Vous pouvez pas savoir à quel point se prendre une droite dans le nez ça fait vraiment et réellement mal. Ah mais une de ces douleurs ! Punaise, j'ai l'impression que mon nez est cassé ! J'arrive pas à imaginer que je venais de me faire sécher aussi facilement par un crétin. Et il venait de me mettre terriblement en colère, bon je l'avoue ma tête tourne encore un peu et je risque de retomber directe si je me lève trop rapidement. Ah pourquoi est-il aussi facile d’assommer un homme... Mais alors que je ne trouvais qu'à insulter ses connards de bouffons.. Hiroki se releva avec furtivité et commença à s'approcher de moi quand, soudainement on l'agrippa. Je ne remarqua pas bien ce qui était en train de se passer, la tête tournait encore et mon nez... mon nez était en miette....
« Bon là... j’en ai marre. » Alors que j'avais fermé mes yeux pour que ma tête arrête de tourner, j'entendis les paroles d'Hiro et les ouvris. Oh j'avais bien envie de voir ce qu'il allait faire. Je connaissais bien Hiro et ce n'était pas le genre de chinois qu'il fallait embêter. Il ne faut se fier aux apparences...
J'ouvris donc les yeux, toujours en me tenant la tête et regarda Hiroki se tourner vers cet imbécile et lui décocher un coup de pied violent en plein dans le ventre, vous savez, à l'endroit pile poil qui te donne envie de gerber. Mais il ne s'arrêta pas là car cette fois son pied se dirigea vers sa mâchoire. L'homme lâcha un petit cri de fillette avant de s'étaler au sol, tout en se tenant la mâchoire qui était décalé de quelques millimètres. Mais ce n'est pas fini... Car il attrapa l'autre et dit, d'une voix sanglante : « Fallait pas le toucher. » Cette réplique sonna et il fit une autre victime, car l'abruti subit le même sort que le précédant, sauf que cette fois, lui aussi avait le nez cassé à cause du coup de boule et il vola après un kick retourné. Il avait pas finit pleurer sa mère celui la... Il lâchait quelques petits gémissements de douleur, ce qui eu le don de me faire sourire mais, je grimaça... Quand je sourit ça tend la peau de mes joues et tire sur mon nez ensanglanté. Ce fut à ce moment là, qu'Hiro s'approcha de moi et dit : « ça va ? » Je n'eus pas le courage de lui répondre, et tendis juste mon pouce vers le haut en grimaçant...
Je n'eus pas le temps de cligner des yeux que les deux autres abrutis revinrent à la charge et propulse Hiroki vers le poteau du panier de basket. Et c'est qu'ils remettaient ça, ils ne c'étaient pas assez prit une raclée comme ça et bien ils allaient comprendre leur douleur car bien qu'Hiro grimaça en se tenant le bas du dos, il se releva mais retomba de suite par un coup de pied bien placé dans la mâchoire. C'était à son tour de saigné, sa lèvre s'était ouverte par la violence du coup. Mais ça ne l'arrêta pas pour autant car me bluffa en arrêtant un coup en attrapant sa jambe et lui tordre pour le faire tomber. Alors que j'étais en train de regarder la classe qu'il avait, il me cria : « Priam ! Derrière-toi ! » Je me retourna le plus vite possible et vit l'un des couillons et me releva rapidement pour ne pas me reprendre un autre coup et me sonner encore plus. Alors je me concentra et me positionna en mode attaque, les poings fermés devant moi prêt à dégainer. J'étais bien trop concentré pour entendre et voir ce que faisait Hiro. J’esquivai un coup de poing pour ne pas me le prendre dans la figure et souffrir encore plus que ce que mon nez me faisait déjà subir. Mais je décolla une droite dans la mâchoire, sachant qu'il s'en était déjà prit une qui avait du lui faire un hématome intérieur. Je ne lui laissa pas de répit et lui mit un coup de pied à l'entre jambe et au moment où il se baissa je prit sa tête et l'écrasa contre mon genoux. Je grimaça, ça devait être douloureux pour lui, en tout cas il s'étala de tout son long sur le sol. Je me frotta les mains après avoir bien rendu la monnaie de sa pièce à cet abruti de première !
Après cela, je me tourna vers Hiroki qui en finissait lui aussi avec son couillon, mais il semblait réellement perdre patience, ce qui se comprenait. « Bon je crois que l'on ferait mieux de partir d'ici avant qu'ils se relèvent. C'est des coriaces ces deux-là, mais bien trop abruti pour s'en tirer, le mien est bien sonné. » Je lui tendit la main pour faire un check par qu'il faut l'avouer, ons 'était tout de même bien débrouiller.