see through to the core of me.
FEAT. BRADLEY WALLACE
Épuisée, je me laisse tomber sur le lit, les yeux fermés, un sourire gigantesque sur les lèvres. Coachella, Coachella, here I come ! Le voyage avait été long (mais pas interminable, au contraire) et si je suis bien contente de pouvoir enfin me poser sur un lit, sur un matelas, dans une chambre qui n'est pas la mienne mais celle d'un hôtel auquel je ne suis jamais encore venue, cela ne veut pas pour autant dire que Bradley n'avait pas été un bon compagnon de voyage. Après tout, le pauvre avait supporté que je chante Céline Dion à pleins poumons pendant trois heures et demi ... Sans se plaindre ! (Enfin, presque, mais vu que j'ignorais ses rares râles de protestation, l'on peut considérer que c'était sans réellement se plaindre). Cela mérite bien quelques applaudissements, assurément.
Je m'écrie alors, euphorique, avant de me relever dans un sursaut, comme revitalisée par ces quelques secondes passées à observer le plafond.
Riant alors aux éclats, je me laisse alors retomber lourdement sur le matelas avant de me mettre à chantonner l'air d'une de mes chansons préférées de ladite diva.
Mon ami est encore debout, près de la porte, et je me demande s'il ne va pas fuir pendant qu'il en a encore le temps. Pour ma part, je me contente de m'amuser, trop heureuse pour pouvoir laisser quoi que ce soit me contrarier. Ce n'est pas comme si je n'allais pas passer le meilleur été de ma vie, après tout. Je pouvais bien me permettre d'être libre, légère et insouciante ... Enfin, encore plus que d'habitude !
Spoiler :