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    CLAYVEN △ let's ride the future together

    Dim 29 Juin 2014 - 17:43
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    Clarence Burns
    Clarence Burns
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    Nationalité/origines : Américaine
    Métier/occupation : Soigneur, responsable du secteur félin au zoo de L.A.



    PURSUIT OF HAPPINESS

    Clarence était posté près de la sortie de l’arrêt de métro qui menait à Santa Monica. Il avait donné rendez-vous à Leaven au parc d’attractions pour une fin de journée tous les deux. Sans savoir par quel moyen de locomotion elle le rejoindrait, il s’était instinctivement mis au carrefour de tous les chemins afin de ne pas la manquer. S’inquiéter qu’elle ne se perde ? Pas vraiment. Son instinct surprotecteur lui jouait encore des tours, le forçant à lui rendre le quotidien toujours plus facile. Il sortait tout juste de son travail et avait profité de l’occasion pour passer plus de temps avec elle. Cette nouvelle promotion lui pompait beaucoup d’énergie physique et intellectuelle. Depuis un mois maintenant, il était plus une larve auprès d’elle qu’un réel petit ami attentionné. Bien déterminé à changer la donne en ce jour précis, il l’attendait impatiemment. Il passait régulièrement sa main dans ses cheveux avant de se rappeler à quel point ceux-ci avaient été coupés très courts. Un changement auquel il ne se faisait pas pour l’instant mais tôt ou tard il fallait grandir n’est-ce pas ? Quelques jours à peine était-il rentré du Pantanal avec son meilleur ami Aaron. Là-bas, il avait réalisé combien il avait besoin d’elle à ses côtés et ce en toutes circonstances. Ca n’était plus l’histoire fragile dans laquelle ils s’étaient lancés sans savoir où ça les mèneraient. Peu à peu, Clay voyait un avenir commun se profiler devant eux et c’était à chaque fois le même sentiment paradoxalement anxieux mais serein qui le traversait. Ce jour-là, il avait envie de rire et de se débarrasser de toute la pression qui pesait sur ses épaules. Régresser pour mieux vivre. Parfois faire l’enfant avait du bon. Soudain, il aperçut sa silhouette divine parmi une foule qui se dirigeait vers le parc d’attractions. Etrangement, Leaven avait toujours l’air aussi confiant même si tous deux n’ignoraient pas que les attroupements pouvaient parfois se montrer imprévisibles. Elle avait pris soin de se mettre sur un des côtés afin de ne pas subir les mouvements de foule. Pleine de ressources et superbe comme toujours. Il se fraya rapidement un chemin parmi les autres avant de saisir brutalement la taille de sa petite amie pour la soulever du sol. « Excusez-moi madame, les bombes ne sont pas autorisées sur le sol américain. » Aussitôt il plongea son visage dans son cou pour le parsemer de multiples baisers avides et tendres. Son parfum le faisait littéralement planer. Clay se résolut enfin à la reposer sur le sol sans libérer ses hanches pour autant. « Comment ça va ? » Son regard d’homme conquis ne put s’empêcher de la détailler de la tête aux pieds. Ce short en jean qui mettait en valeur ses jambes interminables, ce tee-shirt blanc qui rehaussait son bronzage et cette chemise bleue… « Chérie, je crois que tu as volé la chemise d’un homme ce matin. » Chuchota-t-il comme s'il s'agissait d'un secret. En effet, savoir si elle s’était trompée ou non mais elle portait tout simplement sa propre chemise de la veille qu’il avait laissée trainer près de son lit. Dans tous les cas, le Clay possessif était ravi de la voir dans quelque chose qui lui appartenait. Une main dans son dos, il commença à la guider jusqu’au parc. Comme un enfant en pleine foire ou bien comme l’adolescent angoissé de l’annonce qu’il allait lui faire ? Dans les deux cas, il ne laissait rien paraitre.

    Re: CLAYVEN △ let's ride the future together

    Jeu 3 Juil 2014 - 14:48
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    Leaven Burns
    Leaven Burns
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    Nationalité/origines : Américaine (origines Israéliennes par sa grand-mère maternelle)
    Avertissements contenu : Handicap visuel, parentalité (grossesses multiples dont gémellité)

    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
    Métier/occupation : Chroniqueuse Web, elle a son propre podcast, ce qui lui permet d'être également maman au foyer.
    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.


    PURSUIT OF HAPPINESS

    Chaussées de ses converses bleues ciel, Leaven tapotait doucement du pied dans le taxi qui la menait à sa destination. La musique entrainante du véhicule engendrait chez elle une bonne humeur innée ou devrais-je dire une bonne humeur grandissante qui était née depuis que Clarence l'avait appelée il y a quelques heures. Revenu il y a peu de son voyage avec l'aîné des Campbell, il s'était remis à son boulot dès son retour, laissant un peu de côté sa relation avec Leaven, ce qu'elle comprenait parfaitement, elle-même le soutenant du mieux qu'elle le pouvait et le poussant à donner le meilleur de lui au zoo. Résultat, elle le retrouvait bien souvent épuisé le soir et lui servait plus de doudou pour dormir que de petite-amie pour discuter. Alors forcément, elle ne cachait pas son plaisir de passer du temps avec lui hors du lit, bien loin de Morphée et dans leur temps libre en commun. On pouvait lire sur son visage que cet instant où elle descendait du taxi était son petit bonheur du jour. Elle savait que Clarence ne devait pas être loin, et bon Dieu ce qu'il lui avait manqué malgré son retour. Elle s'était senti un peu seule pendant quelques jours, loin de son petit-ami qui travaillait et de son frère qui avait forcément retrouvé la mère de son enfant, alors forcément, le rejoindre pour une fin de journée et probablement une bonne soirée était un véritable petit miracle dans sa journée bien monotone. Remettant son haut correctement, elle avait repéré à l'oreille une foule de personnes qui sortaient probablement de la bouche du métro et qui semblaient parler du parc. Ni une, ni deux, elle prenait son courage à deux mains et suivait son instinct en engageant la marche avec eux, prenant bien soin de rester tout de même à l'écart et de longer une grille qui lui servait de repérage. Elle ne dut pas marcher bien longtemps avant de sentir des bras forts l'entourer et la soulever légèrement du sol. Sa voix était commune, son odeur aussi et forcément, le sourire de Leaven s'agrandissait tandis qu'elle plaçait ses bras autour de son cou. « Tu peux parler, espèce de... détonateur à bombe. » Leaven et la répartie, des fois ça faisait deux, mais elle espérait que ça contribuait un peu à son charme. Lorsque ses pieds retrouvaient le sol, ses mains descendaient aussitôt le long des épaules de Clarence pour mieux remonter sur son visage afin de repérer ses lèvres et de les embrasser le plus tendrement du monde. « Tu m'as manqué mais sinon ça va. Ça a été ta journée? » Une question qu'elle avait tendance à pas mal lui poser ses derniers temps et elle espérait qu'aujourd'hui, ça ne serait pas la seule qu'elle pourrait lui poser... « Je vois pas de quoi tu parles. » Le sourire malicieux qu'elle affichait laissait savoir qu'au contraire, elle savait parfaitement de quoi il parlait. Une chemise qui traine, c'était forcément celle de Clarence, la blonde ayant l'habitude de toujours ranger soigneusement ses affaires pour pouvoir les retrouver. Glissant son bras autour de sa large taille, elle le suivait gentiment pour aller dans la direction du parc, tout sourire. Elle pouvait déjà entendre certaines personnes hurler dans des attractions à hautes sensations ou encore percevoir les bruits métalliques si spécifiques de certains manèges comme les pinces pour attraper les peluches. « Tu veux faire quoi en premier? Moi je te suis. » Comme si elle avait le choix de toute façon, bien incapable elle-même de pouvoir choisir une attraction. A moins que Clarence prenne le risque de se retrouver dans un château gonflable pour les gosses... « Moi, tout ce que je veux, c'est une barbe à papa, à un moment ou un autre ou de la glace pilée... ou les deux. » Un rire et une vraie gourmandise qui s'annonce, comme d'habitude.
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    Re: CLAYVEN △ let's ride the future together

    Mer 9 Juil 2014 - 13:42
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    PURSUIT OF HAPPINESS

    Leaven était belle. Ca paraissait peut-être stupide ou complètement prétentieux d’admirer sa petite amie mais plus les mois passaient, plus il réalisait la chance qu’il avait. Il était davantage certain de son choix et du risque qu’ils avaient pris. L’échec de leur couple aurait inévitablement causé quelque embarras au sein de leur relation avec le meilleur ami de l’un qui n’était autre que l’ainé de l’autre. Désormais plus aucun doute n’était permis dans sa tête et c’était avec une sérénité croissante qu’il abordait l’avenir avec cette créature à son bras. Si tant est que le destin ne décide pas de lui jouer de nouveaux mauvais tours. Les certitudes n’étaient jamais aussi inébranlables qu’on l’aurait voulu. Leaven avait toujours une répartie aussi attendrissante qu’inattendue, à laquelle il répondait toujours avec un éclat de rire. Il finit par  ajouter tout en la reposant sur la terre ferme. « Merde, il faut pas se faire repérer alors. » En effet, les Etats-Unis étaient très sensibles aux plaisanteries de ce genre et il n’était pas certain que les autorités apprécient une effusion amoureuse d’un goût aussi douteux. La police il avait déjà donné et compte tenu des agissements de ces derniers mois, il ne tenait pas à retourner au poste de sitôt. A cette pensée, l’image furtive de Shaé, le lémurien, lui apparut avant de s’évaporer tout aussi rapidement. « Dure mais ça va. C’est compliqué d’aborder un tout autre aspect d’un job que j’avais fait pendant presque dix ans. Mais on est pas là pour parler de ça. » En effet, il savait que Leaven subissait cette promotion pourtant bienvenue dans sa vie. Son diplôme était récompensé, le risque de reprendre ses études à 30 ans avait été payant. D’ici quelques semaines, il espérait que tout se tasserait pour qu’il puisse accorder plus d’attention à sa bien-aimée. Il détourna le sujet sur la chemise qu’elle portait, qui lui appartenait visiblement au vu de sa largeur. Elle accueillit à nouveau la boutade avec auto-dérision, sans lui avouer pour autant s’il s’agissait d’un geste volontaire ou d’une erreur. Ca faisait partie de ces surprises du quotidien, de ce ravissement qui l’étreignait sans qu’il ne s’y prépare. Le mot fatidique n’avait jamais été prononcé mais de toute évidence, il tenait horriblement à cette personne au bout de six mois de relation commune. Ils marchèrent calmement jusqu’au parc qui se remplissaient progressivement. Les manèges tournaient sans relâche, les odeurs de sucré se mêlaient à la friture. Les cris des enfants, les rires des groupes d’adolescents qui parcouraient la baie, tout formait un univers si particulier et très relaxant. Rien à voir avec les grognements des fauves et des hurlements des primates. Voilà depuis le début de la semaine qu’un lion se montrait de plus en plus nerveux, de moins en moins accueillant envers la gente humaine qui prenait soin de lui. S’ils avaient tout d’abord cru à la gestation de la lionne, la vérification qu’elle ne portait pas de petit avait élevé de nouvelles craintes. Mais c’était un sujet qu’il tenait à garder secret pour ne pas éveiller l’inquiétude de Leaven.

    « Tiens dis-moi. As-tu peur des manèges à sensations ? » Clay en était fou mais autant éviter de grosses frayeurs. Leaven avait ses sens – par conséquent ses sensations – décuplés. Peut-être un lâché de siège dans le vide était de trop émotionnellement. Il voulait tester ses limites, voir jusqu’où pouvait-elle aller. Retomberait-elle en enfance, garderait-elle dignité ? Parce que lui perdait total contrôle lorsqu’on lui permettait de se lâcher… En fait, elle lui offrit presque immédiatement la réponse en réclamant une barbe à papa. Il ne fallut pas en dire plus pour le blond qui était toujours partant pour satisfaire ses papilles et remplir son estomac. « Commençons bien alors. » Il l’amena impatiemment jusqu’à un stand qui vendait des énormes barbes à papa de tous les goûts possibles et imaginables. Les joies de l’Amérique et des saveurs artificielles… « Une nature sucrée et ? » Il laissa Leaven prendre sa commande et régla aussitôt non sans ajouter un paquet de cacahuètes caramélisées au lot. Son pêché mignon. Il retrouva la main de Leaven comme si elle craignait qu’elle ne s’échappe. Un réflexe assez bête mais qu’il avait pris de ses petites sœurs. Ils s’approchèrent du stand suivant où Clay prit alors une voix très rauque, caricature des dialogues de sitcoms bas de gamme. « Je vais décrocher la lune pour toi, bébé. Je vais t’avoir cette peluche. » En effet, il s’agissait d’un stand de tir avec à la clef une peluche presque aussi grosse que Leaven. Evidemment, nul besoin de lui confesser qu’il n’avait jamais tiré de sa vie. « Prête ? » Il parlait du bruit de la carabine puisqu’elle n’était capable de vraiment surveiller son score.

    Re: CLAYVEN △ let's ride the future together

    Ven 11 Juil 2014 - 1:16
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    Leaven Burns
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    « Tu vas t'y faire et tu feras du bon boulot, comme toujours. J'ai confiance. » Confiance en lui, confiance en son sens du travail bien fait et en sa détermination. Sans toutes ces qualités, il n'aurait probablement pas eu son master de zoologie et encore moins ce nouveau boulot. Elle savait que Clarence finirait par s'habituer au rythme éreintant de son nouveau job et qu'il s'y accommode en une semaine ou en plusieurs mois, elle serait là pour l'épauler, quoi qu'il arrive, elle le savait. Et dans un sens, elle était fière de lui, ça se voyait dans sa façon de sourire quand ils parlaient de son travail. Elle avait beau subir quelques dommages collatéraux, elle ne pouvait pas s'empêcher d'être fière de lui et de sourire avec lui. Elle avait toujours été comme ça, se réjouissant de la réussite de ses proches parce que dans un sens, cela faisait la sienne aussi. Mais très vite ils oubliaient le sujet du travail pour mieux se concentrer sur ce qu'ils allaient faire: passer un bon moment en s'amusant comme des gosses. Parce que c'est clairement ce qu'ils comptaient faire en tout état de causes et de consciences. Elle n'avait pas peur de retomber en enfance, elle était un peu une gamine au fond, et ça faisait du bien de retrouver un peu d'insouciance, il fallait l'avouer. Une journée entre parenthèses, loin du quotidien, ça ne pouvait faire de mal à personne et surtout pas à eux, bien trop ancrés dans la réalité des choses ces derniers temps. Alors oui, Leaven avait forcément le sourire en se rendant dans le parc d'attraction, bien déterminée à s'amuser comme il se doit en compagnie de son petit-ami. L'excitation était telle qu'elle avait l'impression que leur couple datait d'hier. Forcément il n'y avait plus d'hésitation entre eux, ils se disaient les choses ou les devinaient d'eux-mêmes mais malgré leurs six mois d'union déjà, elle était toujours aussi pétillante près de lui, cette petite flamme de passion entre eux continuait à brûler et c'était rassurant. Elle se voyait mal continuer une relation avec quelqu'un si elle se trouvait être lassée au bout de si peu de temps. Fort heureusement, ce n'était pas le cas avec Clarence. La surprise était toujours au rendez-vous, la joie de le retrouver à chaque fois aussi et elle lui disait rarement non, comme maintenant par exemple.

    « Et bien ça dépend du manège je dirais. Les attractions où ça va vite, on peut les faire si tu veux. » Après tout c'était bien connu, la sensation de vitesse était reliée à la vue, ce que Leaven n'avait pas. Du coup pour elle, la vitesse s'assimilait à beaucoup de vent et ça s'arrêtait là, bien que dans une attraction les secousses lui plaisaient et là était pour elle les sensations. « Me fait pas faire des trucs dans l'eau par contre. » C'était peut-être bien l'une de ses seules réelles phobies. Certes elle adorait se baigner mais seulement quand elle peut entrer dans l'eau progressivement comme à la mer par exemple ou dans une piscine où le niveau augmente au fur et à mesure. Mais jamais, ô grand jamais vous ne verrez Leaven sauter dans une piscine dont elle ignore la profondeur. N'ayant pas la possibilité de voir le fond, c'était pour elle un danger de noyade dont elle n'avait jamais réussi à dépasser la peur même avec les années. « Après si tu veux faire des attractions que je peux pas faire tu peux hein. Te prive pas pour moi, je t'attendrais. » Elle en avait l'habitude de toute façon, même lorsqu'elle était plus jeune et que son frère faisait des attractions sans elle, ça ne la gênait pas plus que cela et elle comprenait son envie de s'amuser et de faire ce que bon lui semble. Il en était donc de même pour le blond qui était en droit de faire ce qu'il souhaitait. Se dirigeant avec lui vers un stand de barbe à papa, elle le laissait commander avant d'exprimer son souhait à son tour. « Une cerise s'il vous plait. » Récupérant sa barbe à papa rouge de par son goût, elle retrouvait la main de son compagnon, liant ses doigts aux siens. « Merci m'amour. » Un surnom qu'elle adorait lui sortir pour l'embêter et surtout lorsqu'elle était d'une humeur gamine, joueuse et taquine. Peu de temps après cela, ils s'arrêtaient à un stand et aux dires de Clarence, elle devenait de suite de quoi il s'agissait, ne pouvant pas s'empêcher de rire à sa réflexion. « Je veux le soleil moi, pas la lune. » Un sourire taquin sur les lèvres, elle lâchait sa main pour pouvoir picorer dans sa barbe à papa mais aussi pour le laisser tirer, évidemment. « Prête. » Bien qu'elle savait que d'une façon ou d'une autre, le premier tir la ferait toujours sursauter. Et ce fût le cas d'ailleurs, se contenant tout de même un minimum. Bientôt la partie se finissait, et même si Leaven avait pu entendre des cibles de métal s'abattrent et des ballons de baudruche explosés, elle ignorait tout de même le score. « Alors? Tu me l'a décrochée cette lune que je la ramène à la maison? » Décrochée ou pas, le principal était qu'ils s'amusent, avec ou sans grosse peluche. Une hypothétique peluche qu'elle voulait "ramener à la maison." Une expression qu'elle avait tout naturellement dite alors qu'ils n'habitaient même pas ensemble. « Je suis d'avis à faire un grand huit maintenant, ou un truc du genre et après on verra un truc calme pour se remettre des sensations fortes. » Et pour parler aussi, elle voulait profiter de cette occasion...

    Spoiler :
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    Re: CLAYVEN △ let's ride the future together

    Sam 19 Juil 2014 - 16:34
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    PURSUIT OF HAPPINESS

    Clarence admirait l’audace de Leaven qui accueillait l’idée des attractions à sensations avec joie et hâte. C’était toujours difficile de se mettre dans la peau de sa petite amie qui vivait chaque jour avec ce handicap si particulier. Et c’était bien pour cette raison qu’il avait inconsciemment tendance à la sous-estimer – ou plutôt à surestimer les dangers dont elle pouvait se sentir menacée. Ainsi la vitesse et les secousses ne l’effrayaient pas. Son oreille interne devait être bien plus résistante au tournis que la plupart de la population puisqu’elle n’avait pas la vue pour la désorienter. Voilà un avantage bien ironique à ne pouvoir profiter des visages de sa famille ou d’un coucher de soleil typiquement californien. Elle lui rappela sa frayeur de l’eau et il ne put s’empêcher de glisser d’une voix déterminée. « Un jour ou l’autre, tu feras une nage avec moi. » Nul désir de l’angoisser à cette idée, il souhaitait juste lui rendre la vie moins compliquée et visiblement, cet objectif passait par éliminer certains détails gênants de la vie de la cadette Campbell. Il ignorait encore comment avait-elle pu se forger seule, loin de son frère et de ses parents. Quoiqu’il en soit, sa paranoïa d’homme soucieux d’autrui lui laissait penser que tout était lié et que la résolution d’un problème pouvait entrainer de nouveaux déblocages fortuits. « Puis quoi encore ? Tu veux pas que j’te laisse aux poneys avec une glace puis je te récupère dans deux heures ? » S’indigna-t-il tout en resserrant l’étreinte autour de sa taille. C’était un moment à deux, pas une après-midi en solitaire. Sinon, il serait parti se défouler avec une partie de basket-ball. Le sport lui manquait de plus en plus. En plus de son métier physique de soigneur, il devait maintenant gérer une équipe ainsi qu’un bureau de recherche. Autant dire que lorsqu’il rentrait, son cerveau était tout aussi hors service que ses bras. Les dunk attendraient encore plusieurs semaines… Clay leur paya deux barbe à papa avant qu’ils ne s’en aillent vers d’autres distractions. Il épiait Leaven en train de savourer ce nuage de sucre au parfum cerise avant de froncer les sourcils à son remerciement peu commun. « On est en public, très chère ! » Lui chuchota-t-il en regardant de droite à gauche, savoir si personne n’avait vu ce grand gaillard se faire surnommer m’amour. Si la belle blonde picorait sa gourmandise, Clarence lui se contentait de plonger sa bouche dans le sucre pour mordre à pleine dents. Il sentait déjà sa moustache lui coller au visage mais qu’importe, il ne tenait pas à perdre sa belle dans la foule.

    Le stand de tir fut un autre instant épique dès lors que Clarence lui promettait la lune avec une voix de Dom Juan peu crédible et que Liv lui répliquait qu’elle désirait le soleil. Prenant en joue la première cible qui se présentait à lui, il bougonna : « Jamais contente les gonzesses. » Et alors il tira. Evidemment, la cible fut manquée puisqu’il n’avait même pas pris le temps de viser. Il se préoccupa soudain peu de sa compagne, bien trop concentré à essayer de lui décrocher le soleil – ou plutôt un énorme panda d’un mètre qui le narguait, suspendu derrière les cibles. Mais Clay avait beau viser d’un œil, fermer l’autre, tirer au moment où il expirait, il ne réussit qu’à toucher deux cibles sur cinq. Avec un haussement de sourcil moqueur, le forain lui tendit alors sa récompense : une vulgaire peluche de dauphin. Vexé, le blond le lui prit des mains et tourna les talons avant de fourrer la peluche dans les bras de Leaven. « Leur premier prix c’est de la merde de toute façon. » Aussitôt qu’ils s’éloignèrent du stand, il retrouva le sourire, son orgueil bien vite apaisé. Il avait bien plus à lui offrir que des cadeaux poilus, d’autant plus que ceux-ci lui rappelaient désagréablement les cadeaux annuels qu’il offrait à son ex-fiancée. Le mot grand-huit fut suggéré et alors ils se dirigèrent vers les wagons métalliques où les passagers hurlaient à chaque passage. « Madame… » Dit-il tout en l’aidant à monter après avoir confié peluches et sucreries. Clay était fan de ce genre de manège et si la montée fut riche en suspens et tension, il n’hésita pas à briser les tympans de Leaven dès que les rails menaient à une chute monumentale. Le train tremblait de tout part, agitait ses passagers, et se retournait même pour quelques mètres la tête en bas. L’ainé Burns avait beau avoir l’estomac accroché, les successions d’ascension et de chute brutale le mettaient dans tous ses états. Il risquait parfois un coup d’œil à sa voisine, sa cuisse contre la sienne pour toujours avertir de sa présence. Quand ils descendirent, ils bifurquèrent automatiquement vers la loge d’à côté qui présentait la grande roue. « Tu as dit que tu voulais un peu de calme. Prenons de la hauteur. » Ils montèrent tous les deux dans un compartiment, rien que tous les deux. Clay ignorait pourquoi mais cet instant à deux à plusieurs centaines de mètres du sol s’annonçait toute spéciale. Avec elle, c’était toujours le septième ciel. « Je suis content. » Dit-il, en passant son pouce sur sa joue. Un peu de sérieux.

    Spoiler :

    Re: CLAYVEN △ let's ride the future together

    Mar 9 Sep 2014 - 1:54
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    Elle avait presque envie de lui dire qu'il croyait encore au père noël ou lui demander s'il avait vu la vierge marie par le fenêtre ou dans une marre à café peut-être. Il venait de lui faire comprendre qu'un jour ou l'autre, elle nagerait dans des eaux profondes. Avec ou sans lui, c'était une idée qu'il lui était inconcevable. A partir du moment où elle sentait de l'eau lui arriver jusqu'aux épaules, un stress incontrôlable prenait toujours possession de ses muscles, à tel point qu'elle en était obligée de reculer pour se soulager de ce poids. Alors non, il était clair qu'elle ne se voyait pas nager en eaux profondes et encore moins avec Clarence parce que non seulement c'était une phobie mais en plus elle constituait une honte puisque pour le commun des mortels, cette peur est d'un ridicule sans nom. Oui, Leaven avait honte d'avoir peur de l'eau, ou plutôt des profondeurs, de cette façon alors elle ne voulait que son petit-ami assiste à une telle scène de médiocrité. Pourtant elle ne disait rien, se contentant de sourire un peu pour marquer qu'elle avait bien compris que ça ne serait pas maintenant mais ce sourire semblait tout aussi désapprobateur. Quoi qu'il en soit, elle ne voulait pas s'enquiquiner avec cela pour le moment, bien décidée a profiter de sa fin de journée avec l'ainé Campbell. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle lui avait proposé de faire les attractions qu'il voulait. Une proposition qu'il déclinait d'une façon qui faisait rire la blonde. « Et pourquoi pas? Je suis sûre que ça m'éclaterait de faire du poney. » Une ironie qu'elle affichait clairement puisque, bien qu'elle avait l'habitude du contraire, ça l'arrangeait pas mal qu'il refuse de faire une attraction sans elle, ça lui permettrait de passer plus de temps avec lui, même s'ils le passaient à hurler dans des attractions qui promettaient bien des frissons. « Justement. » Avait-elle simplement répliqué avec un sourire malicieux concernant son surnom de m'amour en public. Quelques mètres plus loin, ils s'arrêtaient à un stand de tir où Clarence lui promettait la lune. En chieuse internationale et casse-bonbon de première, Leaven n'avait pu s'empêcher de lui dire qu'elle préférait le soleil. Bien évidemment il s'agissait là d'une boutade visant à se moquer un peu avec ironie de ceux souvent nommés comme des cassos ou comme étant des ringards. L'espace d'un instant, elle le laissait donc jouer tout seul, profitant de cet instant pour picorer furieusement dans sa barbe à papa qu'elle adorait tant.

    Et finalement, très rapidement, elle se faisait entrainer par son compagnon loin du stand et se retrouvait avec une peluche dans les mains qu'elle reconnu comme un poisson, une sirène ou un quelconque mammifère marin. « Ce prix-là me va très bien, je te rassure. Pour ce qu'on en fait de toute façon. » Après tout, qui porte vraiment de l'intérêt à une peluche? On la trouve jolie et douce l'espace de l'après-midi, arrivés à la maison on la met dans un coin et on l'oublie aussi vite qu'on a pu l'aimer. Non, vraiment, les peluches ce n'était pas son truc et ça ne le sera probablement jamais. Bizarrement elle avait beaucoup plus d'entrain pour se rendre dans le grand huit et confier tout ça afin de monter dedans. « Merci mon cher. » Après les pseudo-romantiques, voilà qu'ils se transformaient en bourgeois. Tandis qu'elle se laissait attacher par le gérant du manège, elle ne pu s'empêcher de sentir le stress monter. Elle ne voyait rien, mais elle savait d'avance que les sensations seraient fortes. Et ce n'est effectivement pas ce qu'il manquait dès l'instant où l'attraction se mit en route. Beaucoup de vitesse qu'elle pouvait sentir à cause du vent et ne parlons même pas des virages qui la faisait hurler ou rire. Les secousses et les sensations fortes étaient bien là, même pour elle. Cela dit, même si elle avait bien aimé, elle ne regrettait pas de descendre non plus. Son estomac était comme n'importe quel estomac et si le tour avait duré plus longtemps, elle n'aurait pas parié qu'il ne se manifeste pas. Remettant son haut et ses cheveux, correctement, elle ne pouvait s'empêcher de rire. « J'aurais du les attacher. » Elle s'imaginait très bien la tête qu'elle devait avoir avec des cheveux en pagaille qu'elle s'empressait de remettre comme elle le pouvait. Récupérant leurs barbes à papa et leur peluche, ils ne mirent pas de temps à grimper dans une autre attraction, beaucoup plus calme et qui promettait pour Clarence une vue imprenable sur la foire et surtout sur la ville. Se faufilant dans une cabine de la grande roue, elle prenait vite place d'un côté, sur un banc moelleux qui bordait la nacelle. Attendant quelques instants que le blond prenne place à son tour, elle finissait par se rapprocher de lui, assez pour passer ses bras autour de sa taille et ses jambes au dessus des siennes. « Moi aussi et j'espère bien qu'on est content pour la même chose. » Passer du temps ensemble depuis qu'il a eu sa promotion et surtout depuis son retour de son voyage avec Aaron, avoir passé six mois en couple avec lui sans trop de difficulté. Oui, définitivement elle était heureuse comme ça et elle ne changerait cela pour rien au monde. Quoi qu'elle changerait peut-être bien un petit truc... « C'est dommage que tu travailles autant et qu'on se voit moins, tu me manques. » Si seulement elle osait, si seulement elle franchisait le pas de lui demander, de lui proposer ou ne serait-ce qu'omettre l'idée. Mais c'était trop tôt, n'est-ce pas? Déposant un baiser sur sa joue pour mieux trouver ses lèvres, elle partageait un baiser doux qui se voulait aussi très tendre avant de se détacher de ses lèvres. « D'ailleurs Thor manque aussi à Oréo, elle le cherche parfois j'ai l'impression, c'est marrant. »

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    Re: CLAYVEN △ let's ride the future together

    Jeu 11 Sep 2014 - 21:57
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    PURSUIT OF HAPPINESS

    Clarence aimait pouvoir dire des stupidités parmi les sujets importants. Il aimait pouvoir lâcher prise lorsqu’il quittait le zoo sans perdre toute crédibilité. Au-delà de ses capacités physiques, ses nouvelles connaissances intellectuelles étaient mises à rude épreuve tout au long de la journée. Certains jaloux remettaient en question ce diplôme fraichement acquis, pourtant uniquement préparé dans le but d’obtenir cette promotion. Les plus expérimentés nuançaient sans cesse ses propos parfois trop progressistes pour l’opinion de la réserve de Los Angeles. Qu’importe c’était un exercice de chaque instant et il était d’autant plus détendu quand il retrouvait sa spontanéité auprès de sa petite amie. C’était donc sans scrupule qu’il imaginait, un sourire moqueur aux lèvres, Leaven faire du poney. Situation assez risible quand on y songeait puisque la jeune femme avait des jambes de gazelle, ses pieds toucheraient certainement le sol une fois assise sur le dos de ces petites bêtes lourdaudes. Elle s’amuserait probablement mais les poneys n’étaient pas destinés à des silhouettes de mannequin comme celles de sa petite amie. Et au fil du déroulement de la scène, il finit par être plus enorgueilli que moqueur. Elle ne pouvait pas voir, peut-être à peine sentir le regard que les passants posaient sur eux. Une grande femme d’un mètre 80 qui faisait deux têtes de moins que son acolyte qui frôlaient les deux mètres. Les petits écarquillaient les yeux, les adultes les toisaient, curieux. Plus on les épiait, plus Clay se sentait gonflé de cette énergie qui le rendait capable de tout affronter. Il était prêt à affronter les critiques et les commentaires pour deux. Il avait besoin de se sentir le pilier de ce couple, orgueil de Burns. Et pourtant la jolie blonde portait officieusement ce rôle essentiel. Plus il était prêt à se battre pour elle, plus il comprenait qu’il ne saurait s’accomplir sans elle. Un constat mi-heureux, mi-angoissant auquel le trentenaire faisait face avec difficulté. Il avait l’impression d’être à un tournant de sa vie, avec elle nichée au creux de son bras. Ce moment d’insouciance faisait partie des tentatives pour dédramatiser la situation alors qu’à l’intérieur, l’ainé Burns bouillonnait de questions. N’avait-il jamais su gérer les émotions profondes autrement que par la dérision ? Il s’était totalement dévoué à la simple cause de la faire sourire. Après lui avoir fait gagner une peluche ridicule qui témoignait de ses aptitudes médiocres au tir – c’était pas comme si son père était militaire de carrière depuis plus de trente ans – il opta pour le grand huit qui ferait appel aux sensations fortes. Il avait fait en sorte de se faire remarquer de par ses hurlements de joie, complètement exalté par les descentes furieuses de l’attraction. Leaven ne semblait pas aussi réceptive à la hauteur sinon à la vitesse. Ses cheveux s’emmêlaient au gré du vent tandis qu’il l’entendait rire ou crier de surprise. Elle ne pouvait pas appréhender les tournants et les basculements mais les éclats vocaux de son voisin devaient être un indice suffisant. En descendant, il n’avait pu s’empêcher de la contempler, envieux de remplacer ses doigts pour remettre ses cheveux en place. Ce côté ébouriffé exagérait cet air faussement sauvage sur son visage qui lui rappelait mille souvenirs plus délicieux les uns que les autres.

    Mais la réalité le rattrapa au galop au moment où ils grimpèrent tous les deux dans la grande roue afin de profiter d’un moment plus serein. L’anxiété lui remontait à la gorge et c’était un sentiment qu’il n’avait plus ressenti depuis fort longtemps. Il la laissa s’installer à sa guise, sachant avec regret qu’elle ne pourrait pas apercevoir la vue qui s’offrait à eux. L’été battait son plein et avec lui le soleil écrasant et la foule survoltée. A la réflexion de Leaven, Clay laissa échapper un rire avant de hausser les épaules. « Non je suis juste content d’avoir perdu le premier prix au stand de tir, c’est tout. » Répliqua-t-il d’une autre voix outrée. En fait, ils n’avaient plus besoin de se parler pour se comprendre. Si le contact visuel ne se créait jamais, leurs esprits parvenaient tout de même à établir une connexion complice complètement indépendante de toute parole superflue. Il aurait pu laisser le silence faire son travail mais elle décidait alors de se confier à lui. Ca n’était pas vraiment des confessions puisqu’ils ne se cachaient rien. « T’inquiète pas, ça va se calmer. » Put-il seulement lui répondre alors qu’il n’en avait aucune idée. Clarence s’était toujours pensé homme qui s’adaptait à toutes les situations, qui savait gérer la pression. Mais la tension d’un nouveau poste exigeant et d’une vie personnelle dont il ne jouissait pas assez irritait sa patience et sa carapace indestructible. Il y avait un remède, une solution à tout ça. Mais serait-elle d’accord ? Sur l’instant, les mots se bloquèrent dans sa gorge, au bord d’être enfin formulés. Avec son ex-fiancée, il n’avait jamais pu franchir le pas. Finalement, cette retenue avait été révélatrice du problème profond qui rongeait peu à peu leur couple. Mais lorsque Leaven s’empara de ses lèvres pour l’embrasser, en toute pureté, elle lui donna tout le courage nécessaire. Ne pas réfléchir. A peine eut-elle fini de parler qu’il embringua tête baissée. « Tu sais elle aurait plus besoin de le chercher. » Le conditionnel n’avait jamais été aussi rempli de sous-entendus. Son index se perdit dans une mèche de cheveux tandis qu’il cherchait les mots parfaits en vain. Tant pis. « Thor serait plus qu’honoré de partager sa carpette. » Oui il se dissimulait sous les traits de son propre chien. Du moment que le message passait, il s’en moquait. Cependant, il ne résista pas plus longtemps à ce minois surpris. Il entoura sa nuque de ses deux bras pour l’approcher vivement de lui. « Viens vivre à la maison, Liv’. » Chuchota-t-il, empressé avant de coller un baiser brûlant sur sa tempe.

    Re: CLAYVEN △ let's ride the future together

    Sam 27 Sep 2014 - 20:44
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    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
    Métier/occupation : Chroniqueuse Web, elle a son propre podcast, ce qui lui permet d'être également maman au foyer.
    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.


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    Des gamins, des vrais gamins, c'est tout ce qu'ils étaient. Et Leaven se sentait bien comme ça. Au fond, on lui avait volé son enfance. Que ce soit son père, son handicap, Adam, tous ces facteurs avaient fait qu'elle n'avait pas pu réellement profiter de son enfance et de son adolescence. Alors forcément, si aujourd'hui elle pouvait le faire, elle le faisait, tentant de rattraper en vain le temps perdu. Elle avait beau être une adulte, une fois les portes d'un lieu normalement destiné aux enfants ou aux adolescents franchies, elle ne pouvait s'empêcher de se réjouir du moindre petit bonheur, en partant d'une barbe à papa, pour mieux aller vers un grand huit en passant par une peluche. Elle redevenait un peu cette enfant perdue dans les limbes de ses souvenirs. Elle laissait l'adulte à l'extérieur, pour mieux laisser exprimer ses envies enfantines, peut-être être un peu plus elle-même. Dès qu'elle était avec Clarence, ici ou ailleurs de toute façon, elle se sentait en confiance, une telle confiance qu'elle finissait par se sentir libre. Libre de ses choix, de ses mots, de ses gestes. Dans le monde extérieur elle se devait de faire attention à tout. Attention à son langage à la radio par exemple ou attention à son choix concernant ses habits soit pour ne pas choquer l'opinion publique ou simplement pour ne se faire renvoyer. Le monde des adultes n'avait rien de drôle alors forcément, lorsqu'elle pouvait se détendre au près de son colosse de petit-ami, elle le faisait avec grand plaisir. Mais parfois, parmi les bêtises, il fallait bien des moments de calme pour faire redescendre l'excitation de l'instant. Et c'est exactement dans cet objectif de calme que les deux amants se rendaient à la grande roue, celle qui surplombait la fête foraine et une bonne partie de la ville. Leaven n'allait évidemment rien voir, mais ils allaient lentement mais sûrement s'éloigner du bruit de la foule, et ça, ça lui ferait du bien et ça serait sa façon à elle de se détendre. S'installant au creux des bras de Clarence, Leaven soupirait lentement mais profondément, un signe de bien être que personne ne pourrait louper. Un moment qu'elle avait trouvé opportun pour lui dire combien elle était contente d'être avec lui, mais aussi pour lui exprimer combien il lui manquait, bien qu'il le savait déjà. La réponse du blond ne l'étonnait pas. Il tentait de la rassurer, de lui dire que ça passerait avec le temps, mais autant que lui, elle savait bien que personne ne savait vraiment de quoi serait fait le futur. Elle savait bien que c'était un nouveau job, qu'au début, le temps de s'habituer, c'est un véritable rush 24/24h mais elle souhaitait vraiment pouvoir le retrouver rapidement et plus souvent. C'était un véritable besoin, bien que cette constatation lui faisait un peu peur après seulement six mois de relation.

    Mais elle ne s'en souciait pas, préférant l'embrasser tendrement et profiter de ce moment le plus possible. Et pour preuve, elle lui lançait même qu'à l'instar de sa maitresse, Oréo ressentait le manque de son ami Thor, préférant largement cette conversation à celle de ses craintes, à celle de voir Clarence devenir indispensable à son quotidien. Il est vrai que sa chienne, depuis sa rencontre avec l'énergique Thor avait tendance à renifler plus que d'habitude, comme si cette dernière cherchait sa trace pour pouvoir le rejoindre. C'était un comportement qui faisait rire Leaven et qui avait tendance à l'émouvoir un petit peu. Rien que d'y penser, elle en souriait. Mais elle fut vite happée par les paroles de Clarence. Elle continuait de sourire, bien entendu, mais elle sentait bien que sous l'image de leurs chiens c'était un peu eux, leur histoire et du coup, le futur que Clarence voyait pour eux. Son chien serait honoré de partager son panier avec Oréo. Bon sang, elle avait bien entendu ce qu'il venait de dire? Elle n'avait pas rêvé? Non, certainement pas puisque le jeune adulte appuyait ses dires en l'invitant à venir vivre avec lui. La surprise était grande, assez pour qu'elle lui retire les mots de la bouche. C'est vrai qu'elle y pensait aussi, qu'elle y avait songé, mais finalement elle avait toujours été rattrapée par sa peur qu'il refuse ou par la peur que ce soit trop rapide, après tout leur relation était toute récente à l'échelle d'une vie. Et ne parlons même pas de son handicap qui avait été un véritable frein. Habitée avec une personne aveugle impliquait des règles de vie strictes et parfois compliquées à vivre pour la personne valide. « Oréo adorerait ça et moi aussi si tu es vraiment sûr de ce que tu veux. » Mais finalement elle avait pas eu l'idée de refuser. Elle avait beau avoir un peu peur de tout ça, de tout ce que ça pourrait engendrer, elle était indéniablement amoureuse de lui et bien qu'elle n'avait pas sut l'exprimer clairement jusque là, elle le ressentait et c'était ça le plus important. Elle avait trop réfléchi au cours de sa vie, elle s'était trop prise la tête avec les hommes depuis Adam. Aujourd'hui il était temps qu'elle fasse confiance à un homme et qu'elle se fasse confiance. Aujourd'hui elle disait au revoir à la tête et elle suivait son cœur, c'était tout. Un cœur qui en avait gros sur la patate, mais positivement. Un cœur qui s'exprimait enfin, tandis qu'elle frôlait ses lèvres et qu'elle y laissait quelques murmures s'écraser. « Je t'aime Clarence. » Trois petits mots, ou quatre si l'on était rigoureux auquel elle n'attendait pas de réponse. C'était d'ailleurs pour cela qu'elle s'empressait de renouer leurs lèvres dans un baiser qui transpirait tout ce qu'elle pouvait ressentir à cet instant.
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    Re: CLAYVEN △ let's ride the future together

    Dim 5 Oct 2014 - 22:51
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    La nacelle de la grande roue s’envolait lentement vers les hauteurs de Santa Monica et avec elle s’élevait l’appréhension de Clarence. Il n’aurait jamais cru faire une telle demande, une proposition si officielle dans un lieu si neutre. Lui, malgré son romantisme parfois absent, aimait mettre les petits plats dans les grands. Son père lui avait appris à ne pas compter. Ne pas compter sur les dépenses parce qu’après tout ils n’avaient jamais eu de difficultés financières. Mais ne pas compter sur son investissement dans les projets qui étaient importants. Militaire de carrière, il avait souvent privilégié le bien-être de la patrie à sa présence au sein de la maison Burns. Mais sitôt qu’il retrouvait les siens, il redevenait ce paternel entièrement dévoué qui faisait oublier ses départs de par son amour et son attention. Depuis son enfance, Clay s’efforçait de devenir le portrait craché de son père à l’exception près qu’il ne saurait jamais abandonner ses proches. Il était trop protecteur, trop dépendant de leur sécurité pour oser s’aventurer loin d’eux durant de longs mois. Certains pouvait interpréter ce détail comme une faiblesse morale, lui estimait qu’elle faisait partie d’une personnalité qu’il ne comptait pas remettre en question. Ainsi il donnait tout sans compter, parfois trop. Envahissant il l’était de par son ombre qui survolait toujours les siens, son aura qui guettait toujours les autres. Il aurait voulu l’inviter, faire une nouvelle fois de Leaven une princesse. Quelque chose dont elle se souviendrait toute sa vie bien que vivre avec elle ne constituait pas une étape cruciale dans sa vie d’homme et de petit ami. Il craignait juste de ne pas être sur la même longueur d’onde que la jolie blonde. Après tout ils n’avaient jamais réellement parlé d’eux en tant qu’une seule et même union. Ils s’étaient mis ensemble sous le coup de tête du jour de l’an, sans savoir ce qui les attendait et aujourd’hui ils allaient peut-être habiter ensemble après près de 7 mois de partage. Pudiques ils l’étaient à leur manière et si Clarence ne lésinait jamais sur les démonstrations, les mots étaient plus difficiles à s’offrir à Leaven.

    Pourtant il s’était lancé. Il ne regretta pas aussitôt sa proposition puisqu’elle était sincère. Il essayait simplement de lire dans son regard, de réaliser une réponse en bonne et due forme dans ses prunelles mystérieusement illisibles. Secrètement, il en avait parlé à Aaron qui avait fini par approuver leur relation. Un réel combat contre lui-même quand tous les deux partageaient la même possessivité envers leurs sœurs. Finalement, elle accepta. Elle n’y mit pas non plus de formule et c’était bien cette spontanéité dénue de tout enrobage superflu qui lui plaisait. Il lui sourit alors à son évocation d’Oréo qui, tout comme Thor, n’avait rien à faire de savoir sous quel toit ils allaient vivre du moment que les croquettes tombaient toujours dans la même gamelle. « Bien sûr que c’est ce que je veux. Ca me forcera à ranger mes affaires. » Depuis l’annulation de ses fiançailles, il avait retrouvé ce petit côté bordélique que ni sa mère ni une compagne n’était là pour tenter de corriger. Plusieurs fois il avait retrouvé son slip dans le panier de son chien qui avait trouvé ça amusant de grignoter un tel tissu. Satisfait, comblé, aux anges, il se contenta de caresser quelques mèches de cheveux blondes qu’il écartait de son visage féminin. Il n’y avait rien à ajouter en fait, tout pouvait redevenir à la normale. Aussi limpide qu’au début. Clay allait débiter une nouvelle connerie, pour détendre cette atmosphère soudainement oppressante de vérité. Néanmoins, Leaven le prit de court en énonçant une nouvelle vérité qui le souffla. Il resserra brusquement son étreinte autour d’elle sous le choc. Pourtant tout était clair. Clarence se sentit stupide. Pourquoi se sentait-il si impressionné ? N’était-il pas un homme un vrai qui assumait tout et se sentait au-dessus de toute faille ? Malgré lui, il ne put réprimer un rire. Glissant ses mains autours de ses hanches, il parsema sa joue, sa mâchoire de baisers rapides avant de dire : « Putain je t’aime aussi. » Impossible de le dire la première fois sans faire le benêt. Puis c’était tellement vrai que le juron était de rigueur. « Ca va être génial. » Murmura-t-il dans sa nuque avant d’ajouter, à moitié caché dans ses cheveux. « Je t’aiderai à me faire le petit-déjeuner au lit. »

    Re: CLAYVEN △ let's ride the future together

    Mar 7 Oct 2014 - 18:43
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    L'un et l'autre se complétaient parfaitement. Clarence était démonstratif plus qu'expressif tandis que Leaven c'était plutôt l'inverse. Elle avait cette pudeur, cette difficulté à montrer ses sentiments, surtout en public. C'était peut-être dut à son passé, que ce soit le passé entre son père et sa mère qui faisaient semblant de s'aimer en public pour mieux se taper dessus en privé sans lever de soupçons. Ou peut-être parce qu'elle avait trop montré à Adam qu'elle l'aimait et qu'au final il en avait profité. Peut-être que tout ça avait fini par l'influencer dans sa façon de réagir en public ou face à l'homme pour qui ses sentiments se développent jour après jour. Tout ça avait fait en sorte qu'elle préférait de loin montrer et dire son amour en privé plutôt qu'en public, au moins elle savait que dans la sphère privée, personne ne faisait semblant, loin des regards et des oreilles. Et pourtant cet après-midi, elle avait dérogé à sa règle. Peut-être qu'elle se sentait en privé dans cette cabine, en hauteur, et cela l'avait aidée à s'exprimer et à se montrer publiquement amoureuse de Clarence. Bordel oui, fallait indéniablement qu'il lui manque et surtout qu'elle l'aime pour accepter de vivre avec lui après si peu de temps de relation. Parce qu'il fallait se l'avouer, ils étaient ensemble depuis un peu plus d'une demi année, seulement. Et déjà ils allaient se mettre en ménage. Pour beaucoup cette relation allait un peu vite, probablement, mais pour Leaven c'était la suite logique de ce qu'elle ressentait et une preuve de la part de Clarence qu'il ne cherchait pas à la nuire ou à être un Adam bis - bien qu'au fond pour qu'Aaron accepte leur relation ou simplement pour que Clarence soit le meilleur ami de son frère, elle se doutait déjà qu'il ne ressemblait en rien à Adam. - Jusque là leur relation n'avait pas vu un seul nuage, ou du moins pas de quoi en faire une tâche noire à leur tableau idyllique. Elle se voyait donc mal lui refuser ce qui lui semblait être une évidence. Alors elle avait exprimé son approbation à sa demande, sans aucun artifice si ce n'est d'inclure Oréo dans l'affaire. Riant à sa réflexion, elle ne pouvait s'empêcher de compléter ses dires. « Surtout à replacer les choses exactement là où elles étaient. Tu verras que vivre avec quelqu'un de différent n'est pas aussi simple que tu sembles le penser. » Ouais, quelqu'un de différent... elle préférait ça plutôt que de dire "une handicapée" bien que ce qu'elle était aux yeux de la société.

    Quoi qu'il en soit, il est vrai que le poids de son handicap allait obligatoirement se faire ressentir pendant son aménagement chez lui. Elle allait devoir s'habituer au lieu pour apprendre à y vivre pleinement, ils allaient probablement devoir changé des petites choses pour l'aider comme par exemple mettre des amortisseurs aux meubles le temps qu'elle s'habitue à leur emplacement et qu'elle arrête de se les manger ou encore des protections sur les couteaux particulièrement tranchants pour qu'elle puisse fouiller dans les tiroirs sans risquer de se blesser, ou encore avoir un marquage en relief pour lui indiquer des possibles marches ou bien des tapis. Des petites choses assez minimes mais qui, pour Leaven, lui étaient indispensables. Et puis finalement... « T'es sûr d'être prêt à accueillir une fille chez toi? Parce que c'est chiant les filles à la longue tu sais. » Oh que oui et elle assumait pleinement d'être une fille classiquement chiante par moment et qui, parfois, est préférable de la voir en peinture plutôt qu'en vrai. Mais elle n'avait aucune raison de se montrer chiante pour le moment, au contraire, elle se montrait même sincère puisqu'elle osait enfin lui dire qu'elle l'aimait. Une véritable étape pour la jeune femme qui a toujours eu peur depuis son ex de prononcer ses mots. Et finalement, après presque sept mois, elle ne voyait pas de façon différente de lui faire part de ses sentiments à cet instant. Ces mots étaient les plus appropriés et même si elle n'attendait pas de réponse au tournant, ses oreilles se voyaient gâtées de les entendre à son tour pendant que sa peau était ravi de tant de baisers. Et comme à leur habitude, le romantisme se transformait en rigolade, notamment lorsque celui qu'elle pourrait bientôt nommer comme son concubin évoquait le petit déjeuner au lit. Son machisme faisait rire Leaven et dans le même temps elle ne put s'empêcher de le frapper avec un coup de peluche dans l'épaule. « Tu vas m'aider à NOUS faire le petit déjeuner au lit, non mais oh. Moi aussi je veux lézarder dans les draps. » Il finirait probablement jamais d'entendre ce nous sur lequel elle avait tant incité. Elle s'y voyait déjà et bon Dieu ce que ça faisait du bien. Souriant tendrement, elle voulait en profiter sentant bien que la nacelle commençait à redescendre. « Embrasses-moi au lieu de dire des bêtises. » Ca aussi Clarence allait y avoir droit. Il aurait l'occasion de découvrir un peu plus Leaven sous son mode bisounours en manque d'affection.

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    Re: CLAYVEN △ let's ride the future together

    Sam 11 Oct 2014 - 22:23
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    Métier/occupation : Soigneur, responsable du secteur félin au zoo de L.A.



    PURSUIT OF HAPPINESS

    Personne ne pouvait décrire la joie qui avait empli son cœur sitôt qu’elle avec accepté. Même s’il la connaissait depuis un an à présent et qu’il la fréquentait depuis plus de la moitié de celui-ci, Leaven demeurait toujours mystérieuse. Clarence n’était pas toujours capable de prévoir ses réactions ou bien d’affirmer quelque chose à son égard. C’était tout aussi frustrant que motivant de savoir qu’elle aimait garder une part de jardin secret - dans sa personnalité tout comme à propos de son passé d’ailleurs. Il ne s’était jamais montré incisif quand bien même la curiosité le rongeait parfois. Il s’imaginait des scénarios sans vouloir en demander la confirmation. Désormais il avait accepté cet aspect plus sombre d’elle. Il l’acceptait dans ses qualités comme dans ses défauts. Et si toutefois elle voulait taire certaines idées, certaines ambigüités dans son rapport à la vie, il s’en accommoderait. Tout comme il s’était préparé à accueillir n’importe quelle réponse de sa part même si la sienne avait été la meilleure qu’il puisse exister. L’homme pouvait déjà entrevoir de nouveaux horizons dans son quotidien, ponctué de surprises matinales et d’odeur féminine. L’entendre sous la douche, la voir s’occuper de Thor. La laisser chercher quelque chose en vain rien que pour le plaisir malsain d’être le sauveur de ces dames. Quand elle se considérait comme différente des autres, il mourrait d’envie de répliquer à quelle point elle se trompait sur la nature de sa différence. Ca n’était pas sa cécité, son handicap comme certains estimaient juste de nommer, qui la rendait si unique mais bel et bien son être tout entier. Il ne se laissa pas démonter par ses arguments et haussa les épaules, tout en prenant soin qu’elle ressente cette attitude désinvolte. « C’est parfait. J’ai toujours eu besoin de précision dans mes mauvaises habitudes. » Il ricana avant de donner un nouveau baiser sur son front. Oui ça allait être folklorique, surprenant, peut-être agaçant mais tellement épanouissant. Il ne regretterait pas son choix.

    Pourtant Leaven en rajoutait. Après avoir accepté d’emmenager chez lui, voilà qu’elle exposait tous les arguments possibles qui pourraient convaincre Clay de changer d’avis. N’avait-elle pas compris combien il était têtu ? Sitôt qu’il avait une idée dans la tête, même si l’ingéniosité de celle-ci était à débattre, il ne reculait jamais. Il fonçait toujours vers ce qu’il estimait juste ou propice. Ca avait expliqué bien des chutes comme bien des réussites. Qui aurait eu le cran de reprendre ses études à 30 ans sans savoir si seulement sa vie le permettrait ? Qui aurait eu même le cran de stopper net ses études après un bachelor insuffisant parce qu’il estimait son traumatisme suffisant pour s’éloigner de l’université ? Bien des choix étaient rythmées par l’audace ou la réflexion. Dans les deux cas, Clay préférait toujours s’en remettre à son propre chef. « J’suis pas un novice tu me prends pour qui ? Je saurais très bien te gérer ! » S’exclama-t-il. Pensait-elle qu’il sortait tout droit d’un célibat long d’une décennie ? Il s’était déjà engagé, à tort à travers et pour de mauvaises raisons. Mais ça lui avait au moins valu l’expérience de la vie à deux. « J’aime les choses chiantes, capricieuses, lunatiques, expressives et irrésistibles. » Exagéra-t-il tout en humour. Ce moment sur la grande roue se déroulait encore mieux que prévu si bien qu’elle lui avoua son amour pour lui. C’était comme une continuité évidente, loin des normes où il fallait attendre une période déterminée avant d’oser avouer ses sentiments. Dans ce cas-là, Clay était bien plus haut que tout ça - c’était le cas de le dire. Il lui répondit d’une voix triste, presque suppliante. « Tu travailles de nuit chérie. Tu rentres que je me lève pour le boulot. » Il venait seulement de se souvenir que leurs horaires ne correspondaient presque pas. Cependant, c’était le cadet de ses soucis. A son ordre pressé, Clay s’empressa de lui obéir. Il l’embrassa moins tendrement avec tout l’appétit qui nourrissait son amour pour elle. Il eut envie de lui répéter qu’il l’aimait mais c’était trop d’aveux pour une seule journée. La nacelle n’en supporterait plus. Le couple se trouva forcé de s’interrompre quand les pieds de la nacelle rencontrèrent le sol. Clay eut tout juste le temps de se redresser qu’il faisait face à l’employé qui les libérait de cette cage hors du temps. Alors qu’il l’aida à descendre, non sans glisser une main égarée sur ses fesses, il attendit qu’ils ne s’éloignent de la grande roue pour glisser à son oreille : « Les prochains plans que j’ai en tête ne sont pas tout à fait approprié à un public. » Il déposa un baiser taquin derrière son oreille. Il était temps de rentrer.

    Re: CLAYVEN △ let's ride the future together

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