( Thobias ) Please don't leave me

Incroyable ! J'ai l'impression de vivre dans un autre monde comment ils ont pu me faire ça, ne rien me dire, arrêter de se confier à moi. Je ne suis pas un animal, qu'on prend lorsqu'on en a besoin, qu'on caresse lorsqu'il est triste et qu'on lâche comme ça lorsqu'on a pas besoin de lui. Pourtant la sensation est la même. Je me sens totalement trahie par Jaycee, Aidan a toujours été plus secret quoiqu'on c'est toujours tout dit depuis que je l'ai connu. Mais Jay.. ne rien me dire, me faire croire presque qu'ils ne se voyaient plus. J'hallucine. Je me sens totalement ridicule de pleurer comme ça. Comme une vieille chaussette.. Comme.. comme rien du tout.. j'ai l'impression tout mon monde, construit ici s'envole, chute, s'écroule, moi qui pensais avoir posé des bases solides, je me rends compte que pas du tout. Je roule en pleurant, sachant pertinemment que c'est très dangereux. Je ne sais pas où je vais.. mais j'y vais. Puis je pense à une personne. Elle a toujours su me consoler pourtant elle m'a tant fait souffrir également.. Je ne sais pas ce que je suis censée faire. Je bifurque sur la route, faisant à mon avis un infraction.. Je prend la direction du sud de la ville. J'ai une adresse, je ne suis pas sûre de la trouver, je ne suis jamais allée chez lui. Il me l'a juste donné. Thobias. Je longe la rue o* doit se trouver son appartement. Je me gare dès que je trouve de la place et je sors, le quartier n'est pas le plus sûre de la ville mais je cours très vite dans le pire des cas. Je trouve, j'entre dans l'immeuble et je frappe au numéro de sa porte.. priant pour qu'il soit là.. je pleure toujours inconsolable.. la fatigue n'arrange rien.

Ne rien faire de la journée, c’était le passe-temps que je préférais. Rester seul dans mon vieil appartement miteux. S’il y a bien une chose que j’étais capable de faire toute une journée, c’était ne rien faire, m’enfermer dans ma bulle afin de faire ce que je savais faire de mieux : jouer de la musique. Je montais le son de mon ampli, me laissant transporter par la mélodie. Mes doigts vagabondant de part et d’autres du manche de ma guitare, connaissant les accords de la chanson presque par cœur, je fermais les yeux. C’était quelque chose de vivifiant et transportant, j’en étais presque à oublier que j’étais dans mon salon, me voyant déjà sur scène, les projecteurs m’éblouissant avec un publique silencieux devant un tel morceau. Soudain, je crus entendre frapper à la porte, je m’arrêtais aussitôt, arraché à mes rêveries, me demandant qui pouvait bien me rendre visite à part Aaron. Je me levais, déposant ma guitare sur le fauteuil et éteignais l’ampli. Je m’attendais à tout sauf découvrir Bliss à ma porte, le visage baigné de larme. Alors qu’habituellement, je lui aurais lancé une pique désagréable, il semblerait que mes vieux réflexes étaient encore présents. Je ne pipais mot et l’attirais contre moi pour la serrer dans mes bras, posant mon menton sur son crâne « chut, entre je ne vais pas te laisser dans le couloir dans cet état là » ma voix était douce, cela faisait bien trop longtemps que je n’avais pas entendu ce ton sortir de ma bouche, ce ton que je n’utilisais qu’avec Bliss lorsque nous étions encore heureux ensemble. Je la laissais entrer et refermais derrière moi « Ne pleure plus… » je me penchais pour les sécher ses larmes et la berçais dans mes bras « Tu veux en parler ? Car il y a bien une raison pour que ce soit vers moi que tu es venue » j’entendais encore ses sanglots, je caressais ses cheveux « chut… » Lançais-je doucement.

Je n'arrive toujours pas à comprendre le fonctionnement de l'amitié. On est pas censé tout pouvoir se dire sans tabous ni complexes? Enfin notre amitié avec Jaycee c'est ça.. Elle sait tout de moi et moi je sais tout d'elle seulement là elle vient de me faire la pire grasse du monde. Enfin là tout de suite sous le coup de l'énervement je le vois comme ça, il me faudrait y repenser plus tard, mais je suis une fille impulsive, je suis de l'Arizona, j'ai le sang chaud, je ne mesure pas toujours la portée de mes paroles. Ce qui ne signifie pas que je sois un monstre ambulant. Je crois que je sais être douce également, je le suis avec elle lorsqu'elle ne va pas bien. Mais là.. elle m'a caché un truc que j'estime être supra important surtout lorsque je suis mêlée à la chose. Je combine ma fatigue avec ma mère.. Là je suis à bout, je n'en peux juste plus, j'ai envie de tout stopper partir loin. Partir.. c'est une histoire il va falloir que je la médite plus longtemps. J'ai besoin de vacances, je prendrais les cours mails, les profs me les passeront, je ne suis pas surdouée pour rien après tout. Bref, je ne sais pas si c'est une bonne idée mais je frappe chez une personne.. Thobias, autrement dit le seul garçon que j'ai réussi à aimer. Aujourd'hui je n'oublie pas combien il peut-être salaud, mais je tiens plus ou moins à lui, différemment forcément, vu ce qu'il a fait rien ne sera plus comme avant, mais parfois sa présence est rassurante. J'ai beau le détester de m'avoir fait souffrir là, tout de suite, je ne voyais pas où aller pour pleurer. Il m'ouvre la porte, mon visage a dû lui faire un choc puisqu'il ne dit rien et m'attire contre lui en me serrant doucement. Je me laisse faire, je ne sais pas si c'est bien ou mal d'être là, mais je suis d'un coup soulagée. Je me laisse légèrement bercée, il me fait entrer chez lui, ici je n'étais encore jamais venue. Jamais entrée. Je pleure toujours j'ai l'impression que tout s'écroule, j'ai besoin de craquer, j'ai une mère dans un coma artificielle et une meilleure amie qui m'a légèrement trahi avec mon meilleur ami. Je ne sais pas comment je dois réagir, j'ai jamais été douée avec les sentiments forts. Il me berce contre lui, caresse mes cheveux, comment arrive-t-il à jouer deux personnages comme ça avec moi ? J'ai l'impression qu'il est comme avant et pourtant il est différent, étrange. Il sèche mes larmes m'incitant à arrêter de pleurer, je tente de me calmer. Pas facile. Je souris légèrement et je me recale dans ses bras en fermant les yeux. J'ai une migraine juste atroce. Fatigue et pleure, deux truc incompatibles. " Ma mère est dans le coma.. Jay vient de me trahir avec Aidan. Je me sens totalement perdue.. fatiguée.. je sais plus quoi faire.. je suis désolée.. J'aurais pas dû venir ici.. " Je renifle.. Je respire légèrement pour tenter de me calmer. " Pourquoi tu étais plus comme ça à la fin ? Pourquoi tu m'as rejeté ? "

Lorsque j’ouvrais la porte, je m’attendais à n’importe qui sauf Bliss. Ce n’est pas comme si notre dernier entretiens et surtout, notre relation était basée sur de l’amitié. Elle m’en voulait énormément et lors de notre dernier tête à tête, elle me l’avait bien fait sentir en m’insultant de tous les noms et n’hésitant pas à me lancer des piques méchantes. Mais j’avais pris tout cela avec la rigolade, car si je prenais en compte tout ce qu’elle me disait, je finirais sûrement en dépression et puis, elle m’amusait à agir ainsi, comme si elle tenait encore un minimum à moi, ce qui était pour le moins vivifiant de savoir qu’on comptait encore pour quelqu’un, mais ce n’était sûrement pas dans le même sens qu’auparavant où nous étions encore naïf et heureux ensemble. Cependant, il a fallu que je panique à voir que tout cela se passait trop bien, comme certain qu’elle allait m’échapper elle aussi comme ma vie de famille. En tout cas, c’était ce que m’avait diagnostiqué mon psy, mais je pense que ce dernier devrais lui aussi se faire interner, à l’écouter, nous avons tous des problèmes mentaux. Je n’étais pas fou, c’est le monde autour de moi qui l’était. En tout cas, lorsque je vis le visage de Bliss baigné de larme, c’est comme si mes vieux réflexes refaisaient surface sans crier gare, je ne me rendais pas compte que je l’avais instantanément blottie contre moi, m’adressant à elle d’une voix douce. Je ne me reconnaissais pas sur le coup, puis, dans mes souvenirs, je me rappelais que j’étais toujours ainsi avec elle, doux comme avec personne. Peut-être était-ce cela qui m’avait fait paniquer ? Le fait qu’elle me connaissait sous toutes mes facettes, de la plus belle à la plus laide. Je la faisais entrer, lui demandant de me dire ce qu’elle avait sur le cœur. Je lui séchais ses larmes qui baignaient instantanément son visage. Je lui caressais les cheveux, tentant de la calmer et alors elle le lançait ce qu’elle avait sur le cœur. J’étais désolé d’apprendre que sa mère était dans le coma. « Non, commence déjà par t’asseoir, tu me déranges pas ». Je la fis s’asseoir, elle revenait aussitôt contre moi, sanglotant à nouveau. « Qu’est-il arrivé à ta mère et qu’à fais Jay pour te trahir ? Vous êtes censées être comme des pots de colle extra glue ». Malgré tout, c’était plus fort que moi, je ne pouvais m’empêcher de lui lancer des piques. Mais jouer dans la douceur me donnait l’impression de ne pas être moi et me lançait dans de vieux souvenirs douloureux, enfin, heureux à l’époque, mais douloureux dans le présent. Alors, elle me posait la question qui tue. Je fis semblant de ne pas avoir entendu, ne désirant pas épiloguer là-dessus. Je me raclais la gorge. Je pris ses mains « Tu veux à boire, un truc sucré pour te remettre sur pied ? » Je me rendais alors compte que c'était salaud de ne rien lui dire là-dessus. Alors, avant de partir dans la cuisine, je lançais « Mon psy dit que comme t’étais le seul truc bien dans ma vie, j’ai voulu m’en débarrasser pour éviter d’être déçu » je ne pouvais pas faire plus, c'était déjà un gros effort.

Je ne sais pas pourquoi c'est vers lui que je me dirige lorsqueje me sens mal comme ça. J'aurais pu aller trouver une amie mais non. L'instinct, maintenant que je sais qu'il est là, je me dis que c'est vers lui.. je suis attirée par lui. Pourquoi ? C'est totalement débile, et surtout que je ne ressens pour le moment plus rien pour lui. Je l'ai tellement détesté lorsqu'il est redevenu le connard qu'il était avant que je n'entre dans sa vie. A l'époque je n'étais qu'une gamine et il a brisé mon coeur, je ne suis d'ailleurs pas retombée amoureuse depuis. Je n'y arrive pas en plus généralement je suis attirée par les mauvais garçons. Je pense au garçons rencontré au spectacle de Jaycee Dimitri. J'ai bien l'impression que c'est un dragueur bien courtisé et que moi je suis invisible pour lui. Je ne sais pas comment ne plus être l'amie des garçons. Après tant pis c'est comme ça mais j'aimerais beaucoup être plus. Je ne sais pas ce que Thobias ressent, je ne sais pas non plus comment il a fait pour être redevenu le connard qu'il était, et moi je retourne le voir c'est n'importe quoi. Pourtant il sait me consoler, immédiatement, il me prend dans ses bras sans rien dire, il a ce don de me comprendre sans que je ne dise quoique se soit. Je suis bien, je peux me lâcher, pleurer sans complexe c'est un ami après tout, d'habitude c'est Aidan qui me console mais là, il est trop occupé avec ma meilleure amie. Je n'en reviens pas d'ailleurs qu'elle ne m'ait rien dit. Je pensais qu'elle pouvait me faire confiance, je me suis trompée. Je sais que je suis aussi impulsive que demain je serais plus calme. Mais je sais que je lui en voudrais encore un peu, il me faudra du temps pour digérer la nouvelle. J'en veux autant à Aidan. Il me demande des explications.. Je m'assoie comme il me conseille de faire sur son canapé. " Ma mère est malade.. et là elle est tombée dans le coma.; je.. c'est.. Jaycee.. m'a fait un coup dans le dos.. " Je soupire. " Elle sort avec mon autre meilleur ami.. et les deux ne m'ont rien dit, m'ont mené un peu en bateau.. Laisse tombé.. " Je soupire. Je renifle bruyamment Puis je me lance pour une question plus périlleuse. Le pourquoi du comment. Il me demande si je veux manger ou boire un truc. " Non.. répond.. " J'attends et je n'en reviens pas de sa réponse. Et je suis sciée de ce qu'il me balance, je me relève pour récupérer mes affaires. " Mais tu es totalement malade ! Mais tu as pensé quoi ? Que j'allais te largué ? Que j'allais te quitter ? Mais quel con ! RAH ! Tu savais que je risquais de venir en Californie et tu n'as rien dit. Mais je comprend rien. Je t'ai fait souffrir? NON ! Jamais ! Pourquoi alors ? Oh pardon, mais pardon de te décevoir d'avance. Tu crois quoi ? Que ça m'a rien fait de devoir te larguer ? " Je me mets en face de lui et je le gifle.. Je regrette immédiatement, ce n'est pas du tout mon genre. Je sens encore un tas de larmes sur mes joues. J'ai sérieusement mal à la tête. Je prend un chaise et je m'affale. " Tu es trop con ! Et moi j'ai rien compris.. " Je prend ma tête entre mes mains.. Je renifle je tente de me reprendre. " Tu auras des calmants pour une migraine ? J'en peux plus."

Je ne m’attendais absolument pas de voir débarquer Bliss chez moi. Quelques années auparavant, cela aurait été tout à fait normal de la trouver sur le pas de ma porte, mais maintenant qu’elle me haïssait ? Pourtant, je la découvrais en pleure et aussitôt, mes vieux réflexe de notre temps passés refirent surface, je la pris dans mes bras pour la calmer et l’invitais à entrer. J’appris que sa mère était tombée dans le coma, je restais à la fixer sans savoir quoi dire pour tenter de la rassurer. Je n’étais pas d’une nature optimiste et lui dire « ça va aller » sortirait sûrement très faux de ma bouche, je ne préférais rien dire et me gardait de lui jeter un regard désolé, ne désirant pas la prendre en pitié. Mais elle semblait enchainer les nouvelles. Elle se sentait trahie par sa meilleure amie. Etais-ce pour cela qu’elle était venue vers moi ? N’avait-elle pas d’autres amis à se confier ? J’étais vraiment surpris qu’elle vienne pleurer à ma porte et cela me rendait presque nostalgique du temps passé lorsqu’elle n’allait pas bien et que je lui servais un chocolat chaud et l’aidais à oublier ses soucis pendant quelques heures. J’essayais de faire partir ce souvenir, détestant devenir nostalgique. Je me raclais la gorge « Je vois, ce n’est pas cool, mais explique toi avec eux, il y a peut-être une raison pour laquelle ils te l’avaient caché ». Je me levais pour aller chercher quelque chose à boire lorsque la question fatidique tomba. Je restais sans voix, elle voulait des explications. J’avais évité cette confrontation pendant des années et voilà que je ne pouvais pas y échapper. Au départ, j’essayais de l’éviter, mais son ton me fit comprendre que je n’avais pas intérêt à jouer ce petit jeu là. Je ravalais ma salive et soupirais pour lui expliquer. Comme je m’y attendais, elle explosait littéralement et je me recevais même une gifle. Je fis craquer ma mâchoire et retrouvais mon ton cynique « Bien sûr tu pensais quoi ? Je suis fou je te rappel, un dérangé mental, ce n’est pas comme si tu ne le savais pas ! NON tu ne m’as pas fait souffrir, mais ça n’allait pas tarder, tout ce que j’aime tourne mal, pourquoi fallait-il une exception à notre relation hein ? T’es bien mieux sans moi Montgomery, t’aurais jamais dû croiser ma route voilà le truc ! » J’essayais de me reprendre, me calmer « Ouai je suis con, t’es pas la première à me le dire, maintenant le connard va te chercher une aspirine si tu veux bien m’excuser » je partais dans la salle de bain pour prendre des médicaments pour sa migraine et lui rapportais de l’eau avec ça. Je m’étais calmé entre temps, je m’installais dans le fauteuil et poussais un soupire « J’ai fait le con okay ? J’en suis désolé et c’est sincère là »

J'ai déboulé ici. C'est débile de déboulé chez son ex ? Le seul mec qui a vraiment compté ? Le seul qui m'est touché, m'a fait vivre, que j'ai aimé. Bref, le premier. On n'oublie jamais le premier amour, je crois que si la vie nous le remet sur notre chemin c'est qu'il doit se produire plus qu'une salle rupture. En tout cas j'espère qu'il se passera rien de pus avec Thobias. J'ai beau être venue le voir, je sais très bien que c'est une très mauvaise idée. Je n'aurais jamais dû, pourquoi je suis venue ? Bon sang, j'ai déjà oublié, enfin nom façon de parler. Pourtant lorsque je retrouve ses bras je me sens très bien. Je me sens parfaitement bien, comme avant j'ai l'impression que les trois années passées loin de lui.. sont comme évanouies et nous voilà à nouveau ensemble. Quelle débile pourquoi je ressens cela, ce n'est pas possible, je suis cens"e le haïr. Franchement .. Ce mec est devenu la pire des ordures. Pires des ordures certes mais en tout cas, il ne l'avait jamais fait de mal avant cette période où il a changé. Pourquoi ? C'est exactement la question que je lui pose, et sa réponse de sidère totalement. Mais qu'est ce qui se passe ? Mais qu'est ce que j'apprend ? Bordel, mais pourquoi il a fait ça ? Il est complètement con. Il a voulait me faire souffrir pour que je le largue. Apparemment cela a fonctionné puisqu'on est plus ensemble. Il est con c'est pas possible autrement et je ne me fais pas prier pour le lui dire. Il s'énerve sur mes paroles blessantes. Mon mal de tête ne fait qu'augmenter, je n'en peux plus. Je suis presque à deux doigts de vouloir me taper la tête contre un mur. Et pleurer n'arrange rien, je me sens larguer ce soir, vraiment quelque chose ! Il me ramène après des excuses de sa part qu'il dit sincères et une demande, des calmants. Je prend le verre d'eau et je prend deux comprimés que j'avale. J'espère que cela fera rapidement effet. Je me calme. Je suis plus calme et il semble aussi moins nerveux et énervé. " Ok, alors à part dire que tu es con, tu sais faire quoi d'autre ? " Je finis mon verre d'eau et je le remet sur la table. " Thobias, pourquoi ? Tu n'avais pas confiance en moi ? Tu m'imagines combien c'est dur ce que tu me dis. J'étais folle de toi, tu aurais voulu m'épouser, un enfant.. je ne sais pas, je t'aurais suivi partout, j'aurais dis oui à n'importe qu'elle demande, tu t'en rends pas compte ? J'étais vraiment amoureuse de toi, je te pensais l'homme de ma vie, je remercie le ciel de m'avoir donner mon âme soeur. Et toi, tu me dis que tu as fait exprès de devenir le pire salaud pour que je te largue juste parce que tu avais la trouille de souffrir ? Tu ne pouvais pas m'en parler plus simplement non ? Tu pense vraiment que je suis aussi horrible ? " Je prend une grande inspiration. " c'est bête mais tu fais encore souffrir 3 ans après, comme si j'avais pas assez " Je cherche mes affaires du regard. " Je devrais partir, je n'ai plus rien à faire ici. " Je rassembles mes affaires, une part de moi espère qu'il me stoppera, mais je sais que non, il ne le fera pas. J'enfile ma veste et je prend mon sac, je sèche les yeux. " Salut. " Je claque à nouveau la porte et je reprendre la route vers ma chambre d'étudiante.