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    CLAYVEN △ you give me fever

    Ven 25 Oct 2013 - 17:24
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    Clarence Burns
    Clarence Burns
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    you give me fever.
    « Tu sais tous les bars n’ont pas des toilettes glauques et sales. Je t’aurais tenu la porte si t’avais si peur. » Clarence trainait des pieds, suivant pourtant docilement Leaven. Plusieurs semaines après leur rencontre au zoo, il l’avait recontactée par message – bien écrit sans aucune faute d’orthographe évidemment – afin qu’ils se revoient. Il l’avait entraperçue à la soirée d’inauguration du Devilish Temptations mais n’avait osé l’aborder, préférant profiter de ces instants allègres trop rares avec Shaé. Pour l’occasion, il avait invité la jolie blonde à manger dans le lieu de son choix. Bien sûr il avait insisté pour ne pas qu’elle choisisse un restaurant ou quelque chose de trop guindé qui laisserait entendre des intentions qui n’étaient pas les siennes. Il avait les moyens de l’inviter dans des enseignes prestigieuses mais disons qu’il ne voulait rien prévoir, se laisser aller à la connaitre davantage dans des conditions minimalistes. Puis que dirait son meilleur ami Aaron si toutefois Clay se laissait aller à séduire sa sœur cadette ! Récemment, il avait replongé dans ses vieux démons de séducteur, il avait besoin de plaire et papillonnait un peu partout au gré de ses envies, même si les regrets l’attendaient souvent au réveil le lendemain. Ainsi il ne voulait pas faire cette erreur avec Leaven. Cette dernière avait choisi un bar-brasserie dans le quartier du Northeast. Près du studio photo d’Aaron et bizarrement également proche de son propre domicile. A croire que le destin avait tout fait pour que leurs retrouvailles soient exceptionnelles. Ils s’étaient retrouvés là-bas en début de soirée. Ils avaient ri, avaient discuté de tout et de rien, bien mangé et bien bu. En somme, exactement le même bon moment qu’au zoo, avec un peu plus d’obscurité et d’alcool. Minuit approchait déjà quand Leaven eut une envie pressante. Délicate fleur qu’elle était, elle n’avait pas voulu se risquer dans les toilettes du bar dont elle doutait de la propreté. Elle n’avait pas tort : à Los Angeles, c’était souvent tout ou rien et dans ces cas-là, elle n’avait pas voulu vérifier l’adage par elle-même. Elle avait donc proposé à Clay de finir la soirée tranquillement chez elle, tout en profitant pour soulager sa vessie. Que voulez-vous, le trentenaire était un gentleman et n’avait pu refuser. Il n’était pas ivre mais l’alcool avait déjà agréablement grisé son esprit. Il était encore tout à fait lucide mais expérimentait cette bonne humeur typique des gens qui avaient un peu bu. Si ça avait été Aaron, il lui aurait sans doute sauté dessus pour qu’ils finissent leur soirée en boite ou dans un bar un peu plus festif. Cependant, avec Leaven, il faisait preuve d’une grande docilité et était partant pour chacune de ses suggestions. Ils avaient donc rapidement quittés les lieux, payant chacun sa part du repas.
    Puisqu’il était venu la chercher, Clay reconduisait Leaven jusqu’à chez elle. Il avait passé sa veste en cuir sur ses minces épaules alors qu’une brise automnale s’était levée durant la soirée. Lui se sentait plutôt bien dans cette fraicheur. Le bout de son nez avait légèrement rougi, il frissonnait parfois, serait peut-être enrhumé le lendemain mais qu’importe l’alcool ne faisait-il pas de lui un surhomme ? Une fois qu’ils furent parvenus jusqu’à son appartement, il la laissa déverrouiller toutes les portes jusqu’à son antre. Il ne la quittait plus des yeux, amusé de la voir trépigner de plus en plus sur place tandis qu’ils arrivaient bientôt. « On aurait été plus rapides si je t’avais porté. » Dit-il d’une voix faussement innocente. Tendance à devenir stupide lors de tels moments ? Certainement. Il considérait cette soirée comme un moyen d’oublier tout, de boire les paroles de la demoiselle qu’elles soient profondes de sens ou plus superficielles. Qu’elle lui parle de sa vie, de son passé, d’elle-même ou bien du beau temps. Il haussa les épaules nonchalamment puis attendit sagement une nouvelle fois, appuyé contre le mur du couloir. Elle était très en beauté ce soir, et cette veste masculine ajoutait ce soupçon de piment qui lui plaisait d’autant plus. Il se rendit peu à peu compte qu’il la fixait peut-être trop depuis le début de soirée, même si elle n’était capable de le remarquer à proprement dit, elle l’avait déjà probablement ressenti. Il détourna alors ses yeux clairs tout autour de lui. L’immeuble était jusqu’ici plutôt récent, dans une décoration sobre mais moderne. Elle n’était sans doute pas dans le besoin financièrement et sans savoir pourquoi, il s’en sentait rassuré.  Il avait hâte de découvrir son univers, son appartement. De poursuivre cette soirée avant de devoir affronter Aaron le lendemain. Autant prendre le plus d’informations maintenant tant qu’il était encore temps. Enfin, la porte finit par s’ouvrir et Clay entra à sa suite. Il ne pouvait dire si elle s’était faite aider ou non mais l’atmosphère de l’appartement était plutôt chaleureux et orné avec bon goût. Spontanément, il s’exclama : « Waw, on a de quoi faire une partie de cache-cache là. Pas mal ! » Les mains dans les poches, il continua de scruter les alentours des yeux sans percuter une seule seconde la nouvelle boulette qu’il venait de commettre.

    Re: CLAYVEN △ you give me fever

    Ven 25 Oct 2013 - 20:17
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    Leaven Burns
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    Avertissements contenu : Handicap visuel, parentalité (grossesses multiples dont gémellité)

    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
    Métier/occupation : Chroniqueuse Web, elle a son propre podcast, ce qui lui permet d'être également maman au foyer.
    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.
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    you give me fever.
    Elle fût surprise sans vraiment l'être. Recevoir ce message lui avait fait plaisir après plusieurs semaines de silence radio. Évidemment, Leaven aurait pu contacter Clarence bien avant si seulement elle avait eu son numéro. Elle aurait très bien pu le demander à Aaron mais pour être tout à fait sincère, elle n'avait pas dit à son frère qu'elle avait rencontré son meilleur ami et elle n'avait pas non plus envie de se faire passer pour une harceleuse professionnelle. Elle s'était donc simplement dit que s'il voulait la revoir, il avait toutes les clés en main pour cela. C'est ainsi qu'il avait fait naitre un sourire ravi sur le visage de la blonde. Manger ensemble, boire un verre, passer un peu de temps tous les deux sans avoir d'obligations derrière qui les obligeraient à se quitter prématurément. C'était une idée qui lui avait plu d'où le fait qu'elle avait répondu positivement à sa requête. Elle n'était pas le genre de fille à se faire des films ou à prendre un rendez-vous avec un garçon comme un rendez-vous galant. Si elle voyait Clay ce soir, c'était simplement en connaissance, pour apprendre à le connaitre, rien d'autre et elle le savait très bien. Et puis très franchement, si c'était un rendez-vous galant, elle n'aurait pas accepté aussi facilement et elle n'aurait pas non plus nommé un bar-brasserie. « Je sais bien, mais ceux-là je les connais pas et je préfère pas tenté le coup. » Marcher en canard ? Non peut-être pas, mais on voyait très clairement à sa démarche qu'elle était gênée par quelque chose, et pour le coup, c'était une envie pressante d'aller aux toilettes. Les joie de l'alcool... Certes elle n'avait pas énormément bu, mais il fallait croire qu'elle avait une petite vessie, ou la vessie mal placée aujourd'hui comme on dit. Il était pas loin de minuit quand ils quittèrent le bar pour aller chez elle, au moins, là-bas elle est sûre et certaine que c'est propre. Trottinant un petit peu, la veste de Clay au vent, ils arrivaient bien vite à son immeuble, où Leaven s'empressait de taper le code pour entrer. Autant dire qu'elle s'était un peu acharnée sur le bouton de l'ascenseur pour le faire descendre rapidement. Riant, elle sautillait un petit peu sur place. « Je vais jamais tenir, j'aurais du demander a rentrer un peu plus tôt. »

    Une fois sorti de l'ascenseur, elle se dirigeait naturellement vers la porte de son appartement. Pas bien difficile à trouver puisqu'il s'agit de la dernière porte à gauche du couloir. Au moins, en étant tout au fond, elle n'avait pas de problème de petits malins qui sonnent aux sonnettes, puisque généralement ces derniers se contentent de sonner aux appartements non loin des escaliers ou de l'ascenseur pour s'enfuir très vite. « Je suis pas sûre que tu aurais réussi à me porter avec tout ce que j'ai mangé, très franchement. » Se marrant, elle s'empressait d'ouvrir sa porte qu'elle ouvrait en grand. Elle n'était pas du genre à manger une petite salade de légume pour faire la fille qui prend soin d'elle. Évidemment son physique dégageait une certaine hygiène de vie mais il lui arrive plus souvent qu'on ne le croit qu'elle se fasse des petites gourmandises et ce soir, elle s'était lâché sur un gros hamburger avec des frites suivi de profiteroles à la sauce chocolat chantilly. Autant dire que c'est très loin de l'image de la fille qui mange peu. Elle est gourmande, et elle l'affirme haut et fort. Se marrant à sa réflexion, elle posait la veste de Clarence sur le porte manteau à leur gauche. « T'as pas trop besoin de te cacher avec moi pour disparaitre tu sais. » Elle prenait sa boulette avec humour, comme toujours. Naturellement elle retirait ses chaussures pour marcher plus vite et se presser d'aller aux WC. « Je reviens de suite, fait comme chez toi. Et méfies-toi de ma chienne, elle est trèèès méchante. » Plaisanterie douteuse ? Certainement, puisque c'est avec la queue battante qu'Oréo, son golden retriever guide d'aveugle, s'approchait du blond, bien heureuse de voir enfin quelqu'un.

    Il ne fallu que quelques minutes à Leaven pour faire sa petite affaire, se laver les mains et revenir. Dans son appartement elle était à l'aise comme un poisson dans l'eau, aussi à l'aise qu'une personne ayant toutes ses capacités visuelles. « Attention j'arrive! » Elle prévenait tout de même Clarence, histoire d'éviter de lui foncer dessus tout de même. Se dirigeant vers la cuisine, elle sortait deux verres ainsi qu'une bouteille de vodka quasiment neuve et quelques choix d'accompagnement comme du jus de fruit par exemple. Elle n'a pas l'habitude de l'alcool, elle ne le tient pas de toute façon mais ce soir, elle était bien décidée à en boire plus qu'à l'accoutumée, sans forcément se rendre malade non plus. « Tu vas pas me laisser boire toute seule quand même ? Ramène ton fessier par là que je te fasse goûter un cocktail. » S'installant au mini bar de sa cuisine, elle leur servait un peu de vodka - qu'elle jugeait simplement en mettant son doigt dans le verre pour connaitre le niveau... heureusement qu'elle s'était lavé les mains! Elle y rajoutait de la crème de pêche, du jus d'orange ainsi que de la liqueur de fraise et le tour était joué pour un tutti fruitti en puissance. C'était l'un des rares cocktails qu'elle connait par cœur tellement elle en apprécie le goût. Portant le verre à ses lèvres, son fin sourire se voulait charmeur sans qu'elle ne se rende vraiment compte. L'alcool réchauffant sa gorge, faisait aussi prendre une teinte légèrement rosée à ses joues.

    Re: CLAYVEN △ you give me fever

    Ven 25 Oct 2013 - 22:54
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    Clarence Burns
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    La dame dit, l’homme s’exécutait. Clarence n’avait ainsi pu débattre plus longtemps sur la raison de ce départ précipité. Il ne pouvait pas lui en vouloir mais il persistait à croire que les femmes avaient toujours besoin de légers caprices sans grande conséquence pour se rassurer sur leur pouvoir sur les hommes. Néanmoins sans tout ça, il n’aurait pu assister à ce petit ballet pressé que lui jouait Leaven. Sur le chemin du retour, elle se dandinait, accélérait le pas pour finalement se rendre compte que ça lui donnait plus envie que ça ne la soulageait. C’était très amusant et l’homme appréciait ce lâcher-prise qui semblait vraiment faire partie de sa personnalité. Dans l’ascenseur, elle crut que jamais elle ne parviendrait à son appartement jusqu’à le moment fatal. Il riait de bon cœur, persuadé qu’elle exagérait un peu. Tant qu’elle ne succombait pas devant ses yeux, enfermés dans cet ascenseur… Elle avait beau avoir beaucoup de charme et des yeux ravageurs, sa conscience ne tiendrait pas face à une telle scène ! Gentiment, Clay proposa avec humour de la porter jusqu’à sa porte mais elle refusa tout en prétextant qu’elle avait trop mangé pour ça. Il ne pouvait nier qu’il avait été surpris par les portions qu’elle s’était enfilée pour ce diner. Lui-même s’était offert le même hamburger, les mêmes frites mais pour le dessert il avait opté pour un cheese-cake aux fruits rouges – parce qu’il ne résistait jamais à l’appel de son dessert favori. Il était désormais surpris qu’elle ait une telle silhouette longiligne si elle s’accordait autant de plaisir. Ca devait être probablement une femme sportive qui prenait soin de son corps au-delà de l’apparence général et ce fut une qualité qui allongeait un peu plus la liste des vertus de la cadette Campbell. Un peu plus et elle explosait le score record ! Enfin, ils entrèrent chez Leaven. Clarence prit aussitôt le temps de détailler son environnement. L’appartement était nickel, chaque chose à sa place, certainement pour faciliter les mouvements de son occupante. Sous le coup de l’enthousiasme, une bêtise était sortie de sa bouche et il ne s’en rendit compte qu’à sa réponse plutôt bon enfant. Il laissa alors échapper un rire même pas embarrassé. « Je crois que je resterai invaincu à ce jeu alors ! » Quitte à avoir l’air ridicule, autant continuer jusqu’au bout. Il hocha poliment la tête pour la laisser aller faire son besoin pressant alors qu’il se permettait d’avancer dans la pièce pour en découvrir un peu plus. Leaven avait parlé d’une chienne et celle-ci s’approchait maintenant du visiteur, la queue battante. Belle coïncidence, elle était de la même race que son propre chien Thor ! Certes, à en juger ses babines blanches, elle avait vécu depuis plus longtemps mais ça n’empêcha pas de faire fondre le cœur de Clay. Il s’agenouilla rapidement et prit la tête de la chienne entre ses mains avant de la caresser. « Ouh t’es belle toi dis donc. J’en connais un qui serait content. » Elle était très bien élevée, au contraire de Thor qui aurait déjà piétiné l’humain afin de réclamer davantage d’attention. Lorsque Leaven annonça enfin de son retour, il n’avait pas quitté la chienne, la couvrant de bisous. « Je suis amoureux d’Oréo. »

    La maitresse des lieux réclama sa présence dans la cuisine et Clay s’exécuta immédiatement. Il la rejoignit tandis qu’elle préparait un cocktail qui lui donnait déjà envie. En fait, il avait surtout soif d’ivresse et de poursuivre sa longue discussion avec Leaven, qui avait fini trop brusquement. Il s’assit sur un tabouret, de l’autre côté du bar puis saisit son verre. « Si c’est pas bon, tu m’es redevable d’un verre. » Il l’observa d’abord entamer son verre. Le cocktail semblait bon et relevé en alcool puisque ses joues s’empourpraient sous la chaleur de la boisson. Le  sourire qui s’affichait sur sa jolie bouche lui donnait un faux air espiègle, presque ravageur. Il lui découvrait une nouvelle beauté, au-delà de celle que tout le monde pouvait remarquer. Dès qu’elle laissait tomber les masques, à l’abri du regard des autres, c’était une femme très attirante et séduisante. Son esprit brouillé lui trouvait même une certaine aura érotique qui dessinait ce sourire niais sur le visage de Clay. A son tour, il porta ses lèvres au contenu du verre et s’offrit une longue gorgée. La vodka enflammait sa gorge mais c’était pour son plus grand plaisir. « Très bon. » S’empressa-t-il de dire, sachant qu’elle ne pourrait lire sa réaction dans ses yeux brillants. Comme une fille, il aimait les cocktails sucrés parce qu’ils passaient tout seul et ce retournement de situation au moment où l’alcool fait brutalement effet était un moment purement grisant. Bon comme tout homme, il était aussi capable de s’enfiler des shots bien purs. Mais ce soir c’était différent, c’était à l’image de cet aspect de Leaven qui se dévoilait. Il acheva finalement son verre d’une traite pour le poser de nouveau devant la main de la jeune femme. « Encore, j’ai trop soif. » Ses yeux lui piquaient, son cœur s’était légèrement accéléré mais jusque là il se sentait bien. Il ne comptait pas non plus se rendre malade, il connaissait ses limites. « Bon alors tu me fais visiter ? A moins que tu ne dormes sur ce même bar ? » Liant le geste à la parole, Clay bondit hors de son tabouret pour rejoindre Leaven dans la cuisine. Il aimait cette proximité avec elle qui s’était créé dès les premières minutes. Il ressentait cet instinct à la fois protecteur et envieux de s’apercevoir qu’elle était aussi indépendante que n’importe qui, peut-être même plus étant donné son passé. Il laissa ses doigts frôler son épaule un instant pour lui montrer de quel côté il se trouvait et qu’il était entièrement prêt à entamer la visite. Avec un verre rempli, bien entendu. « Faudra présenter Oréo à mon chien Thor, je suis certain qu’ils s’entendraient ! Il aime les femmes mûres. » Lança-t-il alors qu’ils commençaient par le salon.

    Re: CLAYVEN △ you give me fever

    Sam 26 Oct 2013 - 2:11
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    Leaven Burns
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    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
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    you give me fever.
    Ses petites affaires faites, elle ne pouvait que sourire aux dires du blond quand elle revenait sur ses pas pour le rejoindre. Amoureux d'Oréo... même pas étonnant mais toujours plaisant à entendre. Sa chienne était un amour. Certes elle avait été dressée pour la guider, de base, mais comme tout les chiens elle avait ce côté affectueux très exacerbé et autant avouer que Leaven adorait ça, la présence de l'animal étant devenue indispensable. Avec sa chienne, c'était simple, facile, elle lui donnait autant d'amour qu'elle en recevait et Leaven sait parfaitement que le jour où elle disparaitra, sa vie changerait du tout au tout. Là où sa chienne lui faisait gagner en indépendance, elle allait être obligée de se rattacher à quelqu'un pour l'aider à aller d'un point A à un point B, ou pour traverser une rue. Elle savait d'avance qu'elle allait détester cette situation, bien trop habituée maintenant à vivre seulement avec Oréo comme compagne. Mais pour le moment, elle ne pensait pas à cette situation si redoutée, loin de là même. Elle pensait plus à ne pas faire déborder les verres qu'elle était en train de remplir. « T'as de la concurrence alors. Tout le monde aime Oréo et Oréo aime tout le monde. Elle est comme moi, très gourmande... je me demande même si elle serait pas capable de suivre un inconnu juste pour des friandises. » Son léger rire embaumait la pièce alors qu'elle acquiesçait ce que Clarence lui disait. Lui devoir un verre... sans aucun souci. Elle se sentait tellement bien en sa présence que le revoir une troisième fois ne serait pas du tout un problème pour elle. Buvant tranquillement son verre, ce genre d'alcool est foutrement traitre. Cet aspect sucré le rend irrésistible et ne donne pas l'impression de beaucoup s'alcooliser alors qu'au contraire, le taux grimpe relativement vite sous l'effet du sucre. S'appuyant légèrement sur le bar - accentuant par la même occasion son décolleté -, elle ne mis pas de temps non plus à finir son verre. « Espèce de petit alcoolique... Mais je comprend, ce truc est trop bon. » Ni une, ni deux, elle leur resservait deux verres, mais se contentant cette fois d'une simple vodka-orange.

    Riant doucement elle étalait son buste sur le bar. « Évidemment que je dors ici, c'est super confortable, ça se voit quand même. » Se redressant, un sourire faussement moqueur sur le visage, elle pouvait l'entendre se déplacer et s'approcher. Son frôlement du bouts des doigts la fit frémir, faisant naitre un instant des frissons qui suivaient le court chemin qu'avait effectué Clarence sur sa peau avant de s'étendre sur le reste de son corps. Faisant le tour de Clarence, son verre a la main, elle se dirigeait donc vers le salon « Va pour une visite alors, petit curieux va. » Quittant la cuisine, ils se retrouvèrent dans le salon où Oréo était couchée entre le canapé et la table basse, au chaud sur le tapis. Leaven ne s'attardait pas sur cette pièce que Clarence avait déjà vu, puisque c'est sur celle-ci qu'on tombe lorsqu'on rentre dans l'appartement. « Ton chien est un lionceau alors, parce que là il va faire dans la couguar, elle est plus toute jeune ma copine. » Sa copine, hé oui. Pour le commun des mortels un chien reste un chien, il fait parti de la famille mais ça s'arrête là, alors que pour Leaven, Oréo représente bien plus. Une meilleure amie, une oreille à l'écoute, un guide, une véritable tombe en ce qui concerne les secrets. Elle lui confiait tout, absolument tout. Et même si on pouvait la prendre pour une folle à parler à sa chienne, elle s'en fiche comme de l'an quarante. Continuant sa croisade suivi du jeune homme, elle empruntait un petit couloir. « Tu m'excuses si je te montre pas les toilettes, c'est pas trop intéressant. » Riant doucement elle lui ouvrait néanmoins la porte d'une salle de bain qui se voulait moderne aux allures d'un spa de détente. Enfin, elle se dirigeait vers la dernière porte, celle de sa chambre. Une chambre de fille, toute simple. Sobre, classique, Leaven n'est pas adepte du rose, sa chambre était donc dans les tons de gris, blanc, avec un peu bleu pastel qui rendait la chambre cocooning.

    C'est alors que brusquement, elle abandonnait l'entrée de sa chambre pour y pénétrer. Se dirigeant vers l'armoire, elle l'ouvrait en grand pour chercher quelque chose de précis. Ses doigts glissaient le long des cintres. Chacun d'eux était gravé en braille pour qu'elle sache parfaitement à quel habit elle a affaire. « Tu te rappelles tout à l'heure on parlait de nos costumes d'Halloween douteux et qui nous foutait la honte aujourd'hui ? Bah j'ai oublié d'en mentionner un et je suis obligée de te montrer. » Quelques secondes suffirent pour qu'elle tombe sur le cintre qui portait le dit costume, bien au fond de son armoire évidemment. « T'es prêt ? Tu vas avoir un choc je te préviens, assis-toi sur le lit s'il le faut... 1... 2... 3! » C'est alors qu'elle sortait sa tête de l'armoire coiffée d'une perruque... mais pas n'importe laquelle, il s'agissait bien là de la célèbre banane d'Elvis Presley. Évidemment elle avait aussi tous les habits qui vont avec pour compléter la panoplie, mais selon elle, la perruque était bien suffisante pour lui foutre la honte. « Alors je suis comment ? Je ressemble au king ou pas ? » Buvant une grande partie de son verre, elle sentait bien que ça serait son dernier de la soirée si elle ne voulait pas être malade et rester lucide. Elle sentait bien qu'elle commençait à avoir chaud, d'où le fait qu'elle se déplaçait vers la fenêtre pour l'ouvrir, en se dandinant joyeusement comme Elvis faisait... ou du moins ce que Leaven pense qu'Elvis faisait. Revenant sur ses pas, elle finissait son verre, tournant sur elle-même pour finir assise un peu brusquement sur le bord de son lit afin de poser son verre sur la table de nuit. Soupirant d'aise, elle se couchait dessus, étendant ses bras tel une étoile de mer échouée.

    Re: CLAYVEN △ you give me fever

    Mer 30 Oct 2013 - 17:39
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    Entendre Leaven parler de sa chienne était tout aussi passionnant que si leur président d’Amérique avait fait un discours. Ses yeux étaient absorbés par la bouche de la demoiselle, soudainement plus bavarde dès qu’elle avait un coup dans le nez. C’était toujours révélateur de s’entretenir avec quelqu’un plus tout à fait sobre. On aura beau dire que l’ivresse n’était pas le meilleur des états mais elle était souvent symptomatique de vérité cachée. Combien de fois Clarence avait trop parlé parce qu’il n’avait pu maitriser le flot de paroles visiblement motivées par les verres enchainés plus tôt ? Quoiqu’il en soit, il n’était pas étonné d’apprendre qu’Oréo connaissait un certains succès auprès de l’entourage de sa maitresse. N’était-elle pas un pilier de plus pour affronter ce monde difficile, très souvent absent pour les personnes en détresse ? Même si Leaven semblait plutôt bien appréhender sa cécité, elle ne pouvait nier que le quotidien apportait son lot d’obstacles et qu’elle avait probablement du subir dans sa jeunesse des regards juges et peu compatissants. Lui n’avait jamais éprouvé de pitié à son égard, simplement une admiration légitime quand on remarquait la femme qu’elle était devenue. Et ce sentiment était exacerbé ce soir. Sans qu’elle ne puisse s’en rendre compte, elle surmontait ce piédestal dont elle ne descendrait qu’en même temps que le taux d’alcool dans son sang. « Je suis sûre que pas besoin de friandises pour qu’elle revienne rapidement à toi… » Et il comprenait parfaitement l’animal. Aussitôt Clay réclama un nouveau cocktail bien que le suivant fut édulcoré en sucre et en fruits. Dommage, il aurait aimé se délecter de ce pêché mignon qu’il n’avait pas l’occasion de boire en compagnie d’Aaron par exemple. Entre mecs, c’était du pur, du sec, du qui fait bien mal par où ça passe. Avec Leaven, c’était tout à fait la même chose avec ce soupçon de volupté qui adoucissait tous les chemins. Enfin, elle consentit à lui faire visiter son appartement comme il l’avait réclamé. Sa curiosité n’avait pas été assez satisfaite, il voulait pénétrer son univers, infiltrer son quotidien et ses petites manies. Alors qu’ils étaient retournés au salon que Clay avait déjà eu l’occasion de s’apercevoir, il se permit un nouveau coup d’œil, plus vitreux mais aussi plus inquisiteur. Nulle trace d’une autre présence que la propriétaire des lieux. A part les poils que le golden laissait de temps en temps sur le sol, une fatalité qu’il connaissait bien. Il évoqua alors sa propre bête avec une pointe d’humour. Thor aimait tout le monde de toute façon, toutes les espèces. « Et alors c’est l’expérience qui compte ! » Clama-t-il tandis qu’ils empruntèrent un couloir pour visiter les autres pièces jusqu’alors inconnues. N’était-il pas un peu en train de se vendre à son tour, lui qui était censé être entré dans l’âge de la maturité et la sagesse ? Seulement trois ans séparaient les deux amis et bizarrement ce soir, il se plaisait à le lui rappeler.
    Après un arrêt rapide aux toilettes, Clay eut le loisir de découvrir la salle de bains. Celle-ci était peinte dans des nuances apaisantes qui laissaient présager de longs moments de détente. La pièce était richement équipée ce qui ajoutait davantage à l’audace de Leaven : même si elle n’était pas capable de voir son apparence, elle mettait un point d’honneur à se sentir bien dans son corps et être présentable aux yeux de tous. Finalement, ils parvinrent jusqu’à sa chambre. Celle-ci était à l’image de la salle d’eau, des tons pastel reposants et plutôt neutres. Pourtant la touche de bleu ajoutait du pep’s à l’atmosphère de la chambre qu’il adorait déjà. Il n’avait pas de mal à l’imaginer se réveiller ici après une bonne soirée telle que celle-ci, durant une longue grasse matinée. Clarence l’observa faire son petit manège alors qu’elle se précipitait jusqu’à son armoire pour lui montrer quelque chose. Elle évoquait les déguisements d’Halloween qu’ils avaient mentionnés plus tôt lors du diner au bar. Intrigué, il s’avança lentement jusqu’au lit pour s’y laisser tomber assis. Qu’est-ce qu’elle comptait lui montrer ? « Je suis bien assis et prêt ! » S’exclama-t-il, rivant ses yeux bleus vers la porte de l’armoire derrière laquelle Leaven s’était cachée. Il n’eut pas besoin d’attendre longtemps la surprise puisque bientôt elle apparut enfin à lui, coiffée de la perruque d’Elvis. Clay resta hagard quelques secondes le temps que l’information ne parvienne à son cerveau puis il éclata de rire, se laissant tomber en arrière. Leaven avait beau être très belle, quiconque revêtait un tel postiche en devenait ridicule. Il adorait son lâcher-prise, son autodérision. Quand elle l’interrogea sur son apparence, il releva la tête, on ne peut plus sérieux avant de lancer : « On ne peut faire mieux. Je suis estomaqué ! » Il reprit son verre qu’il avait laissé sur sa table de chevet en passant pour en boire une grosse gorgée. Lui aussi commençait à avoir chaud et il appréciait la brise de chaleur qui suivit l’ouverture de la fenêtre. Il s’était relevé sur ses coudes afin de ne rater aucun fait et geste de son hôte. Elle virevoltait et exécutait quelques pas de danse qui n’étaient pas si éloignés de l’attitude du véritable King. Elle était radieuse et Clay ne lâchait plus son sourire. Leaven finit par le rejoindre sur le lit et il s’écarta tout juste pour la laisser s’étaler de tout son long. D’un geste taquin, il lui piqua la perruque pour l’enfoncer sur sa tête. Qui avait déjà imaginé Clarence en brun dans ses rêves les plus fous avait enfin l’occasion d’assister au massacre capillaire. « Be-bop-a-lula she's my baby ! » Chantonna-t-il tout en battant la mesure de son pied. Il s’approcha du visage pour continuer dans un chuchotement. « Be-bop-a-lula I don't mean maybe. » Il s’allongea ensuite aux côtés de Leaven puis cria, d’une voix imitant maladroitement celle d’Elvis: « Be-bop-a-lula she's my baby love, My baby love, my baby love. » Autant dire que lorsqu’il poussait la chansonnette, c’était qu’il n’avait plus les idées claires, à l’image de la danse. Il se releva juste pour boire à nouveau puis retrouva sa place initiale. Il repoussa la perruque de son front légèrement luisant puis tourna la tête vers Leaven. « Je vais mourir de chaud. » Sans réfléchir, il rabattit en arrière du bout des doigts une mèche blonde qui était venu se loger sur le nez de la demoiselle. Puis il frotta sa paume sur son front pour repousser ses propres cheveux. « Finalement, c’est sympa chez toi. J’avais peur que ça soit de mauvais goût. » Bien sûr il la charriait puisqu’il n’avait jamais pensé ça d’elle ni avant ni depuis.

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    Sam 2 Nov 2013 - 5:20
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    Elle se sentait bien dans son corps, bien dans sa tête, bien avec lui, tout simplement. Leaven lâchait prise petit à petit, laissant Clarence entrer dans son univers et découvrir qui elle est vraiment. Cette fille à la fois sérieuse dans son travail et complètement cinglée quand il s'agit de s'amuser. Cette fille qui ne tient absolument pas l'alcool mais qui s'oblige tout de même à accompagner ses invités par politesse. Cette fille qui a du vécu mais qui ne se laisse pas morfondre pour autant. Cette fille qui fait la dure, la rebelle mais qui reste sensible et qu'on peut briser facilement. Cette fille calme et discrète mais qui sait l'ouvrir assez fort quand elle estime ses paroles importantes. Ses barrières tombaient en sa présence et là où elle aurait eu tendance à les redresser pour se protéger, l'alcool aidait certainement à ce qu'elle les laisse s'en aller doucement mais sûrement. La confiance qui s'installait lentement entre eux était étrange pour Leaven, presque étrangère. Elle n'avait plus l'habitude d'être aussi à l'aise avec un homme et elle naviguait entre deux eaux. D'un côté ça lui plaisait de retrouver cet élan naturel, son aisance qu'on lui connaissait il y a quelques années et d'un autre côté, ça lui faisait peur et son passé lui revenait en plein visage. Être manipulée comme une vulgaire poupée était devenue une peur viscérale, omniprésente dans sa vie, oppressante. Et pourtant avec Clarence elle se sentait d'autant plus en confiance, peut-être parce qu'elle avait pleinement conscience qu'il est le meilleur ami d'Aaron et à part s'il veut briser leur amitié, il ne s'amuserait pas à se jouer de Leaven, cette femme tellement aimée et protégée par son frère. Alors elle se laissait aller à la rigolade avec lui et un peu à la séduction, c'est vrai, ses sourires ne trompaient pas. Ça faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas prêtée à ce genre de jeu. Évidemment depuis six ans elle avait eu quelques flirts éphémères mais elle n'avait jamais séduit, elle se laissait séduire. Une nuance certes, mais qui a son importance puisqu'elle reflète bien l'état d'esprit de la jeune femme.

    Quoi qu'il en soit, avec Clarence elle était différente, plus détendue, plus joueuse, plus elle-même au final. C'est bien pour cela qu'elle s'était autorisée ce délire avec la perruque du célèbre King. La peur du ridicule, elle ne connait pas et c'était bien là un trait commun dans la famille des Campbell. Ne pas se prendre au sérieux, rire de tout, de rien et surtout de soi-même. Alors qu'elle venait d'ouvrir la fenêtre, elle rejoignait Clarence sur le lit, se posant à ses côtés. « L'esprit du King est avec nous ce soir. » Elle ne pouvait s'empêcher de rire de ses bêtises ainsi que de celles de Clarence qui lui ôtait sa perruque. Lorsqu'il se mis à chanter, elle avait alors compris qu'il s'était emparé de la coiffe pour la mettre et imiter Elvis à son tour. Explosant dans un éclat de rire, Leaven était la mieux placée ce soir pour assister à la performance de Clay. Performance qui se trouvait être plus drôle qu'extraordinaire car autant dire que le blond n'est pas né pour être chanteur comme la plupart d'entre nous. Retrouvant doucement son sérieux, elle tentait de retirer l'une de ses mèches de son nez en soufflant dessus comme une enfant d'une dizaine d'années avant que Clarence ne la retire lui-même. A ses côtés, elle pouvait ressentir et entendre une proximité certaine avec lui. Évidemment le fait qu'il parle est un indicateur, mais mieux encore, elle l'entendait simplement respirer, ce qui signifiait qu'il était très proche d'elle. Tournant son visage vers lui, elle souriait malicieusement « Je peux pas ouvrir la fenêtre plus que ça, alors à part casser le mur, je vois pas trop comment on pourrait faire plus d'air dans la chambre. » Riant doucement de sa connerie, elle n'hésitait pourtant pas à lui tirer la langue. « Hé ! Espèce de saloperie. » Riant de bon coeur, elle tentait de le pousser hors du lit comme ferrait des enfants qui se chamaillent pour une bêtise. Autant dire que sa force de mouche contre la masse de muscles, il y avait pas photo sur le vainqueur. Elle pouvait pousser de toutes ses forces, Clarence ne bougeait que de quelques centimètres et encore, c'était seulement l'impression qu'elle en avait.

    C'est alors qu'elle eu une idée lumineuse. Non pas pour le faire fuir du lit, mais pour le rafraichir. Et oui, les joies de l'alcool font passer d'un sujet à un autre pour finalement revenir sur le premier. « Bouge pas, j'ai une idée. » C'est alors qu'elle se redressait pour fouiller sa table de nuit un instant. A l'instar de son appartement, le tiroir était rangé proprement, chaque chose était à sa place. C'est pour cette raison qu'elle ne mit pas de temps à trouver une bombe. Se tournant de nouveau vers Clarence, elle eut un geste naturel pourtant déroutant : venir se poser dans ses bras, à moitié sur lui et sur le lit. Loin d'elle était l'idée que ça pouvait déstabiliser son interlocuteur puisque la blonde était bien trop occupée à passer sa main libre sur le visage du jeune homme pour repérer son menton. « Ouvre la bouche et t'inquiètes pas, c'est qu'un brumisateur, ça va pas te tuer. » Que ce dernier daigne ou non ouvrir la bouche, elle vaporisait de l'eau sur son visage pour le rafraichir. Quand ce fut fait, elle passait ses propres cheveux d'un seul côté dévoilant son cou et une partie de sa fine nuque alors que ses mèches tombaient en pluie sur le torse de Clarence. Se vaporisant à son tour le visage, elle avouait facilement son enchantement. « C'est vrai qu'il fait chaud et que ça fait du bien. » Naturellement, elle passait aussi le vaporisateur dans son cou, descendant jusqu'à la moitié de son décolleté. Les fines gouttelettes d'eau brillaient légèrement à la lumière de sa chambre, donnant un aspect bien plus érotique et femme fatale à Leaven qui se voulait femme-enfant jusque là. Alors que le silence régnait de nouveau dans la chambre, son pouce qui repérait le menton de Clarence descendait délicatement le long de son cou, suivi de ses autres doigts, jusqu'à ce que sa main se pose à plat sur son torse. Se rendant bien compte que ce geste n'était pas anodin et envoyait un message très clair à Clarence, elle ne bougeait pourtant pas, le tout était de savoir si le blond saisirait cette occasion ou non.

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    Dim 3 Nov 2013 - 15:34
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    L’esprit du King était avec eux et Clarence espérait se sentir aussi triomphant que lui au terme de cette soirée fiévreuse. Le rire cristallin de Leaven suffisait à le convaincre qu’il n’avait commis aucun faux pas jusqu’ici. A vrai dire, si en début de soirée il avait étrangement été inquiet de bien se comporter en sa présence, maintenant que sa lucidité était sacrément brouillée, il était convaincu que tout ne pouvait mieux se dérouler. C’était juste triste qu’elle ne puisse l’admirer avec sa perruque sur la tête, cet élément rajoutait tellement d’absurde au tableau déjà comique. Après avoir laissé de côté les écarts capillaires, Clay avait entrepris un rapprochement tout naturellement. Il aimait prendre soin d’elle, même si ce n’était que pour retirer une mèche rebelle de son nez ou bien l’aider à traverser les rues. Il avait de plus en plus envie d’être près d’elle en toute circonstance pour la faire rire autant encore et encore. Il ignorait si toutes ces idées farfelues ne disparaitraient pas le lendemain matin, avec le retour à la sobriété. En tout cas pour l’instant, elles étaient bien ancrées dans sa tête. Elle avait peut-être assez d’un ainé pour s’occuper d’elle et veiller à son bien-être mais il pouvait également ajouter que ce n’était pas d’un rôle fraternel dont il voulait. Alors qu’il ne pouvait s’empêcher de répéter combien il avait chaud, la perspicacité de Leaven le fit à nouveau ricaner comme un gosse. Hé ho, il n’était plus tellement responsable de ce qu’il débitait à cette heure-ci, elle pouvait quand même montrer plus d’indulgence ! « Cassons les murs, refaisons entièrement ton appartement ? » Suggéra-t-il tout en sachant pertinemment que ça n’était pas réalisable. Clarence se sentait un peu trop l’âme d’un surhomme. Mieux valait ne pas lui lancer de défis stupides sinon il serait bien capable d’essayer de les réaliser quitte à prendre des risques. Le risque il était en train de le côtoyer dangereusement maintenant, il s’en approchait pour reculer, l’effleurait pour mieux l’apprivoiser. Une bonne initiative que non de se trouver aussi près de la prunelle des yeux d’Aaron, d’une femme qui avait traversé beaucoup d’épreuves qui demeuraient encore inconnues ? N’avait-il pas prouvé qu’il était passé maitre dans l’art de faire mal aux personnes à qui il tenait et ce, sans même l’avoir voulu ? Ne venait-il pas de foirer une relation longue et stable pour des sentiments qui jamais n’aboutiraient ? Et pourtant, il ne renonçait pas. Il n’avait pas envie d’être sage. Après la petite boutade quant à l’intérieur de l’appartement de Leaven, cette dernière mit toute son énergie pour le bousculer hors du lit. C’était plutôt fascinant à voir puisque Clarence ne bougeait pas d’un pouce. Tout juste si son épaule basculait mais son corps lui restait tout aussi immobile. Il l’admirait en plein effort, un sourire gentiment moqueur aux lèvres. « Tu veux que je t’aide un peu ? » Il bougea légèrement de côté comme si elle parvenait enfin à le pousser. Mais aussitôt son hôte rebondit sur l’idée précédente, semblant avoir trouvé une solution à leur problème.

    Intrigué par son agitation soudaine, il la contempla agir, un sourcil haussé et dubitatif. A part filer pour un bain de minuit, Clarence doutait qu’il y eut une idée plus intelligente. Leaven extirpa de sa table de chevet un brumisateur. Vraiment ? Elle avait vraiment ça sous la main toutes les nuits en cas de suée nocturne ? Il s’abstint cependant de tout commentaire surtout quand elle vint se blottir contre lui. S’il n’objecta pas, son cœur lui connut une subite et inexplicable accélération. Il s’exécuta immédiatement quand elle lui demanda d’ouvrir la bouche, bien trop heureux de connaitre un peu de fraicheur. « Je sais pas, après tout je sais pas ce que tu as pu foutre dedans. » Mais il arrêta de dire des bêtises quand la brume vaporeuse vint se poser sur son visage. Il n’avait jamais connu mieux jusqu’ici. Il réouvrit les yeux pour apercevoir Leaven s’asperger à son tour. Son geste paraissait banal et naturel et pourtant, l’esprit de Clay s’imaginait une sensualité débordante à la vue de cette nuque humide. Elle n’avait idée combien elle fut belle lors de ces quelques secondes. Ses cheveux en cascade sur son propre torse, son décolleté perlant de fines gouttes d’eau. Oui le blond avait toujours eu un truc avec le buste des femmes. Il n’y avait rien de mieux qu’un décolleté élégamment mis en valeur, des épaules dévoilées ou des cheveux savamment relevés pour exciter son instinct d’homme. « Tu m’étonnes. » Dit-il simplement, incapable de répondre quelque chose de plus sensé. Il la voyait enfin sous un autre angle, d’une manière d’autant plus attirante que tout ce qu’elle lui avait montré jusqu’ici. Clay se montra étonnamment calme et silencieux, se contentant de reposer sa tête sur le lit. Comprenait-elle ce qui était en train d’arriver ? Avait-elle capté ce changement d’attitude à peine perceptible, cette atmosphère qui avait mué en une ambiance plus voluptueuse, presque solennelle. Sa main, autrefois destinée à repérer le visage de l’homme, dégringola légèrement jusqu’à se poser simplement sur son torse. Puis ils restèrent immobiles. Comprenant peu à peu ce qui se jouait là maintenant, il esquissa un sourire plus sérieux mais néanmoins satisfait. Ses yeux bleus s’arrêtèrent sur le visage de la belle avant que Clarence ne se décide à agir. Il se redressa juste assez pour pouvoir se pencher sur Leaven. Sa main près de sa tête, il ne la touchait toujours pas. Alors que son palpitant manquait un nouveau battement à cause de l’adrénaline, il approcha enfin ses lèvres des siennes. Il n’osa pas immédiatement. Lorsqu’elles se frôlèrent délicatement, juste assez pour qu’elle puisse les sentir, il suspendit son geste. C’était comme s’il attendait son signal, comme s’il lui déclarait poliment ses intentions afin de lui donner l’occasion de le repousser si toutefois ça n’était pas ce qu’elle attendait de lui. Leaven ne protesta pas et Clay se rendit compte qu’il avait désiré ça depuis le début de la soirée, depuis qu’il avait franchi le seuil du bar. Il fit le dernier pas et entama alors un baiser doux mais terriblement lascif. La fraicheur de sa bouche, humidifiée par le brumisateur plus tôt, contrastait avec la chaleur de son propre corps ivre. C’était inattendu, électrisant.

    Re: CLAYVEN △ you give me fever

    Dim 3 Nov 2013 - 23:44
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    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
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    Étrangement la jeune femme semblait réfléchir à la proposition de Clarence. Casser les murs pour tout refaire, c'était une idée comme une autre après tout. L'esprit de Leaven, brouillé par l'alcool, semblait approuver cette proposition. « On pourra le faire demain, ça évitera de réveiller les voisins. » Bien évidemment, demain son esprit lui rappellerait qu'être locataire ne lui permet pas d'entreprendre des travaux dans son appartement quand elle le souhaite et qu'en plus, elle n'en a physiquement pas la possibilité. Non pas à cause de sa cécité, mais simplement parce qu'elle n'y connait absolument rien en bâtiment. Démolir oui, mais refaire... ça coince largement. Alors elle se contentait de rire bêtement, bientôt prise d'un hoquet incontrôlé qui la faisait d'autant plus rire vu les bruits étranges que ce dernier engendrait. Heureusement, il passait bien vite alors qu'elle tentait en vain de faire bouger Clarence pour le virer du lit. Non seulement elle y arrivait pas, mais en plus il se donnait à cœur joie pour se foutre de sa gueule gentiment. « T'as fini oui ? Pas la peine de souligner ma force de mouche, je suis déjà au courant. » Avait-elle dit en souriant, ne prenant absolument pas la remarque du blond méchamment. Bien au contraire même puisqu'elle passait ce détail très vite pour s'apprêter à rafraichir Clarence avec un brumisateur. Leaven pompette, c'est une Leaven visiblement instable, qui a ce besoin de bouger dans tous les sens, de parler sans cesse, de rire pour tout et n'importe quoi. Autant dire qu'avec de l'alcool dans le sang et sa cécité par dessus le marché, elle avait aspergé Clarence mais aussi les environs. Heureusement que ce n'est qu'un brumisateur. « Comme si j'allais prendre le risque de laisser un brumisateur empoissonné dans ma table de nuit. » Après tout, elle serait incapable de reconnaitre une bouteille, elles se ressemblent tellement. Bizarrement, ce fut la dernière phrase qu'elle avait prononcée, soudainement aspirée dans le silence de la chambre.

    Maintenant que rien ne brisait le silence, que la seule sensation qu'elle pouvait sentir était les battements du cœur de Clarence sous sa main, elle pouvait ressentir cette tension. Une tension qu'elle ne trouvait pas mauvaise, loin d'être désagréable. Au contraire, elle se laissait bercer par elle, elle était presque apaisante et rassurante. Bien qu'elle ne savait pas où se posaient ses yeux, elle se surprenait à rêver que la proximité entre eux soit suffisante pour qu'elle semble le regarder tandis qu'un fin sourire naissait à la commissure de ses lèvres. Les battements du palpitant de son compagnon d'ivresse ne trompaient pas. Tantôt rapides, tantôt plus lents, ils ne cessaient de changer de vitesse, comme touchés par une euphorie soudaine. Et le changement de position que Clarence venait d'effectuer pour être le dominant confirmait ce qu'elle pensait. Elle n'était pas la seule à en avoir envie, elle n'était pas la seule a sentir cette complicité autrement depuis quelques heures. Dès le début, elle s'était sentie à l'aise avec lui, débutant une relation de complicité si facile qu'elle en était déroutante, mais non pas gênante. Et ce soir, cette complicité s'était transformée en une attirance étrange. Ce n'était pas physique, ni sentimental, ni psychologique... elle en était devenue logique, presque comme une évidence, comme si tout était écrit d'avance. C'est pourquoi elle se contentait de hocher légèrement la tête lorsque ses lèvres frôlaient celles du blond, lui donnant la permission. Leurs souffles chauffés par l'alcool se mélangeant l'avait convaincue de ce qu'elle doutait. Elle avait envie de le sentir près d'elle, de sentir ses lèvres sur les siennes et ses mains caresser sa peau. Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'était plus un désir sensuel que sexuel, quasi amoureux sans vraiment l'être.

    C'est donc avec un plaisir non dissimulé que leurs lèvres se scellèrent dans un baiser doux, tendre et terriblement excitant à la fois. Naturellement la main de Leaven qui était restée sur le torse de Clarence remontait, rebroussant chemin pour aller se loger sur sa nuque tandis que sa propriétaire prolongeait doucement le baiser. Extérieurement, Leaven semblait calme, elle semblait contrôler chacun de ses gestes alors que sa jambe remontait sur les hanches du jeune homme. Mais intérieurement, elle bouillonnait. Ce simple baiser avait mis tout ses sens en émoi et lui donnait des frissons à n'en plus finir. Son cœur s'était soudainement emballé dans une course folle comme pour rattraper toutes ses années où elle n'avait pas eu ses sensations de bien-être. Parce que oui, l'essentiel était là, elle se sentait terriblement bien. Elle avait presque honte de l'avouer, mais malgré l'ombre de son frère qui planait au dessus d'eux, elle n'avait aucune envie de quitter les lèvres charnues de Clarence. Et pourtant c'est ce qu'elle fit, à regret, mordillant tendrement la lèvre inférieure de ce dernier. Ouvrant les yeux difficilement, elle ne pu retenir un soupir qui trahissait ô combien elle avait apprécié cet élan presque animal entre eux. Son esprit brouillé revenait pourtant vers la raison. Aaron ne serait certainement pas d'accord de les surprendre si vite l'un dans les bras de l'autre. Mais ses pulsions et ses envies étaient bien là, la chaleur de son corps reflétait parfaitement son état. Outre l'alcool, c'est clairement l'homme qu'elle venait d'embrasser qui lui donnait chaud. Alors que ses mains entouraient son visage, comme pour l'empêcher de s'éloigner, elle jugeait bon de briser le silence tandis que ses lèvres se joignaient aux siennes en une multiple de baisers plus fiévreux les uns que les autres. « Je suis pas sûre d'être capable de te résister malgré tout. »

    Malgré son frère, malgré qu'elle avait conscience que ça risquait de briser leur complicité, malgré qu'ils soient probablement trop atteints par l'alcool pour être pleinement responsables de leurs actes. Malgré tout ça, oui, elle ne résistait pas à glisser sa main libre sous son t-shirt, arpentant les parcelles de peau de son dos, glissant tendrement ses ongles contre celles-ci pour le faire frisonner et le mettre autant en émoi qu'elle peut l'être à l'instant. Sa jambe caressant son flanc, son nez frôlant le sien, son regard forcément planté dans celui de Clarence, elle transpirait l'envie et un certain désir naissant mais déjà sulfureux. Mordillant sa propre lèvre, elle avait envie qu'il la fasse vibrer, qu'il révèle pleinement ses envies comme elle venait de le faire avec lui. Ses pensées n'étaient plus tournées vers Aaron, mais bien vers le blond, et seulement lui. Cette main qui remontait progressivement son dos, dévoilait par la même occasion un torse parfait qu'elle ne pouvait voir, mais qu'elle avait tellement hâte de sentir contre elle. Inexistantes sont les fois où elle cédait à un homme aussi facilement, mais il fallait croire que Clarence avait été assez doué pour faire tomber ses barrières rapidement. Elle ne se cachait plus, elle avait envie de lui, maintenant, et ce n'est pas ce nouveau baiser fougueux qu'elle échangeait avec lui qui dirait le contraire.

    Re: CLAYVEN △ you give me fever

    Mar 5 Nov 2013 - 19:09
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    Le faire demain. A y réfléchir, Clarence préférait plutôt se pencher sur des activités plus passionnantes que celle d’abattre les murs de l’appartement de Leaven. Il était subjugué tout simplement. A chaque parole, il cherchait la proximité, la confrontation même pour qu’elle lui prête attention. C’était galvanisant de voir à quel point les deux jeunes gens s’étaient trouvés. Certes aidées par l’alcool, ils avaient rapidement établi cette complicité naturelle qui relevait de l’évidence. Il pouvait bien la charrier, se permettre des plaisanteries qui n’auraient pas toutes été appréciées par une femme susceptible, elle répondait toujours présente. Elle avait du caractère sans être hystérique, était douce sans être effacée. Il se rendait compte qu’elle avait tout pour plaire et cette impression réconfortante ne semblait pas être survenue depuis des années. Depuis sa rupture, Clay avait perdu en assurance. Il avait retrouvé ce côté séducteur qui vivait au jour le jour mais il croyait rarement que la relation puisse évoluer au-delà de quelques nuits seulement. Lorsqu’il y réfléchissait, il était toujours déçu de la réponse qu’il trouvait dans son comportement. Mais ce soir c’était différent. Il avait enfermé dans un tiroir tous ses doutes, toutes ses craintes et avait verrouillé à double-tour ces obstacles au plaisir. Sitôt que Leaven avait rangé son brumisateur là où était sa place avant de retrouver le confort de ses bras, il sut que quelque chose se passerait. Il l’avait senti dès son entrée dans sa chambre, dès que ses cheveux blonds étaient venus chatouiller son cou quand elle s’était allongée. Sa main à peine perceptible sur son buste, elle lui donnait l’occasion qu’il n’osait saisir. Cette main provoquait des frissons suaves le long de son échine, affolait son palpitant déjà malmené par la soirée ivre et exaltante qu’il vivait. Au diable Aaron qui aurait bien pu proférer des avertissements inexistants à son esprit, au diable la raison qui l’avait poussé à manquer bien du bonheur, à faire fuir les âmes qui avaient tant séduit la sienne. Penché au-dessus d’elle, Clay attendait patiemment l’accord final, sachant très bien que tôt ou tard il lui serait confié. Sans que leurs lèvres ne se touchent vraiment, leurs souffles se rencontraient, se mêlaient déjà. Elle pouvait sentir le véritable désir dont il avait emprunt cette demande implicite, le savant mélange entre la tendresse et la sensualité avide, véritable image des paradoxes qu’il ressentait à son égard.

    Le baiser fut différent, presque unique. Il n’évoquait pas seulement l’attirance physique qui s’était fermement installée entre eux, mais une toute autre forme d’attraction irrémédiable à laquelle Clay voulait succomber sans réserve. Ca n’était pas platonique, ni du désir sexuel pur et dur. C’était plus élaboré comme si d’autres atomes inconnus s’étaient faufilés dans l’équation déjà bien complexe. Plus leurs lèvres se taquinaient, s’entremêlaient et plus il planait vers d’autres cieux. Il se sentait à la fois partout et nulle part, sa conscience paraissait partie loin mais son être n’avait jamais paru aussi entier. Sa main dans sa nuque affolait ses perceptions physiques, il était si sensible de cette partie-là. Quand elle mordillait sa lèvre, la même torture douce s’appliqua à son cœur. Il ouvrit les yeux à son tour et eut enfin le loisir de côtoyer les siens. Il ne l’avait jamais contemplé d’aussi près, pour la première fois son regard magnifique semblait parfaitement ancré dans le sien en un échange silencieux. Son pouce gauche était lentement remonté à sa joue pour la caresser, frôler sa tempe découverte. Son visage brillait du rafraichissement, peut-être même de la même tentation sensuelle qui habitait le soigneur depuis le début du baiser. Il aurait pu rester des nuits complètes ainsi, rien qu’à profiter de ses traits finement dessinés et de ses lèvres à la saveur addictive. Clarence ne résistait pas à les embrasser de nouveau, brièvement, à répétition comme pour se convaincre qu’il n’était pas tout simplement en train de rêver. Il était bel et bien séduit par la cadette Campbell, celle qui il y a un moins n’était qu’une vague évocation d’une sœur disparue. Il savait que leur conscience pouvait leur jouer des tours, faire miroiter des conséquences désastreuses à ce coup de folie. Mais il n’avait plus envie d’agir en fonction du bon vouloir des gens. Puis n’étaient-ils pas que deux dans cette pièce ? Lorsque Leaven laissa exprimer son unique crainte, il lui adressa un sourire des plus rassurants avant de murmurer, sur le point de l’embrasser encore : « Qui a parlé de résister ? » Le souffle de Clay se coupa l’ombre d’un instant en sentant la main de la jeune femme parcourir son dos de sous son tee-shirt. Il maintenait d’une poigne ferme mais douce sa jambe contre sa hanche, ne résistant pas à la caresser la peau nue que dévoilait sa robe dans laquelle il l’avait trouvé divine. La chambre était devenue une fournaise, le théâtre d’une sensualité brûlante qui émanait des deux gens enlacés sur ce lit. Il ne transpirait plus seulement de la température ambiante mais du feu que Leaven alimentait dans ses entrailles. Clay eut même la sensation que sa tête lui tournait plus de l’ivresse de l’alcool mais de celle de son parfum. Alors qu’ils échangeaient un nouveau baiser rempli de cette ardeur folle, l’homme se collait de plus en plus contre elle, ne voulant plus s’échapper de cette étreinte. Lentement, sans quitter ses lèvres, il glissa une main agile sous son dos pour la redresser délicatement. Il s’était lui-même laissé tomber assis sur le lit, hissant sans difficulté Leaven sur lui assise elle-aussi. A nouveau il colla son buste à elle alors qu’il avait finalement retiré ce tee-shirt. Il était à bout de souffle, à court de moyens tant elle le troublait. Quand sa bouche se recula enfin, ce ne fut pas pour longtemps. Ses lèvres s’attaquèrent fougueusement à son menton dans l’unique dessin de glisser à sa gorge. Des bouffées de chaleur le prenaient brutalement chaque fois que ses lèvres touchaient sa peau, comme si ses propres gestes avaient un effet dingue sur lui. Ses mains sur chacune de ses cuisses. Ses doigts filaient jusqu’à son genou pour remonter à la lisière de sa robe, frôlaient l’intérieur mais revenaient toujours à l’extérieur. Clay se sentait comme un adolescent qui avait la plus belle des femmes entre les mains et qui ne savaient pas par quoi commencer, comment lui faire perdre la tête. Il savait ce qu’il devait faire, ce dont il avait envie mais l’alcool faisait tomber ses barrières ainsi que sa retenue. Quand sa main tremblotait maladroitement d’envie, quand ses gestes étaient à la limite de la provocation, quand ses baisers muaient sans raison, tout était devenu spontané et irréfléchi. Et il ne s’était jamais senti aussi bien.

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    Jeu 7 Nov 2013 - 4:16
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    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
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    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.
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    Chaque caresse qu'elle recevait était un supplice des plus délicieux. Chaque parcelle de sa peau que Clarence daignait parcourir frissonnait sous ses mains. Plus il en donnait, plus elle en voulait. Encore et toujours plus, là était le vice de Leaven. Ne pas savoir s'arrêter, vouloir en profiter au maximum était son objectif de ce soir. Certes, profiter de Clarence, de ses contacts, de ses baisers mais surtout de cette connexion si spéciale, de ce lien invisible qui semble vouloir les réunir à tout prix. Elle se sentait étrangement attirée vers lui et dans l'autre sens, elle en était pleinement satisfaite, épanouie. Certains appelleraient cela un mystère du corps humain ou de l'âme, d'autres un coup de foudre. Leaven ne savait pas le nommer, elle le constatait, tout simplement. Elle le vivait comme nul autre et pour la première fois depuis bien longtemps. Leur baiser si simple et si complexe à la fois l'avait électrisée et agréablement surprise. Les dernières barrières étaient tombées et tant pis si leurs chutes causeraient des dégâts collatéraux. A l'instant, elle se foutait de tout sauf de lui, de leur désir commun et de leur plaisir à venir dans un futur proche. Le seul contact de leur peau, cette simple main sur sa nuque ou celle du jeune homme sur sa cuisse dénudée, provoquait en elle une euphorie incontrôlable, une folie douce réveillant chacun de ses sens, un à un. Son pouce caressant sa joue soulevait son envie de le caresser, de découvrir son corps mais aussi son visage sous un angle différent. Elle l'avait connu amical, sous des traits normaux, quotidiens. Ce soir, elle voulait le découvrir avec des traits de désir, peut-être même de plaisir charnel. Leur proximité réveillait son sens de l'odorat. Son parfum, tellement masculin et doux à la fois. Elle reconnaissait ce dernier. Peut-être l'avait-elle sentit par hasard dans une parfumerie ? Mais pour elle, à cet instant précis, quelques notes de ce parfum avait changées, tournant différemment sur la peau du blond, ce qui était loin d'être désagréable. Quant à son ouïe, elle semblait ravie d'entendre les soupirs désireux de Clarence, et Leaven avait même l'impression d'entendre son cœur battre à tout rompre... ou peut-être était-ce le sien. Enfin, son sens du goût n'avait qu'une hâte: celle de goûter à ses lèvres sucrées de nouveau, probablement à cause de la présence de fruits dans les différents cocktails d'alcool. Celle d'apprécier chaque saveur que Clarence saurait lui faire découvrir.

    La chaleur au creux de ses reins ne faisait qu'accroitre, lui promettant bien des efforts pour l'éteindre un peu plus tard. Alimenté par ce baiser ardent, elle se courbait légèrement lorsqu'elle sentit la main de Clarence glisser dans son dos. Cette caresse furtive, même au dessus de sa robe, la faisait frémir d'envie. Mais elle n'en disait rien, profitant allégrement de ses lèvres tout en se laissant totalement faire. Dorénavant assise sur lui, ses mains s'étaient posées un instant sur ses épaules, comprenant que le t-shirt qu'elle remontait auparavant avait fini par disparaitre, probablement jeté bien loin du lit. Irrésistiblement, ses mains glissaient sur son torse, lentes, chercheuses. Elle découvrait ses muscles avec netteté, ses doigts délicats retraçant chacun d'eux tandis qu'elle ne pouvait retenir un soupire profond lorsqu'il s'attaquait farouchement à son menton puis son cou. Lui ouvrant généreusement, une main sauvage se faufilait dans sa tignasse blonde pour la détacher. Y mettre le bordel, elle l'avait prévenu à leur première rencontre et maintenant elle pouvait le faire. Bien évidemment elle ne pensait pas du tout à ce détail à cet instant, loin de là, mais sa main se voulait légèrement agrippante. Clarence devait sentir sur son torse que la poitrine de la jeune femme réagissait à l'excitation engendrée, prenant un peu de volume et cherchant à pointer vers le ciel. Probablement une conséquence des caresses qu'il donnait sur ses cuisses, occasionnant des frissons qui se propageaient dans tout son corps. L'envie montait terriblement vite et pourtant, elle prit l'initiative de se détacher un instant de lui. Passant rapidement de la position assise à la position à califourchon, elle n'empêchait pourtant pas Clarence de rester assis et d'observer le spectacle qui s'offrait à lui.

    En effet, alors que Leaven arborait un sourire malicieux, quasiment coquin, elle déboutait lentement les boutons de sa robe. Si Clarence avait pris l'initiative de retirer son t-shirt, elle pouvait très bien en faire de même. D'autant plus qu'elle avait sentit la main de ce dernier se faire tremblante, peut-être hésitante, donc elle prenait les devants. Chaque bouton qu'elle retirait ouvrait lentement son décolleté déjà provocateur. De base élégant, elle voulait en faire un désir sensuel pour Clarence. « Un... Deux... Trois... » Le décompte de chaque bouton se voulait lent, transformant le spectacle en véritable séance de torture des sens. On pourrait presque croire qu'elle tentait de réveiller chez lui un instinct animal, poussé par le désir et l'envie. Lorsque le dernier bouton fut ouvert, ses épaules ne furent pourtant pas découvertes, la matière étant assez élastique pour tenir seule. Lentement, elle glissait sa main sur l'avant-bras du blond, allant chercher la main du géant. Méthodiquement, elle la faisait remonter, au dessus de sa robe. Se contentant de frôler sa poitrine, elle ressentait pourtant une sorte de décharge, l'excitant d'autant plus alors qu'elle se pinçait la lèvre automatiquement. Délicatement, elle posait la main de Clarence au dessus de sa poitrine, au commencement de son cou, la glissant sur sa peau et sous la manche droite de sa robe. Ses gestes étaient pensés, étudiés pour être excitants et appréciés tandis qu'elle stoppait la main de Clarence lorsqu'elle sentit que le tissu de sa robe était sur le point de franchir la pointe de son mont de chair, d'ailleurs stoppé par ce dernier. La demie auréole rosée de son sein était visible mais elle ne donnait pas l'occasion à Clarence de la voir, se faisait plus grande que lui en se hissant sur ses genoux. Sa main libre se posait sur la joue de Clarence - afin de l'obliger en quelque sorte à la regarder - alors que ses lèvres frôlaient de nouveau les siennes.

    Provocatrice ? Terriblement. Lâchant la main de son partenaire pour le laisser la retirer ou finir ou de la déshabiller, elle murmurait sensuellement contre ses lèvres. « Fais-moi l'amour, Burns. » Spontanée, révélatrice, cette affirmation était cinglante, tranchante. Elle avait bien parlé de faire l'amour tandis qu'elle posait ses lèvres sur les siennes, encore. Inconsciemment elle ne voulait pas être un coup d'un soir ou une énième conquête à son tableau de son chasse. Elle voulait être autre chose, quelqu'un d'autre, plus que cela. Elle n'avait pas emprunté des mots vulgaires comme baiser ou coïter. Elle avait, au contraire, affirmé vouloir faire l'amour avec lui, elle lui en avait presque donné l'ordre de le faire. Elle voulait plus qu'un plaisir charnel, plus qu'une demande d'assouvissement physique. De la sensualité mais surtout des sentiments. Elle ne s'attendait à ce qu'il agisse comme il peut le faire avec une personne aimée, mais elle souhaitait qu'il n'agisse pas non plus comme avec une personne de passage dans ses bras. Oui, c'était cela, elle ne voulait pas être commune. Elle voulait être, unique. Sincère. Singulière.

    Re: CLAYVEN △ you give me fever

    Ven 8 Nov 2013 - 23:10
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    Ce moment avait une saveur exquise, un arôme qui lui rappelait de vagues souvenirs tout en apportant son lot de nouveautés. Avec Leaven, Clarence redécouvrait la suavité, l’érotisme charnel qui pimentait ces ébats. Il était habitué à la pulsion, à l’amour fougueux et imprévisible. Son désir s’était souvent traduit violemment avec cet instinct dominateur qu’il retenait difficilement dans ces moments-là. Il aimait prendre pleinement possession du corps magnifique qu’il tenait entre ses mains, lui faire comprendre par des gestes souvent peu subtils combien son désir était poussé à son paroxysme. La belle blonde était en train de lui apprendre une nouvelle manière d’approcher son appétit, d’appréhender l’acte qui promettait d’être complètement unique. Il se laissait aller, laisser retomber toute pression. Il lui offrait avec plaisir les rênes, se perdait dans chacun de ses mouvements qui respiraient la grâce et la lasciveté. Les frissons qu’il ressentait sous ses doigts étaient d’excitantes récompenses, n’ajoutant qu’un peu plus au plaisir qu’il avait envie de lui donner. Ses index retraçaient chaque courbe de ses jambes finement musclées, la lisière dentelée de sa robe. Il essayait en vain d’imaginer les beautés qui se dissimulaient sous ce tissu élégant mais suggestif. Il n’avait pas envie de la lui arracher pour enfin rassasier son regard avide, il voulait profiter de chaque instant qui la dévoilait un peu plus à lui. C’était déroutant combien la passion se mêlait à la lenteur de leurs actes. Clay planait sur un nuage d’ivresse. La tête lui tournait et on pouvait percevoir d’infimes balancements de sa tête qui voguait simplement au gré de ses battements cardiaques. Comme un drogué, il ne se lassait jamais de poser son regard sur le visage de Leaven. De vouloir connaitre par cœur le moindre grain de beauté, de parcourir entièrement cette peau délicieusement moite. Tandis qu’il continuait de dévorer assidument son cou, de le couvrir de baisers brûlants, il sentit la pression de l’élastique dans ses cheveux céder. Sa crinière se libéra à peine que la main de Leaven vint s’y loger pour l’emmêler, s’y agripper, s’y plonger. C’était un détail mais il faisait partie de ces hommes qui adoraient qu’on touche à ses cheveux. N’était-ce pas une des raisons pour lesquelles il ne pouvait se résoudre à les couper ? Elle n’avait certainement pas idée combien cette étreinte capillaire était tout aussi ardent que des caresses plus poussées sur une partie précise de son corps. Cette dernière d’ailleurs était en émoi, dressant fièrement le résultat de cette chaleur humaine. Elle avait bien du le sentir lorsqu’elle s’installa à califourchon sur lui, provoquant cette effleurement involontaire mais bel et bien renversante pour un homme. Elle ne pouvait peut-être pas voir l’ascendant qu’elle avait sur lui mais elle pouvait aisément le remarquer par le toucher. A travers sa robe, la poitrine de Leaven ne restait pas insensible et de plus en plus les entrailles de Clay réclamait de la sentir nue contre lui.
    Comme un échange subtil, Leaven se redressa afin de s’attaquer à la fermeture de sa robe. Les caresses de Clay s’interrompirent une poignée de minutes le temps que ses yeux verts puissent détailler ce qui allait se dévoiler à ses yeux. Elle comptait un à un les boutons qu’elle défaisait, affligeant la pire des tortures l’impatience du blond. Son décolleté s’ouvrait enfin, laissant apparaitre progressivement une poitrine parfaitement ferme. Il avait envie de dérouler la langue face à tant de beauté, hurler à la nuit combien elle lui appartenait maintenant. Sa bouche était entrouverte, laissant s’échapper le plus irrégulier des souffles. On aurait pu croire qu’il venait de courir un long marathon mais c’était purement le poids du désir qui affolait chaque partie de son corps et de son souffle. Quand elle saisit sa main pour le guider, ce fut l’apothéose. Jamais il ne se comportait de la sorte, il prenait toujours les devants. Là il s’abandonnait entièrement au bon vouloir de Leaven, il lui faisait une confiance aveugle. Il était l’instrument entre ses mains et il était bien décidé à changer ses soupirs en évocations plus audibles de ce qu’il lui faisait subir. Ses yeux brillaient d’une lueur presque animale tandis qu’il guettait la moindre réaction face à sa main qui remontait jusqu’à la naissance de son cou. Elle se surélevait, gagnait en ascendance et Clay trouvait ça plus majestueux que jamais. Son geste était toujours stoppé, seulement quelques millimètres séparaient le bout de ses doigts de son sein à demi-nu. C’est alors qu’elle lui ordonna de lui faire l’amour. La véracité de ses mots le percuta, asséna son estomac d’un douloureux coup de poing. Dieu que la crainte mêlée à l’envie était bien plus supportable. Il ne pensait plus à son propre plaisir sinon à combler celui de Leaven. Il voulait être celui dont elle se souviendrait à jamais, celui qui mettrait son corps en émoi sitôt que les souvenirs se dessineraient dans son esprit. Il était désormais certain que cette nuit n’était que le début de quelque chose de plus important, il se sentait déjà avide de renouveler cette soirée. De lui faire comprendre qu’elle n’était pas une conquête, une femme qui lui ferait simplement oublier sa détresse sentimentale pas si vieillie que ça. Clay n’était pas doué pour parler avec son cœur c’est pourquoi il répondit clairement à sa demande par un baiser passionnée mais empreint de ce sentiment inconnu qui régnait sur cet instant. Ce sentiment profond qui animait bien plus qu’un simple désir sexuel. Tandis qu’il l’embrassait, ses mains faisaient glisser le tissu de la robe le long de sa taille, puis de ses hanches. Sans se séparer de ses lèvres, il finit par l’allonger tendrement sur le lit pour poursuivre sa tâche. La robe glissa le long de ses jambes puis quitta enfin définitivement la silhouette de Leaven. Clay retrouva immédiatement ses lèvres ajoutant la fougue qui lui avait déjà tant manqué. Il s’était placé entre ses jambes, se constituait prisonnier si toutefois l’envie lui prenait. Sa main retrouva le chemin de sa poitrine, se délectant enfin de sa rondeur. Ses doigts en traçaient le contour régulier, s’en saisissait parfois au creux de sa main avant que son pouce n’en frôle l’auréole, le touchant parfois à peine avant d’en taquiner le bout dressé plus vivement. Finalement, il se résolut enfin à quitter cette poitrine irrésistible. Il enfouit son visage dans la nuque de la demoiselle tandis qu’il se collait lentement à elle, savourant enfin cette proximité presque complète. Il se retenait tout de même de ne pas mettre tout son poids sur son corps mince. Il ne put même plus réprimer un fébrile mouvement du bassin tant c’était tentant de la dénuder entièrement pour enfin lui faire l’amour à proprement parler. Il se décala légèrement sur le côté pour laisser sa main dégringoler le long de son ventre, sa taille, ses hanches. Elle le rendait tellement fou qu’il ne résista pas à aller effleurer par-dessus son dernier sous-vêtement. Malgré tout, il put réaliser à quel point elle était dans le même état que lui et cette découverte le fit expirer brutalement dans son cou, son souffle s’échouant sa peau tiède. Il ferma les yeux un instant pour profiter de toutes les sensations. Il était à la fois tellement là tellement dans ses bras et il se sentait partir dans une béatitude si agréable. Il continuait d’une main distraite ses caresses coquines par-dessus le tissu, insistant parfois plus que d’autres, laissant sa main évoluer à sa guise, comme une habitude. Comme si ça faisait des années qu’il touchait à cette merveille que représentait Leaven.

    Re: CLAYVEN △ you give me fever

    Sam 9 Nov 2013 - 5:30
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    Re: CLAYVEN △ you give me fever

    Dim 10 Nov 2013 - 0:47
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    Re: CLAYVEN △ you give me fever

    Dim 10 Nov 2013 - 23:39
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    Re: CLAYVEN △ you give me fever

    Lun 11 Nov 2013 - 22:48
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    FIN DU SUJET.

    Re: CLAYVEN △ you give me fever

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