Au point où nous en étions, j'étais heureuse que Booth soit près de moi, pour rien au monde je n'aurai voulu me trouver seule dans pareil moment. Je faisais fi de mon ressenti et de la peine que j'avais eu sur le moment de voir un être qui prétendait sois-disant m'aimer sans prendre à moi gratuitement pour défendre une greluche dévergondée qui couche à tout va. C'était encore ce qui m'avait le plus choquée dans cette scène de ménage quasi publique. Je m'étais trompée, et lui m'avait prise pour une idiote. Soit, j'avais repoussé tout cela face à la situation dangereuse et ô combien plus malheureuse qu'une rupture. Voir le corps sans vie d'une personne vous remet vites les réalités sous les yeux. Alors que je frissonnais plus d'anxiété, de stress et de colère, il passa sa veste sur mes épaules avant de me serrer contre lui. Naturellement je passais mes bras autour de sa taille et déposait ma tête contre son torse. Je relevai les yeux. Oui au moins nous étions ensemble, c'est vrai que depuis que je m'étais mise en couple, les soirées avec Booth étaient moins nombreuses. Je souriais légèrement. Oui, la seule chose merveilleuse de cette soirée... Et je le pensais, c'était la seule chose en ce soir de réveillon qui me rendait au moins un peu heureuse. Il me rappela en mémoire le petit Henry, qui était bien sagement endormi chez lui et qui devrait se réveiller le lendemain tout émerveillé de trouver les cadeaux qu'on lui avait acheté sous le sapin que nous avions décoré une semaine plus tôt. J'avais bien entendu été de la partie, j'adorais le petit j'étais comme une marraine pour lui. Oh mon dieu, j'espère qu'on sera rentré avant le matin de Noël. Si elle ne peut pas rester, veux-tu que je demande à l'un de mes frères de filer chez toi surveiller Henry? lui demandais-je alors embêtée par cette situation. Autour de nous certains paniquais, voulait sortir mais, peu de chance d'y arriver. Les autorités commençaient à arriver.