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    Un dîner presque parfait ft. Daniel

    Mar 7 Mai 2013 - 22:37
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    There’s this place in me where your fingerprints still rest, your kisses still linger, and your whispers softly echo. It’s the place where a part of you will forever be a part of me.
    All this time
    La fin de semaine, j'adore cette période, c'est le temps où je glisse quelques affaires dans ma valise pour quitter ma chambre d'étudiante le temps du week-end en famille. Je suis beaucoup trop proche de mes parents pour envisager l'idée de m'éloigner d'eux, quel comble alors que je suis âgée de 21 ans tout de même, mais bon vu que je ne peux compter que sur eux dans ma vie, cela me semble logique de ne pas les abandonner alors qu'ils essayent de m'apporter autant de bonheur qu'ils le peuvent.Je sais très bien qu'en retour je ne suis pas très démonstrative pour leur prouver que je suis consciente de tous les efforts qu'ils font pour que ma vie soit normale. En fin de journée, je me dirigeais donc vers la station de métro, histoire d'effectuer le trajet qui sépare l'université du domicile de mes parents. Seul moyen de transport qui s'offre à moi car je n'ai tout simplement pas la capacité de monter toute seule dans une voiture. Seul défaut du métro, la foule qui me rend de temps en temps angoissée mais bon il vaut mieux ça qu'un accident. Très vite, je poussai la porte où j'avais passé toute mon enfance. Et même si cela fait déjà bien des années, je ne m'en lasse. Cette maison est chargée de souvenirs, certains plus lourds que les autres mais bon. A peine étais-je rentrée que ma mère Caitlyn m'annonçait que nous passions la soirée à l'extérieur et que mon père nous accompagnait également. Bien que je ne sois pas très coquette, je pris tout de même le soin de m'habiller d'une manière élégante mais sans faire dans les grandes manières non plus. Une petite robe en soie de couleur violette fit donc grandement l'affaire. Mes cheveux rassemblaient en une queue de cheval, un maquillage léger et j'étais fin prête. De toute manière je n'aime pas passer un temps fou devant le miroir. Mon père nous avait rejoint et je le serrai dans mes bras comme à mon habitude pour l'accueillir. Une fois dehors, je remarquai le fait que tout le monde se dirigeait à l'opposé de la voiture." Pourquoi vous allez dans cette direction, on devait dîner pas à l'extérieur ? " Ma mémoire me fait rarement défaut alors je ne comprenais pas ce qui ne tournait pas rond chez eux. On allait pas aller à pieds jusqu'au premier restaurant, c'est un peu loin du quartier résidentiel tout de même." Oui on va dîner, chez les voisins, les Young nous ont invités. " A l'entente de ce nom, je tressaillis légèrement, non pas que je les déteste au contraire, ils sont très charmants mais cela faisait des années que je n'avais pas entendu ce nom et encore moins leur fils Daniel. A cette pensée, je devins un peu anxieuse à vrai dire. Après un bref moment d'arrêt, je reprenais ma route alors que le regard de ma mère devenait insistant. Il est vrai qu'arriver en retard n'était pas la meilleure des choses à faire. Arrivée devant la porte des voisins, il ne nous fallu que guère de temps pour être accueilli par la maîtresse de maison et pénétrer dans la demeure." Bonsoir Madame Young. " dis-je en affichant un sourire. Des années que je n'avais pas posé les pieds dans cette maison. J'avais l'impression d'effectuer un retour dans le passé.
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    Re: Un dîner presque parfait ft. Daniel

    Mer 8 Mai 2013 - 13:31
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    Dallas & Daniel
    « Un dîner presque parfait. »
    Assis sur le bord de ma fenêtre de la maison des Phi Epsilon, je regardais la vie qui se faisait mouvementé au delà des murs. Toujours avec mon appareil photo en main, je m'amusais à capturer quelques moments : parfois drôles, parfois moins. Du moins, ça me distrayait jusqu'à ce que je reçois l'appel de ma mère pour me dire qu'elle m'attendait à la maison pour ce soir, ils avaient invités des voisins à manger. Alors je me retrouvais une heure plus tard dans ma chambre mais à la Villa familiale. Ma mère s'était amusée à me sortir un de mes costumes de pingouins sauf que je décidais de ne pas mettre le nœud, ni même de cravatte. Heureusement que mes sœurs n'étaient pas là, je me voyais déjà me faire railler car ça faisait pas du tout classe, enfin … on était à un diner, pas un gala ou bien d'autres choses ! Et puis, je connaissais les parents de Dallas, oui parce que j'avais réussi à faire sortir les vers du nez à ma mère : elle avait invité les parents de Dallas il y a quelques jours en les croisant et avait eu envie de les inviter pour discuter et se donner des nouvelles, vous voyez ? Je finissais à peine de me coiffer que finalement ils étaient là. J'entendais ma mère les accueillir et ainsi que la voix rauque de mon père dire bonjour à nos invités. J'attrape mon appareil photo, fidèle compagnie de vie depuis neuf bonnes années. Je descend les premières marches et fatalement j'aperçois la jolie blonde, mon ex amour, la princesse d'à coté. Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et elle était changée mais toujours aussi belle qu'une princesse. Alors je ne me fis pas connaître, et je lève mon appareil photo dans sa direction. Et oui, je la voulais dans mon book à nouveau, c'était une nouvelle personne physiquement bien qu'intérieurement, elle restait la fille que j'avais eu la passion intérieure, la première fois que j'avais photographié pour sa beauté. Je fus coupé dans mon élan au moment de prendre ma photo. « - Ne restes pas dans l'escalier, Daniel. Viens accueillir nos invités. » Je baisse mon objectif, la regardant d'un air mauvais . « - Toujours avec son appareil photo ! » riais mon père en le voyant dans mes mains. Je fixe à nouveau Dallas quelques secondes avant de dédaigner à descendre pour accueillir sa famille que j'appréciais encore. Je serrais la main de son père et bien évidemment, je déposais un baiser sur les joues de ses deux mères. Et là, c'était à elle. Je n'étais plus en haut de l'escalier mais à moins d'un mètre d'elle. Mon regard se perd dans le sien. Je redescend très vite à la réalité lorsque mes parents invitaient les siens dans le salon pour l'apéritif. ❝ Bonsoir, Dallas. Tu es toujours aussi magnifique. ❞ dis-je à la belle blonde pour la saluer, et cela accompagné d'un tendre sourire. Et finalement interpellé par les plus âgés, je tend mon bras vers Dallas pour l'accompagner jusqu'au salon. Ça me faisait bizarre de la revoir après tout ce temps et surtout tous les regrets que j'avais pu ressentir à ne pas être venu la voir lorsqu'elle a eu cet accident.

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    Re: Un dîner presque parfait ft. Daniel

    Mer 8 Mai 2013 - 17:18
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    There’s this place in me where your fingerprints still rest, your kisses still linger, and your whispers softly echo. It’s the place where a part of you will forever be a part of me.
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    Je ne savais plus comment je devais faire pour aborder cette soirée maintenant que je savais avec qui j'allais la partager. Je n'aime pas du tout être prise au dépourvu et pourtant ma famille a osé le faire. Je sais pas si leur intention était de me faire une surprise mais bon je ne pouvais tout simplement pas prétexter un soudain mal de tête pour éviter ce dîner. J'avais mes manières, je ne voulais pas décevoir ma famille ni les personnes qui nous accueillaient sous leur toit, des personnes charmantes que j'avais côtoyé à de nombreuses reprises par le passé. Ils connaissaient la fille que j'étais, donc hors de question qu'il se fasse un mauvais avis sur moi malgré les années qui s'étaient écoulées et les changements qui avaient eu lieu entre temps. Je me devais de faire bonne figure malgré le stress qui commençait à m'habiter. J'étais occupé à donner ma veste à Madame avant de saluer Monsieur comme il se devait. J'entendis la mère de famille, reprendre son fils. " Toujours avec son appareil photo ! " avait ajouté le père de Daniel. Cette réflexion me fit sourire, comme quoi certaines choses ne changent jamais. Après tout on a chacun nos passions, dont il est difficile de se passer mais chez lui c'était vraiment quelque chose d'addictif mais voir quelqu'un si dévoué à son art, cela impose le respect. Je pense qu'on aurait pu greffer son appareil photo au jeune homme qui osait enfin se montrer. Je ne pus m'empêcher d'avoir un petit pincement au coeur, au vu de la relation qui nous avait lié par le passé. Revoir son ex n'est jamais facile et encore plus en compagnie de nos parents respectifs. La situation était bizarre tandis que mon regard se posait instinctivement sur lui, saluant mes parents. Je replaçais une mèche de mes cheveux blonds derrière mon oreille sachant très bien qu'il allait à un moment ou à une autre m'adresser la parole. La chose vient plus vite que prévu lorsque mes yeux fixèrent les miens. Quelque peu gênée, je déviai le regard. Je fuyais toujours lorsqu'on s'attarder trop sur mon visage. " Bonsoir, Dallas. Tu es toujours aussi magnifique. " Ce compliment avait un léger goût amer car je ne savais pas comment le prendre. Est ce que cela le gêner de se tenir devant une partie de son passé qui s'était métamorphosé ? Je ne pouvais m'empêcher de me poser la question étant donné qu'il avait osé m'oublier au moment où j'avais eu le plus besoin d'être soutenu. Ces mauvaises pensées s’envolèrent lorsqu'il me proposa de m'accompagner vers le salon." Je te retourne le compliment Dan. " Lui n'avais pas changé, enfin ses traits s'étaient affirmés mais ça ne le rendait que plus charmant. J'attrapais, un peu tremblante, son bras qui s'offrait à moi. Un contact physique que je n'avais pas eu avec lui depuis une éternité. Traversant le couloir, il me remontait des images d'un passé radieux. Des souvenirs qui remontaient à la surface seulement aujourd'hui. Retrouvant nos familles, je me dégageais de Dan, ça me faisait bizarre que mes parents nous voient ainsi, ce n'est pas comme s'ils étaient ignorants à propos de nous. Madame Young m'invitait à m'asseoir sur l'un des canapés à disposition, ce que je fis en la remerciant de l'invitation qu'elle avait faites à mes parents pour ce soir. Repassant les plis de ma robe de mes mains alors que mes paroles suivantes s'adressaient à Dan. " Alors tu as décidé d'abandonner ta vie étudiante le temps d'un soir. " Bien sûr que je le savais dans la même université que moi, je l'y avais déjà aperçu mais jamais je ne m'étais approché à moins de dix mètres de lui. J'avoue que le fait qu'il m'ait en quelque sorte abandonné me restait en travers de la gorge et je n'avais jamais eu de raison particulières pour lui parler. Cela dit ce soir, nous allions bien devoir nous parler, nul était mon intention de jeter un froid.
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    Re: Un dîner presque parfait ft. Daniel

    Mer 8 Mai 2013 - 20:26
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    Dallas & Daniel
    « Un dîner presque parfait. »
    Je n'avais plus osé regarder Dallas dans les yeux depuis que nous nous étions quittés, enfin qu'elle m'ai quitté pour le comportement que j'avais eu, et qui l'avait déçu. Il n'empêche que maintenant qu'on m'offrait la possibilité de faire attention à elle, je remarquais à quel point elle restait belle malgré les changements de son visage, elle n'avait pas perdu le charme qui avait fait chaviré mon cœur d'enfant à l'époque. Son sourire restait parfait et lorsque je lui avais parlé de sa beauté, je disais vrai. Elle me renvoyait le compliment, je n'osais pas y répondre seulement par un simple et tendre sourire, me restant prostré dans le silence à présent. Bras l'un dans l'autre, je l'accompagnais jusqu'au salon bien que je me doutais qu'elle connaissait parfaitement la géographie des lieux pour avoir eu pleins de souvenirs avec elle dans cette maison ou bien dans la sienne. Je reste planter là quelques secondes alors qu'elle s'asseyait, me réveillant seulement lorsque Dallas vint à m'adresser la parole. Je levais mes yeux vers elle, et là, je ne comprenais pas ce qui m'arrive mais mon cœur se mit à se pincer soudainement, mais ce pincement n'était pas si désagréable. Il y avait du plaisir à voir la personne qui me faisait face mais aussi la frustration, la tristesse du passé qui faisait surface à nouveau. ❝ Oui, j'en survivrais. ❞ Et là, j'entends ma mère toussoter. Elle semblait gêner par les mots que je venais d'avoir. Oui mais maman, tu sais que je me sens mal en sa présence ? Que les regrets font saigner chaque muscle de mon corps ? Alors que ce fut elle qui me quitta avant cet accident, que je devrais ne pas avoir les sentiments de regrets comme ci c'était moi qui l'avait quitté. ❝ Pardonnez moi, c'est pas dirigé contre vous. ❞ dis-je à l'adresse des parents de Dallas. Je leur accorde un tendre regard, je les apprécie énormément pour les avoir connu par le passé, je suis quand même resté près d'une année avec Dallas. « - Mon chéri, va chercher les boissons et les apéritifs dans la cuisine, s'il te plait. » Je lui accorde un regard, obéissant comme jamais, je n'eus pas le temps de m'asseoir auprès de Dallas que je m'en allais jusqu'à la cuisine. Je n'eus même pas la « chance » d'entendre ma mère demander à Dallas de m'aider car elle avait confiance en ses qualités de cordon bleu et tout cela avec ce mythique sourire tendre pour mieux amadouer. Je sors les flûtes, le sirop et bien évidemment le champagne et les petits fours qui étaient au frais. Je pose le plat sur le plan de travail, et qui je vois dans l'entrée de la cuisine en levant les yeux... Mon cœur se pinçait.

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    Re: Un dîner presque parfait ft. Daniel

    Mer 8 Mai 2013 - 22:41
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    Il y a des personnes qu'on ne peut pas se permettre d'oublier même si elles nous ont blessés profondément meurtries. Dan faisait parti de cette catégorie, j'avais appris tellement avec lui et notamment concernant la valeur de l'amour. Bien qu'il n'est pas été le premier dans mon coeur, il a certainement été le premier envers qui j'étais vraiment amoureuse. Un des rares hommes à avoir fait chavirer mon coeur alors oui je lui en voulais de ne pas avoir su me faire confiance. Hélas on ne peut changer le passé, on a tous les deux fait des erreurs, moi y compris en décidant de d'essayer de le rayer de ma vie. Je ne sais pas si c'était vraiment le bon moment pour revoir mon ex en cette période où je suis déjà en plein doutes concernant un autre garçon qui lui aussi avait su me comprendre mais avec Dan tout était différent, lui était au courant de ce que j'avais vécu à la différence de Booth. Je chassais mes pensées qui allait vers ce dernier me concentrant sur ce qui se déroulait sous mes yeux. J'en voulais un peu à nos familles de nous forcer à Dan et moi de nous confronter. Était ce fait exprès ou non ? " Oui, j'en survivrais. " Il semblait sur la défensive alors que moi j'étais mal à l'aise. C'est vrai que nous n'avions pas prévu de nous revoir en ces circonstances qui ne nous permettait pas vraiment de nous exprimer librement. Je me sentais épié et je n'aimais pas cela. " Pardonnez moi, c'est pas dirigé contre vous. " Je me mordillais la lèvre tandis que mon père lui disait de ne pas s'en faire. En même temps ce dernier avait toujours apprécié le jeune homme donc cela ne m'étonnais guère qu'il lui pardonne son petit écart. Sage comme il est, il ne broncha pas lorsque sa mère lui demandait d'aller se transformer en cuisinier le temps de quelques minutes. Alors que nos pères respectifs s'étaient lancés sur le sujet du sport, je vis le sourire insistant de madame Young se dirigeait vers moi. Même sans qu'elle parle, je savais exactement ce qu'elle voulait de moi. " Oui je ne vais pas laisser un homme seul en cuisine, cela pourrait virer au désastre. " répondis-je avec ironie avant de me lever et de laisser les adultes entre eux. Je n'allais pas me rendre à la cuisine à reculons mais je faisais quand même un dur effort sur moi même pour affronter mes peurs et mon stress. Je me stoppai un instant, à l'angle de la porte, l'admirant de dos. Le voir, me rappeler le passé, mais également l'ancienne Dallas. Etait-il conscient que je n'étais plus la même. Physiquement il le savait mais psychologiquement s'était aussi le cas. La petite flamme qui m'habitait auparavant s'était éteinte, mon petit grain de folie envolée, j'étais devenue plus terre à terre. Oui je souffrais car après l'avoir perdu, je m'étais aussi perdue moi même. C'était bien ironique tout de même bien qu'à première vue il n'y avait aucunes coïncidences. J'osai enfin faire un pas à l'instant même où il se retournait également. Je jouais avec mes mains cachées dans mon dos. " Ta mère est toujours aussi persuasive. Je dois dire qu'elle m'a manqué. " Pinçant les lèvres, j'entrais finalement dans la cuisine, pour me trouver à ses côtés. Ma respiration était quelque peu difficile.Cette proximité entre nous n'avait pas eu lieu depuis ce qui me semblait être une éternité. " Toi aussi Dan. " dis-je sans affronter son regard. J'étais un peu lâche pour le coup mais ça me coûtait de l'avouer à voix haute. De toute façon, il fallait bien que je lui dise un jour, que oui son absence s'était fait cruellement ressentir lorsque j'étais au fond du trou. " Tu veux que je t'aide peut être ? " Prétexte ô combien facile pour éviter le sujet précédent. Raviver les blessures du passé n'était certainement pas la bonne chose à faire pour un dîner entre voisins. Mes émotions ne pouvaient pas prendre le dessus, étant donné que j'avais beaucoup de mal à les contrôler.
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    Re: Un dîner presque parfait ft. Daniel

    Jeu 9 Mai 2013 - 3:54
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    Dallas & Daniel
    « Un dîner presque parfait. »
    Je sais bien que je n'aurais pas du parler comme ça mais cette situation avec Dallas me faisait du mal pour la bonne raison que lorsqu'elle m'avait quitté, je l'aimais encore. Mes parents se souvenaient encore de ce jour-là car j'avais détruit entièrement ma chambre, que le canapé que j'avais dans ma chambre avait fini dans la piscine et que je m'étais retrouvé à l'hopital par la suite car mes poignets avaient frappés avec violence la vitrine où j'exposais ma « collection » d'appareils photo. Oui, même ma passion en avait pris un coup ce jour-là. Mais j'avais pris de la distance avec Dallas suite à ça, j'avais besoin de l'oublier, d'oublier que je l'aimais et que ma vie devait tourner sans elle. On se doute bien qu'aujourd'hui, je suis debout et la tête sur mes épaules mais au fond, j'exprimais cette situation comme ci je n'avais fais que panser la plaie. Ma mère avait eu raison de m'envoyer de m'occuper de l'apéritif, que j'essaie de garder le contrôle de moi-même. Mais c'était difficile. Une question me taraudait : Est-ce que je l'ai vraiment oublié ? Question à laquelle je restais sans réponse pour l'instant. Et puis, elle me sortait de mes esprits quand je la vis. Mon cœur se pinçait en la voyant sur le pas de la porte. Oui, la princesse était là. Ce ne pouvait être qu'elle. J'eus un sourire ironique lorsqu'elle lança la discussion sur ma mère, et bien évidemment, me fit sursauter mon cœur en disant qu'elle lui a manqué. ❝ Elle est unique en son genre. ❞ murmurais-je alors que je m'occupais du plateau, formant je ne sais pas quoi avec les petits fours, en gros, je faisais comme ci je devais me concentrer sur ça alors qu'au fond, je voulais juste essayer de ne pas croiser son regard. Mais mon doigt s'enfonça dans un petit toast de foie gras lorsqu'elle ajoutait que je lui avais manqué. Stupeur, surprise... Une bombe venait d'exploser dans ma tête. Je restais silencieux pour le coup, je ne savais pas quoi lui répondre. Enfin si je savais qu'elle m'avait manqué étant donné que des sentiments comme j'ai eu pour elle, ça ne s'efface pas comme ça. Elle me proposait de m'aider alors je lui tend la bouteille de sirop de fraise. Pas un mot, pas un bruit ne s'échappait de mes lèvres. M'a t-elle manquée ? Est-ce que je l'aime encore ou c'est le fait de la revoir qui me perturbe à ce point ? Et que ressent-elle encore ? Tant de questions dans ma tête qui restaient sans réponse. Je porte mon doigt à ma bouche pour l'essuyer, sans un mot. Je fixe le plateau, cherchant les mots juste pour lui dire ce que je ressentais, mais j'avais cette envie de lui mentir. Lui dire le contraire de ce que je pensais pour arrêter tout ça. ❝ Nos parents se connaissent depuis longtemps... je pense que c'est un hasard si on se voit ce soir. Ne te forces pas à me mettre à l'aise, je ne suis plus un adolescent. ❞ Je faisais référence à ce jour où elle m'avait quitté. Combien d'années se sont écoulés depuis qu'on s'est quitté ? Et même depuis son accident ? Pourquoi maintenant, et pourquoi pas avant ? Je restais sec avec elle alors que je mourrais d'envie de lui dire qu'elle m'a manqué, qu'elle me rend fou actuellement et qu'en aillant vécu cette distance, je n'avais pas su qu'elle me faisait encore cet effet. Je me décide tout de même à faire quelque chose, je sortais la bouteille de champagne sans l'ouvrir, histoire d'attendre encore un peu. Je la regarde un instant, avant de dire la vérité. ❝ Tu m'as manqué à tel point que le temps fut bien amer à vivre. ❞ Je ne cache pas avoir eu quand même des moments de joies, que j'avais rencontré d'autres filles bien que moins pétillantes qu'elle était, que je n'avais pas été malheureux mais jamais je n'avais cessé de penser à Dallas, jamais une semaine ne fut passée sans que j'ai eu une pensée pour elle. ❝ Prends les petits fours, je m'occupe des verres. ❞ finissais-je par lui dire, changer de conversation et revenir, allons faire ce jeu pour ne pas souffrir ?

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    Re: Un dîner presque parfait ft. Daniel

    Jeu 9 Mai 2013 - 21:20
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    C'était si dur de faire semblant, devant mes parents, que ma présence ici ne me rendait pas nostalgique, que rien de cela ne m'affectait. Par respect, je cachais mon stress, mon angoisse terrible qui à n'importe quel moment pouvait me faire défaillir. Tout ici me rappelait mon ancienne vie emplie de couleurs, si trépidante comparée à ma routine si fade et monotone depuis bientôt quatre ans. J'avais l'impression que mon propre fantôme m'hantait dans cette maison bien que je n'y habite pas mais n'y ayant pas remis les pieds depuis mon histoire avec Dan, je n'avais pas pu faire le ménage dans cette demeure. Cette dernière chargée en souvenirs si heureux me brisait le coeur. Je me faisais du mal à moi même en repensant à cette si belle histoire que nous avions vécu, la plus importante dans mon coeur d'ailleurs, avant que je n'y mette fin. Sur le coup je pensais bien faire, je me disais que ce serait plus facile, que nous n'avions pas besoin de souffrir encore plus et puis s'il n'avait pas confiance en moi, à quoi bon continuer. Un long silence s'était installé après que j'exprime à quel point j'avais ressenti un vide après notre séparation. Déstabilisée par mes propres paroles, j'avais même tenté d'esquiver le sujet. Cela dit il était évident que j'attendais de sa part qu'il réagisse mais il avait totalement le droit de ne pas le faire, de garder tout pour lui, d'enterrer notre histoire à jamais et ne jamais revenir dessus. De mon côté, j'avoue que la blessure ne s'était jamais entièrement renfermé et tout le travail effectué était partie en fumée à l'instant où j'avais croisé son regard ce soir. Le jeune homme semblait bien occupé à préparer l'apéritif tandis que je restai de marbre et que j'attendais ne serait qu'un merci ou même un sourire, en fait, mais il trouva rien de plus à faire que de me mettre la bouteille de sirop en main avant d'oser enfin m'adresser une parole. En fait il aurait mieux fait de se taire, parce que ma poitrine se fendit en deux. Pensait-il que j''étais fausse dans mes paroles bien qu'elle soit sincère. Visiblement assumer la réalité lui semblait bien difficile. Je posais la bouteille sur le plan de travail, fermant les yeux un instant pour tacher de retrouver un peu de paix intérieur mais comment faire alors que j'étais totalement ailleurs depuis que je revivais le passé. La froideur de Dan ne m'aidait vraiment pas. Je ne répliquai tout simplement pas. " Tu m'as manqué à tel point que le temps fut bien amer à vivre. " Soudainement, je me sentis libérée d'un poids immense pas au point que des ailes me poussent dans le dos et que je m'envole mais j'étais soulagée de l'entendre de sa voix bien que c'était perturbant qu'en l'espace de quelques minutes il soit si contradictoire dans ses paroles. " Pourquoi on a attendu cette soirée pour s'adresser la parole à nouveau ? " La réponse restait un grand mystère pour moi. Jamais je n'avais pensé que ce serait ma responsabilité de faire le premier pas pour essayer de reprendre contact, du moins ne serait-ce que reprendre des nouvelles. Et puis je n'avais pas eu le courage, car j'avais terriblement peur quant à sa réaction suite à mon accident et tous les changements qu'il avait occasionné. " Prends les petits fours, je m'occupe des verres. " J’acquiesçai d'un signe de la tête, redisposant harmonieusement les petits fours dans le plat, il fallait bien que mon côté maniaque fasse surface. A vouloir revenir dans le salon, il n'était pas à même de vouloir rester seul avec moi. Etait-il gêné? Mais que devrais-je dire alors de mon côté ? Tenant délicatement le plateau dans mes mains, je me faufilais d'un pas léger vers la porte, encore un peu sous le choc après ces paroles échangés. J'avais du mal à cerner le jeune homme et de ce fait je ne savais nullement comment me comporter envers lui. Alors qu'il me suivait à la trace, j'osai lui chuchoter quelques mots avant de retourner vers les parents. " Désolé de t'imposer ma présence ce soir, mais j'ose espérer que tout se passera bien ce soir. Je dois t'avouer que j'ai un peu peur. " Jne lui laissai pas le temps de répondre que j'arrivais sourire aux lèvres dans le salon, comme si cette soirée entre voisins était tout à fait banale. Je ne relevais pas le sourire espiègle que ma mère Caitlyn m'adressait. " En tout cas, cela semble succulent comme toujours. " dis en déposant les petits fours sur la table basse avant de retrouver ma place sur le canapé. J'essayais de calmer les battements de mon coeur, suite à ce tête à tête en cuisine, mais bon cela était bien difficile alors que cela allait me rester en tête pendant tout le repas, j'en étais certaine.
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    Re: Un dîner presque parfait ft. Daniel

    Ven 10 Mai 2013 - 23:59
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    Dallas & Daniel
    « Un dîner presque parfait. »
    Je regrettais tellement cette époque, celle où je lui écrivais des poèmes, celle où je la prenais inlassablement en photo à chaque fois que nous faisions quelque chose pour l'unique raison que je la trouvais magnifique. Je sais que je les ai encore dans ma chambre dans une boite : photographies sur papier glacé, pellicules photo, tout ressassait notre idylle amoureuse. Mais à présent cacher au fin fond de mon armoire, cette idylle devait y rester à mes yeux, nous avions bien trop souffert tous les deux. Je voulais rester de marbre à cette situation parce que j'étais perdu par sa présence, j'étais pris de court et je ne savais pas comment l'accueillir. C'était difficile pour moi de lui faire face aussi facilement après tout ce qui s'est passé entre nous, de l'amour que j'avais pour elle. D'ailleurs, je me demandais ce que je ressentais pour Dallas actuellement. Je me protégeais de la situation, je me montrais sec, froid, rien de gentil alors que j'avais qu'une envie : me retourner et la prendre dans mes bras, la serrer fort contre moi après tout ce temps. J'avais réussi à lui dire qu'elle m'avait manqué, qu'elle était comme mon oxygène et qu'il s'était amoindri depuis qu'elle m'avait quitté. Pourquoi j'ai attendu autant de temps ? J'ai envie de dire, c'était elle qui venait de me le dire, qui avait fait le premier pas et qui me facilitait l'échange pour lui dire, mais j'étais incapable de tenir le coup. Je ne tenais pas à continuer la conversation ici, pas maintenant, les parents nous attendaient et je ne voulais pas qu'ils nous dérangent si on se lance dans ce débat du pourquoi, comment, et tout ce qui me prenait la tête dès l'instant où je l'avais vu. Le pire pour moi, c'est lorsqu'elle se penchait vers moi pour me dire quelques mots. Il est vrai que je ne devais pas gâcher leur soirée. Je restais sur place durant plusieurs secondes, manquant presque de lâcher le plateau où j'avais les verres. Elle n'avait pas compris ce que je ressentais là, ce n'était pas de la haine, ce n'était pas vraiment insupportable mais j'étais pris par mes sentiments, j'étais chamboulé et je ne m'étais pas préparé à l'être ainsi. Elle revient vers nos parents et moi j'arrive enfin avec les verres et la bouteille de champagne. Je revenais de façon sobre poser les verres et pendant qu'ils continuaient de discuter, j'ouvre la bouteille de champagne. ❝ J'ai pris du sirop pour agrémenter un peu. J'espère que ça vous plaira. ❞ annonçais-je avant de remplir les verres et servir tout le monde. C'était fou le nombre de choses qu'avaient à se dire les parents, je n'avais donné mot juste quand maman avait tenté de ressortir mon album photo de quand j'étais petit et autant dire que je n'avais pas envie qu'ils voient mes petites fesses roses d'enfants. Et voilà qu'on parle de Jersey, j'avais comme l'impression qu'ils allaient l'inviter. Alors automatiquement, je défend ma cause au cas où. ❝ Oui, c'est vrai que nous sommes soudés depuis l'enfance. Elle ne serait pas ma cousine, je l'aurais épouser. C'est ce que je lui ai promis quand j'étais petit avant de comprendre que ce n'est pas bien . ❞ J'en ris avant de me servir un autre verre de champagne. Bref, je les laisse discuter tous ensemble, ils ont vite enchaîné sur d'autres sujets d'ailleurs. Le dîner passa sans encombres, j'avais laissé apparaître mon fier sourire, j'avais même profité d'un moment durant le repas avant l'arrivée du dessert pour prendre mon appareil photo et immortaliser le moment à table et tous ensemble. Puis les parents profitèrent qu'il fasse encore bon pour s'installer sur la terrasse pour discuter tous ensemble autour d'une tasse de café. Mais sur le chemin, ma main se glissait dans celle de Dallas pour l'amener vers moi. Son père nous vîmes et automatiquement, je le prévenais pour le rassurer. ❝ Je veux parler à Dallas, seul à seul, s'il vous plaît. Je la ramènerais chez vous pas trop tard. Je vous en fais la promesse. ❞ Il n'eut le temps de réagir que je kidnappais sa fille jusqu'à l'étage. Non, je n'étais pas un pervers et je ne comptais pas venir dans ma chambre de toute manière. Nous avions un balcon à l'étage, assez grand avec une balançoire pour adulte. Dans l'encadrement de la porte, je m'arrêtais, caressant sa main du bout de mes doigts avant de l'enlever. Je toussote un peu avant de finalement décider à parler. ❝ On a besoin de parler, toi et moi. Je pensais te rejoindre chez toi, mais je me vois pas grimper jusqu'à ta chambre comme avant, pas avec quelques verres dans le sang. ❞ Je regarde dehors, profitant du paysage qui s'offrait à nous. Le coucher de soleil se présentait à nouveau. J'inspirais un grand coup avant de venir m'asseoir sur la fameuse couchette/balançoire. ❝ Je te laisse commencer. ❞ murmurais-je sans oser la regarder droit dans les yeux. Il y avait tellement de choses que je refoulais, je voulais l'entendre... et me parler.

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    Re: Un dîner presque parfait ft. Daniel

    Dim 12 Mai 2013 - 21:31
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    There’s this place in me where your fingerprints still rest, your kisses still linger, and your whispers softly echo. It’s the place where a part of you will forever be a part of me.
    All this time
    Raviver les blessures du passé ce n'est jamais bon et encore moins dans mon cas. Je sais que je suis beaucoup trop fragile émotionnellement, psychologiquement même, ce n'est pas pour rien que je suis encore encore suivi médicalement. Mais comment faire pour ne pas déterrer toutes ces belles choses que j'avais vécu en la présence de Daniel, un homme qui m'avait paru parfait et pourtant il avait réussi à me blesser. Cela dit je ne regrette en rien ce havre de paix où j'avais pu m'évanouir, où j'avais réellement découvert ce que signifiais le mot amour, ce que l'on ressent lorsqu'on tient réellement à quelqu'un. Il avait eu une place importante dans mon coeur mais aujourd'hui est ce que cela avait changé ? Certainement ? Il faut dire que nous avions évolués, devenus adultes si l'on peut dire ainsi. Je m'étais assagie, refait ma vie, éliminer certaines personnes qui n'avait pas eu le cran de m'accepter tel que j'étais dorénavant. Est ce que le jeune homme méritait que je lui pardonne son faux pas ? Après tout il ne me devait rien après la rupture que je lui avais imposé mais j'avais oser espérer qu'il soit là, qu'il me tienne la main pour remonter à la surface. Peut être que si je l'avais eu à mes côtés durant cette période, je n'aurais pas tant changé mais revenir en arrière est hélas impossible. Nous devons faire avec, passer ce repas sans trop d'incidences. Je ne compte pas exposer le mal être qui m'habite et faire peur à mes parents alors comme d'habitude je poserai ce masque sur ma figure qui signifiera " je vais bien, je suis heureuse. " et seulement moi vivra avec ce poids sur les épaules. J'avais quand même laisser émettre à Dan que tout ça n'était pas facile pour moi, avant de réapparaître dans le salon, d'étancher ma soif avec le Champagne aux notes fruitées qu'il m'avait proposé. Je tenais si fort le verre qu'il aurait pu se briser dans mes mains. Le jeune homme avait une telle facilité à parler de lui que j'en étais un peu jalouse. Je me meurtrissais dans une sorte de silence adressant un sourire de temps à autre ou hochant la tête lorsque me proposait les plats à table. Cela dit je n'avais pas grand appétit. J'étais plus affairée à me torturer les neurones pour en apprendre un peu plus sur la vie de Dan, à travers ses paroles, un peu comme si je le découvrait à nouveau. Lorsqu'il dégaina son appareil photo en plein dîner, je fus gênée. Par le passé, cela ne me dérangeait pas du tout mais avec ma nouvelle image beaucoup moins naturelle pour moi, c'était une toute autre histoire. J'évitais l'objectif comme la peste bien qu'on me forçait quelque peu à apparaître sur ce qui semblait être une belle photo de famille. Mon coeur se serra à cette pensée, du moins j'avais l'impression d'avoir déjà vécu ce genre de scène. Los Angeles nous offrait ce soir une nuit douce et c'est donc avec plaisir que tout le monde se dirigeait vers la terrasse avant que ma route fut stoppée nette par la main de Dan se glissant dans la mienne. Je me surpris même à la serrer quelque peu malgré le regard douteux de mon père. En retour je lui répondit avec mon expression de petit chien battu. J'ai beau apprécier mon père, sa surprotection est parfois étouffante et puis c'est pas comme s'il me laissait seule avec un inconnu. " Ce repas était divin Madame Young, vous avez fait des miracles comme toujours. " dis-je avant que Dan ne me presse à le suivre. A la vitesse éclair je me retrouvais à l'étage sur ce petit balcon qui était un vrai coin de paradis. " On a besoin de parler, toi et moi. Je pensais te rejoindre chez toi, mais je me vois pas grimper jusqu'à ta chambre comme avant, pas avec quelques verres dans le sang. " Je souriais en repensant à ses exploits de sportifs. C'est vrai qu'il en avait fait des conneries lorsque l'amour nous habitait encore mais la réalité était tout autre à présent, surtout qu'il avait à présent décidé de mettre à plat les choses qui peuvent facilement fâcher. Tandis qu'il prenait place dans la balançoire extérieur, je gardais une certaine distance. Commencer ? Mais par quoi ? Il y avait à la fois tellement peu et tant à dire. Je me mordillais la lèvre soucieuse, car je n'étais pas non plus la meilleure pour dévoiler ce que j'avais sur le coeur. " Ben avant faudrait peut être savoir où on en est tous les deux ? Pourquoi il a fallu attendre presque cinq ans pour s'adresser ne serait ce qu'un regard. Tu trouves ça normal toi ? " J'avalais difficilement ma salive alors que mon coeur tambourinait sous ma peau, que mon cerveau cherchait les réponses à mes propres questions. " Je pensais qu'on tenait suffisamment l'un à l'autre pour éviter de s'oublier mais faut croire que je me suis trompée. " Après je suis loin de le tenir comme seul responsable de cette situation qui nous trouble tous les deux, on a sans aucuns doutes tous les deux fait des erreurs mais encore faut il les reconnaître. Cette étape sera la plus difficile à surmonter avant de pouvoir espérer établir autre chose entre nous, de repartir sur de bonnes bases.
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    Re: Un dîner presque parfait ft. Daniel

    Mar 14 Mai 2013 - 23:17
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    Dallas & Daniel
    « Un dîner presque parfait. »
    Je n'étais pas n'importe qui, j'étais Daniel Joe Young, le garçon qui avait aimé la famille de celui-ci durant un an et ce ne fut pas moi qui quittait Dallas, mais l'inverse. J'avais tellement été peiné par cette rupture, vous n'imaginez pas à quel point elle m'avait torturé durant ces années. Quand on y réfléchit, malgré mes sentiments forts pour elle, la peine que j'avais ressenti en sachant qu'elle était accidenté, je n'avais pas pu venir la voir. Pas la force d'affronter sa présence alors qu'elle m'avait quitté pour un moment bas de notre vie de couple. Tellement de regrets, tellement d'envies en moi que j'étais perdu. Sa présence me perturbait dès l'instant où je l'avais vu mais c'était de pire en pire car ne pas savoir où j'en étais pour elle, ça me faisait du mal au corps. Je ne cache pas ne pas avoir retrouver des petites copines entre temps mais rien n'avait retrouvé la saveur de ma relation avec Dallas, rien n'avait pu être plus beau que ça. Rien. Alors, je me dis qu'il y a bien une raison ? Les sentiments restés enfouis depuis tout ce temps ? Ou simplement un attachement depuis le temps qu'elle faisait battre mon cœur. Alors sur ce balcon, assis seul sur la banquette, j'espérais que le dialogue renoue pour tout remettre à plat et comprendre ce qu'il m'arrivait. Je savais qu'elle ne vivait pas sereinement nos retrouvailles, mais qu'avions-nous à reprocher à l'autre ? Que ressentions-nous encore l'un pour l'autre ? J'étais perdu, j'espérais que ses réponses m'aideraient. " Ben avant faudrait peut être savoir où on en est tous les deux ? Pourquoi il a fallu attendre presque cinq ans pour s'adresser ne serait ce qu'un regard. Tu trouves ça normal toi ? " me questionnait-elle. Je l'avoue que les années ont passés depuis que nous étions sortis ensemble, depuis qu'elle m'avait quitté. Simplement, j'y réfléchissais et je comprenais surtout que je ne m'étais jamais remis de la rupture. Que ça m'avait fait un mal de chien de savoir que nous étions plus « un couple » malgré tout l'amour que je lui avais porté à ce moment là. ❝ C'est compliqué... ❞ murmurais-je, perplexe et déjà emporté dans mes pensées tout en gardant mon attention pour elle. Je l'écoutais mais je me posais des questions. " Je pensais qu'on tenait suffisamment l'un à l'autre pour éviter de s'oublier mais faut croire que je me suis trompée. " Je tenais à elle. C'est faux, je tenais à elle bien plus que je ne laissais le paraître. Je n'osais même pas imaginer si quelqu'un tentait de lui faire du mal, de savoir qu'elle était malheureuse en plus de me faire ressentir qu'elle avait changé. Mon visage se tourne vers elle, mes lèvres se mouvaient sans émettre aucun son. Je sens lentement mon jean se serrer sous la force de ma main qui la serrait, me mutilait la peau de ma cuisse. ❝ C'est faux ! ❞ m'exclamais-je soudainement alors que je me relevais, la fixant comme jamais, d'une intensité tellement forte que je pouvais presque traverser son corps avec mon regard. Je sentais que mon cœur explosait, qu'il demandait simplement à exprimer ce qu'il ressentait, que ce soit la colère, l'amour, la peine, le bonheur... tout remontait en moi et me submergait totalement. ❝ Je tiens à toi … bien plus que tu l'imagines. Je t'ai aimé depuis que je t'ai vu, mes sentiments s'étaient amplifiés et voilà qu'après des années, tu as finis par sortir avec moi. Tu ne comprends pas le bonheur que tu m'as arraché quand tu m'as quitté. Même en sachant ton accident, je te savais vivante et sauve, ce qui m'importait le plus. Mais je ne pouvais pas venir te voir, je pouvais pas être en ta présence et me dire que nous pouvions être amis alors que je suis sûrement le garçon qui ne t'a jamais autant, alors... ❞ Je décide enfin de respirer, sortant de mon monologue. Je bouge un peu les pieds, me tournant, la quittant du regard pour essayer de me ressaisir. J'avais presque crier et j'espérais que nos parents ne nous ai pas entendus, enfin, qu'ils ne m'aient pas entendu. Je passe ma main dans mes cheveux, me massant le crâne avant de reprendre. ❝ Alors, ne dis pas que je tiens pas à toi, même si je sais plus si je t'aime ou si c'est seulement les retrouvailles qui me bouleversent... Mais sache que tu as peut-être changé de visage, que tu es devenu moins … tu as changé aussi, et même si je suppose que même tes sentiments ont pu changer pour moi, je n'étais pas déçu de te revoir et tu me prends corps et âmes toujours aussi fort qu'avant. Tu restes la même fille que j'ai aimé par le passé. ❞ Mais la fille du présent, est-ce que je l'aimais ? Je ne savais pas si je l'aimais encore, mais elle me perturbe toujours autant. Je rêve de la prendre en photo pour mettre à jour mon book, remplacer la photographie du passé par le présent. Je ne sais pas si ce que j'ai dis était claire, ni même si je répondais à nos interrogations, mais j'avais parlé, j'avais dis ce que je ressentais et tout cela avec honnêteté et non pas pour lui faire plaisir. Tenté que ça lui fasse plaisir. Je décide finalement de lui faire dos, posant mes avant bras sur le balcon tout en regardant l'immensité de Los Angeles qui s'offrait à nous. ❝ Et toi ? T'en es où, Dallas ? M'as-tu vraiment oublié ? Regrettes-tu de ne pas être venu voir comme moi je ne l'ai pas fais ? ❞ Une part de moi espérait une réponse, à voir si elle était en adéquation avec ce qu'elle ressentait présentement pour moi.

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    Re: Un dîner presque parfait ft. Daniel

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