ST VALENTIN - Speed Dating - Madison et Lola.

Un coup de tête. Peut-être l’effet Nouvel an chinois qui me fait inscrire à ce petit jeu de séduction alors que j’ai accepté d’appartenir à Adam. Mais dans un sens, il a dit qu’il ne voulait pas s’engager, je devais prendre ça comment ? Mal ? Une certaine liberté sexuelle ? Après tout, je suis l’un des nombreux conseils de Snow de profiter de la vie. Je me sens un peu en stress, je dois aller voir à cette table. Je n’ose même pas regarder la fiche de la personne, après tout, ça sert à quoi de se parler si je sais déjà tout ? Et lorsque j’arrive, mon cœur manque un battement. Lola. Oui, après tout, j’ai demandé que des femmes. J’ai envie de beauté féminine, et puis, j’ai vu pas loin qu’il était là. Il s’y est inscrit et la demoiselle qui lui est assigné est vraiment jolie. J’ai peur qu’il la trouve plus belle que moi. Mais je me refuse de souffrir ce soir, surtout que j’ai droit à 7 minutes de bonheur avec ma petite Lola. D’ailleurs, je prends ma chaise pour la mettre à côté d’elle puis je la serre dans mes bras. « Au stade de notre relation, tu pourrais déjà m’embrasser tu sais.. Tu es encore plus belle que moi ce soir, si tu ne trouves pas l’amour comme ça, c’est que je suis mauvais juge en la matière. Et… je suis contente que tu aies fait le pas ! En bisexuelle … je te voyais plus dans le clan des totalement fanatiques des femmes ! » dis-je en la taquinant et en frôlant mes lèvres sur son épaule. Je descends mes deux mains sur sa hanche pour la garder dans mes bras. Je n’ai aucune gêne, encore moins si Adam me voyait. Je suis libre, à ce que j’ai cru comprendre. Au pire, pourquoi ne pas proposer à Lola qu’on s’éclipse toutes les deux après la soirée de speed dating ? Chiches ! « Lola, si tu veux, on se voit après le Speed Dating ou demain, et je t’autorise à concrétiser… » je fais une petite moue séductrice. Autant passer à l’étape « chaude » vu qu’elle sait tout de moi et moi, d’elle.

C’est normalement ma confidente, une amie, sans plus et pourtant ce soir, j’ai envie de la draguer. Elle est tellement belle il faut dire. Jusque-là, je n’avais pas accordé la moindre pensée d’aller au-delà de notre amitié mais ce soir, rien qu’à savoir que j’ai apparemment droit à de la liberté, j’ai envie de poser mes lèvres sur les siennes, j’ai envie de balader mes mains sur son corps. J’ai envie de passer ma rage sur ce corps si frêle. Et il faut dire que je ne peux rester de marbre après ses mots, et surtout ce baiser qu’elle dépose dans mon cou. Je trouve ça érotique et je me laisse faire. Elle refuse de me faire l’amour si je ne l’embrasse pas et si elle ne lit pas ma fiche. Exprès, je pose ma main sur sa cuisse que je caresse du bout des doigts avant de répondre : « Ne dis pas de sottises, Lola, tu sais déjà tout de moi. Je dépasse évidemment la barrière de sa jupe. Je suis en haut de sa cuisse mais je ne descends pas ma main. « Et puis, tu es une petite menteuse. Quand est-ce que tu admettras que les filles te plaisent ? Rien qu’à te toucher, je suis sûre que tu frémis en dessous de ça… murmurais-je à son encontre tout en touchant rapidement le tissus de son sous-vêtement. Je repose ma main sur sa cuisse, laissant mes ongles glissés sur sa peau. « Je suis désolé de ne pas être ce que tu attendais, d’ailleurs… C’est vrai, je pensais pas tomber sur Lola et j’avais peur qu’elle ne se sente pas à l’aise avec moi.

Je m’amuse, je la cherche et j’agis en bonne fille célibataire. Après tout, il agit comme si c’était son cas alors pour moi, je fais pareil. Après tout, on est dans un monde libre, je suis libre de mon choix comme il est libre de me prendre pour une conne. Et puis, ce n’est pas avec n’importe qui. C’est Lola. Ce serait une autre fille, je tenterais d’en apprendre sur elle, de discuter, de la taquiner un peu. Lola, je la connais trop bien, je n’ai pas besoin de ça. Je peux passer à l’étape supérieure. Je souris quand elle comprend que c’est un jeu qui peut être agréable.
Ma main stagne, elle n’avance pas plus. Le serveur nous a vu, et alors ? Je lui accorde un petit sourire, la regardant avec une once de perversion dans mon regard. Je n’ai pas envie de me prendre le chou, qu’on me jette dehors s’ils ne sont pas contents ! Et puis, j’adore la contradiction de Lola. Elle est embarrassée mais ma main sur sa peau ressent d’elle bien l’inverse. « Je t’ai dit qu’il ne fallait pas mentir. » Je ris avant de me rapprocher un peu plus, ma cuisse frôlant la sienne de quelques millimètres.
« Il nous reste encore un peu de temps. Tu n’oublieras pas de m’appeler après… hein ? » demandais-je alors que je préparais sa punition. Elle se mentait à elle-même et je la connais que trop bien. Elle ne peut pas se sentir gênée. Elle doit m’avouer qu’elle adore ça. Elle peut tout me dire et elle le sait. Alors, je glisse ma main entre ses deux cuisses puis deux de mes doigts venaient à caresser son sous-vêtement de tout son long.
Je ris intérieurement avant de remonter ma main sur sa cuisse, la caressant avec tendresse. Ce jeu m’amusait, et j’espérais distraire Lola. « Rien à faire du serveur. Et puis, on a le droit de s’amuser un peu non ? Pour une fois qu’on ne se voit pas pour parler des soucis… et puis, je ne suis pas une inconnue… »

Elle se bat contre le désir, l’envie, la séduction. Mais pour gagner un combat, il faut connaitre son adversaire. Et je la connais que trop bien. J’avance vers la victoire même si ses réponses ne paraissent pas dans ce sens.
Et là, elle cède. On se voit après. Où ? On n’en sait rien mais on va se revoir. Je me sens victorieuse et je me sens même contente qu’elle me désire. Je me sens importante pour une fois. Je frémis quand elle dépose quelques baisers dans mon cou.
Ça me donne envie de l’emmener maintenant. Mais peut-être que les deux prochaines filles me donneraient leur numéro de téléphone. Alors, je dois rester, me calmer, ne pas agir comme une gamine en colère. Ce que je suis en réalité.
Ma main continue de se balader sur ses cuisses. Elles sont si douces. Je n’aurais peut-être jamais cru le fait que je la caresserais pour la séduire, que je mettrais ses sens en appétit pour moi. Nous n’avions jamais dépassé le stade de notre amitié si forte et pourtant, ça me plait d’être comme ça.
Pire encore, j’ai envie de jouer. Je continue de toucher sa peau en continuant notre petite discussion : « Ce que je prévois ? Après nos rendez-vous, on se rejoindrait au Devilish Temptation. On boirait, on danserait toutes les deux… » J’imagine la scène, l’une dansant contre l’autre. Moi continuant de la taquiner alors qu’elle fait semblant de ne pas aimer et qu’elle agisse de façon contraire.
« Mais, pour ce qui est de la suite quand on rentrera à la maison, ça … je laisserais nos forces être juges du destin. » Autant dire que je risquais de lui offrir quelque chose de magnifique ce soir. Mais l’important, c’était qu’on s’amuse. Et pour moi, c’était d’oublier Adam qui semblait profiter de son célibat. Après tout, s’il est là, c’est qu’il ne se considère pas en couple, et donc, je peux coucher avec qui je veux, non ?

Je suis excitée comme une puce. Je ne pense plus à lui mais à Lola. Elle a toujours été là pour me rendre heureuse, me rendre bien et là, on va se rendre heureuse d’une manière différente. Et ça ne me dérange pas plus que ça de m’imaginer dans des draps, nue avec elle. « Oui, on s’y rejoint. Et on va s’éclater toi et moi. » Je lui souris. Je suis sûre de moi, et pour une fois, je ne complexe pas à l’idée de séduire. Lola me connait tellement bien, elle m’a toujours apprécié, je sais que je n’ai pas à avoir peur de ce qu’il pourrait se passer. Mais elle semble plus paniquée que moi, elle semble … comprendre que ma liberté est due à Adam. Je le ressens et je l’en rassure : « Ne t’en fais pas. On est adultes, Lola. Mais je suis sûre de ce que je te propose. » Je lui souris, j’ai envie de la caresser encore un peu. Je sais que le temps nous manque, j’ai envie de son bonheur. Mais elle m’en empêche. Ce qui me donne encore plus envie d’aller vers elle. « ça ne changera pas, Lola, je te verrais toujours comme ma petite Lola adorée. » J’aurais tellement aimé en rajouter pour la rassurer, je sens qu’elle n’est pas encore à l’aise, du moins, tant qu’on n’y sera pas, qu’on ne sera pas l’une près de l’autre à danser, à s’offrir. Le gong retentit et je suis désolé de ne pas pouvoir continuer notre discussion. Je me penche pour déposer un tendre baiser sur sa pommette. « A bientôt, ma belle. » Je lui souris tendrement avant de quitter ma chaise. Next ?