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    RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Jeu 7 Aoû 2014 - 9:47
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    RUSSIAN ROULETTE
    MONROE VALENTINE


    Il s’en était passé des choses du côté de la police en une année, peut-être parce que je leur avais énormément simplifié la tâche en leur donnant une partie de mes tactiques pour repérer les concurrents. C’est un peu grâce à moi qu’ils étaient parvenus à boucler le trafic de quatre ou cinq dealeurs qui étaient des concurrents lorsque j’exerçais encore. En gage de ma bonne volonté je m’étais gentiment proposé pour former quelques nouveaux agents sur le terrain, dans la plus grande discrétion bien entendu, je leur avais donné quelques petits tuyaux, ce qu’ils oubliaient toujours de regarder, là où ils n’allaient pas fouiller alors que la solution à leurs recherches se trouvait là. Après leur avoir énormément donné je me rendais compte que j’allais devoir me méfier davantage si je ne voulais pas être repris la main dans le sac, je n’avais plus un temps d’avance mais la moitié d’un temps, je devais trouver un moyen rapide de me perfectionner, de trouver de nouvelles méthodes pour esquiver les perquisitions. C’est d’ailleurs pour m’éviter du boulot supplémentaire que je ne prenais jamais de stock, je vendais ce qu’il y avait besoin d’écouler et je recommandais au dernier moment, on ne pouvait donc pas me surprendre avec de la drogue ou des antidouleurs, il n’y avait alors plus qu’à faire des suppositions, la seule chose qu’étaient capables de faire les flics du coin. Je ne comptais pas leur simplifier la tâche, il en était hors de question, ils n’allaient pas me faire du cadeau parce que je les avais aidé pendant un an, au contraire, ils allaient prendre un plaisir sadique à me remettre derrière les barreaux à la première erreur. S’ils savaient ce que je prépare, mon business reprend seulement des couleurs, les affaires se portent très bien et la demande ne cesse de croitre m’assurant une bonne part du gâteau dans le secteur.

    Malgré tout, je ne suis pas à l’abri d’être surpris, c’est le cas aujourd’hui. Lorsque j’apprends qu’une perquisition est programmée dans un lieu de transfert où je stock provisoirement mes marchandises sur une dizaine d’heures je n’ai guère le choix que d’improviser. C’est rapidement que je m’étais rendu sur les lieux pour prendre les quelques doses que j’avais dans le coin, sept, peut-être huit grammes, pas de quoi mettre le feu aux flaques mais tout de même suffisamment pour friser l’overdose au moins deux fois. Une partie de mon stock concernait Monroe, ça tombe bien, il était mon plan de secours lorsque je me retrouvais dans une position délicate, qui irait soupçonner un pompier après tout ? Je faisais d’une pierre deux coups. Sans le prévenir je m’étais donc déplacé en voiture jusqu’à son domicile. Je connaissais l’endroit comme ma poche, logique puisque j’y venais une fois par semaine au minimum, cette fréquence étant de plus en plus intensifiée avec l’évolution un peu particulière de notre relation. Je pressais fort la sonnette, patientant tranquillement alors que déjà j’entendais les clés tourner dans la serrure, signe qu’il déverrouillait la porte.

    © EKKINOX

    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Jeu 7 Aoû 2014 - 11:36
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    « Take a breath, take it deep. Calm yourself. » He says to me. If you play, you play for keep. Take the gun and count to three.


    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Jeu 7 Aoû 2014 - 11:43
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    RUSSIAN ROULETTE
    MONROE VALENTINE


    Je ne suis généralement pas en avance, ce n’est pas un problème, c’est une volonté que j’ai de toujours être à l’heure pour ne pas être coincé avant d’avoir pu faire affaires avec mon client de la minute. J’en brasse du pognon et je n’en reverse qu’une trentaine de pourcents à mes fournisseurs, le reste je l’encaisse. Je n’ai pourtant pas les yeux plus gros que le ventre, je place beaucoup d’argent de côté dans des paradis fiscaux histoire de m’assurer de pouvoir rebondir peu importe les événements. Je possède quoi, un ou deux millions de côté depuis que je me suis lancé dans les affaires, j’engrange énormément d’argent chaque semaine et il m’arrive même de faire des cadeaux à mes clients. C’est ce qui fait mon succès, je sais être sympathique, je ne suis pas uniquement là pour taper sur la gueule du premier connard qui n’aura pas apporté son argent pour avoir sa dose, lorsque j’ai de nouveaux produits je n’hésite pas à fournir quelques grammes gracieusement pour laisser l’occasion de tester, de se faire une idée sur la qualité avant de le mettre en circulation payante. Beaucoup d’autres dealeurs voulaient me voir six pieds sous terre mais personne n’était pour le moment parvenu à avoir ma peau, ils étaient bien trop effrayés par les conséquences si je m’en sortais. Je pouvais paraitre très gentil mais lorsqu’on me cassait les pieds il n’y avait aucun retour en arrière possible, je n’avais pas peur de mettre un coup de fusil à un fils de pute qui conspirait contre moi, ça ne m’empêchait pas de dormir la nuit.

    En arrivant avec, quasiment, une heure d’avance je sais très bien que Monroe va poser des questions auxquelles je ne veux pas répondre. Il est mon plan de secours, mon phare lorsque je suis emporté par les courants mais il n’a pas besoin de le savoir. C’est con, mais il est l’une des seules personnes en qui j’ai confiance sur cette terre et pourtant, il était censé être un client comme les autres. Couchait-on avec ses clients ? Non, ce n’était généralement pas mon truc mais avec lui, tout s’était fait très naturellement. Au départ c’était censé être une fois, juste comme ça, puis nous n’avions pas été capables de nous contenir, soir après soir. Dernièrement nous avions encore évolué, il n’était plus juste question de se faire du bien, de se vider en prenant soin de le faire en ayant bien profité des fesses de l’autre, nous commencions à comprendre l’autre sans avoir besoin d’un mot, il me devançait parfois dans mes propres réactions. Perturbant ? Oh que oui. Il ouvre la porte, visiblement pressé mais surpris de me voir. « Felix. » Attend-il quelqu’un d’autre ? Je me surprends à éprouver une pointe de jalousie. « Tu attends quelqu’un ? Je dérange peut-être ? » Je le toise du regard, très neutre comme à mon habitude. Monroe déteste ça, combien de fois a-t-il pu me faire remarquer que je me comportais froidement, comme un monstre sans la moindre émotion. Pourtant j’en ai des émotions, surement autant que tout le monde, je suis juste très fort pour les dissimuler. « J'imaginais le livreur du traiteur chinois un peu plus typé que ça. » Un petit sourire se dessine sur mes lèvres, il attends donc sa livraison, j’oublie parfois qu’il est nul en cuisine. « Raté, j’espère cependant que tu es plus heureux de me voir que de te trouver face à ta commande ! » Je le taquine même s’il peut le prendre au premier degré, la faute à une intonation de voix qui reste toujours très sérieuse, même lorsque je plaisante. « Si j'avais su que tu viendrais aussi tôt, j'aurais commandé pour deux. » J’entre, avec le temps j’ai pris mes habitudes, je connais son magnifique loft comme ma poche. « J’ai déjà mangé ! Et puis… Je voulais te faire une surprise. » J’ai surtout évité de justesse de retourner pourrir en taule mais ça, tu n’es pas obligé de le savoir. « Vas-y installes toi. T'as ma commande ? » Je m’installe sur le fauteuil à côté de son canapé, ne le quittant pas du regard. Il me demande si j’ai sa commande, la réponse est évidente. « Dis-moi, depuis qu’on se connait, me suis-je déjà pointé sans avoir ce dont tu avais besoin ? » Je sors de ma poche intérieure de veste un gros sachet avec une trentaine de pilules antidouleur. Il prends l’enveloppe contenant l’argent qu’il me doit, nous échangeons donc, comme à notre habitude. « Comme d'habitude, le compte y est. » Je n’ouvre même pas l’enveloppe, je lui fais confiance et puis… S’il essaye de m’enculer hors contexte, il sait très bien que je n’hésiterais pas à lui faire comprendre qu’on ne merde pas avec moi. « Tu vas me regarder comme ça encore longtemps où tu vas te décider à m’offrir un whisky ? »


    © EKKINOX

    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Jeu 7 Aoû 2014 - 11:49
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    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Jeu 7 Aoû 2014 - 11:57
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    RUSSIAN ROULETTE
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    En affaires je suis intransigeant, je prends toujours soin de trouver les meilleurs produits, ceux qui sont de qualité supérieure à ce que l’on trouve sur le commerce. C’est peut-être con de se prendre la tête pour mettre la main sur la meilleure came possible mais c’est là-dessus que j’ai fondé mon empire, ceux qui se droguent uniquement parce qu’ils sont dépendants ne font pas attention à ce détail mais d’autres sont vraiment là parce qu’ils aiment mes produits en plus d’être complètement dépendants. J’ai su me bâtir habilement une réputation, certains pensent que je suis une sorte de légende urbaine, qui pouvait bien prendre à cœur de fournir de la bonne dope qui éviterait de choper des merdes à cause des composants qui la diluaient pour réduire la quantité et faire payer plus cher les grammes ? Quelqu’un qui, à mon image, n’a pas forcément besoin de faire rentrer beaucoup d’argent pour rendre des comptes. J’ai ce qu’il faut de côté, si je me retrouve dans une situation plus que précaire je sais que j’ai suffisamment pour tenir des années et des années sans vendre le moindre gramme. Lorsque je lui donne son sachet, je ne m’occupe plus de sa commande, je prends l’enveloppe que j’enfile dans la poche avant de mon jean, il doit y avoir quelque chose comme sept-cent dollars à l’intérieur. Vous trouvez que c’est cher ? Allez faire un petit tour chez les concurrents et pour dix dollars de moins vous alliez uniquement avoir dix petites pilules génériques qui n’avaient pas un dosage aussi fort. Je profite de l’instant pour jouer avec lui, j’attends mon verre à présent, je suis chez lui à présent, n’est-ce pas lui qui doit me servir ? « Puisque Monsieur voulait me faire une surprise, je lui laisse le plaisir de ce servir lui-même. Il connaît le chemin et il pourra me rapporter une deuxième bière tant qu'on y est. » Je le toise du regard fixement, toujours aussi neutre dans mes expressions, ne bougeant pas d’un millimètre. « Tu croyais vraiment que j'allais me lever pour te servir, Felix ? C'était bon pour les premières fois, maintenant tu sais où sont les bouteilles. Alors démerdes-toi. » Je soupire, hésitant à me lever ou à m’imposer davantage. Je n’ai peut-être pas la carrure, impressionnante et bandante, de Monroe mais je n’ai pas peur, il ne m’impressionne pas le moins du monde et il le sait. Je ne sais pas s’il me craint, je ne sais pas s’il se rend compte que j’ai assassiné des gens, que personne ne m’a jamais dicté ma conduite, que personne ne se permet de me parler sur ce ton. Pourtant, venant de lui, je l’accepte étrangement. « J'croyais que tu voulais un verre... A moins que tu ne préfères m'expliquer les raisons de ta présence ici si tôt. Je te laisse le choix. Mais décides-toi vite ou je le fais à ta place. Et je ne suis pas sûr que la tournure de la soirée te plaise pour commencer. » Il ferait presque peur, mais vraiment presque. Je me redresse, soutenant son regard, un petit sourire naissant sur mes lèvres. « Que vas-tu faire ? Tu vas me mettre à la porte et te branler plutôt que de me mettre ta grosse queue puissante dans les fesses ? Tu vas trouver un autre moyen de bander que lorsque je te mordille, prêt à dévorer ton sexe comme jamais personne ne l’a fait ? » Je marque une pause, ne le quittant pas du regard. « Oh, je sais ! Tu vas dénoncer mon commerce à la police et te priver de tes petites pilules qui te permettent de pouvoir te regarder dans une glace sans avoir l’impression d’être une merde ambulante… Tu devrais opter pour cette option, j’ai survécu à un séjour en taule, je ne devrais pas avoir trop de mal à m’imposer une deuxième fois. » Je suis froid, comme toujours, et peut-être même méchant mais il ne faut pas s’attendre à autre chose de ma part. « Alors que fait-on ? Je n’ai pas de temps à perdre, j’ai d’autres clients plus importants encore à aller voir. » Les flics sont surement déjà dans mon entrepôt, je m’en moque, j’ai d’autres planques, cette option, aller voir Monroe plus tôt, était juste la plus agréable à mes yeux.


    © EKKINOX

    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Jeu 7 Aoû 2014 - 11:59
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    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Jeu 7 Aoû 2014 - 12:22
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    RUSSIAN ROULETTE
    MONROE VALENTINE


    Je suis un monstre, entièrement fait de froideur. La délicatesse je ne connais pas, excepté lorsqu’il est question de se dénuder pour un échange viril et sexuel, je n’ai pourtant pas eu de soucis particuliers avec ma famille. Je me suis juste, progressivement, complètement coupé d’eux jusqu’à leur apparaitre comme un inconnu. Comment reconnaitre le fils tendre, aimant, passionné qu’ils ont éduqué et qui n’est plus aujourd’hui. Comment me regarder dans les yeux sans laisser transparaitre ô combien je suis une déception pour eux. Ils ne peuvent ignorer que j’ai mal tourné avec le temps, je possède certes un garage qui fonctionne plutôt bien mais ils ont été contactés par la police lorsque j’ai été coincé, ils savent ce que j’ai fait et lire la déception sur le visage de ma mère, de ma grand-mère… Même en pensant ne pas avoir de cœur, je peux vous assurer que ça m’avait brisé. Lorsque je sentais une vague d’humanité me nouer la gorge, les regrets prendre le dessus sur mes convictions, dans ces moment-là je pouvais revoir leur expression et les larmes m’en montaient. Quel enfant n’avait pas envie de rendre fier ses parents, sa famille ?

    Il m’arrive de me remettre en questions mais je ne me vois pas faire autre chose, à quoi suis-je réellement bon si ce n’est vendre de la drogue et bricoler des voitures ? J’ai bien conscience que certains parviennent à tirer leur épingle du jeu en développant des franchises dans le secteur automobile mais il faut de l’argent et du temps, ais-je envie de m’investir dans une telle chose ? Je n’en suis pas certain. Souvent il m’arrive d’être à deux doigts de tout plaquer, fuir Washington pour retourner à New-York, peut-être même dans une petite ville plus calme encore, je m’y vois déjà me reconstruire avec ce que j’ai pu mettre de côté pendant toutes ces années, à l’abri du besoin et prêt pour construire une vie de famille. Difficile de s’y mettre lorsqu’on se retrouve seul une fois la lumière des projecteurs éteinte. Monroe m’apporte une touche d’espoir, il se passe quelque chose entre nous et j’ai l’impression d’être tellement néfaste que j’ai tendance à nous saboter. Ce soir je me comporte mal, je le fixe froidement, comme un monstre dépourvu d’émotions, je l’attaque sur son point faible, sa situation, ce qui lui nécessite d’avoir des antidouleurs en permanence pour tenir le coup. Je me sens mal immédiatement en tapant là-dedans, c’est tellement bas, tellement dégueulasse de ma part mais je ne peux pas m’en empêcher. Je suis peut-être aigri, effrayé à l’idée d’être tenté par une autre vie que celle que je m’étais choisie ?

    Son sourire gagne en épaisseur. « Très bien. » Je n’ouvre pas la bouche, je le regarde, toujours aussi neutre, ma respiration étant le seul élément venant apporter une légère touche de bruit dans un silence à en donner des frissons à un psychopathe. « Je reviens avec ton verre. » Je me méfie, ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, je le suis du regard. Il revient, une bière à la main, un verre de whisky sans glace dans l’autre. « J'me demande si tu le mérites vraiment... » J’observe le verre que j’attends depuis un petit moment maintenant, je le sens venir, j’ai déjà anticipé sa réaction, il ne me le donnera pas. « Crois-tu le mériter ? » Il est tellement prévisible, je ne suis même pas sûr qu’il s’en rend compte, il boit cul sec le whisky, dépose le verre sur sa table basse. Nos têtes se retrouvent tellement proches alors qu’un mur, de béton, semble nous empêcher de réellement pouvoir communiquer. « La prochaine fois ne me traite pas comme n'importe lequel de tes clients. Je ne suis pas ton chien et encore moins un abrutis qui se laisse faire. » Je ne sourcille pas, je soutiens son regard, un petit sourire naissant sur mes lèvres. « Tu es un client, crois-tu avoir droit à des avantages parce que tu me baise à chaque fois que l’on se voit ? » Je suis stupide, un putain d’enculé de merde parce qu’il est bien plus qu’un client, il est devenu une certaine source d’appréhension, de jalousie, d’envie… Il m’apporte des émotions que je pensais bannies à tout jamais de mon être. Il s’éloigne, revient avec la bouteille de whisky et rempli le verre qu’il était censé me servir plus tôt. Le livreur sonne à la porte, c’est tout du moins ce que je suppose. « Je te laisse t'en occuper. C'est bien la moindre des choses après tout ce que tu viens d'me dire. Sinon, casses-toi. » Je le fixe, ma langue venant brièvement humidifier mes lèvres sucrées. « Je ferais peut-être mieux de m’en aller. » Je ne prête même pas attention au verre de whisky qu’il a finalement accepté de me servir. Je me redresse, prêt à partir. « Peut-être pourrais-je aussi te faire oublier tout cela autrement. » Je ne lui laisse pas le temps de réfléchir, pas le temps de répondre, mes mains détachent sa ceinture, je baisse sa braguette, le poussant pour le faire s’asseoir sur le canapé, entrainant son jean le long de ses cuisses musclées et affolantes.


    © EKKINOX

    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Jeu 7 Aoû 2014 - 12:24
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    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Jeu 7 Aoû 2014 - 12:32
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    Il me fait perdre les pédales, cet enfoiré est en train de me rendre dingue… Non, il n’est pas en train, c’est déjà fait et depuis un moment. Je me demande s’il le sait, s’il a compris que malgré les apparences je pouvais difficilement me détacher de son regard, de ses lèvres, de lui. Ce n’est pas juste une attirance sexuelle, avant c’était cela, maintenant c’est bien plus, quelque chose se passe entre nous, je ne peux pas mettre de mots là-dessus parce que je n’y connais rien. Je n’ai jamais eu de petits-amis, j’ai toujours couché à droite à gauche sans réellement me prendre la tête avec des sentiments. Monroe est pour l’instant celui qui se rapproche le plus de cette vision que j’ai des relations amoureuses, cette incapacité à s’en aller, le cœur à vif, la méchanceté pour se protéger… Tout y passait jusqu’au résultat final, toujours le même, mon corps complètement nu rugissant sous ses impulsions, acceptant avec grand plaisir de recevoir en lui mon amant, l’homme qui m’effrayait, faisant naitre les sentiments là où jamais ils n’étaient nés.

    Je compte partir mais je me ravise, je n’y arrive pas et j’ai une bien meilleure idée. Je me retourne pour lui faire face, mon corps gagne en température, je m’enflamme et lui retire sa ceinture pour pouvoir l’obliger à s’asseoir, lui laissant deviner ce que je comptais faire à présent, tirant son pantalon vers le bas. Pour la première fois de la soirée, nous parlons le même langage, l’expression de nos sentiments refoulés ? Possible, j’essaye de ne pas y penser, préférant constater qu’il est très heureux de me voir. Son boxer est déjà bien rebondis, je n’ai rien eu besoin de faire pour le mettre dans cet état, signe qu’il me désirait vraiment ardemment. Mes mains glissent avec lenteur le long de ses jambes, remontant sur ses cuisses et atteignant la barrière de son boxer que je m’amuse à titiller, je veux le rendre fou, qu’il soit au bord de l’explosion avant même que mes lèvres ne soient venues se poser sur l’objet de tout désir. « Allez, montres-moi ce qu... » La sonnette le coupe au vol, il se redresse, j’ai à peine le temps de l’intercepter qu’il m’embrasse fougueusement, il vient de craquer l’allumette, il la lance sur l’essence et met le feu, il m’embrase intérieurement. Je suis tellement pris par son baiser, par sa douce langue que je redécouvre avec appétit à chaque fois que je ne le sens même pas glisser sa main dans ma poche de jean pour en ressortir mon portefeuille. Il s’éloigne, je me relève pour pouvoir mater sans aucune discrétion son cul rebondis qui me fait diablement envie, j’ai envie de le mordiller, d’y glisser mes doigts, un véritable Apollon qui m’offre son lit à chaque rencontre, je me sens soudainement chanceux, presque reconnaissant. « Comme convenu, tu payes le repas. » Je rattrape mon portefeuille au vol, le laissant tomber près de ma veste, sur le fauteuil. Je ne le quitte pas une seule seconde des yeux, il dépose les sacs sur la table, s’offre une petite gorgée de bière puis se concentre sur moi, il approche, me caresse le torse et m’agrippe fermement les fesses. « On en était où déjà ? » Un petit sourire pervers se dessine sur mes lèvres. Je caresse le biceps de son bras du bout des doigts, descendant petit à petit jusqu’à sa main, la portant à mes lèvres pour déposer de sensuels baisers le long de son pouce. « Je ne sais pas… A toi de me le dire ? » Je le cherche, je le veux pour moi, en moi, toute la nuit et bien plus encore.


    © EKKINOX

    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Jeu 7 Aoû 2014 - 13:10
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    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Ven 8 Aoû 2014 - 10:09
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    RUSSIAN ROULETTE
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    J’ai tellement envie de lui, il est rare que je sois aussi excité, dans tous mes états. J’en ai pourtant enchainé des coups d’un soir, je pense être capable de composer l’alphabet au moins deux, si ce n’est trois, fois mais jamais personne ne m’a fait cet effet. Jamais personne ne m’a rendu accro à lui comme à une drogue. L’arroseur arrosé, je vendais des substances illicites au quotidien et, ironiquement, je tombais petit à petit sous l’emprise d’un homme, devenant à mon tour dépendant de lui. Je n’y peux rien, chaque semaine j’ai besoin de le voir, de plus en plus souvent avec le temps, je prends le prétexte de lui fournir les antidouleurs mais je sais que je vais devoir trouver autre chose, je ne peux plus attendre une semaine, parfois plus, pour le voir, pour le toucher, pour que nos lèvres se retrouvent, pour que nos corps s’embrasent au contact l’un de l’autre. Je me sens réellement en danger, il m’expose et j’ai peur, pour la première fois j’ai peur de quelqu’un, l’influence qu’il gagne vitesse grand V sur moi m’angoisse, il sera bientôt capable de faire de moi son pantin et j’ai horreur de cela… Je déteste cette version de moi mais je l’embrasse pleinement. Paradoxal, complètement.

    Ses mains sur mes fesses, il me connait par cœur, il sait où mettre ses mains, ou m’embrasser pour me mettre dans tous mes états et, comme d’habitude, il ne loupe pas sa cible. Je caresse sa main, je couvre de baisers son pouce vigoureux, je le provoque habilement et il ne tarde pas à me céder. Ses mains me caressent, font monter dangereusement la température en moi, ses lèvres retrouvent les miennes avec sensualité. Je ne m’en lasserais jamais, ses lippes agrippées aux miennes comme à des bouées de sauvetage, nos langues se cherchant, jouant au jeu du chat et de la souris. Je recule comme il me le demande, perdant au passage ma chemise. Ce que je peux avoir envie de lui, je ne veux plus attendre, je le veux maintenant, tout de suite, pour des heures et des heures… Pour l’éternité ! « Mes actions suffisent-elles ou as-tu besoin que je sois plus explicite ? » Il se déporte au dernier moment, laissant mes lèvres dans un état de frustration immense mais ce qu’il me propose est encore mieux. Il le sait et il en abuse, il glisse ses lèvres contre le lobe de mon oreille gauche, il l’agace avec sa langue et fait au passage bondir mon caleçon sous mon jean, je me sens terriblement à l’étroit, j’étouffe. « Je commence à avoir faim... » Il s’éloigne, il ne me touche plus et je me sens comme un animal délaissé, je manque d’affection, il me manque. Il n’a pourtant pas quitté la pièce, il est juste à côté de moi mais il me parait à des kilomètres. « Moi aussi… Je meurs de faim. J’ai faim de toi ! » Je l’aguiche, je n’en peux plus, je me sens en surchauffe, je dois expulser cette chaleur avant d’exploser. Il me propose de boire le verre que j’ai négligé quelques minutes plus tôt, pendant qu’il s’occupe de déballer, avec une lenteur qui me torturait plus encore qu’un tisonnier venant d’être passé au feu, ce qu’il a commandé. Je bois une petite quantité du liquide, ne le quittant jamais plus d’une seconde des yeux. « Tu ne vas pas rester debout quand même ? » Il retire son chandail, me faisant perdre les pédales au passage. Je n’en reviens jamais, à chaque fois j’ouvre la grande la bouche lorsque je redécouvre son corps comme si c’était la première fois. Je me retrouve envahi par des centaines de sentiments, mon corps est un champ de bataille, une guerre nucléaire ravage tout sur son passage sans que je ne puisse y faire grand-chose. Il glisse un nem entre ses lèvres, son regard, provocateur au possible, donne peu de place à l’imagination. Je déboutonne mon jean, je le retire, tout comme mes chaussures. Je reste en caleçon, un boxer au bord de l’explosion, et j’avance. Je m’installe avec sensualité sur ses cuisses, frottant volontairement mes fesses contre son boxer, ayant très bien repéré où se trouvait l’objet de tous mes désirs là-dessous. « Tu es à moi ! » Ma langue retrouve avec un plaisir non dissimulé ses pecs, je remonte, je dépose quelques baisers très sensuels le long de sa carotide, je suis la ligne dessinée par sa mâchoire sur sa joue puis mes lèvres rejoignent les siennes pour croquer dans ce nem. « Ils sont succulents ! » Je me mordille la lèvre, je pioche dans le sachet quelques nouilles que je place contre son torse, me laissant glisser pour atteindre ses cuisses, ainsi que le sol, prêt à le dévorer tout cru.


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    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Ven 8 Aoû 2014 - 13:12
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    « Take a breath, take it deep. Calm yourself. » He says to me. If you play, you play for keep. Take the gun and count to three.

    « Moi aussi… Je meurs de faim. J’ai faim de toi ! » Nos appétits semblaient réciproques. Bien que la mienne était sûrement bien différente de celle de Felix. Je ne dirais pas qu'elle ne pouvait pas rejoindre la sienne. J'avais même en tête de combiner les deux afin de satisfaire nos deux envies. Il buvait quelques gorgées de son whisky. Je le regardais faire, assis dans mon canapé. Puis je retirais mon débardeur devant lui. Je le provoquais, l'aguichais, l'excitais à ma façon et le jeune homme était bien plus que réceptif à ce genre d'appel. J'en étais d'autant plus satisfait, surtout pour ce qui s'annonçait. Je glissais alors un nem entre mes lèvres, sommant le dealeur à me rejoindre pour croquer à son tour dedans. Je n'étais peut-être pas le plus attirant du monde dans cette position mais mon regard se voulait provocateur et attirant afin que Felix tombe dans mes filets.

    Il déboutonna son jean. Je souris. Il le retira et j'ouvrais grand les yeux. La vue était plaisante mais son bas-ventre attisait fortement mon regard. J'haussais un sourcil accompagné d'un nouveau sourire en coin tandis qu'il avançait tranquillement vers moi. Il s'installa à califourchon sur moi et, instinctivement, mes mains se posèrent sur ses fesses. « Tu es à moi ! » Ma bouche était pleine mais je lui aurais alors répondu « Et tu es mien ». Je ne pouvais pas mais je succombais avec délice à sa langue et à ses baisers qui parcouraient mon torse et mon visage avant de revenir vers mes lèvres. Il croqua dans le nem. « Ils sont succulents ! » Je n'ajoutais rien à avaler ma partie de la nourriture chinoise. C'est vrai qu'il était bon. C'est d'ailleurs pour ça que je revenais toujours vers ce restaurant.

    Je glisse un doigt sur ma lèvre inférieure, aguichant à mon tour Felix. Cependant, c'était bel et bien lui qui donnait un nouveau coup de fouet à cette soirée. Il attrapa quelques nouilles et les déposa sur mes pectoraux. Je le sentais alors glisser le long de mes cuisses, mes mains remontant le long de sa colonne vertébrale pour terminer sa course vers sa chevelure brune. Quant à mon amant, il terminait sa descente les genoux à terre. Dans cette position, il m'excitait. Machinalement, j'écartais les jambes et venais chercher les nouilles qu'il avait déposé sur mon torse. Je les avalais une par une tout en fixant mon invité dénudé. Mes yeux ne changeaient pas. J'avais toujours cette lumière aguicheuse qui brillait à l'intérieur. Je laissais mes doigts effleurer son visage, ses joues, ses lèvres. « Qu'est-ce que tu veux maintenant ? » Lui lançais-je d'une voix grave et sensuelle. « Quelque chose te ferait envie, ici et maintenant ? » Je relevais alors son menton, me penchant vers celui-ci pour venir embrasser l'homme qui se trouvait devant moi.

    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Ven 8 Aoû 2014 - 13:16
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    RUSSIAN ROULETTE
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    Il m’aguichait, il n’avait pas idée à quel point. A chacune de nos rencontres il rendait la bête plus puissante encore, il créait une certaine dépendance sans s’en rendre compte. Du moins, c’est ce que je pense, moi-même j’ai encore du mal à me rendre compte de tout ce qu’il se passe en moi. Ce n’est pas juste sexuel, je meurs d’envie de me frotter sauvagement à son corps, je ne peux plus patienter, j’entre en érection dès que sa peau touche la mienne bien entendu mais c’est au-dessus de tout cela, le désir que j’éprouve à son égard évolue, il devient très étrange et je n’y comprends d’ailleurs pas grand-chose. Plutôt que d’y réfléchir pendant des heures et des heures pour démêler le sac de nœuds que représente mes sentiments, si de sentiments il s’agit, je préfère y aller au feeling, à l’intuition. Que me suggère mon intuition ? Celle de l’aguicher à mon tour, de verser un peu d’huile sur le feu pour qu’il perde pied et me fasse ma fête jusqu’à ce que je sois incapable de marcher droit sans éprouver de douleurs. C’est un programme sympathique, vous ne trouvez pas ?

    J’ai pris le temps, je me suis à nouveau agenouillé devant lui, son regard provocateur me met un coup de fouet à chaque fois, il me donne envie d’y aller encore plus fort, de ne pas lui faire le moindre cadeau et c’est justement ce que je m’apprête à faire. « Qu'est-ce que tu veux maintenant ? » Il a écarté les jambes, prêt pour plusieurs scénarios. Lequel vais-je choisir de suivre à présent ? La question ne se pose même pas. Je me mordille les lèvres, mes doigts glissent contre la barrière de mon caleçon dans lequel j’engouffre l’une de mes mains pour me caresser, je le dévore du regard, lui suggérant beaucoup de choses liées à ce que nous allions faire tous les deux. « Quelque chose te ferait envie, ici et maintenant ? » Il se baisse pour relever mon menton et m’embrasser, je prolonge brièvement le baiser avec avidité, le repoussant, frustré de devoir m’arrêter là… C’est pour la bonne cause, ce que j’ai à lui proposer est bien mieux encore. « Accroche toi mon beau ! » Je déboutonne les petits boutons de son boxer, l’un après l’autre, deux, puis trois… Le quatrième et dernier bouton ne tarde pas à sauter et à m’offrir la place nécessaire pour faire sortir de sa cage le fauve. Je relève la tête pour échanger un dernier regard langoureux, m’approchant, déposant tout d’abord un simple baiser innocent sur le bout de son sexe. Je le chauffe, je n’ai pas prévu de passer à l’action, pas tout de suite. Mes rangées de dents s’écartent légèrement l’une de l’autre pour accueillir son prépuce. Je ne vais pas plus loin, mes dents se resserrent autour de la peau de son pénis que je mordille légèrement, de quoi lui faire du bien tout en lui faisant du mal.


    © EKKINOX

    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Ven 8 Aoû 2014 - 13:19
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    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

    Ven 8 Aoû 2014 - 13:21
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    Re: RUSSIAN ROULETTE + Monroe

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