COACHELLA REVEALING
'tention amis lecteurs :
There’s something inside you, it’s hard to explain. De ses gestes habiles, de ses caresses langoureuses, Lysander essayait de percer ce fameux secret. Lui arracher ses ondes de plaisir, être responsable de son ivresse charnelles semblaient être les meilleurs moyens de s’accorder de la souveraineté. Au final, il n’avait toujours été que le pion, la docile victime qui tendait le bâton pour se faire battre. Il s’était livré lui-même dans la gueule du loup et semblait-il qu’il ne voulait plus en sortir désormais. Lui si naïf s’était laissé envoûté par ses paroles matures, par ses conseils de professionnel pour finalement sombrer dans la dépendance. Lui qui n’aurait du être qu’une étape dans son ascension de musicien était devenu le responsable de sa chute en tant qu’homme. Il lui avait montré combien il n’était qu’un gamin perdu, qu’un artiste en quête d’identité. Comment pouvait-il espérer vendre des millions de titres, se dévoiler devant une audience entière alors qu’il ne s’était pas révélé à lui-même ? Le miroir lui avait toujours renvoyé l’image qu’il avait dissimulée derrière un style vintage et une apparence soignée. Au fur et à mesure que sa silhouette se modernisait, que le naturel de ses cheveux reprenait le dessus, il comprenait combien il s’était dupé lui-même. Alors cette fois-là, il aspirait à reprendre le dessus. A faire souffrir doucement Peter comme il l’avait fait souffrir. Il voulait entretenir le désir, l’attiser, le pousser à son paroxysme jusqu’à ce que Peter ne s’étouffe avec. Il s’habituait peu à peu à la symphonie inconnue sur laquelle il se laissait bercer. Il découvrait ces nouveaux instruments, ces nouveaux accords dont il n’avait pas la maitrise. Et peu à peu, il souriait. La détresse faisait naitre progressivement la certitude de ce qu’il ressentait à l’égard du quadragénaire. La tristesse de tout ce qu’il avait subi alimentait désormais sa persévérance à alléger le cœur et le corps de Peter. Alors qu’il l’avait toujours accablé de tous les maux, Lys était prêt à endosser toutes les responsabilités, à récolter la honte qui surviendrait le lendemain rien que pour le plaisir de voler ces quelques minutes d’abandon. La douceur que Peter lui offrait balayait tous les mots acerbes qu’il avait eus à son égard. Quand il remit une de ses boucles en arrière de son visage, il se dit que peut-être ces anglaises – elles portaient si bien leur nom – n’étaient pas si repoussantes, si étrangères. Ses mains sur ses fesses et le jumeau Foster pensa que peut-être elles paraissaient plus viriles qu’il ne l’aurait cru. Les femmes qui avaient connu ses draps avaient toujours préféré son visage alors imberbe, ses mains de musicien, son torse dont les contours étaient tous justes distincts. Peter peignait un autre portrait de sa personne que lui-même n’avait pu avoir inspiré.
Lys ne s’arrêtait plus. Il aurait pu inlassablement poursuivre ses flatteries jusqu’à ce que Peter n’atteigne le point de non-retour. Cependant, il n’était pas certain de vouloir le pousser de la falaise. Il voulait entretenir cette frustration, ce sentiment d’inachevé qui ainsi obligerait toujours Peter à revenir vers lui. Il craignait qu’il n’obtienne ce qu’il voulait puis qu’il ne lui tourne le dos à jamais, une fois qu’il se serait rendu compte qu’il n’en valait pas la peine. N’était-ce pas ce qu’il avait toujours fait ? Poursuivi la perfection au dépens des pauvres jeunes femmes délaissés, critiquées, sous-estimées. A présent, il se sentait tout aussi désarmé que la maitresse sur le point d’être quittée. Alors il redoublait d’effort, de dévotion. Ses lèvres près de sa nuque, il eut à peine le temps de parsemer quelques baisers fiévreux avant de lui murmurer qu’il était en totale possession, en totale domination même si c’était lui qui continuait d’aguicher volontairement sa virilité. Peter trouva la plus inattendue des réponses. Alors que leurs corps se collaient l’un à l’autre, provoquant les plus folles des étreintes, Lys sentit son souffle se couper. C’était en apnée qu’il accepta d’être emporté sous le poids de Peter pour se retrouver en position de docilité. D’habitude, il ne le faisait jamais, du moins c’était à lui d’en décider. Maintenant, il ne se sentait même pas l’âme de riposter. Ces quelques mots jetés dans l’air arrachèrent un faible rire à Lysander. Il avait envie de jouer, de tester ses limites une fois de plus mais dans un contexte plus détendu. Néanmoins, la vue du corps presque nu de Peter lui imposait l’obéissance. Il tremblait encore, impatient de voir ses mains se diriger sur lui, à l’abordage du navire qu’il était devenu. Bientôt il ressentit à nouveau sa masculinité décharger tous ses membres d’électricité charnelle. Pris de panique, les mains de Lysander agrippèrent soudainement les cuisses de Peter, prêtes à griffer la peau sous les assauts répétés du plaisir. Sa bouche entrouverte laissait échapper de temps en temps de nouvelles manifestations, le niveau sonore variant selon sa surprise. Etait-ce possible ou bien un rêve éveillé ? Comment un homme tel que lui était-il capable de le faire frôler les cieux rien que par le toucher alors qu’il avait réclamé tant de fois des caresses effrénées pour espérer atteindre cette hauteur. Finalement le corps de Peter s’allongea sur le sien, enveloppant chaque parcelle de peau de sa propre chaleur. Par réflexe, Lys entoura la nuque de son amant d’un bras puissant pour qu’il ne pense jamais à s’éloigner. C’était trop. Ses pieds s’écartaient pour accueillir davantage les déhanchements de Peter contre lui. Sa tête se penchait en arrière pour n’imposer aucune limite à sa bouche dans son cou. C’était trop. D’abord, ses ongles s’enfoncèrent dans l’épaule de l’homme avant que brutalement ses doigts n’aillent froisser le drap du lit. Il se sentait soudainement partir. Alors que tout était lascif, l’un apprivoisant l’autre, l’un découvrant l’autre, tout s’était mué en émoi violent et de plus en plus rapide. Lys n’était même plus capable de se contrôler alors qu’enfin il allait harponner le fessier de Peter pour approfondir un peu plus les frôlements indéfinissables de son sexe sur le sien. Il se sentait novice, impuissant face à l’ampleur de ce qui se déroulait. « Peter... » Une supplication, un appel au répit, il n’était même pas sûr. Il essaya d’oublier tout ça en le sommant de remonter son visage rien que pour plaquer ses lèvres contre les siennes, se dédiant tout entier à ce baiser fiévreux pour lui faire comprendre qu’il allait perdre pied. A nouveau, la panique submergea son être, ajoutant à nouveau ses tremblements d’angoisse, d’appréhension. S’il poursuivait, Peter était sur le point de conquérir quelque chose que Lys n’aurait jamais la capacité de récupérer. Il avait peur. Tu es en train de détruire tout ce en quoi j'avais cru. Tu es sur le point de m'ouvrir aux yeux du monde, d'arracher mon armure et m'exposer ainsi au monde, désarmé. Faible.
Lys ne s’arrêtait plus. Il aurait pu inlassablement poursuivre ses flatteries jusqu’à ce que Peter n’atteigne le point de non-retour. Cependant, il n’était pas certain de vouloir le pousser de la falaise. Il voulait entretenir cette frustration, ce sentiment d’inachevé qui ainsi obligerait toujours Peter à revenir vers lui. Il craignait qu’il n’obtienne ce qu’il voulait puis qu’il ne lui tourne le dos à jamais, une fois qu’il se serait rendu compte qu’il n’en valait pas la peine. N’était-ce pas ce qu’il avait toujours fait ? Poursuivi la perfection au dépens des pauvres jeunes femmes délaissés, critiquées, sous-estimées. A présent, il se sentait tout aussi désarmé que la maitresse sur le point d’être quittée. Alors il redoublait d’effort, de dévotion. Ses lèvres près de sa nuque, il eut à peine le temps de parsemer quelques baisers fiévreux avant de lui murmurer qu’il était en totale possession, en totale domination même si c’était lui qui continuait d’aguicher volontairement sa virilité. Peter trouva la plus inattendue des réponses. Alors que leurs corps se collaient l’un à l’autre, provoquant les plus folles des étreintes, Lys sentit son souffle se couper. C’était en apnée qu’il accepta d’être emporté sous le poids de Peter pour se retrouver en position de docilité. D’habitude, il ne le faisait jamais, du moins c’était à lui d’en décider. Maintenant, il ne se sentait même pas l’âme de riposter. Ces quelques mots jetés dans l’air arrachèrent un faible rire à Lysander. Il avait envie de jouer, de tester ses limites une fois de plus mais dans un contexte plus détendu. Néanmoins, la vue du corps presque nu de Peter lui imposait l’obéissance. Il tremblait encore, impatient de voir ses mains se diriger sur lui, à l’abordage du navire qu’il était devenu. Bientôt il ressentit à nouveau sa masculinité décharger tous ses membres d’électricité charnelle. Pris de panique, les mains de Lysander agrippèrent soudainement les cuisses de Peter, prêtes à griffer la peau sous les assauts répétés du plaisir. Sa bouche entrouverte laissait échapper de temps en temps de nouvelles manifestations, le niveau sonore variant selon sa surprise. Etait-ce possible ou bien un rêve éveillé ? Comment un homme tel que lui était-il capable de le faire frôler les cieux rien que par le toucher alors qu’il avait réclamé tant de fois des caresses effrénées pour espérer atteindre cette hauteur. Finalement le corps de Peter s’allongea sur le sien, enveloppant chaque parcelle de peau de sa propre chaleur. Par réflexe, Lys entoura la nuque de son amant d’un bras puissant pour qu’il ne pense jamais à s’éloigner. C’était trop. Ses pieds s’écartaient pour accueillir davantage les déhanchements de Peter contre lui. Sa tête se penchait en arrière pour n’imposer aucune limite à sa bouche dans son cou. C’était trop. D’abord, ses ongles s’enfoncèrent dans l’épaule de l’homme avant que brutalement ses doigts n’aillent froisser le drap du lit. Il se sentait soudainement partir. Alors que tout était lascif, l’un apprivoisant l’autre, l’un découvrant l’autre, tout s’était mué en émoi violent et de plus en plus rapide. Lys n’était même plus capable de se contrôler alors qu’enfin il allait harponner le fessier de Peter pour approfondir un peu plus les frôlements indéfinissables de son sexe sur le sien. Il se sentait novice, impuissant face à l’ampleur de ce qui se déroulait. « Peter... » Une supplication, un appel au répit, il n’était même pas sûr. Il essaya d’oublier tout ça en le sommant de remonter son visage rien que pour plaquer ses lèvres contre les siennes, se dédiant tout entier à ce baiser fiévreux pour lui faire comprendre qu’il allait perdre pied. A nouveau, la panique submergea son être, ajoutant à nouveau ses tremblements d’angoisse, d’appréhension. S’il poursuivait, Peter était sur le point de conquérir quelque chose que Lys n’aurait jamais la capacité de récupérer. Il avait peur. Tu es en train de détruire tout ce en quoi j'avais cru. Tu es sur le point de m'ouvrir aux yeux du monde, d'arracher mon armure et m'exposer ainsi au monde, désarmé. Faible.