ST VALENTIN 2 - Speed Dating - Edward et Leah.

The show must go on, la soirée continuait et je me devais donc d’abandonner Snow pour rejoindre la prochaine table et donc, par la même occasion, mon second partenaire de la soirée. Nous n’en avions pas pour longtemps, dix minutes environ pour faire connaissance et qui sait, peut-être s’amuser. La soirée avait plutôt bien commencé avec Snow qui était une très bonne surprise. Lorsque j’étais arrivée à la seconde table je m’étais permis, en attendant mon partenaire de dix minutes, de jeter un petit coup d’œil à son « dossier » et… Oh putain merde, je n’en revenais pas. C’était donc Edward qui était sur le point de me rejoindre ? Après le moment que nous avions eu l’occasion de partager après l’un de ses cours nous ne nous étions pas reparlés. C’était l’occasion rêvée… Ou pas. En repérant Edward qui ne devait pas s’attendre à me voir ici je m’étais mise à sourire, amusée et dans la provocation. « La vie est une pute n’est-ce pas ? Te voilà coincé avec moi pendant dix minutes. » Dix minutes c’était suffisant pour faire certaines choses mais ce n’était pas la raison de notre venue ce soir, pas la mienne en tout cas.

Je me sentais jaloux de laisser Sofia à quelqu’un d’autre. Mais je n’avais pas le choix. J’inspire et je prends la feuille. Leah Bennett. Ne serait-ce pas ? Quand je lève mes yeux de la feuille pour regarder la table désignée, je la vis. Elle était vraiment très belle, comme dans mon souvenir même si je préférais largement la tenue qu’elle avait la dernière fois. Elle m’a remarqué et je viens m’asseoir à sa table, je répondais à un même sourire. « J’aurais pu dire oui il y a quelques semaines mais depuis la dernière fois qu’on s’est vu, tu n’as pas envie de dire que c’est une bonne façon de se retrouver, Leah ? Oses me dire que je suis un mauvais souvenir, tes mots me disaient l’inverse la dernière fois. » Je lui lance ce fameux regard coquin, celui qui veut dire que j’ai envie de remettre ça. Et c’est vrai, j’ai envie de la revoir, de lui faire l’amour à nouveau. Dans des draps, ou même autre part, un lieu tout aussi insolite qu’excitant. Mais je ne dis rien de plus. Je ne peux m’échapper avec elle. Si je le pouvais, je ne l’aurais même pas vu de toute manière, j’aurais kidnappé Sofia juste avant. Alors je suis résolu à devoir parler. Ce qui est loin d’être mon fort. Je tends le bras vers le serveur pour qu’il lui offre un nouveau verre. « Je ne suis pas déçu d’avoir fait cette inscription pour tester, même si je n’ai pas encore fait de nouvelles rencontres. » Le serveur revient plutôt vite avec nos verres et je bois une gorgée de whisky sans jamais la quitter du regard. Un regard qui se veut déstabilisant, qui rêve de la déshabiller totalement. « Qu’attends-tu de cette soirée, Leah ? » demandais-je, inquisiteur.

Comment ne pas ressentir le moindre frisson, ne pas avoir la moindre pulsion sexuelle lorsque je me retrouvais face à Edward qui avait été le premier depuis quasiment un an à se trouver une place confortable en moi. Il aurait été très mauvais au lit j’aurais pu répondre à cette question mais il était plus qu’excellent en la matière et il était parvenu à m’emmener au septième ciel pendant une bonne vingtaine de minutes au moins en se payant le luxe de venir titiller l’orgasme plusieurs fois. Autant vous dire que l’idée de partager un moment avec lui ne me dérangeait plus, pas comme c’était le cas une bonne semaine en arrière. Au contraire, je dirais même que si j’avais pu me sauver avec lui aux toilettes je n’aurais plus eu raison de moi. Mais ça, c’était mal me connaitre. Je n’étais pas le genre de fille qui se laissait totalement guider par son instinct, bien au contraire. « J’aurais pu dire oui il y a quelques semaines mais depuis la dernière fois qu’on s’est vu, tu n’as pas envie de dire que c’est une bonne façon de se retrouver, Leah ? Oses me dire que je suis un mauvais souvenir, tes mots me disaient l’inverse la dernière fois. » Je souriais amusée, posant mes mains sur la table en commandant une vodka caramel au serveur qui venait d’être appelé par Edward. « Je parlais pour toi uniquement… Je ne crache pas dans la soupe, surtout lorsque cette dernière est aussi… Bonne si tu vois ce que je veux dire ! » Le serveur ne tarde pas à revenir avec le whisky de mon camarade et ma vodka, je le remercie, payant l’addition et me reconcentrant ensuite sur mon camarade pour les neuf prochaines minutes. « Je ne suis pas déçu d’avoir fait cette inscription pour tester, même si je n’ai pas encore fait de nouvelles rencontres. » Je souriais, approchant le verre de mes douces lèvres pour pouvoir avaler une petite gorgée du liquide à la saveur aussi forte que mon caractère. « Qu’attends-tu de cette soirée, Leah ? » Tout le monde allait donc poser cette question ? C’était normal dans un sens mais quand-même, je détestais avoir à y répondre. « Je suis venue pour le fun et puis… Je me dis que je pourrais bien faire la rencontre d’un beau jeune homme qui me tiendra compagnie cette nuit, qui sait… Et toi ? » J’avais marqué une brève pause pour mieux reprendre plus sensuellement. « Tu as besoin d’une femme en laquelle te tenir chaud ? »

Je suis bien heureux qu’elle soit contente de me revoir. Notre dernière rencontre n’est pas allée à la poubelle et je m’en réjouis. J’aime quand ça dure, quand on se renouvelle, j’aime bien tant que ça ne tombe pas dans l’habitude, l’attachement. Je regarde Leah, je la jauge et j’ai envie de l’emmener dans les toilettes pour lui montrer que je suis content mais ce soir, je dois me contenir en gentleman. Je ne suis pas un animal, du moins, pas tout le temps. Je me lançais même dans des banalités tel que le but de cette soirée, chacun avait le sien.
Elle vient pour le « fun ». C’est bien une expression des jeunes de sa génération. Je l’écoute attentivement et je me sens même intéressé par ce qu’elle disait. Remettre le couvert ? J’en ai bien envie. Mais allons-nous faire que ça ? Je réfléchissais à cette possibilité, j’avais peur de me lasser de cette beauté si je l’incitais à me voir que pour « ça ». Elle avait une personnalité que j’aimais beaucoup et j’étais idiot de ne pas en profiter. D’ailleurs, elle en profitait pour me retourner la question.
A juste titre, de toute façon : « Je me suis inscrit sur un coup de tête. Pour voir, je n’attends pas vraiment quelque chose de cette soirée mais si une compagnie se propose, je ne refuserais pas si elle est à mon goût. » Je souris et bois une autre gorgée de mon verre que je termine trop vite à mon gout. J’invite le serveur d’un signe de la main à venir me resservir. Une fois qu’il est parti, je reprends à nouveau : « Mais saches que j’ai froid tous les soirs. Mon lit est plus vide que tu ne le crois, Leah. » C’est vrai, je ne vois pas autant de femmes que certains pourraient le croire.
Je regarde sa feuille, histoire de voir quel sujet pourrions-nous aborder. Et sans vraiment réfléchir, je lui fis une remarque : « J’aimerais bien t’entendre jouer du piano, un jour. A défaut de t’emmener sur une plage pour faire l’amour… » dis-je avec un petit sourire en coin pour la taquiner.

Je n’étais pas du genre à me taire, dans la vie je n’aimais pas que le sexe, loin de là puisque j’avais su faire sans pendant quasiment un an sans ressentir un réel manque signe que tout le monde pouvait très bien vivre sans une pratique régulière, j’aimais énormément apprendre à connaitre les autres. En temps normal je n’aurais clairement pas pris la peine d’accorder ne serait-ce qu’une minute de mon temps à Edward puisque la seule chose qui nous unissait tous les deux c’était la haine avant de faire l’amour sauvagement dans cet amphithéâtre mais tout avait changé depuis et la page était en quelque sorte tournée et laissait place à une belle feuille blanche qui n’attendait plus qu’un stylo pour y inscrire quelques mots. « Je me suis inscrit sur un coup de tête. Pour voir, je n’attends pas vraiment quelque chose de cette soirée mais si une compagnie se propose, je ne refuserais pas si elle est à mon goût. » Tu m’étonnes, de toute manière qui se serait inscrit aux speedatings juste pour faire joli ? Qui aurait refusé une occasion en or de passer le temps d’une des manières les plus agréables au monde ? C’est bien ce que je pensais, personne. « Mais saches que j’ai froid tous les soirs. Mon lit est plus vide que tu ne le crois, Leah. » Je l’écoute en apportant beaucoup d’attention à ses propos sans jamais perdre mon verre de vue. J’avais tendance à devenir parano lorsque je buvais dans un bar ou en boite de nuit, beaucoup trop de filles finissaient violées dans un coin ou pire encore à cause d’une vilaine petite pilule qui finissait hélas bien trop vite dans les verres. « Que caches-tu ? Tu as le charme, le physique, la personnalité… Tu ne devrais pas être seul, pourquoi n’es-tu pas casé ? » C’était maladroitement demandé mais j’étais vraiment sincèrement intéressée en lui posant la question, c’était ma manière d’en apprendre plus à son sujet, de ne plus être uniquement proche physiquement mais également amicalement. « J’aimerais bien t’entendre jouer du piano, un jour. A défaut de t’emmener sur une plage pour faire l’amour… » Je souriais amusée, buvant une énième et dernière gorgée de ma vodka caramel. « T’es du genre à aimer avoir du sable dans la raie en pleine action toi ? » Je riais après avoir été aussi… Gore, répondant ensuite à son offre. « C’est vrai ? Si tu veux le jour où tu viendras chez moi je te ferais une petite démonstration de ce que je sais faire. »

J’ai admis être seul, d’où le fait que j’étais là. Je ne joue pas comme avec Sofia où je l’ai laissé mariné dans la possibilité que je fusse marié. Non, je joue franc jeu. Je n’ai personne dans ma vie depuis bien longtemps, tous les soirs je rentre chez moi et le lit est froid. Je me sens gêné qu’elle soit surprise que je ne sois pas attaché à quelqu’un, oserais-je dire que j’ai du mal à dépasser le stade du couple parfait ? Que je ne veux pas d’enfants ? Que je suis une sorte de dominant trop possessif ? Non, je ne le dirais pas. Pas tout de suite. Je ne me sens pas encore en confiance avec Leah pour lui partager tout ce que je suis. Je préfère jouer le jeu, le jouer vraiment pour faire passer la discussion sur un sujet meilleur : elle. Je me sentais plus à l’aise. D’ailleurs, elle me fait rire. « Oh tu sais… crois-moi que tu prendrais tellement de plaisir que tu ne ferais même pas attention aux petits grains de sable. On pourra tester l’expérience toi et moi, pour t’en convaincre… » Je l’avouais, je veux bien recommencer. Leah nue sur une plage ; moi lui faisant l’amour. C’est un beau dessin. Mais elle n’était pas seulement une maitresse. Elle avait une personnalité intéressante, elle était intéressante. Et cultivée à ce que je pouvais lire. « Je prends note de ta proposition, Leah. Je n’oublierais pas de t’y faire penser. » Je bois une gorgée. Le temps passe trop vite et je me demande ce que je pourrais lui poser comme question. Après tout, on s’est déjà séduit, on connait l’autre intimement mais personnellement, qu’est-ce qu’on a à savoir sur l’autre ? Je n’en savais trop rien. « Hmm… » Je réfléchissais, laissant mon doigt tourner le long du verre. « Quand ? Quand est-ce que tu veux qu’on se revoie ? Pour le piano, la plage. Te faire l’amour sur le balcon d’un théâtre peut être intéressant. Je ne sais pas quoi te proposer d’autre, Leah. Tout ce que j’ai envie de faire avec toi est immorale. » Mes yeux inquisiteur ne la quittent pas.

Pour la première fois j’avais l’impression que nous avions une discussion plus… Disons intime. Il n’y avait aucun rapport au sexe, juste son histoire et des questions sur le fait qu’il soit seul. Je me demandais vraiment pourquoi parce que mine de rien, sous ses airs de sale con prétentieux et macho il était un mec solide, le genre qui pourrait ne pas me laisser insensible et de qui je pourrais par exemple finir par être amoureuse. Je me demandais du coup pourquoi est-ce qu’il ne s’était pas casé, était-ce une volonté ? Un manque de confiance en lui ? Des occasions manquées ? « Oh tu sais… crois-moi que tu prendrais tellement de plaisir que tu ne ferais même pas attention aux petits grains de sable. On pourra tester l’expérience toi et moi, pour t’en convaincre… » Il avait changé de sujet et oublié de répondre à la question que je me posais à son sujet. C’était cependant mal me connaitre, je n’étais pas du genre à oublier et à accepter une telle omission. La curiosité est un vilain défaut ? Certes et alors ? « Pourquoi tu ne réponds pas à ma question ? Tu caches quelque chose ? Tu es marié et tu ne veux pas le dire pour pouvoir te faire des étudiantes ? » On ne sait jamais, les mecs pouvaient parfois être franchement sordides. « A propos de la plage… J’en doute fort mais, je ne dirais peut-être pas non, histoire d’être certaine de moi. » Je souriais amusée, ne le quittant jamais plus une seconde des yeux, c’était mon truc, regarder les autres dans les yeux en permanence pour détecter lorsqu’ils étaient sincères ou non. Les yeux n’étaient-ils après tout par le miroir de l’âme ? De là, de manière plus innocente je lui avais proposé de venir chez moi à l’occasion pour m’entendre jouer du piano ou de la guitare… S’il était chanceux peut-être même que je lui offrirais une petite interprétation complète en chantant également mais c’était moins probable n’étant pas vraiment confiante sur mes capacités vocales. « Je prends note de ta proposition, Leah. Je n’oublierais pas de t’y faire penser. » Je souriais, heureuse de constater que pour une fois nous allions apprendre à partager d’autres activités que celles impliquant d’être nus et collés l’un à l’autre bien que je sois toujours heureuse de pratiquer ce genre-là également. « Quand ? Quand est-ce que tu veux qu’on se revoie ? Pour le piano, la plage. Te faire l’amour sur le balcon d’un théâtre peut être intéressant. Je ne sais pas quoi te proposer d’autre, Leah. Tout ce que j’ai envie de faire avec toi est immorale. » Il n’y va pas par quatre chemins et c’est tout en son honneur. « Je ne sais pas… Quand le moment sera venu ? Quand tu en auras marre de rêver nos corps unis l’un contre l’autre et frémissant sous l’excitation et que tu voudras en avoir davantage ? A toi de me le dire… » Je lui offrais là l’occasion d’être un dominant, chose qu’il adorait être. « Mais avant toute chose, parle-moi de toi, j’ai envie d’en apprendre plus à ton sujet. J'ai envie d'en apprendre plus à propos de l'homme qui sait comment s'y prendre avec les femmes. »

Elle veut savoir mon statut, elle veut savoir sur ma vie bien plus que je ne voulais en dire. Pour moi, elle restait une aventure, elle restait la relation chien-chat que nous avions auparavant. Je ne savais pas si je pouvais aller au-delà de ça avec elle. Elle reste une étudiante de l’université, ce n’est pas très bien que j’envisage plus que ça avec elle. Et pourtant, elle me donne envie. Cette belle femme est tellement belle, tellement excitante que j’ai envie de revivre un moment sexuel avec elle. Et bien malgré ma peur, j’ai envie de la connaitre aussi. Peut-être arriverais-je à lui confier une ou deux choses ; mais c’est difficile. Je me sauve seulement de quelques mots. « Je ne suis pas marié et je n’ai jamais cherché à coucher avec des étudiantes. Si j’avais réussi à me tenir, je ne t’aurais pas touché mais … tu m’as excité, j’ai eu envie de toi, autant que j’ai encore envie de toi sur cette putain de plage. » Oui, j’ai envie de lui faire l’amour, de refaire cette aventure. Mais je suis patiente. Je sais que ça se répétera mais qu’il nous faut une meilleure occasion de réaliser ce souhait. Puis, elle a d’autres attraits que je trouve intéressant. Elle veut avoir marre de cette attirance sexuelle entre nous, elle veut des choses que je sais que certaines seront éphémères. Elle veut en savoir mais je dois lui montrer qu’elle ne doit pas s’attendre à ce que je parle aussi librement. D’ailleurs, je prends sa main. J’y entremêle mes doigts pour approcher sa main de mon visage. J’embrasse le bout de ses doigts. « Tu en sais bien plus sur moi que je ne sais de toi. Nous devrions équilibrer la balance avant d’en rajouter de mon côté. » Je remonte mes lèvres jusqu’à l’intérieur de son poignée et je la fixe, yeux dans les yeux. « Il ne nous reste peu de temps. Acceptes de me revoir et nous pourrons satisfaire toutes nos envies, sexuelles ou non. » Je pose ma main avec la sienne sur la table, j’en caresse sa peau. « Parles moi de toi, de ta famille. » conclus-je d’une voix qui se voulait douce mais sous-entendait un ordre. Je voulais qu’elle me parle, qu’elle obéisse à mon désir.

« Je ne suis pas marié et je n’ai jamais cherché à coucher avec des étudiantes. Si j’avais réussi à me tenir, je ne t’aurais pas touché mais … tu m’as excité, j’ai eu envie de toi, autant que j’ai encore envie de toi sur cette putain de plage. » Je n’allais pas dire le contraire, j’étais un peu perdue après avoir remarqué comment il tentait de me mener sur un autre sujet de conversation que celui qui m’intéressait réellement. Il ne désirait finalement pas m’en dire un peu plus à propos de lui et je trouvais presque cela gênant. Avoir une sorte de sexfriend ça ne me dérangeait aucunement, étant célibataire et pas vraiment supposée me mettre en couple avec quelqu’un dans les semaines à venir, mais je ne recherchais pas une relation impliquant uniquement du sexe, il manquerait la partie « friend » et quitte à être prise pour une chieuse je ne m’allongeais pas sans ressentir un minimum de feeling avec la personne qui me désirait. « Je peux comprendre, je pense que si j’étais un mec qui se retrouvait face à moi-même j’aurais très certainement envie de me faire l’amour. » Ou comment faire rire en évitant de rentrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire ce qui me gênait pour le moment un petit peu nous concernant. Je ne laissais rien paraitre, riant à gorge déployée de ma petite blague, presque fière de ma bêtise. Il s’était peu à peu emparé de l’une de mes mains pour la couvrir de tendres petits baisers. « Tu en sais bien plus sur moi que je ne sais de toi. Nous devrions équilibrer la balance avant d’en rajouter de mon côté. » Il n’avait pas complètement tort. « Alors tâchons de rééquilibrer la balance maintenant, je t’écoute, qu’est-ce que tu aimerais savoir ? » Après tout, nous avions encore une ou deux minutes pour faire plus ample connaissance, autant en profiter un maximum. « Il ne nous reste peu de temps. Acceptes de me revoir et nous pourrons satisfaire toutes nos envies, sexuelles ou non. » Il embrasse mon poignet, caresse la peau de ma main me faisant frissonner toujours plus. Bien sûr que j’appréciais ce qu’il faisait, qui aurait pu ne rien ressentir après tout ? « Je n’aime pas faire des plans sur la comète, je connais le numéro de ton bureau à la fac, si j’ai envie de te revoir tu seras le premier à le savoir. » Et oui, il avait pu s’offrir un bon moment en ma compagnie en cédant complètement à son côté dominant mais il devait garder en tête que je n’étais pas le genre de fille qui acceptait de se soumettre en permanence. Au contraire ! « Parles moi de toi, de ta famille. » Voilà une chose que j’étais disposée à faire. Je n’avais pas pris la peine de réfléchir à ce que j’allais bien pouvoir lui raconter d’intéressant sur ma famille. « Il se pourrait que tu connaisses de nom mon père, c’est un réalisateur très célèbre… Il a bossé sur pas mal de blockbusters dans lesquels… J’apparais. Je ne suis pas très proche de ma famille parce qu’ils sont très portés sur le showbiz là où, de mon côté, j’aspire plus à la simplicité. Avoir l’occasion d’apparaitre très régulièrement au cinéma est une chose qui est loin de me déplaire bien au contraire mais j’ai encore du mal à me faire aux paparazzis et tout ce qui va avec le métier. » J’avais marqué une brève pause pour mieux reprendre. « Il m’est arrivé d’avoir envie de faire une petite pause dans ma carrière pour accepter, par exemple, un rôle récurrent à la télévision ou tout simplement pour me concentrer uniquement sur mes études mais ce serait mettre en péril la seule chose qui me permet de voir mes parents régulièrement. »