Don't you worry baby ❥ Brionny & Jude

Don't you worry baby

C’était samedi, je n’avais pas à trainer mes fesses à l’université pour aujourd’hui. Je comptais bien passer l’après midi avec Brionny. Nous nous n'étions pas croisés énormément cette semaine, nous avions malheureusement beaucoup de boulot chacun de notre côté. Le week end nous appartenait pour y remédier. Je m’étais dit qu’il était temps de nous afficher, nous formions un si beau couple, pas question de se retrouver dans des endroits sordides pour se voir. Alors j’avais longtemps cherché ce que nous pourrions faire tout les deux, ce que ferait un couple tout à fait normal en ce début de week-end. Puis c’est en cherchant dans mon placard une tenue à me mettre que je m’étais rendu compte à quel point je n’avais pas renouvelé ma garde robe depuis que j’étais entré à la fac. Attristant. Une journée shopping s’imposait. Je m’étais jeté sur mon lit à la recherche de mon blackberry et avait textoté la jolie blonde. « Ça te dis un tour au centre commercial ? Je passe te chercher à 14h » j’étais allé me doucher, très excité de sortir avec elle en cette journée ensoleillée.

J’avais enfilé un simple jean usé et un tee shirt uni, très décontracté. Très loin du look de professeur emmitouflé dans son gilet barman, son pantalon en toile et ces chaussures vernies. J’avais pris soin de me coiffer, les cheveux gominés en arrière très classe, c’est ce qui m’allait le mieux de toute façon. Ces cheveux étaient une catastrophe au réveil. Un coup d’eau de toilette très musquée et j’étais fin prêt à décoller. Je sortais de ma maison pimpant, le sourire aux lèvres, mon portable dans la poche, j’avais tout. J’entrais dans la voiture et allais rejoindre Brionny chez elle. Ça tombait bien, le contre commercial se trouvait dans le quartier ou elle vivait. Je démarrais en trombe et y arrivais très rapidement. J’avais klaxonné deux fois avant que la demoiselle ne sorte de la résidence. Ses cheveux lâchés, elle portait une robe fleurie très charmante. Elle arrivait gracieusement, un sac à main autour de l’épaule. Elle était entrée et s’était assise calmement. « Bonjour mon amour » j’avançais pour l’embrasser mais la ceinture m’arrêta net, j’avais fini par exploser de rire, Brionny s'était approchée à son tour pour caresser mes lèvres et me donner un baiser.

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Jude & Brionny

Il y avait longtemps que je n'avais pas fait une grasse matinée comme celle ci. Je suis étalée, en sous vêtements dans mon lit.. Seule, malheureusement, j'aurais bien aimé me blottir dans les bras de Jude mais hier lui comme moi travaillions et je crois qu'on avait qu'une envie, arriver chez nous pour dormir. Mais nous aurons tout le week end pour être ensemble et je ne crains pas l'ennuie en tout cas. Mais pour le moment, je suis vraiment bien, dans mon lit, vous savez c'est ce genre de moment où on voudrait rester dans son lit pour toute une journée, on y est trop bien. On récupère, mais plus on récupère, plus on a envie de dormir et plus on dort, bref, cercle vicieux, c'est le mal. Je sens mon portable vibrer sous mon oreiller. Je grogne dans la pénombre de ma chambre. Je le sors de dessous avant de voir que c'est un message de Jude. Je me fais éblouir par la lumière de mon mobile et il me faut un petit temps d'adaptation pour lire celui ci. Puis lorsque je vois qu'il doit venir me prendre à 14h, je fais presque un saut dans mon lit. C'est dans 2heures et je ne suis pas du tout prête. Et vous savez ce que cela veut dire lorsqu'une femme n'est pas prête ? Il lui faut du temps dans la salle de bain. MERDE ! Je lui répond par texto aussi:Parfait, je serais prête sans être totalement sûre que ce soit le cas. Je me précipite sous la douche. Je bois m'épiler et tout le tralala d'une fille. J'aime être belle. Alors je fais couler l'eau pour faire un mini bain, et je me rase les jambes et les aisselles. Le reste autant fait par une esthéticienne. Je finis de me laver, j'ai déjà bien dû perdre une demi heure. Je sors de la baignoire et je m'enroule dans deux serviettes, une autour de la taille et l'autre autour de mes cheveux. Je ne sais pas du tout comment je vais m'habiller. Je sors de ma zone salle de bain et je traverse ma chambre pour ouvrir mon dressing. Je regarde par la fenêtre, le soleil brille et il semble faire bon, on sent l'influence du printemps et c'est super agréable. Je sors une longue robe bohème avec des fleurs, j'aime beaucoup ce style. Je sors des sous vêtements et je quitte l'espace dressing pour retourner dans la salle de bain. Je quitte mes serviettes et nue comme un ver, je me maquillage et je sèche mes cheveux. Avec la touffe que j'ai, cela dure une éternité j'ai l'impression. Il me reste une heure un peu moins. J'enfile un peignoir et je descend il est l'heure de manger et j'ai la dalle. Je ne m'habille pas parce que cela sent la sauce bolo et je sens bien que je me tâcherais. C'est Natalya qui nous fait à manger. Je me sers et je mange avec mes colocs rapidement, tous veulent savoir qui est mon mystérieux rendez vous. Je les fais miroiter. Je souris une fois terminé, c'est à dire une bonne demi heure après je remonte en furie pour aller m'habiller. J'enfile donc ma robe, je cherche un petit gilet que je finis par trouver, j'ai trop de vêtements certain datant de la fac encore, je repense à la robe que je portais lorsque j'ai trouvé Jude en boîte. Je cherche mes chaussures et je finis par enfiler des escarpins hauts à talons carrés donc plus confortable. Apparemment Jude veut aller faire des emplettes et j'ai toujours adoré faire les magasins pour lui. Lorsque je me regarde dans le miroir je suis plutôt satsfaite, tout dans le simplicité comme j'aime, un petit coté bohème. Je suis sûre que Jude aimera. Enfin c'est surtout que je suppose. J'entends alors deux coups de klaxonnes et je descend, je vois les trois filles devant la fenêtre pour épier. Je leur envoie rapidement un coussin du canapé et je pars. J'arrive, dans la voiture de Jude. Je m'installe et Jude s'approche pour m'embrasser sauf que sa ceinture le retient d'un coup. Il rit et moi aussi. " Bonjour beau gosse " Je souris et je me penche pour l'embrasse doucement. " tu m'as manqué tu sais ! " Je souris. On prend la direction du centre commercial et on se gare. On sort de la voiture, et je la contourne pour aller prendre la main de mon petit ami. Je suis fière d'être sa copine, parce que je crois que Jude ne se rend pas bien compte du charme qu'il possède. Rien que son sourire moi je défaille. Puis son regard légèrement enfantin est tellement attendrissant. Bref, moi je craque. " Alors, tu as l'intention de faire les magasins ? " Je souris pendant qu'on monte les escalators. " Au faite, tu m'excuse pour cette semaine, je n'ai pas su où donner de la tête, ma mère déprime, parce qu'elle est persuadée que mon père a retrouvé une femme, et qu'elle a mon âge. Bref, je crois qu'elle se fait des films. Du coups j'ai du m'occuper un peu d'elle. Bref, je suis toute à toi pour ce week end et elle te passe le bonjour. " Je lui envoie un sourire malicieux parce que forcément oui j'ai parlé de nos retrouvailles à ma mère, je m'entends très bien avec.

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Le chemin n’avait pas été très long, nous avions trouvés une place rapidement sans se crêper le chignon avec un automobiliste. J’étais sorti remontant mon pantalon au dessus de mes fesses, Brionny m’avait rapidement rejoint glissant ses doigts entre les miens. Je m’étais laissé faire, serrant sa main un peu plus fort, j’attrapais mes lunettes de soleil attaché à l’encolure de mon tee shirt et les poser sur mon nez. Le soleil brillait très fort en cette journée printanière. Nous traversions le parking, une odeur d’essence que j’affectionnais titilla mes narines. J’avais toujours respiré cette odeur pourtant toxique lorsque mon père passait par la case « station service » j’ouvrais exprès la fenêtre et j’humais l’air, ma tête tournait, je me sentais bien. C'était devenu un souvenir impérissable, tout comme la première fois ou j'avais rencontré Brionny. Enfin bref, nous croiserions probablement des étudiants du campus qui nous reconnaitrons, mais peu importe, j’étais fier de me pavaner aux côtés de Brionny. J’avançais fièrement, la jeune femme m’avait demandé si je comptais faire les magasins, c’était en parti vrai, mais ce que je retenais surtout c’était de partager ce moment avec elle, comme autrefois. Et puis elle s’était excusée de ne pas avoir donné de ses nouvelles ces derniers jours, je comprenais totalement. Je m’étais un peu inquiété comme toujours mais ses explications me paraissaient plausibles. « Ce n’est rien, ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu ta mère, tu lui passeras le bonjour de ma part également, tu lui as parlé de nous je paris! »

Je balançais nos mains entre nous comme un enfant. Nous étions entre temps entrés dans l’immense centre commercial et nous nous étions hissés sur un escalator, je détestais ces machines, j’avais toujours eu peur que mon jean, un lacet reste coincé dans ces marches gloutonnes. Alors lorsque le seuil apparaissait, je me jetais sur la terre ferme bien avant que la marche ne disparaisse. Je n’avais pas pu m’empêcher de le faire, détachant nos mains liées. « Désolé » j’avais bondi comme un fou, attirant quelques regards indiscrets. Un groupe de jeunes femmes armées d’un million de sacs cartonnés me dévisageaient, j’avais ouvert les bras en grand et les avais provoqué. Ben oui quoi j'étais encore virile malgré qu'un simple escalier mécanique pouvait m'effrayer. Elles avaient finalement passé leur chemin et moi j’avais récupéré ma Shelby adorée. Nous étions arrivés au niveau le plus haut du centre, je commençais par entrer dans quelques boutiques, farfouillant à droite, à gauche. « Tu m’aides hein » j’attrapais des chapeaux et les fourrés sur la tête de la belle blonde, tout lui allait. Nous nous amusions plus qu’autre chose. J’avais essayé quelques tee shirts dans une boutique plutôt branchée, Brionny elle se baladait de son côté dans sa longue robe floue qui lui donnait des airs de hippie. Elle était tout simplement irrésistible. Elle avait attrapé une robe absolument magnifique couleur émeraude, elle l’avait placé sur elle devant le miroir. Je m’étais dépêché de la rejoindre, empoignant ses hanches et embrassant son cou. « Elle te plais, je te l’achètes ! » Je nous fixais dans le miroir, ma tête était posée sur son épaule, je me sentais si… vivant. J’arrachais la robe de ses mains et l’ajoutais à ma sélection. Puis je m'étais dirigé vers la caisse et avais payé en liquide. Je me retrouvais déjà chargé comme une mule et je n’étais pas encore passé au magasin « ringard » pour des chemises cintrées qui feraient sûrement l’affaire pour mon boulot. « On en fait un dernier et on ira se poser quelque part, promis » j'embrassais de nouveau les lèvres de ma bien aimée et poursuivais mes emplettes.

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Jude & Brionny

Disons que je suis prête pile lorsqu'il arrive. Je suis pas peu fière de moi. J'arrive vraiment à améliorer mon temps de préparation. Une fois nous avions été été en retard à cause de moi, qui me faisait belle dans la salle de bain. On s'était même engueuler sur le sujet, puis on avait fini par faire l'amour.. et ne pas aller à la soirée organisée par nos amis. Les engueulade parfois cela a vraiment du bon. Et j'aime assez ça, moi les réconciliation sur l'oreiller et qui n'aime pas honnêtement. Je sors dehors rapidement pour le rejoindre et je grimpe en voiture, c'est moi de l'embraser. Je suis ravie d'être avec lui. On arrive rapidement au centre commercial, il est non loin de chez moi, dans mon quartier. On trouve vite une place et on sort, Jude sert fort ma main, je ne dis rien, j'apprécie étrangement ce genre de moment tout simple. Ils m'avaient honnêtement manqué, juste passer du temps avec lui, main dans la main à être bien. Je crois que c'est réciproque cette béatitude que je ressens avec lui. Je lui explique pourquoi cette semaine ne fut pas la plus chargées en nouvelle. Je lui explique rapidement le cas de ma mère. Je ne pouvais pas la laisser déprimer, je tiens beaucoup à elle, nous avons toujours été dans les deux doigts de la mains, complices. Et Jude et elles s'entendaient bien. Je me souviens qu'au début, mes parents n'étant pas encore divorcés, elle défendait systématiquement mon petit ami contre mon père qui posait un tas de question. Pourtant je ne présentais que rarement mes conquêtes. Je le faisais lorsque cela était sérieux, c'est donc arrivé une fois. Il est donc le même. Si mes parents savez, du moins ma mère le sait, parce que je lui dis tut, nous sommes complices, elle avait deviné qu'il se passait un truc en rapport avec lui avant même que je ne lui rapporte. " J'ai parlé de nous, mais elle avait deviné toute seule pour ma défense monsieur ! " Je ris légèrement lui volant un bisou sur la joue. Je n'ai pas encore étaler le sujet, même colocataires voudraient bien savoir mais je ne leur dis pas. J'attend, parce que je connais pour des étudiants deux profs sortant ensemble c'est intéressant, quoique parfois ils arrivent mes élèves qui sont cool, heureusement que je n'enseigne pas en lycée, je crois que je perdrais tellement vite patience qu'on me renverrait. La chasse aux bons articles commences, je crois avoir compris que mon Jude veut se trouver aussi de nouvelles fringues, alors c'est parti. On rigole, on fait les imbéciles, on est nous quoi. J'adore nos moments comme ça, ils font notre couple et notre simplicité. On finit par entrer dans une nouvelle boutique. On se sépare, moi happée par un tas de nouvelles fringues que je n'avais pas vu et Jude lui va voir les vêtements masculins. Je me dégote une petite merveille, le genre de robe ou il ne reste qu'un modèle et c'est votre taille. Je me pose devant la glace et je regarde ce qu'elle pourrait donner sur moi. J'ai la flemme de me changer etc. Jude arrive par derrière moi, je lui souris à travers le miroir appréciant notre position. Il me propose alors de me l'offrir si elle me plait, j'allais protester mais je n'ai pas eu le temps, il a embarqué l'article avec les siens pour aller payer. Je me suis sentir carrément impuissante. On ressort du magasin, je lui fais un oui de la tête pour le dernière magasin qu'il veut avant de se poser tous les deux. Moi je l'attrape, il a les deux mains prisent, je prend son visage entre les miennes et je l'embrasser doucement. " Merci c'est adorable " Je souris et faute de mourir entrelacer nos doigts, je lui saisis le bras pour nous rendre dans le magasins de chemise et veste, pantalon classe. Je suppose que c'est pour travailler. Je l'aide à en choisir des chemises de plusieurs colories et on sort, je prend la poche car il est déjà assez chargé. On se trouve un bar dans le centre commercial et on se pose. Je commande un thé glacé à la pêche. Je sens mon portable vibrer à nouveau. Ma mère m'a envoyé un sms que j'ai juste j'ai juste le temps de lire, mon portable s'éteint alors sans que je sache pourquoi la batterie me lâche comme ça, mais je ne cherche pas, ce n'est pas la première fois. " Jude je peux t’emprunter ton portable, j'ai plus de batterie sur le mien. " Je souris légèrement, il me le tend et connaissant le numéro de tête, je vais dans les messages. C'était peut-être l'erreur de la journée. Je vois une série de message avec une fille qui s'appelle Théa.. Je ne suis pas sûre de comprendre.. mais j'ai bel et bien l'impression qu'il la drauge.. je ne comprend plus, elle semble aussi être à fond sur lui. Je lui montre son portable affichant les messages. " C'est qui Théa ? Tu m'expliques ? C'est une vengeance ? Je t'ai fait souffrir donc tu veux en faire autant ? " Les mots sortent tous seuls et je les regrette. Je tente de relativiser. ".. c'est qui alors ? "

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Brionny n’avait pas bronché pour entrer dans un tout dernier magasin. Elle m’avait aidé activement à trouver quelques perles. Nous étions sortis chacun avec quelques paquets autour des bras et puis nous avions trouvé un endroit parfait pour enfin s’asseoir et se désaltérer. La jeune femme avait commandé un thé glacé je l’avais suivi même si j’avais été tenté par de l’alcool. Elle s’était ensuite tortillée sur sa chaise à la recherche de son portable. Celui-ci faisait des siennes, la batterie avait lâché avant même qu’elle ne puisse lire la fin du message. Apparemment c’était sa mère, et je savais que rien n’arrêterait la belle quand il s’agissait de sa génitrice. Shelby m’avait demandé avec ses grands yeux de biche si je ne pouvais pas lui passer le mien, c’était pour moi une évidence, ce qui est à moi est aussi à elle. Je lui avais tendu sans réfléchir. Je n’aurais peut être pas dû… Alors que je la regardais se balader sur mon téléphone, son visage resta un instant dénué de toutes expressions. Et puis c’était parti au quart de tour. J’avais en effet oublié de supprimer tous les messages que j’avais pu recevoir cette semaine, dont ceux de Thea… Si j’avais été plus fougueux d’entrée, il aurait bien pu se passer quelque chose avec cette étudiante. Et pourtant je m’étais arrêté net, à cause de Brionny. Cette dernière était partie en guerre contre moi, elle n’arrêtait pas de me questionner sur Thea, qui était-elle ? Était-ce un moyen de me venger d’elle ? J’attrapais le poignet de Brionny pour la calmer mais elle avait aussitôt retirer. « Ce n’est pas du tout ce que tu crois » La phrase typique pour en mette une autre couche. À ce moment là, la serveuse arriva un plateau à la main. Dans un élan de colère où cette fois ci je ne m’en voulais qu’à moi j’avais ouvert les bras en grand, envoyant valser notre commande en plein visage de la serveuse. Je m’étais immédiatement levé pour m’excuser, ramassant les débris de verre, me relevant pour attraper des serviettes et éponger la jeune demoiselle. Le tout sous les yeux menaçants de Brionny. Moi qui étais impulsif et qui oublier le reste du monde lorsque je me disputais, j’avais commencé à me justifier à haute voix devant tout le bar. « C’est juste une étudiante, on s’est rencontré à mon premier jour de cours, elle a une grande gueule, j’aime bien ça tu le sais. Je pense qu’elle a du potentiel » décidément je n’arrêtais pas de m’enfoncer.

La brunette m’avait stopper dans mon élan d’hyperactivité pour arranger les choses. Je regagnais ma place auprès de Brionny. Elle détournait le regard pour m’éviter je supportais pas quand elle faisait ça. Nous étions vraiment un couple hors du commun très sensible. « Je te promets qu’il ne s’est rien passé, je lui ai d’ailleurs parlé de toi regardes mieux » je tapais du poing sur la table attirant de nouveaux les regards. Puis je m’étais pratiquement allongé sur la petite table pour chercher son regard. « Brionny parles moi s’il te plais »

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Jude & Brionny

Je suis une fille. Donc les magasins j'aime les faire, surtout lorsque je suis avec mon amoureux. Ce qui paraît d'autant plus normal. J'ai toujours adoré faire les magasins avec lui, pour l'aider à choisir des vêtements. Il me fait confiance et c'est un des moments qui me le prouve. Bon je ne suis pas non plus le genre de fille à vouloir lui faire porter des chemises jaune moutarde ou encore des bretelles.. ou des cravates vert pomme. Non vraiment, j'ai la simplicité chez un homme lorsqu'il a envie d'être classe et généralement ce qui lui va le mieux à Jude ce notre les chemises généralement simple, cela lui donne un petit coté classe mais cool en même temps, j'adore, il les porte toujours bien. J'aime aussi son style non prof, c'est à dire un peu décontracte, simple mais toujours à la mode. Il n'est pas has been en tout cas c'est déjà un bon point. Et puis niveau fringue on s'entend assez bien, on aime les mêmes choses, on aime aussi lorsque l'autres est beau bref, on s'accorde sur ce point. Qui mine de rien est important, il faut aimer la façon de s'habiller de l'autre. Ce n'est pas un critère matériel mais je pense que c'est important de vouloir plaire. Après notre séance shopping on décide de se poser dans un bar de la galerie marchande. On commende deux thé glacé à la pêche. Je sens mon portable vibrer, pour me signaliser qu'il n'a plus de batterie. J'ai à peine le temps de lire le message de ma mère qui psychote encore sur mon père, j'aimerais lui rappeler qu'ils ont divorcé et c'est même elle lui l'a fait, alors qu'elle le laisse tranquille. Il passe sa vie à bosser, je ne vois pas comment il pourrait avoir une nouvelle copine de mon âge, je ne sais pas d'où elle tire ses infos mais c'est probablement erronée. Je demande alors à mon Jude de me prêter son portable pour pouvoir lui répondre, je connais son numéro par coeur, on ne passe pas une semaine sans s'appeler. Je lui souris lorsqu'il me le passe en le remerciant. Je parcours la session message pour trouver comment faire, et sans le vouloir je tombe sur des messages d'une fille.. Une certaine Théa. Ok.. Je ne sais pas qui c'est mais les messages sont bien explicites. Je m'énerve tout de suite, on pourrait penser que j'ai des origines latines pour réagir comme ça au quart de tour. Mai s je déteste surtout être prise pour une conne alors j'ai besoin de savoir, même si je hausse la voix. D'ailleurs je remarque que des personnes nous regardent étrangement, rien à foutre. Jude me bloque immédiatement le poignet pour me calmer. Je tente de me retirer, il tient fort. " Et qu'est ce que je suis censée croire quand vous parlez de vous voir à la plage sans habits ? Que tu fais du nudisme ? " Je reste sur mes gardes, j'essaie de relativiser mais je n'y arrive pas vraiment. En plus ses réponses ne m'aident pas du coup à me calmer. Je n'en reviens pas de ce qu'il ose me dire. Je reste limite sans voix. " Du potentiel ? Tu aimes ça ? J'espère qu'elle était bonne ! " Là je suis sûre que tous les gens me regardent, enfin nous regardent. La serveuse arrive, ce qui me force à me calmer. Elle semble gênée et nous sert nos verres avant de partir. Jude tente de s'expliquer, apparemment il ne s'est rien passé avec elle. Et comment je peux en avoir la preuve ? Il semblait très "complices" qu'est ce qui me dit qu'elle ne veut pas mettre le grappin sur Jude.. mon Jude, mon homme.. Mon amour. Je détourne les yeux.. Je sais qu'il n'aime pas.. Mais je ne peux pas réfléchir de manière objective si je le regarde dans les yeux, il me fait littéralement fondre. Il me supplie presque de lui parler. " Dans ce cas si elle n'est rien.. je peux supprimer son numéro ? Pas question qu'elle te tourne autour. Je te préviens.. c'est comme Jordana là. Tu as trop de femmes qui sont proches de toi, je n'ai pas vraiment envie de te partager. " Je relève les yeux vers lui. " Prouve moi que tu tiens à moi."

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Mes joues avaient viré au rouge. Tous ces regards braqués sur moi me mettais mal à l’aise. J’étais sous la lumière des projecteurs c’était le cas de le dire. Je passais pour un gigolo avec les propos de Brionny. « Calmes-toi ! C’est bien toi qui a baisé avec un gars et ce pendant une année, juste après m'avoir plaqué comme une merde » je portais mes mains à la bouche. Voilà c’était dit, ça rôdait dans mon crâne depuis un certain temps, il fallait que ça sorte. Je me levais de nouveau fouillant dans ma poche arrière à la recherche de cash que je déposais sur la table furieusement. « J’ai seulement flirté, je te l’avais dit, ces messages datent maintenant » j’attrapais toutes mes affaires, j’arrachais mon portable de ses mains et partais à la voiture, coupant court notre promenade. Parfois j’agissais sous le coup de l’émotion, ne réfléchissant pas vraiment à mes actes, c’était mon impulsivité qui reprenait le dessus. J’avais pris les escaliers, vert de rage. « Je rêve merde ! » j’avais hurlé dans le parking, ça avait résonné assez lourdement. J’avais même fait pleurer un bébé. Sa mère m’avait fusillé du regard. Je m’en foutais royalement. J’ouvrais la malle et jetais les paquets à l’intérieur. La robe de Brionny s’en échappa. J'avais levé les yeux au ciel, elle me poursuivait partout. Puis je m'étais assis au bord du coffre, mes fesses à moitié dedans, je regardais autour de moi, reprenant doucement mes esprits. J’avais été con, mais pas question de se plier maintenant à ses exigences. Je n’avais rien à me reprocher, pas question de supprimer le numéro de Thea. Je m’entendais bien avec elle, et si je voulais coucher avec elle je l’aurais déjà fait. J’avais niché mon visage entre mes mains tout en réfléchissant à ma situation qui n’arrêtait pas de jouer au yo-yo. Jamais je n’aurais une vie tranquille. Jamais… Parfois toutes ses disputes m’épuisaient mais sans elles la vie serait si ennuyeuse. J’avais laissé la belle blonde, elle n’avait même plus de quoi téléphoner si elle voulait rentrer. Je culpabilisais déjà. Je sortais de ma cachette, refermais le coffre et courais en direction de l’entrée principale.

De nouveau à l’intérieur, je balayais le hall du regard à la recherche de sa silhouette parfaite. Je posais mes mains sur ma tête, j’avais l’air totalement démuni. Je m’en voulais de plus en plus. Je levais les yeux en direction du premier étage, elle était là, en haut contre une balustrade en verre. Elle avait l’air de s’en prendre à son portable. Je mordillais mes lèvres de désir. Même si nous étions en froid, elle me faisait toujours autant d’effet, même un peu plus. Sa possessivité pouvait être atrocement dur à vivre, mais elle me faisait sentir si spécial. J’enjambais les escalators que je craignais pour la rejoindre. Je m’étais pointé vers elle, rempli de regrets. « Excuses moi, c’est juste que je pars au quart de tour. Fais moi confiance, depuis que tu es revenue dans ma vie, je suis sage comme une image. » Mes yeux étaient écarquillés, j’essayais de la rassurer un maximum, prenant un air étonné vis à vis de toutes ses accusations balancées. « J’y peux rien si tu as choisi un étalon » je riais nerveusement pour réchauffer l’atmosphère plutôt glaciale qui semblait planer autour de Brionny. La blague avait une chance sur deux de fonctionner. En effet elle n'avait toujours pas relever la tête, elle semblait m'ignorer. C'état sa tactique préférée lorsque nous nous embrouillions.

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Jude & Brionny

Je ne comprend pas. Pourquoi il a ce genre de message dans son portable ? Même si cela date d'avant qu'on se remette ensemble, je veux dire, moi je les aurais supprimé. Il ne l'a pas fait, pourquoi ? C'est qui cette fille pour foutre la merde encore ? J'ai l'impression qu'il y a un tas de filles qui lui rodent autour et que finalement je n'ai pas plus de chance qu'elle pour le garder. J'ai cette peur qu'elles me le prennent à tout moment et qu'il se rende compte. Je n'ai pas l'impression qu'il m'appartienne. Je ne sais pas s'il s'en rend compte, mais moi je déteste cette sensation, je n'ai pas l'intention de le partager et je ne supporterais pas qu'il fréquente trop de filles. Enfin je suis presque sûre qu'il réagirait de la même manière si je me trimbalais avec des messages comme ça sur mon portable. Et puis si des mecs me tournaient autour comment il ferait ? I ne serait pas jaloux ? J'avoue que moi je préfère une personne jalouse plutôt qu'un mec qui s'en fout, il ne comprend pas que je suis en train de lui prouver que je tiens à lui, c'est ma façon de lui dire je t'aime. Parce que je ne peux pas lui répéter à longueur de journée. Il se lasserait, qui ne se lasserait pas de l'entendre ? En tout cas non il ne comprend pas, il m'en fout plein la gueule. Je sens mon coeur se serrer. C'est tellement petit ce qu'il vient de dire, je me sens blessée et humiliée. Je sens aussi mes yeux s'embrumer. Non je ne veux pas pleurer devant lui, j'en ai marre de pleurer. J'ai l'impression qu'on passe notre temps à ça, pleurer. On avait commencer une aprem tellement bien.. tellement agréable et elle va devenir un cauchemar. Je ne sais pas ce que son départ veut dire. Je le regarde faire, les gens me dévisagent mais le suivent aussi des yeux. Je prend mon visage entre mes mains. Alors son départ il veut dire quoi ? Il se tape cette meuf et il n'a pas voulu me le dire ? Ok, je vois, donc là il vient de me larguer ? C'était bien ça son but, me faire mal, je crois qu'il voulait attendre plus longtemps. Je renifle, parce que si, je pleure au final. Je me sens perdue dans ce genre de moment. J'ai du mal à croire qu'il peut faire ça. Je récupère mes affaires, je vérifie qu'il a mis assez d'argent et je m'éclipse. Je reste à l'étage, je marche, avec mon sac à main, il a récupéré ses paquets. Je garderais un mauvais souvenir de cette après midi. J'aurais dû rester coucher, c'était mieux au moins on n'aurait pas tout foutu en l'air. Avec tout cela n'ait pas pu répondre à ma mère.

Je m'appuie contre la balustrade de l'étage. Je regarde les gens passer sans se soucier de moi. Je sors mon portable, je tente de l'allumer, il s'allume mais il me sort un message du genre [ batterie faible; le mobile s'éteint ] Je rage, bordel ! Qu'est ce qui lui prend, il ne m'a jamais fait cela d'habitude. Je râle contre lui et je le range de façon furax dans mon sac. Je sèche vivement mes larmes, parce que je pleure bêtement d'énervement. Je prend conscience de ses parents. Il m'a limite traité de traînée devant tout le monde et c'est ce qui fait mal, parce que cela sort de sa bouche. Depuis combien temps il le pense ? Il se retient de le dire ? Je sens une personne arriver vers moi. Des excuses arrivent à mes oreilles. Je feins de ne pas avoir entendu. Il tente une pointe d'humeur. Je ne le regarde pas. J'esquive un petit sourire, mais je pleure toujours et je crois qu'il ne s'en rend pas compte. Ce qu'il a dit, c'est la pire chose qu'il a pu faire je crois. Il a voulu être méchant, jamais il ne m'avait fait cela. Enfin moi je le vois de cette manière. Je décide de ne pas le regarder lorsque je lui parle. Je tente de garder mon calme. " Tu penses donc que parce que j'ai tenté d'arrêter de souffrir de ton absence je suis une traînée ? " C'est dit vraiment calmement. " Non parce que si je suis une traînée, je n'ai rien à faire ici, j'vais aller faire le trottoir. " Ma voix flanche un peu, elle déraille parce que je me retiens de pleurer. " Tu aurais réagi comment si tu avais trouvé des messages comme ça dans mon portable ? Surement pire, ne nie pas, tu es encore plus impulsif que moi, la preuve ! " Je me tourne enfin vers lui. " Et comment je suis censée arriver à avoir confiance lorsque je vois que tu parles à une fille qui rêve de te baiser sur ton bureau ? " Je me mordille les lèvres qui tremblent parce que mes pleures sont tous près trop près même puisque je finis par l'enlacer et me blottir contre lui. Mes larmes coulent dans son cou. " J'ai tellement peur de te perdre.. "

]

Don't you worry baby

Je n’avais pas voulu la faire passer pour une trainée. Je souffrais terriblement qu’un autre homme ai pu lui faire du bien. J’avais longtemps cru qu’elle m’appartenait, ma relation avait été trop fusionnelle, j’y avais mis toute mon âme. La désillusion avait été brutale et particulièrement douloureuse. Après ma blague douteuse, j’avais pu à peine apercevoir son sourire de diamant. Mais je sentais que sa voix était brisée, je l’avais malmenée encore une fois. Brionny ne mâchait pas ses mots, je me sentais embarassé d’entendre de telle chose de sa bouche. Moi-même je n’y avais pas pensé. Et c’était particulièrement angoissant de se mettre à sa place, je l’avoue. « Tu as raison je crois que je n’aurais rien dit si j’avais pu voir ça, mais j’aurais tenté de retrouver le type pour lui en coller une bien bonne » Brionny avait enchaîné sur Thea. Me sauter sur mon bureau. J’avais eu envie de rire mais je ne voulais pas m’éloigner encore d’elle. Elle s’était soudain jeté dans mes bras, je l’avais accueilli avec soulagement. Elle ne voulait pas me perdre, et moi encore moins. La demoiselle sanglotait, je sentais ses larmes s’épandre dans mon cou. « Chérie, je te veux aucun mal, je te le promets, c’est toi que je veux sur mon bureau » j’attrapais l’arrière de sa tête avec mon petit sourire moqueur et la plaquer encore un peu plus près de moi. Nous étions vraiment de vrais fous. Les gens commençaient à s’inquiéter autour de nous. J’esquissais de légers sourires aux passants, mais c’était surtout parce que j’étais heureux. Le fait que Brionny se tracasser pour les femmes qui me tournaient autour me faisait craquer encore plus. J’avais rompu notre étreinte pour sécher ses larmes de mes pouces. « Tu es l’amour de ma vie imbécile » mon regard n’osait pas se fondre dans le sien. Lorsque je faisais de telle déclaration, je me sentais si petit. Je révélais une de mes faiblesses, toujours la même, celle qui pouvait me tuer à petit feu : mon amour pour elle. J’embrassais sa joue tendrement avant de l’attraper par la main et de la conduire à l’extérieur. Son maquillage avait coulé, je lui avais prêté mes lunettes pour lui éviter qu’on la dévisage. Je serrais toujours sa main, sa main ne portait pas encore d’alliance, la mienne non plus. Peut être qu’un jour nos deux mains seront unies et liées par une bague d’or fin nous reliant pour la vie. C’était tout ce que je souhaitais, je commençais à y réfléchir de plus en plus. Ce moment devrait être inoubliable, j’attendrais que toutes ces turbulences soient loin derrière nous…

Nous marchions en direction de la voiture. J’entrais le premier, Brionny la seconde. Je démarrais et sortais de notre place. « Puis c’est que j’ai ta robe, c'est pas mon style, tu m'imagines la dedans ». J'essayais encore de détendre l'atmosphère, mon sourire charmeur collé aux lèvres. Je m'étais ensuite introduit sur la route, la circulation était plutôt fluide pour ce début de week-end. Je me dirigeais vers l’appartement de la demoiselle, sans lui demander. J’arrivais dans l’impasse, montait sur le trottoir et couper le contact. « Je peux monter, tu me manques beaucoup la semaine… » Je ne voulais pas la froisser de nouveau, j’avais juste envie de la voir évoluer dans son petit chez soi, passer du temps avec elle, comme on le faisait auparavant. Je sortais du véhicule, ouvris la malle et attrapais le paquet de Brionny, me postant devant l'entrée pour connaître les envies de la principale intéressée.

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alaska.

Jude & Brionny

Il revient. Alors que je l'ai vu partir comme ça en furie.. Il revient. Il s'excuse.. Mais je sais déjà que je vais lui pardonner, parce que Jude c'est Jude, c'est le garçon qui me fait totalement craquer. C'est surement l'homme de ma vie. Non il n'y a pas de non qui tiennent, je ne veux pas le quitter, on a beau avoir du mal à se retrouver comme avant, je suppose que c'est normal, nous n'avons pas autant confiance, on doit reprendre nos marques. Parfois tout semble revenir vite, mais après il y a toujours des moments comme là. On s'énerve, on pète des câbles. Mais je ne comprend pas. Pourquoi on fait cela? En tout cas, je sais que je l'aime mais j'ai tellement peur de le perdre. Je sais que j'ai merdé au plus haut point, et j'ai tellement peur que cela me porte préjudice dans notre relation, je m'emporte vite. J'ai toujours était jalouse mais surement pas autant qu'aujourd'hui. Aujourd'hui la moindre fille qui l'approche me fait peur, elle a des chances d'être mieux que moi, plus sûre, plus jeune moins chiante. Alors forcément je pense que c'est normal que je panique de la sorte. Moi aussi j'essaie de lui faire comprendre mon point de vue, comment il aurait réagi lui ? Je le mets face à cette réalité. Il aurait fait pareil. Et il me le confirme, il aurait aussi péter un câble sur le type en question en le retrouvant pour lui casser la gueule. Alors je sais que je n'ai pas à avoir honte de ce que j'ai fait. Mais je m'en veux toujours plus ou moins. Je me blottis alors dans ses bras parce qu'il me manque déjà, j'ai cette boule au ventre lorsque je le sens s'éloigner, j'ai trop peur de vivre sans lui, je ne pourrais pas le supporter à nouveau, j'ai pas réussi à l'oublier une fois, je n'y arriverais encore moins aujourd'hui si on devait encore arrêter, enfin moi je n'arrêterais pas, mais si lui le faisait quoi.Je souris, ses pouces essuient mes larmes, je me blottis contre lui consciente que les gens nous prennent surement pour des mélodrames. Mais je n'en ai rien à faire, j'aime lorsqu'il me sert contre lui. Je le sens passer ses mains dans mon dos et sur ma tête? Il me serre d'avantage. Je baisse honteusement les yeux lorsqu'il me sort une déclaration. Je me pince les lèvres.. et je le regarde à nouveau totalement effondrée. Il dépose un doux baiser sur ma joue et me prend la main pour que nous rentrons à la voiture. Je le laisse me guider dans le centre commercial puis dans la voiture. On reprend la route de chez moi. Le le laisse me diriger puis finalement il me ramène chez moi. Un fois devant chez moi, il me demande s'il peut venir. Je lui souris. " Bien sûr que tu peux, j'ai pas envie que tu partes non plus. " On avance vers l'intérieur. Il a mon paquet avec la robe qu'il a voulu m'offrir. On entre, et j'entends la télé. Je n'ai pas tellement envie d'aller voir. Je le prend par la main et je monte avec lui jusque dans ma chambre. Je referme la porte sur nous, à clé, parce que je ne veux pas que nous soyons dérangés. Je lui fais poser le paquet au sol et je lui souris, je me hisse sur la pointe des pieds et je l'enlace. Je l'embrasse alors tendrement. " Je suis désolée pour cette aprem. " Je me cale dans son cou et je souffle. Je suis bien. " Hum, tu veux faire un truc en particulier ? " J'embrasse furtivement son cou avant de le tirer pour le faire tomber sur le lit, je grimpe sur lui en souriant. Je me cale contre lui. Je l'observe et je souris. " Tu disais tout à l'heure que tu frapperais le type donc ? Intéressant, je trouve ça assez sexy.. " Je ris un peu.

Don't you worry baby

Notre promenade avait été brève, riche en émotions. C’était toujours comme ça avec elle, tout ce que nous vivions était intense. Nous ne faisions rien à moitié, nous étions en permanence à fleur de peau. J’avais décidé de revenir chez elle par pur réflexe. Ça me ferait faire moins de détour, de voiture. La jeune femme m’avait invité chez elle. Nous étions montés en catimini et Brionny nous avaient enfermé dans sa chambre. Elle s’était excusée pour la crise qu’elle m’avait faite, mais je la comprenais alors même si elle ne s’était pas excusée je ne lui en aurais pas voulu. La belle blonde s’était approchée de moi, fourrant son visage dans mon cou, m’embrassant du bout des lèvres pour ensuite m’entraîner sur son lit. Je n’avais pas réagi plus que ça, je m’étais laissé faire comme toujours. Là voilà au dessus de moi, et puis elle m’avait taquiné sur la réaction que j’aurais pu avoir si j’avais découvert des messages suspects dans son téléphone. « Sans hésité je me serais déchaîné sur lui coquine. Approches » mes mains remontaient le long de son dos pour l’attirer vers moi. Brionny s’était couché sur mon torse, j’embrassais ses lèvres avec passion. Une de mes mains avaient attrapé sa nuque délicate, je remontais à travers sa chevelure, tout en continuant mon baiser enflammé. J’avais à mon tour basculé sur le côté pour prendre le contrôle, poursuivant notre échange brûlant. Et puis je m’étais relevé à califourchon sur elle. Je l’observais amoureusement, ses cheveux légèrement ondulés éparpillés autour de son visage adorable. « Tu es vraiment belle, comment tu veux que je ne me fasse pas de soucis » je m’étais relevé du lit parcourant la pièce pour en apprendre un peu plus sur elle depuis le temps que nous nous étions séparés. Ces goûts avaient dû évoluer…Je ne me sentais pas du tout chez moi, il n’y avait rien à moi. C’était du Brionny à l’état pur, aucune trace d’une autre personne. N’importe quel homme entrerait ici ignorerait qu’un autre type puisse être raide dingue elle. Je n’existais pas.

J’avançais tout en touchant quelques objets de décoration du bout des doigts. L’ambiance était très girly, je souriais par moment, m’imprégnant de son monde de Barbie. J’arrivais près de son bureau ou son ordinateur portable était à demi ouvert, je l’ouvrais un peu plus tout en regardant Brionny toujours allongé sur son lit, les bras étendus. Je titillais le trackpad pour qu’il s’allume, l’écran de veille avait pris le dessus, des photos défiler. Je n’y étais bien sûr pas dessus. C’était une fête avec des filles, elles avaient l’air pas mal emmêchés. Je m’asseyais sur le siège ne touchant pas plus à l’ordinateur afin de profiter de ces clichés croustillants. Jusqu’au moment où apparu ma Brionny dans les bras d’une autre fille, elles s’embrassaient et avaient l’air d’être fières. « Wooh qu’est-ce que c’est que ce truc ? » j’avais reculé par pur réflexe. J’ignorais que Brionny prôner l’union homosexuelle. Je n’avais aucun soucis avec eux, mais je n’étais pas dans ce monde et je trouvais ça parfois contre nature. Mais après tout l’amour n'a pas de sexe. Était-ce pour simplement pour s’amuser ou alors une facette d'elle que j’ignorais totalement ? Je ne lui avais jamais vraiment posé de questions sur son passé. Et en plus de ça c'est qu'il n’y avait pas qu’une photo, Brionny était pendue aux lèvres de plusieurs filles. Je grimaçais tout en reportant mon regard sur la jeune femme toujours silencieuse. Fallais-je que je lui demande quitte à remettre le bordel ? Je n’étais pas vraiment doué pour tenir ma langue. C’était comme un eczéma, ça me démangeait et le seul moyen de calmer cette sensation, c’était de parler. Je me relevais doucement et me pointer devant le lit, la main sur mon front. Je ne savais pas vraiment comment aborder le sujet. « Brionny tu…tu aimes aussi les filles ? » mes joues s’étaient sans doute colorés, mon cœur s’accélérer. Je redoutais sa réponse comme la peste. À présent je devrais non plus me méfier seulement des hommes mais aussi des femmes. Je tombais des nues.

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Jude & Brionny

Nous finissons pas rentrer. Tous les deux nous sommes calmés et au finale on est calmé, plus d'engueulade je ne suis pas sûre de vouloir encore élever la voix. C'est trop pénible c'est trop fatigant alors je crois que je me calmerais. On arriver chez moi. Il me demande s'il veut venir ou moi c'est une réponse toute faite. Bien entendu qu'il peut. Je n'ai pas eu assez de lui, je crois que je mérite encore du temps avec lui pour être bien. Je le fais monter avec moi. Je ne sais pas encore ce que nous allons faire, mais je sais juste que je le veux qu'il reste. Je ferme à clé la porte derrière lui pour éviter que nous soyons dérangé. Je connais mes colocs, s'ils entendent qu'on est là.. ils vont vouloir savoir ce que nous faisons et pour cela ils vont rentrer et sortir de ma chambre avec pour prétexte, que untel à oublier un truc etc. Bref, je ne veux pas vivre la situation alors je suis prévoyante, je crois que c'est bien mieux en tout cas. Je l'attire à moi sur le lit. Je suis sur lit lorsque je commence à l'embrasser. J'aime ses baiser, j'ai toujours adoré ses façons de m'embrasser, la façon dont ses lèvres touchent les miennes, je n'ai jamais été aussi bien embrassé avec lui. Et vraiment je me sens bien et à ma place lorsqu'il m'aime de la sorte. Je lui demande confirmer.. si vraiment il aurait frappé ce pauvre mec. Mais oui, il n'a pas changé d'avis, il est toujours aussi impulsif dans ses intentions, moi j'avoue que cela me plait, mais je ne suis pas prête à la crier sur tous les toits. Il prend le dessus et il monte lui moi. Nous échangeons un baiser doux et passionné, j'adore ce type de baiser avec lui. Il est parfait.. Je suis vraiment folle de lui, je ne sais pas comment j'ai fait pour le quitter, parce qu'au final il est tout ce que j'aime, il est tout ce que je désire, maintenant je le sais et je ne ferais plus deux fois la même connerie. Personne ne m'aura à ce jeu, je ne le perdrais plus, il est à moi, c'est mon Jude. Il se redresse sur moi, il m'observe de façon tendre, je souris dans la même mesure, je me sens bien, je le laisse faire, il caresse mon visage. Je ris légèrement lorsqu'il parle de mon physique. Je me laisse observer encore quelques secondes avant de parler. " Tu n'as rien à craindre, ma beauté elle est pour toi.. " Je souris, j'essaie tant bien que mal d'être rassurante pour lui, qu'il soit rassurée mais je ne sais pas si cela fonctionne. Je le regarde moi se redresser. Il quitte mon lit et admire mon univers très gamine. Je n'ai pas choisi la couleur des murs, juste un peu la décor qui ressemble pas mal à ma chambre d'étudiante lorsque j'étais encore chez mes parents. Mais j'aime beaucoup moi, elle me ressemble parce qu'elle est pleine de surprises. Des rangements dans des coins qu'on ne voit pas, et des endroits qu'on découvre en la parcourant. Jude parcourt ma chambre, mes yeux le regarde faire. Je n'ai strictement rien à cacher. Il voit alors des photos datant d'avant ma rencontre avec lui sur mon écran de veille. Elles me rappelle ma "jeunesse", c'était aussi bien le bon vieux temps que la mauvaise époque. J'en ai fait des conneries, je devais avoir quoi 21 ans. J'ai rencontré Jude très peu de temps après. Et il est vrai qu'avant il m'arrivait lors de soirée comme celles ci d'avoir des relations sexuelles avec des femmes. Cela ne m'a jamais posé problème, mais je ne suis pas lesbienne vraiment ! Je dirais plutôt que je suis un peu bi, mais je suis plus hétéro dans un sens, je ne me vois pas faire ma vie avec une femme, je ne suis pas intéressée pour ce genre de chose. C'était juste pour le plaisir. Jude tombe sur les photos et parait légèrement surpris. Je souris légèrement lorsque je vois sa réaction, il n'y a pas mort d'homme ! On dirait que d'un coup, j'ai la gale. Il semble vraiment mal à l'aise. Il revient faire moi. Je reste allongée pour le moment. Je crois que la question qu'il me pose lui brûle la langue. Je souris avant de répondre calmement, avec une touche d'ironie peut-être, je ne veux pas qu'il prenne peur de cela. C'était il y a tellement longtemps. " Jude déstresse c'était avant de te rencontrer, regarde bien, c'était il y a un moment. " Je m'assoie dans le lit. " Je n'aime pas plus les femmes que ça, je dirais que depuis que je t'ai rencontré je n'ai jamais eu de relation avec une femme. Mais c'était juste pour le sexe, je ne me vois pas sortir avec une femme, je ne suis pas comme ça. C'était de la découverte et de l'amusement mon coeur." Je me redresse sur le lit pour être à sa taille sur le lit. Je l'enlace en souriant. " Ne t'en fait pas, Jude.. hé, je t'aime toi, les femmes, je ne les regarde pas, je ne le remarque pas, c'est toi, et c'est pareil pour les hommes. Ne panique pas. " Je l'embrasse doucement. " Dis toi que je suis hétéro si cela t'aide, parce que je suis plus hétéro que bi, c'était avant vraiment, mais je reste très ouverte d'esprit, après tu sais que je t'aime toi, et que cela ne changera pas c'est pas prêt d'arriver, je te le dis, je t'aime. " Je lui envoie un sourire gentil et doux avant de l'attirer à moi encore pour le faire tomber sur moi et sur le lit. " C'est toi, la bombe sexuel mon amour.. c'est à moi d'avoir peur que tu partes avec une autre.. "

Don't you worry baby

Ce que je redoutais avait été avoué. Brionny avait également un penchant pour les femmes. J'étais sur le coup choqué, franchement qui ne le serait pas. Je croyais la connaître par coeur et finalement pas tant que ça. Je l'écoutais se justifier sur sa sexualité, oui car si elle fréquentait des filles ce n'était pas dans le but de trouver l'amour mais de s'éclater au lit. J'eus soudain quelques images obscènes en tête, l'imaginant s'éclater avec d'autres femmes. Il allait me falloir plusieurs minutes, plusieurs heures et jours pour contrer ses pensées intrusives. Son discours était dur à croire sous l'effet de cette nouvelle, mais d'un côté, elle était revenue, elle m'attirait à elle, elle explosait de jalousie en public. Je ne pouvais pas me permettre de faire table rase de tout ça. J'avais encore un léger pincement au coeur malgré qu'elle ne me complimente. " Je vais devoir me faire du double soucis. Tu me l'as bien caché celle là ! " j'étais à califourchon sur elle. J'avais simplement envie de me poser deux secondes pour y réfléchir. Je basculais à ses côtés, sur le dos. Je ne bougeais plus, ma tête était encastrée entre les coussins. " En même temps deux filles ça doit être pas mal " j'éclatais de rire, parce qu'en effet pour un homme, ce spectacle était divin. Et si elle s'était adonné à ce genre de jeu. J'ôtais immédiatement ces sales idées de ma tête et me consacrer de nouveau à nous.

J'attrapais une de ses mains et caressais sa paume délicatement. " Je te promet pas de zapper cette révélation du jour au lendemain mais je vais essayer " Qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour ? Ce ne sera pas une paire de seins qui pourra me détrôner, je me battrais jusqu'au bout pour nous. Je me levais alors pour regarder par la fenêtre qui donnait sur la rue. Ma voiture était en train de se faire remorquer. J'avais mis un instant avant de piger la situation puis j'avais fini par réagir. " Putain il enlève ma voiture " j'avais pointé l'extérieur du doigt, avant de déverrouiller la porte et sortir gueuler. " J'allais partir je vous le jure, s'il vous plait épargnez moi ça, vous ferez un heureux dans votre journée msieur " l'homme barbu et bien portant arrêta sa manipulation. Il avait l'air compatissant, je levais les yeux au ciel lorsqu'il reposa les pneus de mon véhicule à terre. " Je ne vous remercierais jamais assez " lorsque la menace s'apprêtait à partir, j'aperçus Brionny à la fenêtre me faisant de grands signes. Je préférais lui envoyer un texto pour éviter de m'égosiller. De toute façon il était temps pour moi de prendre du recul après tout ce qu'il s'était passé. - Je dois m'en aller, mais tu vas me manquer, Je t'aime " j'avais appuyé sur envoyé et étais monté dans ma voiture. Quittant la place interdite, regardant dans mon rétro la résidence s'éloigner.

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