Flower Power (Oscariel II)

En acceptant de devenir bénévole ici, jamais Adriel n'aurait pensé être aussi fatigué. Il n'avait jamais vraiment travaillé, se concentrant sur ses études, et n'ayant pas besoin d'argent pour vivre avec les comptes déjà pleins qu'il possédait. Il avait déjà fait du bénévolat, mais ça avait toujours été des distributions de nourriture pour les sans abris, rien de très physique non plus. Mais voilà, hier, il avait commencé, et était vraiment fatigué. Il faut dire que sa journée de travail avait finit très tard et qu'il n'avait pas vraiment dormi la nuit suivante. Alors forcement, quand il dut se rendre au stand de bière, il n'était pas très enchanté. Bon, après, il s'était engagé, alors il le ferait, même si pour cela, il devait ramper jusqu'à son stand. Et puis franchement, les clients n'y ont vu que du feu ! Adriel, bien que fatigué, fut un vendeur exemplaires, offrant des sourires et des mots gentils à tous les clients, ainsi que leur verre. Il s'était rapidement familiarisé avec la machine à bière, et réussi à finir son service sans grande difficulté.

" - Adriel ! allez, bouge de là, c'est mon tour ! Et va dormir, tu as une gueule de zombie ! "

Il sourit, et lui laissa sa place, déposant un baiser sur sa joue en lui souhaitant bon courage. Il savait qu'il ne pouvait pas aller dormir maintenant, même s'il en crevait d'envie, et qu'il avait cru s'endormir plus d'une fois sur la machine à bière. Il fallait qu'il tienne éveillé jusqu'à cette nuit, histoire de ne pas avoir à se recaler en rentrant. Et oui, il prenait ça assez au sérieux, et décida du coup d'aller marcher un peu, histoire de réveiller son corps et son esprit. Ne sachant pas vraiment où aller, il marcha jusqu'à tomber sur un jardin avec des millions de roses, qu'il trouva magnifique. Il n'avait jamais été très branché fleurs, mais là, il ne pouvait que trouver le lieu magique. Il y entra, et avança jusqu'à un lieu où des bancs s'y trouvaient. Un seul petit problème : ils étaient tous occupés, et par des couples. Autant ne pas prendre de risques, Adriel s'en éloigna un peu, ne voulant pas déranger les tourtereaux. Il se posa donc dans un des seuls endroits innocupés : une petite étendue d'herbe, entourée de roses blanches. Il alla s'allonger par terre, sous une arche, elle aussi recouverte de roses, et mit les bras derrière sa tête. C'était apaisant, comme endroit. Il ferma les yeux un instant, sans pour autant dormir, mais le soleil qui tapait, plus la position, et le manque de sommeil... C'était dur de résister à fermer les yeux, même avec ses lunettes de soleil en place.

C'est calme, ici. C'est d'ailleurs très étrange car quand on y pense, l'excitation du festival n'est pas loin du tout. Et pourtant, on dirait que ce jardin est entourée par une sorte de dôme transparent, permettant à tout ceux qui y pénètrent de se retrouver dans un état de complet repos, et de calme inégalable ailleurs. En tout cas, c'est pour le moment le seul endroit qu'Adriel à trouver où il puisse réellement se reposer, et profiter du silence et de ses bienfaits. Il décida d'ailleurs que là, entre ces roses blanches et sous cette arche, ça serait son havre de paix, son petit jardin secret. Le sportif aurait aimé que ce petit endroit ne soit rien qu'à lui, et qu'il soit certain de pouvoir y venir quand il le voulait. Il savait que si un jour, il revenait, et qu'il surprenait quelqu'un d'autre allongé, il le prendrait comme une tromperie de la part du jardin. Et oui, au moins ! Le lieu était tellement parfait qu'il envisagea même un instant d'aller demander si du terrain n'était pas à vendre...

Mais non, il n'allait pas le faire. Il n'allait pas être comme son père, à tout acheter avec des billets verts. Et puis, de toute façon, il n'aurait pas franchement l'opportunité de venir aussi souvent qu'il le voudrait... Il ne lui restait plus qu'à espérer ! Il s'étirait un peu sur l'herbe quand d'un seul coup, on vint briser le silence. Un bruit, un sifflement plus précisément. Adriel se redressa d'un coup, et regarda autour de lui. Un oiseau, peut-être ? Maintenant qu'il y pensait, il en entendait plusieurs autour de lui.

" - Ah non hein ! S'il vous plait, allez chanter ailleurs ! " murmura-t-il

Adriel s'allonge de nouveau sur la pelouse, et referme les yeux. Et comme pour le narguer, les sifflements recommencent. Il se redressa une seconde fois, et attrapa une petite branche non loin de là, couverte d'épine. Il pourrait facilement s'en servir comme arme contre celui qui sifflait comme ça si prêt de lui ! De plus, le son semblait se rapprocher de plus en plus. Restant par terre, Adriel leva la main dans laquelle il tenait la branche, attendant de voir qui pourrait arriver par la petite entrée, elle aussi sous une arche. Pour le moment, il ne voyait que des cheveux, passant au dessus des haies de roses. Bruns, les cheveux. Donc ça ne l'aidait pas vraiment. Il savait que c'était un homme, mais à part ça... Mais après quelques secondes, c'est un visage qui se présenta devant lui, avec le corps qui allait avec, bien que son regard soit resté bloqué sur le haut de son corps.

" - Oscar ! "

Adriel sourit, bien content de le voir. Par contre, la branche d'épine, ça le fait beaucoup moins. Semblant se rendre compte de son erreur, il rougit légèrement, et envoie la branche un peu plus loin, un peu plus loin de là où elle se trouvait initialement.

" - Hum... désolé pour ça... "

Quelle image devait-il avoir de lui, maintenant ? Lui qui avait été gentil et charmant lors de leur première rencontre -du moins, il espère l'avoir été-, maintenant il le menaçait avec une branche pleine d'épine. Mais quelle honte ! Surtout que, s'il avait su que c'était lui l'homme qui sifflait, jamais il n'aurait cherché à le menacer... Il grimaça, et s'excusa platement. Il avait bien vu qu'Oscar avait reculé, afin de l'éloigner de lui, et ça lui fit bizarre. Est-ce qu'il lui avait vraiment fait peur ? ça pouvait se comprendre, le pauvre ne faisait que de se promener... Adriel culpabilisait, et grimaça, restant assit par terre. Il avait peur que le moindre mouvement de sa part ne fasse fuir pour de bon Oscar... Et il ne le voulait pas. Oui, ça va.. Il rit un peu, nerveusement. Pour tout te dire, je ne sais pas ce qu'il m'a prit. Je voulais juste rester tranquille...

Mais là, il allait croire qu'il devait partir, afin de le laisser en paix. Du coup, Adriel se mordit la lèvre, et reprit rapidement. Enfin, par un inconnu ! Toi, ça va, ça ne me dérange pas. Adriel croise ses jambes, se mettant en tailleur, lui faisant signe de venir s’asseoir à côté de lui, en tapotant la place qu'il venait de lui faire. Toi aussi tu es en pause ? Question bête, bien sûr qu'il doit l'être, sinon il ne serait pas ici ! Je n'aurai jamais pensé que faire ce genre de bénévolat serait aussi fatiguant... D'ailleurs, à ses mots, il s'étire un peu. Il retira aussi ses lunettes de soleil, maintenant que ses yeux n'étaient plus dirigés en l'air, mais bel et bien sur Oscar.

Ses paroles étaient pleine de sens, et Adriel ne savait même pas lui même ce qui lui avait prit. Il avait prit cette branche par pur réflexe, et il ne comptait même pas s'en servir. En fait, il espérait juste que cette vision puisse faire peur, et donc faire fuir les autres. Mais non, sur Oscar, ça n'avait pas marché. Il avait reculé, et n'avait pas bougé. Comme quoi, il ne faisait pas spécialement peur, avec tout cela. Du coup, lorsqu'il lui posa la question, Adriel se trouva vraiment bête, et dans l'incapacité de répondre correctement à la question posée. Bah.. non, je me suis dis qu'on me prendrait pour un dingue, et que la personne fuirait... C'est vrai ça, il n'avait pas pensé à se battre, il voulait juste... la paix, la tranquillité. Il voulait aussi qu'Oscar prenne place à côté de lui, afin de passer un petit moment à ses côtés. C'était bête, mais depuis qu'il était venu sur son yacht, Adriel avait eu envie de le revoir, et lui avait même laissé un message sur son portable pour qu'ils puissent se voir. Message laissé sans réponse. Pour lui, ça avait été clair, l'envie était à sens unique. Il s'était même demandé si ce qu'il s'était passé sur le yacht était la cause de cette ignorance.

Oui, vraiment. Il avait dit ça avec le sourire, voulant lui montrer que c'était bien vrai. Pourquoi aurait-il menti en plus ? Et puis ça lui faisait quelqu'un à qui parler de son aventure de bénévole, tout en donnant ses impressions. Apparemment, il n'était pas le seul à être déjà fatigué, mais c'est la suite qui le fit rire de bon coeur. Un rire franc, comme il n'avait pas eu depuis longtemps. Pardon ? Habillé en hippopotame ? Tu fais la mascotte ? Oh mon Dieu... le pauvre devait suer comme un dingue dans le costume, et s'il faisait ça toute une matinée, ça devait être un véritable enfer. à côté, le boulot d'Adriel avait l'air idéal. Le pire, c'est que je t'ai vu passé devant le magasin, en hippo... mais je savais pas que c'était toi ! Il se force à arrêter de rire, ne voulant pas le vexer. Je travaille la nuit en ce moment, et au magasin. Au moins je suis au frais, mais du coup je suis totalement décalé ! ça devait se voir à sa tête, il était totalement mort.

Quand on est bénévole, on fait ce que l'on demande, que ça soit des bonnes choses, comme des tâches ingrates. Et le pauvre Oscar était certainement tombé sur la deuxième pire tâche qu'il puisse exister : la mascotte. Adriel ne voyait qu'un seul avantage à ça : Derrière le costume, tu peux faire ce que tu veux, personne pourra le voir ! Mais bon, ce n'est qu'une maigre récompense par rapport au dur boulot, et surtout, ça ne sert pas à grand chose. Mais entendre ça de sa bouche avait fait du bien à Adriel, et l'avait fait rire, chose qui n'était pas encore arrivé depuis qu'il était arrivé au Coachella. Du coup, il était bien content de ne pas avoir lancé sa branche sur Oscar. Il était heureux de ne pas l'avoir fait fuir, tout simplement. D'ailleurs, il se mit à côté de lui, et Adriel prit ça comme une victoire. Au moins, il ne l'avait pas vraiment trop faut flipper ! Par contre, Adriel perdu son rire lorsqu'il sous-entendit que ça serait bientôt son tour. Ah oui, il avait presque oublié que les tâches allaient tourner toutes les semaines... Du coup, il sourit un peu, s'imaginant en hippopotame à sa place.

Je ne sais pas ce qui est le pire... les toilettes, ou la mascotte, en fait... Il le verrait bien, si jamais il est amené à faire les deux au fil de son séjour. Il retrouva cependant le sourire lorsqu'Oscar lui dit qu'il aurait pu faire le Zombie, pour faire peur. Oui, il n'avait pas tort ! J'ai déjà la tête en plus, ça aurait été pratique ! En disant cela, il avait tourné sa tête vers lui, le regardant dans les yeux. Ses magnifiques yeux, qu'il avait déjà prit le temps d'admirer en détail lorsqu'il l'avait invité sur son yacht... Mais bien qu'il les connaissent déjà, il était quand même... Pas envoûté, mais presque. Il eut d'ailleurs du mal à s'en décrocher, s'y obligeant quand même, pour ne pas risquer de lui faire peur, une seconde fois en quelques minutes. Je ne savais pas que tu venais ici, c'est une bonne surprise... Façon aussi de dire que depuis l'épisode du port, il n'avait pas eu de nouvelles. Mais tout ça avec le sourire. Ce n'était pas si grave, après tout.

Adriel voulait bien le croire, lorsqu'il disait qu'il préfèrait la mascotte. D'ailleurs, il préférait le croire sur parole, plutôt que d'essayer les deux, et d'avoir à comparer. En tout cas, une chose est sûre : Si jamais il devait mettre la tenue d'hippopotame à la prochaine distribution de tâche, il viendra dans sa belle tenue voir Oscar, histoire de lui montrer à quel point il avait la classe. Même si ça n'allait pas être vrai, un costume d'hippopotame... C'est pas très gracieux, il ne fallait pas se mentir ! Mais bon, il relevait le challenge. Quand il lui confirma qu'il avait une salle tête, Adriel se passa les mains sur le visage, comme pour essayer de se réveiller, et d'apaiser ses traits trop creusés. J'essaye, mais bon... Il y a tellement de chose à faire, et puis j'aime pas ma chambre d'hotel, elle est... Vide. Vraiment, c'était froid, sans rien de personnel.. .L'hotel, en fait. Bon, il ne regrettait pas son choix, il savait que s'il s'était mit en tente, ça aurait été pareil... Mais l'hotel n'avait jamais été son truc, alors trouver le sommeil là où l'on est pas à l'aise, c'est compliqué.

Un silence s'installa, et Adriel en profita un instant, avant qu'Oscar le brise. Mais comment lui en vouloir, surtout qu'en le brisant, il lui apporta une réponse. Il avait changé de numéro juste après leur première rencontre, et cela expliquait pourquoi il n'avait jamais donné suite à son message : il ne l'avait jamais eu ! L'information fit sourire Adriel, lui rendant son beau sourire, alors qu'il sortait à son tour son téléphone. Alors cette fois ci, faisons ça bien. Il lui tend son téléphone, afin qu'il y rentre son numéro, et Adriel fait pareil avec le sien. J'avoue, ça me rassure un peu... je t'avais laissé un message, et comme tu n'as pas donné suite, je me suis dis que... Il passe une main dans ses cheveux. Comment dire ça sans avoir l'air con ? J'ai cru que tu m'avais donné un faux numéro, à vrai dire. Il regarde un instant le téléphone d'Oscar qu'il tient dans sa main, le lui tendant après avoir fini de mettre ses coordonnées dedans.

Et pour la seconde fois, alors qu'il s'agit ici de leur seconde rencontre, Adriel prend le numéro d'Oscar dans son téléphone. Mieux, il lui donne le sien, dans le téléphone de son voisin. Comme ça, deux fois plus de chance de se recontacter et de peut-être, si le coeur lui en dit, de se revoir plus tard. Adriel ne savait pas encore si ça allait être de nouveau à lui de faire le premier pas, ou si Oscar allait le faire à sa place... Autant, la dernière fois, il était le seul à savoir son numéro, alors il n'avait pas le choix mais là... Le footballeur décida d'attendre quelques jours des nouvelles d'Oscar, et s'il ne se manifestait pas, il forcerait le destin. Ce serait dommage de perdre une autre occasion de le revoir, non ? Alors qu'il finissait de rentrer son nom ainsi que son numéro, un contact le fit frissonner. Un simple contact ! Comment ça pouvait être possible. Lui même surprit, les yeux d'Adriel se reportèrent sur le dit contact, regardant la main d'Oscar posée sur la sienne. Il ne l'écoutait presque pas, comme si sa voix était... lointaine, par rapport aux événements. Je.. bien sûr que je te crois. Pourquoi mentirait-il, de toute façon ? Il n'avait qu'à prétexter d'avoir une panne de téléphone qui s'arrangerait bientôt, et plus de problèmes de numéro à échanger une nouvelle fois.

Il retire sa main, prenant par la même occasion son téléphone. Ady, lui, relève les yeux, le regardant. Une caresse, aussi rapide soit-elle... l'avait-t-il fait exprès ? Il récupère lui aussi son téléphone, et le range dans sa poche, avant de s'allonger de nouveau sur l'herbe, restant quand même surélevé grâce à ses bras. Et puis, si vraiment tu n'avais pas voulu me revoir, je suppose que tu aurais prit la fuite en voyant ma tête de zombie, non ? Un léger rire, avant de remettre ses lunettes sur ses yeux, histoire de lever la tête vers le soleil. Et puis, ça cacherait un peu ses yeux totalement explosés par la fatigue. Un nouveau silence s'installa. Calme. Apaisant. Mais qui allait finir par l'endormir, alors il décida de le rompre, se redressant pour ne pas sombrer. Après tout, il ne pouvait pas s'endormir ici, et il n'en avait nullement envie maintenant qu'Oscar lui tenait compagnie. Tu as eu le temps de visiter un peu les lieux depuis ton arrivée ? Parce que lui, mis à part ses lieux de boulot et le jardin, il n'y connaissait pas grand chose ! Alors s'il pouvait avoir des bons plans hein...

Il rit, lorsqu'Adriel se compare à un zombie. Il recommencerait à dire qu'il était l'homme le plus fatigué et le plus laid du monde si ça lui permettait d'entendre une seconde fois le rire d'Oscar. Il était naturel, beau, et terriblement harmonieux. Adriel se surprit à penser qu'il allait bien avec les roses qui les entouraient. Comment réussir à comparer un rire à des roses ? En tout cas, ce petit moment avait été beaucoup trop court à son gout et secrètement, il réfléchit à quelque chose. Une phrase, une anecdote, quoi que ce soit qui puisse déclencher un autre rire. Mais comme n'importe quoi, il faut en profiter quand ça vient, et ne jamais forcer à ce que ça arrive, au risque de s'en lasser. Du coup, il garda le silence, souriant juste en le regardant. Il était beau, quand il riait. Beau, et rayonnant malgré la fatigue. Tu as de la chance... Personnellement, faire le piquet devant une boite de nuit ne m'a rien fait voir. Ah si, j'ai visité la supérette, c'est tout ! Rien de bien excitant, en fait.

Oscar se relève, et fronce les sourcils. Quelque chose ne va pas ? Du coup, Adriel redouble de vigilance. Était-ce qu'il avait dit ? Non, comment ça aurait pu, c'était une banalité... Mais rapidement, il eut la réponse à sa question. Ce n'était pas très confortable, c'est vrai. En même temps, la terre était dure, et l'herbe ne pouvait pas remplacer un matelas, ou quoi que ce soit de moelleuse. Sans prendre la peine de réflechir, Adriel se rapprocha de lui, se plaçant un peu en arrière, s'asseyant droit et tendant les jambes en avant. Attends... Il posa sa main sur l'épaule d'Oscar, et le fit basculer doucement en arrière, afin qu'il puisse poser sa tête sur ses cuisses. Une fois en place, Adriel plaça une de ses mains en arrière, dans l'herbe, histoire de resté surélevé. C'est pas aussi confortable qu'un oreiller, mais bon... Il lui adressa un petit sourire désolé, avant de replacer une de ses mèches sur sa tête. Bon sang, ça, il aurait peut-être du le refréner. Pour être sûr de ne pas trop se laisser aller à ses envies -et passer une main dans les boucles d'Oscar en était une-, il se força à poser son autre main au sol.