Re: Your love is deadly ▼ Brionny & Jude

▼ Brionny & Jude.

Your love is deadly.

Je ne sais plus si réellement j'ai ma place au près de lui. Je n'arrive plus à le cerner, c'était exactement comme cela lorsque je suis partie. Je ne sais plus quoi faire, c'est à mon tour d'être perdu dans mes choix. Je ne suis pourtant pas ce genre de filles. Je ne sais pas de celle qui hésitent qui ne savent pas ce qu'elle veulent, j'ai toujours su que je voulais un mec comme Jude, je n'ai juste pas été patiente, je ne le suis pas. J'ai un fort caractère, je suis trop impulsive, il peut en témoigner, et ma jalousie peut-être maladive. Il en a fait de longues années les frais et il a supporté, pourquoi ? Si il ne m'aimait pas il n'aurait jamais tenu le coup, et pourtant il est resté près de moi tout ce temps, et moi j'ai cru qu'il allait voir ailleurs lorsqu'on s'est éloigné, j'aurais besoin d'avoir plus confiance à lui, il le mérite, Jude est un type en or que peu de filles peuvent mériter, je ne suis pas sûre réellement d'en faire partie. Parfois j'ai plus l'impression de passer ma vie à le faire souffrir qu'il le rendre heureux, ce n'est pas ce que je suis censée faire logique, c'est tout l'inverse à la base. Bordel, je ne comprendrais strictement rien à la vie moi, j'ai besoin qu'il me guide, pas qu'il fasse comme ce matin. Hier il n'a pas pris la peine de me dire ce qu'il pensait, j'aurais pu rentrer chez moi cela aurait été pareil. Je ne comprend plus tellement ce qu'il faut, un coup il est chaud un coup il est froid, et moi je danse sur quel pied sincèrement ? Je ne sais plus. Je prend le petit déj en silence ou presque. Je l'écoute plus qu'autre chose. Puis il me propose de prendre ma douche alors j'accepte.

Je me faufile sous le jet d'eau chaude, c'est fort agréable. Je prend mon temps mais pas trop, je ne suis plus chez moi. Pourtant c'est vrai que j'ai cette douce impression d'être chez moi, comme avant, peut-être que je me fais simplement des illusions et que je ne devrais pas prendre les choses comme ça. Je prend peur, je crois que je tente de me trouver des excuses, j'ai du mal à assumer mes faits. Et j'ai peur d'en faire toujours souffrir l'homme que j'aime. Moi même j'ai du mal à l'imaginer dans les bras d'une autre femme alors.. lui m'imaginer avec un autre homme sur le point de me marier. Et puis j'ai été baratinée une fois, je ne veux pas que cela recommence, je sais très bien que ce n'est pas le style de Jude, mais j'ai tout de même besoin qu'il me donne confiance en moi. Oh mais voilà où il est le problème, c'est moi et pas lui, j'ai pris surement peur ouai lorsque je l'ai quitté, je n'étais peut-être encore une fois pas prête.. pourtant j'aurais peut-être aimé qu'il fasse sa demande un jour lui aussi, j'aurais aimé porté une belle robe blanche pour lui, être la plus belle à ses yeux, ce que j'aimerais ça, mais ce que cela me fout les boules, j'ai atrocement peur. Je ne m'en étais pas rendue compte, je ne voulais pas ouvrir les yeux. Je suis porte de trouille à l'idée que ce soit lui et pas un autre, que j'ai trouvé l'homme de ma vie. Je l'ai trouvé, je le sens, c'est lui un autre, qui d'autre ? Je ne veux pas personne, de toute façon, je ne pense pas que je pourrais réussir à l'oublier et aucun ne vaudra un Jude qui chante lorsqu'il fait le ménage.

Je le vois faire lorsque je suis sortie de la douche et habillée, les cheveux tout juste humide. Ma décision est digne d'une gamine, il ne m'a rien fait au final, mais j'aurais voulu qu'il se montre plus démonstratif pour moi. Est ce là un crime ? Je n'en suis pas sûre, mais c'est
être exigeante peut-être puisqu'on ne fait que commencer, il a surement lui aussi besoin de reprendre confiance en moi. Pourquoi ne tente-t-il pas de me rattraper, de s'accrocher à moi. Il est pourtant patient, il l'a toujours été. Je souris timidement à sa réplique. Touchée. Je suis au fond une femme très sensible, mais je trouve que pleurer toujours pleurer me rend totalement gourde, je ne veux pas être comme ça, alors je souris simplement, le regardant dans les yeux légèrement émue. Je l'aime bordel, je suis dingue de lui et j'ai été la pire des connasse, comment il peut m'aimer encore après ce que je lui ai fait ? Je l'ignore, je considère cela comme un cadeau du ciel. Merci seigneur, moi qui ne suis pas pratiquante, je risque de le devenir à cette allure là. Il replace une mèche de les cheveux qui n'est pas bien coiffée dans la tresse que je me suis faite. Je le regarde faire, sans quitter son visage des yeux. Je ne le quitte encore moins des yeux lorsqu'il me dit ce que je voulais entendre depuis hier soir. Je souris légèrement ne sachant pas quoi répondre, j'analyse. Il m'arrache un plus grand sourire et je lève les yeux au ciel. Je ne boude pas, je n'ai plus cinq ans, je reste perplexe. Alors soit je l'attends soit je pars.. Je crois bien que je peux l'attendre, si je peux gratter un peu de temps avec lui, je ne vais pas me faire prier. Il parle avec un ton décontracté, plutôt ironique, celui qui me fait toujours rire.

Je l'attends donc il enfile enfaîte qu'un simple t-shirt, je crois qu'il a peur que je fuis pendant qu'il sera sous le douche, ce que j'aurais pu faire mais je ne n'aurais surement pas fait, sinon je crois que là, ce n'était même plus la peine que je revienne le voir. Il saisit ma main et on sort élancés. Je le regarde toujours silencieuse, il est mal fagoté, mal rasé, et pourtant je crois que je ne l'ai jamais trouvé aussi attirant, Jude au naturel la possède son charme faut l'avouer. Je sens un regard sur nous et je vois le petite madame Carter nous observer dans son jardin, je me souviens qu'elle m'adorait et qu'elle m'adorait et que lorsqu'elle faisait des tartes il y en avait toujours une petite pour nous deux avec Jude, un amour, elle nous fixe, et je la vois même sourire, elle semble contente. J'ose un léger signe de la main, je ne crois pas que Jude l'ait aperçu. On monte en voiture et j'attend qu'il démarre, je frotte mes pieds nus, puisque j'ai cassé mes chaussures. Je me souviens alors qu'il ne sais toujours pas où je vis. Il me demande d'ailleurs. Je le vois hausser les épaules, je fronce les sourcils, je déteste quand il fais ça. " Oh, pardon, prend direction Santa Monica. " J'inspire un peu bruyamment. Il doit prendre cela pour un signe comme quoi je fais toujours la tête. Bon sang.. J'ai l'impression qu'il est mon père, il me faisait la même chose. Le fameux; et bien si tu n'es pas contente la porte est est grand ouverte ! Ce qui a toujours eu le don de me calmer, là par contre Jude m'énerve. " J'ai pas 5 ans, je ne boude pas ok ? Je me pose un tas de questions, j'ai le droit. " Je marque une pause. Il démarre et prend donc la direction de Santa Monica. " Tu as vu d'autres femmes pendant que j'étais partie ? " Ok première question, le début d'une longue série et je crois qu'on devrait toutes les passées, pour lui comme pour moi, se serait une étape de faite.

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C’est que Brionny avait du caractère, nous nous disputions souvent, c’était notre façon de remettre les pendules à l’heure. On repartait toujours du bon pied et parfois sous la couette. Elle m’avait indiqué Santa Monica, c’était à l’autre bout de la ville et sûrement plus chic que l’Eastside. La jeune femme avait marqué une courte pause avant de me questionner franchement sur les relations que j’aurais pu avoir. Depuis son arrivée, c’était le calme plat, mais je ne devrais pas tarder à rendre des comptes à quelques jeunes filles que j’avais fraîchement rencontrées et avec qui j’avais plus que sympathisé. En effet depuis son départ, j'avais troqué ma casquette de mec insignifiant en faveur de celle de Don Juan. J’avais flirté avec quelques étudiantes mais pour l’instant aussi fou que cela puisse paraître je n’étais jamais passé à l’acte. Enfin du moins lorsque j'étais conscient et pas alcoolisé. On avait décidé de jouer franc jeu alors je lui répondais clairement sans mensonge. « J’ai flirté avec des jeunes, des étudiantes, je suis grave » je m’étais accoudé au rebord de la vitre, une main sur ma tempe, l’autre gérer le volant. Je n’étais pas fier d’avoir profité de mon statut pour emballer quelques étudiantes mais j’avais quand même éprouvé un petit quelque chose en la présence d’une blondinette étant également l’amie de ma sœur. J'avais regonfler mon égo en profitant de mon charme et en draguant tout ce qui bougeait du moment que c'était à mon goût. Le problème c'est que je n'avais pas réfléchi aux retombées. « Je ne sais pas encore comment je vais me sortir de là mais peut être que je devrais tenter quelque chose, je me suis demandais à un moment si je ne devais pas visiter d’autres horizons. Tu es mon premier amour, je suis peut être aveuglé » Je serrais les dents, m’attendant à une réaction terrible de la part de Brionny. J’étais distrait par mes propos , j’avais envie de sonder Shelby, chose que je fis du coin de l’œil. J’étais parfois un peu brute de décoffrage mais à un moment il fallait arrêter de se voiler la face. Je me demandais alors ce qu'elle avait pu trouver en l'autre type, qu'est-ce qu'il lui avait promis pour qu'elle le suive et le croit. « Et toi tu n’as fréquenté que ton fiancé ? » demandais-je le plus calmement possible. Ma voix avait légèrement déraillée à la fin de la question. J’étais encore mal à l’aise avec ce sujet. De mon côté, je n’étais pas allé aussi loin, au pire j’avais effleuré la joue d’une de mes conquêtes mais je n’avais jamais couché, je ne m'étais jamais projeté dans le futur comme elle avait pu le faire. Et pourtant je ne regrettais pas d’avoir été sage. « Je tourne ? Dis moi » nous étions à Santa Monica, maintenant il fallait probablement se faufiler dans des ruelles pour toucher au but. " Mais franchement j'ai toujours autant de mal à croire que tu ai failli te marier avec le premier mec qui te promets la lune. Je te croyais plus maline " Si j'avais été un vrai salaud, je me serais jeté sur la première venue pour me venger, mais l'idée ne me plaisait en rien. Je n'étais pas de ce genre.

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alaska.

▼ Brionny & Jude.

Your love is deadly.

On pourrait croire un couple. C'est vrai, la voisine elle a dû penser que nous étions de nouveau ensemble alors que non. Non je ne crois pas que nous aillons passer ce cap. Pas encore et je crois même que ce n'est pas près de se faire. Chaud et froid voilà que qu'il est Jude en ce moment. J'ai l'impression qu'il me cherche, il sort des chose que je n'aurais pas envie de savoir, je lui demandais juste si dans notre lit il y avait eu des femmes, pas si il a eu envie de le faire, de "changer d'horizon". Je déglutis. Je me mord la lèvre inférieur pour ravaler ce que j'ai envie de lui balancer, je sais que je ne le tiendrais pas longtemps ce sentiment de colère qui monte en moi. Je pense que vous l'avez compris je ne suis pas douée pour cacher mes sentiments. Je pose mon coude sur la fenêtre l'imitant sans m'en rendre compte. Je soupire longtemps. Je ne répond pas, rien, que dire, la colère prendrait le dessus, j'attend de descendre d'un niveau pour ouvrir la bouche. Il conduit, il prend la route que je lui ai donné, j'habite dans le quartier opposé à celui ci. Santa Monica. C'est une coloc, dans une assez grosse maison, des étudiants cherchés un dernier colocataire et je me suis proposée par raz le bol de crécher à l'hôtel. En plus cela coûte cher et on ne peut pas faire ce qu'on veut. Il lance le sujet.. J'étais sûre qu'il enchaînerait sur mon histoire pendant que nous étions séparés. J'ai été naïve, j'ai l'impression de m'être faite avoir. D'avoir été trahie, je me sens affaiblie et plus forte à la fois. Je tourne la tête vers lui. " Oui " Je ne dis rien d'autre. Je pourrais détailler mais je n'ai pas envie, aussi bien pas envie de le blesser et aussi bien pas envie qu'il en parle. Je me dis que c'est vraiment une connerie. La vie c'est la pire merde dans laquelle on nous fout. Il me demande de la route. " Tu tourne à droite, puis tu iras encore à droite, et y'aura une ruelle un peu après tu la prendras. " Je le dis assez froidement. Puis ce qu'il sort.. Je crois que je vais exploser. Avec un tas d'émotions comme j'éprouve, je ne peux pas ne rien faire, il cherche quoi. CHAUD FROID bordel, je suis perdue, j'en peux déjà plus. " Arrête toi ! " J'ouvre la porte de la voiture et je récupère mon sac. On est en train de créer un embouteillage mais j'en ai strictement rien à foutre ! " Tu sais quoi Jude, non tu es pas près !! Bordel, ouai j'ai été prête à me marier pourquoi à ton avis ? Tu es con ou tu le fais exprès ? Tu ne l'as jamais fait ! 5 ans ! J'ai attendu 5 ANS PUTAIN ! et tu ne te bouges pas ? Hier je t'ai dis que je t'aimais, tu as fait quoi ? RIEN ! tu m'as ignoré, tu crois que je dois le prendre comment lorsque le lendemain tu me dis que tu veux qu'on essaie mais tu es aussi distant ! " Je marque une pose et m'énerver sur le chauffeur de derrière qui klaxonne. " Ah oui Jude, retourne voir tes petites étudiantes et dit leur que tu es pris, parce que je ne vais pas te lâcher. Couche avec une femme pour compenser. Quoique je suis pas sûre d'apprécier. Bref, si tu veux vraiment qu'on y arrive mets y du tiens. Parce que putain de bordel de merde, OK JE T'AI BLESSE ! Ok j'ai fait une connerie, mais si tu dois me le faire payer encore longtemps ça sert à rien. " Je pleure et je m'en rend compte maintenant. " Je sais plus quoi faire tu vois.. Je suis perdue.. et j'ai pas envie de te reperdre. Jude... " Je renifle et agacée par mon comportement, je claque la porte en méchant sur le bord de la route nu pied avant de sentir une douleur sur l'un des deux. Je regarde au sol et j'ai marché sur un morceau de verre. Putain ! Je soupire et je remonte dans la voiture. " il me faut des mouchoirs.. j'ai marché sur du verre. "

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Je me doutais qu’elle finirait pas exploser. C’était sa nature, elle ne pouvait pas tout garder au fond il fallait que ça sorte. Je n’y étais pas allé de main morte avec mes sous-entendus. Je comprenais sa réaction, même si mes tympans en avaient pâtis. Elle m’avait hurlé dessus sans prévenir, j’avais involontairement obéis à son ordre, freinant au milieu de la route et bloquant petit à petit la circulation. Elle avait ouvert la portière prête à sortir. Entre la colère et les larmes, elle avait jeté un tas d’informations sur le tapis. Mais j’étais aujourd’hui comme imperturbable. « Si je ne te l’ai pas demandé, c’est parce que j’en éprouvais peut être pas le besoin, je croyais qu’on avait pas besoin d’un bout de papier pour être ensemble » la jeune femme s’était entre temps extirpée de la voiture, pied nu, n’en faisant qu’à sa tête comme d’habitude. Elle avait claqué la porte violemment et avait commencé à marcher sur le trottoir en m’ignorant. Je l’avais suivi au ralenti en ouvrant la fenêtre côté passager. « Je suis désolé je m’étais fait une raison à ton départ, c’est normal que j’ai pu essayer de fréquenter d’autres filles, mais ce n’est pas pour ça que je continuerais. Tu crois que c'est facile pour moi ? Tu m'as laissé une fois pourquoi pas deux ? » j'avais hurlé si fort...de quoi réveiller tout le quartier, je regardais le rétro viseur et aperçu une longue chaîne de voitures alignées les unes derrières les autres. Tout à coup j’entendis un cri de douleur du côté de Brionny, elle boitait et revenait en ma direction, ouvrant la portière sans finesse et se faufilant de nouveau à l’intérieur. Elle s’était apparemment blessée, son pied saignait. Elle avait péter une durite, elle était en larmes, tremblante. « La boîte à gant, fouilles » je suivais ses instructions pour parvenir chez elle. Très flegmatique, rien ne pourrait me pertuber ce dimanche, même pas sa plaie sanguinolente. « On nettoiera ça chez toi » J’avais repris mon sérieux, ne laissant plus rien paraître, je m’étais tout de même refermé face à ses cris. J’étais destabilisé lorsqu’on me mettait au défi, et Brionny l’avait fait. Je tournais à travers quelques avenues avant de débouler sur une grande maison étudiante. « Ah mais je… tu vis autour d’étudiants » c’était encore pire que ce que j’imaginais, elle devait voir de beaux mecs souvent, à moins que la résidence ne soit réservée aux filles. Mais ce n’était pas une de ces maisons "confréries", ça devait bel et bien être mixte. Décidément je n’en finissais pas, je continuais à chuter dans cet escalier interminable. J’avançais jusqu’à la bâtisse et me garer devant, tout en observant les lieux. Puis je sortis rapidement ouvrir la porte de Brionny et l’attrapais dans mes bras pour éviter qu’elle ne mette son pied ouvert sur le sol pourri de L.A.

La scène était digne d’un film, il ne lui manquait plus que la robe blanche. Je la portais à bout de bras, jusqu’à la porte qu’une étudiante ouvrit alors que je m’apprêtais à le faire. J’entrais en lui souriant et posais la demoiselle doucement. « Appuies toi sur moi, évites de marcher par terre avec ton pied » je me laissais à présent guider par Brionny dans ce dédale de pièces. Il y avait tout de même une grande pièce commune assez agréable. « T’as dû t’éclater ici, pendant que moi je galerais tout seul de mon côté » Et hop je ne pouvais pas m’en empêcher les petites phrases assassines étaient revenues au galop. Je suivais la jeune femme qui m’entrainer vers l’escalier. Je supposais donc qu’il fallait le gravir, j’attrapais de nouveau son corps et la monter jusqu’au premier étage. Je la suivis ensuite jusqu’à sa chambre. Attendant qu’elle ouvre. « Tu as un colocataire ? » demandais-je d’un air suspect. J’avais bien dit un et non une. La jalousie, quel sentiment épouvantable.

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alaska.

Bordel.. Ce que ça fait du bien finalement de s'énerver. Je ne supporte pas ses phrases à doubles sens, ses haussement d'épaules.. ses critiques. Bordel, PUTAIN MERDE ! Ouh ! Je me sens soulagée. J'avoue que je me suis lâchée, que je ne pense pas spécialement la moitié des trucs que j'ai dis mais le dire c'est libérant au plus au point. Je ne sais pas comment j'ai fait tout ce matin pour ne rien dire. Je soupire un coup, j'étais prête à rentrer chez moi à pie, sisi ! J'habite à deux rues, tu parles, marcher nu pieds ne me fait pas peur. J'aurais surement dû avoir peur, sincèrement, j'ai été trop stupide de croire que les rues de Los Angeles étaient clean. C'est loin d'être le cas et là comme par hasard je viens de marcher sur des morceaux de verre. Probablement provenant de déchets de bouteilles de bière, je me mets instantanément à détester les buveur de cette boisson. Pourtant moi même j'en bois mais peu importe. Je remonte donc dans la voiture un être blasée sur mon visage ne sachant pas comment je vais enlever les morceaux de mon pied. Pour le moment, si je m'appuie pas dessus, je n'ai pas vraiment mal, mais cela saigne, j'ai pas tellement le sang mais je ne dis rien. Je lui demande des mouchoirs en papiers, dans la boîte à gant apparemment. Il a répliqué à ce que j'ai dit. Et je sais pertinemment qu'il a raison, un bout de papier pour nous ne signifier strictement rien, mais les filles rêvent de ce genre de morceaux de papier. Je regrette légèrement d'avoir crier, déjà oui, mais je ne reviendrais pas sur mes paroles. J'ai compris que pour lui aussi c'était difficile et j'essaie au mieux de l'épargner, je fais mon possible mais il ne semble rien voir ce qui m'inquiète et m'énerve à la fois. Je cherche quoi répondre. Je sais que parfois j'abuse, parfois je vais trop loin. Mais j'aimerais aussi qu'il me fasse confiance, je n'ai jamais pas confiance en moi alors je ne vois pas comment cela pourrait aller mieux. Je veux faire des efforts vraiment mais je ne veux pas être la seule. Après un moment de silence, où je sors la boite de mouchoir et je passe délicatement sur mon pied, je m'essuie aussi les mains, je finis par répondre. " Désolée. Mais dis toi que si je suis ici ce n'est pas pour repartir. " Je ne sais moi même pas comment le rassurer, ma simple déclaration hier aurait dû le rassurer.. " Hier je t'ai dit un truc qui aurait dû te conforter, je ne vois plus de raison de partir. " Je ne le regarde pas, je regarde la route, nous arrivons chez moi. Je vis dans une immense coloc, le genre grannnde villa. C'est un truc que j'ai trouvé au début de l'année lorsque je me suis faite littéralement jetée. On est 4 filles et un seul garçon. Danael ne m'intéresse pas, pas mon style, gentil hein, je ne dis pas le contraire mais on ne s'est jamais cherché pour ce genre de chose, peut-être avec les autres, moi je m'en fiche, cela ne me regarde pas vraiment. En tout cas il y a une bonne ambiance et quelques règles pour les courses, qui fait à manger et le ménage. Non vraiment, cela me rajeunit un peu. Et puis il est bien connu que dans ma tête je suis loin d'avoir 27 ans parfois. Je suis plutôt immature lorsqu'il s'agit de s'amuser. Les batailles de coussin, les batailles de bouffe.. d'eau.. Non on rigole vraiment bien, en plus c'est plutôt décoré comme dans les confréries. Assez colorés et classe, un domaine d'étudiant, bien entendu je suis un peu et parfois leur maman à tous, j'aime bien ce rôle. Je les aide quand je peux, mais après tout je ne suis qu'une prof de théâtre et de danse. J'ai certes fait deux ans une licence de psychologie, je ne suis pas aussi douée que mon voisin au volant. D'ailleurs lorsqu'on arrive devant le grosse baraque il en reste légèrement sciée ce qui me fait sourire. " On est 5 en tout pour le moment. " Je ne dis rien de plus à mon avis ils ne seront pas tous là ce matin entre les soirée.. et visite aux parents et les études, je pense qu'une fille ou deux doivent être présentes. Jude se gare devant la bâtisse. Je prend mon sac et il vient m'ouvrir la porte. Je pensais qu'il allait m'aider à marcher seulement il me soulève aisément de la voiture, presque comme une princesse. Je m'accroche à son cou, osant poser ma tête sur son épaule. C'est Natalya qui m'ouvre la porte, elle est d'ailleurs sur le point de partir, elle me fait la bise et sourit timidement à Jude qu'elle ne connait pas je pense. Elle est en sport étude, elle ne doit pas avoir psychologie à son programme à moins qu'elle ne l'ai mis en option, mais je ne crois pas, elle viendrait me demander des conseils je pense sinon. Effy parfois le fait, elle est en criminologie elle alors parfois la psychologie peut l'aider, elle a peut-être Jude en professeur d'ailleurs. Elle referme la porte d'ailleurs elle, et vu le silence elle était toute seule. Jude me repose tout doucement à terre de façon à ce que je ne pose pas mon pied par terre. La villa à deux étages, ma chambre est au premier. On monte doucement les marches et je m'en sors pas mal avec son aide. Il est patient. Il regarde les lieux au passage.. et je crois qu'il n'a pas pu s'en empêcher. Je ne lui en veux pas sur celle ci, il n'a pas tort. " Ils savent remonter le moral disons. " Voilà ce que je dis. Parce qu'on a fait des conneries c'est sûr, on fait régulièrement des parti de wii, de console.. on fait des karaokés improvisés, des concours de cuisines.. bref, les jeux c'est généralement pendant les week end ou on est tous là. C'est tout de même pas si souvent. On arrive dans ma chambre, plutôt spacieuse, c'est le cas de presque toutes les chambres ici. La mienne est assez fifille, mais j'adore, même pour mon âge je m'en fiche un peu, elle reflète assez ma personnalité, je trouve. Il y a un grand lit au centre, j'ai une salle de bain d'un coté et un dressing de l'autre avec un grand bureau et de la place pour danser si je veux ( chambre ). Jude me demande alors si j'ai un colocataire. Cela paraît évident que non pourtant. " Il n'y a qu'un lit, et la maison est assez grande pour avoir 6 chambres. non, ne soit pas jaloux, personne ne dort avec moi " Je souris malicieusement. " Ma salle de bain et derrière le mur avec les cadres. On s'y rend. Je lance mon sac sur mon lit et une fois dans l'autre pièce, je m'installe sur le rebord de la baignoire j'ai des fourmis plein le pied, c'est fort désagréable. " La boîte à pharmacie est dans le placard au dessus de l'évier " Et voilà le pire du pire, retirer les morceaux de verre de mon pied. Je ferme les yeux et je serre les dents. Jude nettoie ensuite et je vois un truc que je n'aurais pas du voir, la compresse totalement rouge, il paraît que le pied saigne beaucoup.. je le saurais maintenant.. Je me sens un peu vaseuse d'un coup.. une acouphène saisit mes oreilles.. Je lâche alors prise.. Je crois que je viens de m'évanouir, si je ne meurs pas la nuque fracasser contre je ne sais pas l'autre rebord de la douche ou le robinet c'est que j'ai une bonne étoile.

J’étais enfin entré dans son repère. C’était très « rose », très fille. Je n’imaginais pas Brionny retombait en enfance mais pourquoi pas. Ça devait faire du bien de se ressourcer dans un milieu aussi chalereux. Ça me rappelait la chambre de ma petite sœur à N.Y. La jeune femme n’avait apparemment pas de colocataire, comme elle l’avait si bien précisé, elle dormait seule. Heureusement pour elle, elle avait sa propre salle de bain, je ne préférais pas imaginé ma réaction si j’avais appris qu’elle devait partager son intimité avec toute la populace. Brionny m’avait ensuite indiqué où la salle de bain se cachait, nous nous y étions rendus côte à côte. La jeune femme s’était assise sur le rebord de la baignoire et me révéla ou était planqué la trousse de secours. Décidément, nous aurions perdu beaucoup de sang en un week end. J’ouvris le placard, quelques produits de beauté que je reconnaissais de l’époque me firent sourire. Elle avait gardé toutes ses bonnes habitudes. Je me munissais de la trousse et commençais par retirer les débris qui s’étaient infiltrés dans la peau de Brionny. La vue du sang n’était pas ce que j’adorais, les blessures ouvertes minimes comme celle là me procurer un pincement au cœur inexplicable. Je pouvais regarder des émissions de chiurgie sans problème mais le genre de bobo comme ça, quelle horreur. Mais je devais m’exécuter pour ma belle. Après avoir nettoyé la blessure à l’aide d’une compresse que j’avais posé au sol, la belle blonde avait vacillée un court instant avant de basculer en arrière. J’avais pu grâce à mes réflexes la rattraper in extremis. Sans ça, elle aurait écopé d’une belle bosse. Je l’avais porté et posé sur son lit. Puis je l’avais observé en silence, les mains sur les hanches. « Dis donc t’es moins chiante quand tu t’évanouies » je riais bêtement et reparti dans la salle de bain nettoyer ce que j’avais laissé en suspend. Je revenais deux petites minutes plus tard et m’allongeais à ses côtés. Passant un de mes bras autour de sa taille. Je sentais sa respiration se ralentir. Elle était toujours vivante c’était une bonne chose. Je profitais de cet instant où elle n’était pas consciente pour faire quelque chose que je rêvais de faire depuis un moment. J’embrassais ses lèvres délicatement et restais un moment collé à elle avant de me relever.

Je contournais le lit et me mettais face à la jeune femme, accroupis. Je sentais son souffle sur mon visage. Elle était exquise même dans les vapes. Peut être que je n’étais pas le bon, ou tout simplement pas assez bon pour elle. En tout cas c'est ce que je ressentais en voyant son visage apaisé. J’attrapais une feuille de son carnet de note et lui laisser un message avant de m’enfuir comme un lâche. " J’ai essayé de te contacter lorsque tu es partie mais tu avais changé de numéro. Sache que le mien n’a toujours pas changé, si tu pouvais m’envoyer un message pour savoir comment tu vas quand tu te réveilleras. Tu es toujours dans mon cœur, dans ma tête, ne t’inquiètes pas. Tout rentrera dans l’ordre un de ces jours. J. " Je pliais le morceau de papier de sorte à ce qu’il tienne sur son chevet et m’éclipser sur la pointe des pieds. J’avais fermé la porte le plus discrètement possible avant de courir jusqu’à ma voiture. Cette fin de journée s'annonçait sombre. Je n'étais pas prêt de guérir, pas prêt à être en paix. Ma tête et mon coeur étaient bien trop occupés par ELLE.

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