en retard. Pour la première fois. Le temps passe, et je croise les bras, tapotant ma peau à un rythme régulier. Ce n'est pas normal que tu sois en retard, et ça m'énerve. Mon visage à clairement changé. Je me place sous la couette, commençant à avoir froid. Et ce détail m'énerve encore plus. Quand tu franchis enfin la porte, mon regard n'est pas des plus accueillant.
- T'es en retard.
Après tout, si ça avait été quelqu'un d'autre, ça aurait été inadmissible. Est-ce que vu que c'est moi, ça devient moins grave ?
Pareil, Ariel... qui aurait cru qu'on passerait d'une invitation d'un escort de chez Margaux, à Ariel, un homme que j'ai appris à connaitre et que j'apprécie réellement pour ce qu'il est, et pas que pour les orgasmes qu'il m'offre. Toutes les émotions ont envahies le chalet. Le désir, l'envie, la colère, la frustration, rendant ces vacances particulières pour nous deux, je pense.
Aspen a changé quelque chose, je ne peux pas le nier. Je ne peux pas dire quoi, je n'arrive pas réellement à savoir exactement quand et comment ça a changé, mais... En tout cas, j'ai cette envie de revoir Ariel. Pas Storm : Ariel. Cette envie était tellement compliqué à gérer que je n'ai même pas oser revenir le voir chez Margaux, m'orientant vers le fameux Sparke, et... un désastre, réellement. J'ai pris mes jambes à mon coup à la première caresse. ce n'était pas naturel, ni spontané, et franchement, ça ne m'a pas donné envie. Mais ce qui m'a plu la dedans ? C'est le message d'Ariel.. Jaloux, alors ? Et pourquoi ça m'a tant plu ? Je ne sais pas. ça, c'est plus compliqué pour moi, de comprendre.
En tout cas, nos échanges par message ont changés également nos relations... De Charlie et Storm, nous sommes passés à.. Briséïs, un nom de code pour pouvoir me parler en tout anonymat, et Ariel, qui me rejoint parfois dans la nuit, après son travail. Nous dormons ensemble, parfois, après une étreinte passionnée. Sans argent, ni réservation. Mais juste parce que nous le voulons, tous les deux.
Pourtant aujourd'hui, c'est Storm que j'ai réservé, sur le site. Je t'ai promis de le faire, pour passer le cap de l'étrange, et puis franchement, après la journée de merde que j'ai passé, je compte sur toi pour me faire penser à autre chose. J'arrive en première, et entre dans la chambre, comme si c'était chez moi. Je me regarde dans la glace, replace mes cheveux, avant d'aller m'allonger dans le lit, en sous vêtement. Sous vêtements verts, dont nous avons discutés, en parlant de ma couleur préférée. J'ai un grand sourire, je guette la porte, l'heure, la porte. Rien. Tu es en retard. Pour la première fois. Le temps passe, et je croise les bras, tapotant ma peau à un rythme régulier. Ce n'est pas normal que tu sois en retard, et ça m'énerve. Mon visage à clairement changé. Je me place sous la couette, commençant à avoir froid. Et ce détail m'énerve encore plus. Quand tu franchis enfin la porte, mon regard n'est pas des plus accueillant.
- T'es en retard.
Après tout, si ça avait été quelqu'un d'autre, ça aurait été inadmissible. Est-ce que vu que c'est moi, ça devient moins grave ?
Parfois j'ai l'impression que le monde m'appartient, puis parfois j'ai l'impression que c'est bientôt la fin.
On s'était dit tant de promesses au début, au plus profond de moi. Mais laisse-moi partir, cette fois.
: