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    Ardentes mésententes. - Morgia.

    Dim 24 Aoû 2014 - 1:53
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    Gia Leonetti
    Gia Leonetti
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    Ardentes mésententes.
    Gia & Morgan
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    C’est lui. Je ne peux pas me tromper. Je pensais passer une bonne soirée au camping avec des amis et des connaissances par le biais de ces fameux « amis » mais je ne pensais pas que le monde serait trop petit pour qu’on se croise à nouveau.
    Impossible !  Faut pas se laisser abattre, je saurais défendre mon corps et mon âme face à ces attaques futures. Moi-même, je me préparais à quelques phrases, tant de bien que de mal… Il faut dire que je cherchais à me moquer de lui… Difficile…
    Assise contre la carrosserie d’une voiture, j’observais mon ennemi d’enfance de loin … tout en regardant aussi la courbure de sa mâchoire… la barbe de trois jours, la finesse de ses lèvres plus marquées par le temps, son cou devenu plus large soutenu par de larges épaules, plus musclée que dans mon souvenir.
    « Oh mon dieu… » Pensais-je.
    Je l’avoue, je ne peux mentir sur ce que je ressens à cette nouvelle impression… après tant de temps à ne pas l’avoir vu. Nous n’étions plus des adolescents qui ne se supportent plus du tout, qui se chamaillent et font bonne figures devant nos parents. Nous étions des adultes. Jeunes, mais adultes. Il s’est développé, en certains points que je pouvais distinguer.
    Et mon corps les aimait bien trop à mon goût.
    Mon esprit est encore… farouche !
    Je le hais depuis bien assez longtemps pour ne pas me laisser emporter par ce que j’avais droit de voir en « paysage ». Je discute avec mes potes durant cette soirée, on rigole et l’alcool a raison de moi. J’en oublie presque sa présence quand il ne rentre pas dans mon champ de vision.
    La fête ne dure pas assez longtemps pour que je profite de parler avec tous. J’ai le cœur au bord de l’explosion.  Je ris à tel point que lorsque je décide de partir, je ne sais même pas avec qui je suis. J’y vais, c’est tout. Je ne suis pas seule…
    C’est éméchée que je prends le chemin –je crois- de ma tente. Oui, j’ai changé d’avis et laisser ma chambre à un ami pendant que je faisais un peu de camping ! Il y a quelqu’un avec moi mais il fait trop noir pour savoir qui c’est…
    Je prends appui sur la personne, je grogne un peu.
    Décidant enfin à lever la tête, j’aperçois le visage de la personne au clair de la lune. Dé-gou-tée ! C’est lui. Je continue de le fixer tant qu’il ne sait pas –ou ne se rends pas compte – ou qu’il finisse par s’en énerver de ma présence s’il le sait, j’en sais rien.
    J’ai un peu de mal à me diriger ce soir. Enfin … exceptionnellement parce que j’ai trop bu ! « Ramènes-moi à ma tente, Gino ! Sinon je vais le dire à ta tante ! »
    Si avec ça, il ne comprend pas le message que je ne l’apprécie pas ! Ou du moins, j’essaie de le continuer à ne pas l’apprécier. C’est pareil … non ? Il faut dire qu’il a cette chose en lui qui m’énerve encore plus, mais c’est à la fois, pas si désagréable. Une chose à changer entre nous. Peut-être que le fait que j’ai grandi me rend plus apte à apprécier ses bons côtés ?
    Parce qu’il en a ? Sérieusement ?
    Je m’écarte de lui pour mieux chanceler et retomber plus lourdement contre Morgan. « aaaah… bon dieu ! T’es encore sur mon chemin, Morgan ! Bruuuh… » Du bout de mes doigts manucurés, je me tenais à son torse pour me relever un peu plus. Je constate que j’ai tellement bougé qu’elle en a tourné et le devant est derrière… m’enfin… vous comprenez le truc ! Je suis en vrac, total !  
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    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

    Lun 25 Aoû 2014 - 15:28
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    Gia & Morgan



    Depuis dix-heure heure, Morgan sifflait bière sur bière. Il avait trainé une bonne partie de la journée en maillot au bord du lac avec quelques amis, et ils avaient décidé d’organiser une petite soirée. Tandis que les filles se pomponnaient, les hommes s’activaient autour du barbecue. Certains avaient invité des connaissances rencontrées au festival, si bien que la moitié des personnes présentes étaient inconnues à Morgan. La hanche nonchalamment appuyée contre la table, le brun n’avait cessé de jeter des coups d’œil en direction d’une blonde à quelques mètres de lui. Puis il avait entendu quelqu’un l’appellera par son prénom, et Morgan avait failli faire tomber les grillades dans le feu. À la fois estomaqué et troublé, il s’était dans un premier temps efforcé de se concentre minutieusement sur son barbecue. Puis il avait continué à boire, tout en frimant quand il sentait le regard de Gia posé sur lui.

    Cependant au cours de la soirée, son regard n’avait cessé de se tourner vers la demoiselle, lui faisant se poser mille questions. Voila deux ans qu’il n’avait pas revu Gia. S’il n’avait jamais pu s’entendre avec elle, il avait été touché par la mort de sa mère. Elle était à la fois une associée de son oncle, et une amie proche de sa tante. Sa mort avait été un drame au sein de la famille des mafieux qui avait vengé la pauvre défunte. Morgan avait essayé d’être un peu plus sympa avec Gia, il avait pris sur lui pour ne pas lui renvoyer ses piques ou répondre à son agressivité, mais elle s’était révélée plus exécrable encore. Heureusement, la demoiselle c’était-elle par la suite réfugiée aux Etats-Unis. Sa tante lui avait demandé des nouvelles, toujours persuadée qu’ils s’entendaient comme cul et chemise, mais Morgan avait menti un moment avant de prétendre un éloignement.

    Pas encore préparé à voir Gia débarquer une nouvelle fois dans sa vie, Morgan avait passé un moment assis en tailleur dans la tente avec trois autres personnes à partager un joint. Il n’était qu’un adolescent lorsqu’elle était partie, et elle était à peine majeure. Cependant il l’avait toujours vu comme blondasse superficielle se croyant au-dessus de lui. Elle était plus grande dans ses souvenirs et beaucoup moins jolie. Mais aujourd’hui, Morgan avait grandi et muri, et il remarquait certaines choses. Son corps était élancé, son ventre plat et ses cuisses et fesses rondes et musclées grâce au Cheerleading. Même ses seins avaient l’air d’être enfin sortis !  

    Pour se sortir l’image du décolleté de Gia de la tête, Morgan mit un point d’honneur à profiter de sa soirée. Quelqu’un lui avait mis entre les mains du papier et un crayon, et une fille avait insisté pour qu’il lui dessine une caricature. Ils avaient finalement passé un bout de temps à se dessiner différent tatouages sur le corps. Quelqu’un  lui avait fait une licorne sur l’épaule droite, et un ornithorynque sur la gauche. Viril, très viril… Quant à ses biceps, ils abordaient fièrement des traces de rouge à lèvre et il avait un suçon dans le creux du coup. Mais à mesure que les fêtards se dispersaient sous les plaintes des voisins, et que les braises du barbecue refroidissaient, Morgan sentait ses yeux le picoter. Brillant et rougi par le joint qu’il avait fumé, son regard était bel et bien défoncé. Il ne cessait de cligner des paupières et de les frotter.

    - J’crois que j’vais y aller.

    Le brun se leva en titubant quelque peu et s’arrêta quelques secondes. Merde, elle était par où sa tente déjà ? Le camping était immense et de nombreuses tentes se ressemblaient. Morgan prit à gauche, selon la logique des numérotations des emplacements, mais surtout car il voyait à quelques mètres de lui une nana qui rentrait probablement chez elle. Quitte à être perdu, autant demander l’hospitalité à une demoiselle ! L’Italien la rattrapa en quelques enjambées difficiles, et à peine se porta-t-il à sa hauteur qu’elle s’appuya contre lui. Morgan perdit alors l’équilibre et se rattrapa de justesse à une toile de tente, qu’il détendit. Il pouffa en constatant que la pression avait déterré des piquets et attrapa la main de la demoiselle qu’il tira lorsqu’il entendit quelqu’un grogner et remuer dans la tente. C’est le moment que choisit la blonde pour l’appeler Gino et lui ordonner de la ramener à sa tente.

    - Aaaaaaah, couina Morgan en lâchant la main de la demoiselle comme si elle portait le virus de la peste.

    Sur toutes les blondes présentes à la soirée, pourquoi avait-il fallu qu’il soit tombé sur ELLE en rentrant ? Morgan la fixa quelques secondes, les sourcils foncés, sans trop comprendre avant d’afficher un sourire goguenard.

    - Ah ouais ? Et qu’est-ce que tu vas lui dire à ma tente ? Gloussa Morgan. Moi et ma super tente on se fiche bien de toi et de ta tente perdue, ok ?

    Complètement à côté de la plaque, Morgan trouvait la situation particulièrement amusante. De toute façon il ne pouvait pas la ramener dans la mesure ou il ne savait pas où la jeune femme logeait. Le brun passa une main dans ses cheveux afin d’écarter ses mèches qui chatouillaient son front et reluqua  Gia sans trop de gêne ou de discrétion. Il se plaisait de constater qu’il faisait maintenant une bonne tête de plus qu’elle et qu’il la dominer largement des épaules. Soudain, alors qu’elle esquissait un nouveau pas en avant, elle vint retomber contre lui.

    - Che catzo fai ?* Demanda Morgan en la repoussant. Merde… Qu’est-ce que tu fous bordel ? Tu ferais mieux d’y aller en rampant, t’auras plus de chance d’y arriver !

    Morgan ricana et croisa les bras sur ton torse nu. Des frissons parcouraient son corps, mais il ne sentait pas le froid puisque l’alcool lui procurait une sensation de chaleur. Il détestait cette manie qu’il avait de jurer en italien lorsqu’il était énervé ou bourré. S’ajoutait à ça un anglais à l’accent italien où les « u » se transformaient en « ou » et où il roulait les « r ». Ça ne faisait qu’un an qu’il était en Amérique, et s’il était bilingue, il faisait de gros efforts pour perdre cet accent italien. Ce genre de situation l’agaçait donc prodigieusement.                

    *À traduire par : Bordel qu’est-ce que tu fais ?

       

    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

    Mar 26 Aoû 2014 - 0:01
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    Gia Leonetti
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    J’ai été déstabilisé, au début, à sa présence. Surtout à ce changement si flagrant de son corps. Il est tellement plus… grand, plus adulte … seulement de visage ! Je n’ai pas cherché à lui parler pour savoir si l’intelligence avait décidé de naître dans sa tête ! Plutôt mourir ! – merci les souvenirs qui ne donnent pas envie d’avancer !
    Imaginer mon pauvre cœur quand j’ai découvert que mon « compagnon » de route, c’était lui ! Aussi frais que moi sauf que je n’avais pas fumé, exceptionnellement. Ça m’arrive mais je ne suis pas devenue accro à la drogue ! Seulement aux petits plaisirs tels que les fêtes… Bref ! On est défoncés et j’en oublie presque que je devrais un peu plus m’éloigner et lui montrer encore plus de mes crocs.
    En même temps, tout a tellement changé. Trop changé et le trouble est présent malgré les grammes d’alcool qui coulent dans le sang. Je me tiens à lui comme je me tiendrais à un autre garçon en lui ordonnant de me ramener à ma tente. Au fond, je ne saurais vous dire si je suis sur le bon chemin. Mes yeux se perdent entre lui et le vide intersidéral de ce chemin.
    Pire encore, il m’avait bien aidé au début. Et je constate qu’il a simplement fait ça parce que je suis une fille comme les autres. C’est même amusant au fond, mais je ne peux pas m’amuser ! Pas avec … lui ! Je m’y refuse, orgueil bien trop mal placé. D’ailleurs, je n’ai pas peur de lui rétorquer : « Tu crois qu’elle sera contente que tu m’ai abandonné dans un camping ? Bourrée, à peine habillée ! Je pourrais me faire agresser et tu serais responsable ! Tu voudrais faire honte à ta tante ?! Quel neveu indigne ! Pffff ! »
    Mon ton est tellement … peu crédible. On s’en fou, je veux qu’il reste avec moi et qu’il me ramène à ma tente ! Si tenté on s’y retrouve ! Je tombe encore et c’est encore pire ! J’ai du mal à tenir, mais sur le coup, je pensais à autre chose …
    Peut-être à ce torse plus musclé qu’à mon souvenir…
    Ou encore ses abdominaux…
    Sa peau halée et ses grains de beauté…
    Je ne trouve rien d’autre à faire que de rigoler quand je me retrouve contre lui. Toute façon, je n’ai envie que de ça, rigolé malgré la présence de l’italien. Je ronronne, pensant au fait de ramper. Ça m’éviterait de l’avoir près de moi…
    Mauvaise idée !
    Si, si, je vous le jure !
    « Je n’ai pas envie de me faire mal aux genoux ! Je pourrais me couper et attraper l’hépathite ! Hmm… Allez, apprends à être utile auprès de moi… » Ma bouche fait une mimique de boudeuse ! J’sais bien les faire ces grimaces-là !
    Je m’arrête deux secondes, coupant contact physique avec Morgan. Je scrute son dos. Plutôt musclé. Une idée sournoise germe dans mon esprit. Monter sur lui, sur son dos. Il pourrait me porter. Après tout, je commence à fatiguer un peu…
    « Attends, Morgan ! » Je grogne puis j’accélère l’allure de mes pas pour le retrouver. Je glisse mes mains dans son dos. Les sensations de ce contact font frissonner mon corps entier. Comme un coup d’électricité surprise ! ça me stoppe quelques secondes, mais je reprends vite l’ascension de mes mains pour les glisser sur son torse et prendre mon impulsion pour me retrouver accrocher à lui.
    Ma poitrine s’écrasant contre son dos, mes cuisses serrant ses hanches. « Hm, sois un bon gentleman ! Emmènes moi ! Je fatigue, je suis à bout… J’ai besoin de m’allonger… dodo… Allez, s’il te plait… hmm… hihi… » Je ronronne, je ris… Je place ma tête à la fois sur son épaule et au creux de son cou. Accrochée solidement, il ne pourra pas se dépêtrer de moi !  
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    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

    Jeu 28 Aoû 2014 - 20:15
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    Gia & Morgan


    L’esprit embué et les yeux quelque peu baladeurs, Morgan devait fournir de gros efforts afin de se souvenir qu’il n’aimait pas Gia. Elle lui avait fait les pires crasses, et il les lui avait bien rendues. Chewing-gums collé dans les cheveux, sel dans le dentifrice, voiture entourée de papier cellophane, et moquerie sur sa petite poitrine, Morgan avait testé un large choix et c’était trouvé un réel talent d’emmerdeur. Non, détrompez-vous ce n’était pas donné à tout le monde ! Mais les temps avaient changé, et Morgan avait bien du mal à émettre une quelconque critique. Pour la première fois de sa vie il ne se sentait pas trop jeune face à Gia, il se sentait…. Homme. Elle n’était plus la jeune fille s’adressant à l’adolescent. Mais aussi adultes voulaient-ils paraître l’un face à l’autre, ils n’étaient au final que deux personnes complètement bourrées. Le brun ne comprenait pas son délire avec les tentes, du moins jusqu’à ce qu’il ait enfin le déclic.

    - Aaaaah, cette tante-là, Gloussa-t-il. Qu’est ce que tu veux qu’elle fasse à l’autre bout de la planète ? Et puis tu n’avais qu’à t’habiller… c’pas ma faute si tu te balades à peine habillée.

    Morgan croisa les bras sur son torse et hocha la tête, l’air résigné. Après tout, il n’était pas GPS ! Une fois encore Gia s’appuya contre lui. Ses mains fines lui semblaient douces et chaudes contre sa peau. Et tandis qu’elle gloussait pour une quelque obscure raison, le brun fit appel à toute sa volonté pour la repousser. Il leva les yeux au ciel, lorsqu’elle se plaint de risquer un mal de genou si jamais elle rampait et lâcha un « Pfu ! » Chochotte, pensa-t-il. Mais Morgan était mal placé pour traiter qui que se soit de chochotte, à ses yeux tous le monde l’était. Le brun détourna le regard devant sa petite moue. Cette mimique lui était tellement familière… mais si autrefois elle lui paraissait capricieuse, il la trouvait aujourd’hui adorable. Il avait une furieuse envie d’attraper son menton entre ses doigts et de passer doucement son pouce sur les lèvres de la demoiselles. Mais au lieu de cela, il tourna des talons et s’éloigna de quelques pas, ignorant l’appel de Gia. Peut être aurait-il dû se retourner en entendant les pas précipités de la blonde, mais ses réflexes étaient ralentis par l’alcool qui circulait dans ses veines. Morgan sentit alors des mains se glisser contre son dos, puis sur ses épaules et enfin contre son torse. Des frissons parcoururent sa chair et son cœurs s’emballa sitôt qu’il sentit la poitrine de Gia se plaquer contre ses omoplates et ses jambes fines s’enrouler autour de ses hanches. Oh my God! Les joues soudainement brulantes et l’œil plus vif, Morgan posa des mains hésitantes sur les cuisses de la demoiselle pour la soutenir, en se répétant silencieusement que ce n’était que dans l’unique but de l’empêcher de l’étrangler.

    - Héééééééééé ! Descend de là ! Ordonna Morgan d’une voix devenue soudainement plus rauque. Je te répète que je ne sais pas où es ta tente !

    Morgan tenta alors de la décrocher, mais ses forces semblaient l’avoir abandonné. Les cheveux blonds de l’Italienne lui caressaient le creux du cou et son parfum discret lui chatouillait les narines. Heureusement le brun trouva-t-il quelque chose à quoi se raccrocher pour ne pas perdre pied. Son regard se posa sur un panneau informatif, et aussitôt un éclair de fourberie déforma ses traits. Il commença alors à marcher innocemment en suivant les indications et se planta devant une petite barrière verte lui arrivant à la taille. Il savoura la réaction de Gia lorsqu’elle comprit enfin ses intentions et ricana. Morgan agrippa les cuisses de la demoiselle pour l’empêcher de s’enfuir et poussa la porte de l’espace piscine d’un mouvement de hanche. Bien entendu, il n’y avait personne à cette heure tardive, et l’accès en était formellement interdite, mais c’était bien le dernier de ses soucis. Il avança d’un pas franche au bord de l’eau et sauta malgré les cris de la demoiselle. L’eau fraiche lui fit l’effet d’un coup de fouet. A présent tout à fait éveillé et en pleine possession de ses gestuelles –ou presque-, Morgan ne tarda pas à refaire surface en crachant, un sourire éclatant scotché aux lèvres. Ouais, il était fier de sa connerie !

    - Ca t'apprendra à me tripoter innocemment, ricana Morgan.

    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

    Sam 30 Aoû 2014 - 13:37
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    Gia Leonetti
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    Je glousse comme une dinde quand je comprends qu’il a été totalement idiot en ne comprenant pas que je parlais de « tante » et non des « tentes », surtout qu’en étant dans un camping ça aurait pu ! Sauf que je ne compte pas parler aux tentes !

    Vous imaginez si elles me répondaient ?! #bourrée ON

    Il va me tuer ce soir et je crois bien que pour une fois, ce n’est pas en claquant la langue qu’il va le faire ! Au contraire, je me trouve à apprécier le moment que je passe avec lui et ce, non pas parce que j’ai un taux d’alcool plutôt élevé dans le sang.

    Et non pas parce que je me retrouve à l’enserrer contre moi pour qu’il me serve d’âne afin de terminer mon trajet. Mais c’était sans compter le plaisir que j’avais à être contre lui. Ce n’est plus un gamin, il est plus… développé. Plus fort… C’est agréable au toucher.

    Je ne suis pas au fait de ce que je ressens. Si j’y faisais attention, je sentirais cette chaleur en moi. La brûlure de ses mains sur mes cuisses se montrerait plus cuisante. C’est vraiment bizarre l’effet qu’il me fait. Mon inconscient bénit le fait que je suis saoule. Je ne peux que m’amuser, continuer à l’emmerder le plus possible !

    Je rigole quand il m’ordonne de descendre. Pire encore, je me serre encore plus pour m’assurer qu’il ne me repousse pas, mes jambes se croisant devant lui. « Maiiiiis ! Je vais te guider ! » annonçais-je au jeune homme. Celui-ci recommençait à marcher, à ma grande surprise. Semble-t-il, j’ai l’impression de l’avoir dompter.

    Au début, je suis bien contente. Sauf que voilà… Je le vois approcher d’une barrière de la piscine du camping. J’ai mis du temps à comprendre ce qu’il voulait me faire … non … NOUS faire ! Je commence à me débattre mais sa force est plus grande que la mienne. Mes cuisses ne peuvent se déserrer de l’italien.

    PLOUF !

    L’eau est froide ! Trop froide ! Quand je remonte à la surface, je crache toute l’eau que j’ai pu boire ! Je me sens … réveillé ! Comme si l’eau avait évacué une bonne quantité d’alcool de mon organisme au point de me rendre plus lucide ! Et à mon avis, il risque de le payer ! « Idiota! Sei solamente un stupido! Vado a decapitarti!* »

    Je n’ai pas beaucoup de force mais assez pour rester à la surface de l’eau. Je regarde l’italien avec une froideur sans nom. Nageant jusqu’au bout, je sors de l’eau. Mes vêtements collent à mon corps, c’est vraiment désagréable ! En plus, il dit que je le tripote ! Ce n’est pas vrai ! Je n’ai jamais voulu le toucher plus qu’intimement… même si bon…

    « Comment tu mens ! Je vais pas toucher le corps d’un gamin ! J’vais me venger ! »  Au fond, je le détestais pas, je n’ai pas envie de le tuer ! Simplement, j’ai grandement envie de me venger… pour jouer ! Mais avant ça, j’ai besoin d’être à l’aise.

    Je retire mes chaussures que je jette sur le côté, puis mon haut et ma jupe qui finissent avec mes chaussures. Une fois en sous-vêtements, j’étais plus à même de me venger. Je me mets debout sur le bord de la piscine et regarde avec insistance mon ennemi italien. J’eus quelques secondes d’hésitations durant lesquelles j’observais son visage fin et dont les traits sont devenus plus matures avec le temps.

    « FIGHTING !!!! » criais-je en sautant dans l’eau mais en faisant en sorte que j’arrive assez près de lui pour essayer de le couler une fois que je suis assez proche !

    Traduction a écrit:
    Idiot ! Tu n'es qu'un con ! Je vais te décapiter!
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    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

    Lun 1 Sep 2014 - 19:41
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    Gia & Morgan


    Morgan avait plongé du coté le plus profond de la piscine, si bien qu’il était obligé de battre des jambes pour garder la tête hors de l’eau. Un sourire au coin des lèvres, il observa Gia l’insulter allègrement. Il constata avec plaisir qu’elle avait la même manie que lui, celle de jurer en italien. Pourtant elle était aux Etats-Unis depuis trois ans. Peut-être que ses racines le rattraperait inévitablement malgré tous ses efforts. Le regard espiègle, Morgan s’amusait devant le regard noir que lui lançait Gia, face auquel il restait de marbre.

    - Oh, je tremble devant tes menaces, ricana-t-il. Bon, ça ne se voit pas là, mais au fond je flippe vraiment. Genre très très au fond…

    Morgan suivit la demoiselle du regard quand elle nagea vers le bord, et ne loupa pas une miette du spectacle lorsqu’elle sortit de l’eau. Ses vêtements vinrent se coller à ses courbes, dévoilant sa silhouette élancée et musclée. Ses cheveux blonds n’étaient plus soigneusement coiffés comme à l’ordinaire, mais mouillés, et pendaient par paquet, ce qui lui donnait un petit coté sauvage. Sans gêne ni retenu, Morgan la reluqua de haut en bas. Heureusement son corps avait-il l’automatisme de continuer à remuer dans l’eau pour garder sa tête hors de l’eau, sinon il aurait coulé depuis longtemps, l’esprit trop occupé à régaler ses yeux. Il ne savait pas si elle était énervée au point de s’en aller, mais Morgan en serait bien déçu ! Il l’accusa alors d’avoir profité d’être sur son dos pour le tripoter, chose qu’elle démentit sur le champs en le mettant en garde contre sa vengeance. Le brun leva son majeur dans un geste grossier et soutint son regard. Elle venait de piquer son ego en le traitant de gamin, et encore une fois Morgan se dit qu’il n’était pas né à la bonne époque, qu’il aurait dû voir le jour au moins deux ou trois ans plus tôt.

    - Te venger de quoi ? C’est toi qui m’a cherché je te rappelle !

    Morgan pointa vers elle un index accusateur, mais il le laissa bien vite retomber en voyant Gia commencer à se dévêtir. Le brun leva les yeux au ciel, il était certain que la demoiselle essayait de le déstabiliser ! Plus jeune, il aimait se moquer de Gia. Il était exaspéré autrefois de voir ses amis baver devant la superbe blonde et l’espionner par la fenêtre de sa chambre pendant qu’elle bronzait en bikini en bord de la piscine. Elle lui donnait envie de vomir, et il aimait affirmer qu’elle n’était qu’une fausse blonde décolorée. Sa tante, qui avait toute sa vie rêvé de tomber enceinte avait toujours été gaga de Gia lorsqu’elle était enfant, et ses visites la mettait toujours de bonne humeur. Elle devenait alors insupportable aux yeux de son neveu. Il se souvenait encore parfaitement d’une soirée particulièrement gênante où sa tante et la mère de Gia, ayant trop forcé sur le vin rouge, avaient commencé à les imaginer ensemble. Alors que les deux tentaient de s’entendre en faisant bonne figure devant leurs parents, sa tante lui avait demandé s’il ne trouvait pas que Gia était « Une jeune femme très jolie ». cette dernière l’avait regardé avec un sourire hypocrite et Morgan lui avait écrasé le pied sous la table en prétendant ne pas trop savoir.

    Retour au présent, Morgan afficha un sourire arrogant en soutenant le regard de Gia. Elle se tenait là au bord de la piscine avec ses sous-vêtements mouillés, sa silhouette gracieuse et son air désinvolte. Et alors qu’elle criait à la bagarre et sautait dans l’eau, le brun prit conscience que ce soir, il ferait tout pour la faire craquer et regretter ses paroles. Elle le prenait donc toujours pour un gamin ? Elle verrait bien ! Il fit alors semblant de résister un moment lorsqu’elle tenta de le couler, puis finit par se laisser immerger sous l’eau. Mais ce n’était que pour mieux saisir la taille de la demoiselle. Morgan l’entraina plus loin, là où l’eau lui arrivait à la taille et se redressa en la hissant aisément sur son épaule, tel un sac de pomme de terre.

    - Laissa tomber Gia, tu ne peux pas m’avoir sur ce terrain-là, ricana l’Italien.

    Tenant fermement les jambes de la demoiselle, Morgan se troubla devant leur douceur et leur fermeté. Sa cuisse n’était qu’à quelque centimètre de sa joue, et il avait envie de tourner la tête pour y poser ses lèvres. Bien sûr, s’en était hors de question, mais rêver n’était pas interdit.

    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

    Mar 2 Sep 2014 - 2:37
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    Gia Leonetti
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    Si je pouvais tuer rien qu’en regardant une personne, Morgan serait mort mille fois ! Je ne le supporte pas et aujourd’hui, je suis obligée de me battre intérieurement pour continuer à ne pas apprécier sa présence, ce qu’il est et surtout, à ne pas prendre à la rigolade tout ce qu’il me fait vivre ! Je le toise sans gêne, espérant qu’il explose par la force de la pensée !

    Mais une pensée si forte, si grande, elle grandit à chaque fois qu’il parle. C’est simple, il parle, et j’ai envie de l’étrangler avec sa propre langue ! Mais je ne peux pas, je ne suis pas en position de force pour l’instant. Il ne paie rien pour attendre, je rumine en moi bien des plans pour me venger : elles peuvent avoir lieu dans quelques secondes ou dans plusieurs mois, il ne paiera pas qu’une seule fois !

    Pourquoi autant de haine ? Parce que j’en ai envie ! Il m’a toujours pourri la vie et je ne peux pas laisser passer ça ! Et quand il parle de profondeur, c’est égal à l’immensité de ma rage pour lui !
    Et je vais me défouler.

    Je le guettais, il était sous mes yeux et il ne bouge pas. Pendant quelques secondes, j’ai cru qu’il savait ce que j’allais faire. Qu’il lisait en moi comme dans un livre ouvert. Son regard sur moi était insistant, je me sentais à la fois gênée, énervée et … troublée ? Sensation contradictoire que je me forçais à oublier pour mettre à bien mon plan !

    Le premier étant plutôt simple : lui rendre la monnaie de sa pièce ! Ce n’était pas son doigt aussi long que son membre qui allait me dissuadait. Oh, quel rebelle ! Même si je lui trouvais ce côté sexy dans sa façon d’être, je m’évertuais à faire semblant d’être outrée, agâcée. Au fond, comme lui, je cherche à y tasser mon envie de rire.

    D’ailleurs, je me pose la question : aucune remarque sur mon corps ? Longtemps, il s’est moqué de moi, il a profité de ma puberté pour m’enfoncer. Ce que je n’ai jamais apprécié mais aujourd’hui, je ne suis plus sa victime mais sa rivale.

    Et tel un chat sautant sur sa souris – plutôt un gros rat dans mon cas ! - , je saute dans l’eau et me prends en joute avec Morgan. Dans la précipitation, je posais mes mains sur les épaules de l’italien, je forçais malgré ma faiblesse masse corporel à le faire couler.

    J’appuie, je tente quelques frappes. Pas de griffures, je ne veux pas qu’il ait des preuves de ma violence ! Et finalement…
    Génial ! Miracle ! Bizarre ?! Il coule à pic ! Comme si ma force avait augmenté en quelques années ! Pourtant, j’en faisais depuis bien avant de partir d’Italie du cheerleading ! Mon corps était musclé comme il faut pour me défendre, autant avant que maintenant !

    Avant, je n’y arrivais pas ! Peut-être l’alcool, qui sait ! Ce qui augmente mon audace et diminue presque à zéro mon inquiétude, c’est bien cette substance qui coule encore dans mes veines !
    Un « Yeaaaaaah !!! » Victorieux s’échappe de ma bouche. Mais il se transforme en un cri, une plainte, une surprise à laquelle je ne m’attendais pas recevoir ! Il était plus vif que dans mes souvenirs, plus fort… et ho…

    Quand il me soulève, tel un sac à patates sur son épaule. Ce sont des protestations qui s’élèvent ! Ce sont des mots insultants, allant même au-delà de ce que je pense véritablement de lui. En gros, bref, comme d’habitude quoi ! Les mots ne changent pas en deux ans ! Mais au fond, très loin dans le fond, pour ne pas citer une personne, on sait tous ce qui a changé… mais qu’on est incapable d’admettre.

    Et il n’y a qu’intérieurement que je m’autorise à apprécier mes mains sur son dos. Officiellement, je ne fais que me tenir pour ne pas avoir trop de sang qui monte à la tête. Je sens ses muscles dorsaux. Sa carrure est plus forte qu’avant.

    C’est quand je vois la naissance de son maillot de bain, j’ai une idée plus que lumineuse en tête ! Je vais me délivrer, coute que coute ! « Je pense… au contraire, mon cher Morgan, que tu sous-estimes la femme que je suis devenue. » Lentement, sans montrer la moindre once de précipitation, je tente mes bras dans son dos pour les descendre petit à petit.

    Je ressens une sensation tenace dans le ventre. J’explose autant que je fonds. C’est … étrange mais agréable. Cette tension crée un blanc, quelques secondes à peines. J’aime ça, de glisser mes mains dans son dos. Et les emmener si loin que j’en touche presque l’ensemble de ses fesses.

    La réalité me frappe. Je comprends que je suis en train de faire une énorme bêtise. Là, il pouvait vraiment me reprocher de l’avoir tripoter. Mais je veux sauver mon honneur ! Je ne veux pas qu’il finisse par s’imaginer que j’ai baissé ma garde avec lui ! Il pourrait en profiter ! En une fraction j’exécute mon plan diabolique.

    Mes doigts se saisissent de son vêtement et je tire le plus fort possible. Je voulais qu’il ait assez mal pour que je puisse me faufiler entre ses bras. Je plonge la tête la première dans l’eau, me rattrapant de justesse pour ne pas me cogner la tête. Je vérifie que tous est en place et notamment mon pauvre string que j’ai cru disparaitre !

    Je mets un coup de pieds aux fesses de l’Italien. « J’espère que ça t’a fait du bien ! Pour le peu qu’il y a à calmer là-dedans ! Je te dominerais toujours, Vanderbilt. » Je me mords la lèvre et je nage pour m’éloigner. C’est un repli stratégique pour reprendre mes esprits. Il faut que ce fût une rude épreuve. Elle parait rapide vu comme ça, mais j’ai mille sensations qui parcourent mon corps en ce moment.
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    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

    Mer 3 Sep 2014 - 12:03
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    Sous l’eau, Morgan l’entendit pousser un cri de victoire. Ses lèvres s’étirèrent alors en un fin sourire d’où s’échappèrent quelques bulles. Son ventre plat était juste sous son nez, il avait envie de l’embrasser et de glisser ses pouces sous la dentelle de son string. Secouant la tête, le brun se souvint à dernière seconde qu’il ne pouvait pas piffrer Gia. Son bras gauche se referma alors autour de ses hanches pour la hisser sur son épaule en remontant à la surface, malgré ses cris de protestation et ses gigotements. Naturellement, elle vint poser ses mains  sur son dos pour pouvoir se redresser, ce qui redonna immédiatement le sourire au brun. Tandis que Gia le mettait en garde contre la femme qu’elle était devenue, il sentait ses mains fines descendre le long de son dos.

    - Ah t’es devenue une femme ? Demanda Morgan, feignant la surprise. Non parce qu’en fait t’as l’air d’avoir toujours autant de poitrine qu’une gamine de treize ans.  

    Morgan haussa un sourcil, étonné que la revanche de Gia ne prenne la forme de… -n’ayons pas peur des mots- caresses. Soudain, la demoiselle attrapa l’élastique de son maillot, laissant là peu de d’imagination pour deviner la suite des évènements. Elle tira aussi fort qu’elle le put, et Morgan fut bien vite contraint de la lâcher. Il ouvrit de grands yeux, surpris que le seul tissu qui le recouvrait se mette subitement à comprimer son intimité. Une fois débarrassé de Gia, le brun remit correctement son short de bain. Il avait l’impression de retomber en primaire, période durant laquelle laisser entrevoir son caleçon était une mauvaise idée. Cependant il avait toujours été le vainqueur de ce petit jeu puisqu’il ne sentait pas la douleur. Une gêne désagréable tout au plus.  

    Soudain, Morgan sentit un coup dans ses fesses. D’un geste vif, il se retourna et saisit la cheville de la demoiselle qui avait commencé à s’éloigner en nageant, la contraignant ainsi à sautiller sur une jambe. À chacun son tour d’être ridicule ! Il avait passé trop de temps dans l’eau pour ses entrainements en natation pour ne pas savoir comment se mouvoir le plus rapidement possible dedans. Il était comme un poisson dans l’eau. Comme un chasseur des grands fonds qui tenait sa proie.

    - Comme si t’étais capable de faire du bien à qui que ce soit, ricana Morgan.

    Un sourire étira ses lèvres tandis qu’une étincelle espiègle s’allumait dans ses yeux. La demoiselle la connaissait bien cette étincelle, elle était promesse d’une attaque imminente. Tirant sur la jambe de la blonde, Morgan la contraignit à se rapprocher de lui. Il délaissa bien vite sa cheville, et sa main trouva le chemin menant à l’arrière de son genoux. L’intérieur de la cuisse de Gia trouva naturellement sa place contre sa hanche, et la main libre de Morgan se glissa dans le creux de son dos, légère et chaste. Il aurait aimé continuer son exploration sur sa chute de rein qui avait l’air à la fois gracieuse et sexy, jusqu’à ses fesses quasiment nues. Mais le brun savait qu’il ne pouvait pas franchir cette barrière, du moins pas maintenant. Il approcha son visage et son nez frôla la joue de Gia pour venir trouver son oreille enfin d’y murmurer quelques mots.

    - T’as pas changé hein Leonetti? Demanda Morgan avec un sourire dans la voix. T’es toujours trop sûre de toi.

    Tournant légèrement la tête, Morgan planta son regard noisette dans celui de la demoiselle et esquissa un sourire en coin. Il la lâcha alors aussi soudainement qu’il l’avait attrapée et l’éclaboussa en reculant. La fenêtre du bungalow le plus mal placé de l’histoire du camping s’ouvrit alors brutalement, et un quadragénaire s’y pencha en brandissant le poing dans leur direction.

    - C’est pas un peu fini ce boucan ? Hurla-t-il. Je vous conseille de déguerpir, où j’appelle la sécurité !

    - Ouais, je lui ai dit d’arrêter de faire autant de bruit, répliqua Morgan. Mais elle peut pas s’empêcher de gueuler…

    Haussant les épaules, le brun posa ses mains à plat sur le bord de la piscine et se hissa sans mal hors de l’eau. Il jeta un coup d’œil à Gia par-dessus son épaule, et lui adressa un sourire qui n’annonçait rien de bon. Il se pencha alors et ramassa tranquillement la jupe de la demoiselle ainsi que son haut et ses chaussures, et esquissa un geste pour quitter l’espace aquatique en sifflotant...

    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

    Mer 3 Sep 2014 - 22:11
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    J’ai envie de le frapper. C’est plus fort que moi. Avant, ce n’était pas bien difficile. Je me souvenais des nombreux coups que je lui donnais pour me venger, et surtout me défouler sur lui. Bien que je ressente une certaine tension dans mon corps à cause des contacts physiques que j’ai pu avoir avec lui, qui ont pour effet d’adoucir mon envie de le détester, j’ai peur de ce que j’ai ressenti. Alors, je décide comme d’un accord commun avec moi-même de ne pas le montrer.

    Pourtant, malgré qu’il se soit moqué de moi et de mes seins - certes, ils sont petits mais jusque-là, personne ne s’éteint plains d’eux ! Alors, je me dis qu’il a dit ça simplement pour essayer de me blesser et qu’au fond, il est simplement jaloux que je me sois bien développé depuis le temps qu’on ne s’est pas vu ! – En tout cas, j’ai beaucoup avoir envie de lui couper la tête, j’ai ressenti un truc trop bon que ça devrait être.

    Heureusement, je me libère de son emprise ! Il ne me tient plus prisonnière de sa force. Je suis libre et j’en profite. Je lui donne un petit coup dans l’espoir qu’il ait enfin mal, mais j’ai beau rêver, je suis sûre qu’il a aucun douleur. Mais par contre, il sent quand même quelque chose ! Comme quoi, il a peut-être un cerveau ! Mon pied est prisonnier de sa main, m’obligeant à me tenir sur un pied, et surtout sautiller pour rester à bonne hauteur.

    « Tu me sous-estimes, encore ! » Le seul coup que je pouvais envisager était beaucoup trop violent pour que je m’essaie à le faire. Je n’ai pas envie non plus de me lancer dans une baston sanglante avec Morgan. Juste l’embêter était un bon passe-temps ! Alors, j’attends mais j’ai peur ! Son visage, cette expression, son regard… Tout ça ne me rassure pas du tout ! Mais je n’ai pas le temps de réfléchir, qu’il agit très vite !

    Je me retrouve contre lui, et dans une position plutôt… gênante ! Sexy correspond bien à la tenue que nous avons tous les deux, ainsi tenu, c’est assez déroutant. Ce qui crée en moi une gêne incomparable que je tentais de contenir à l’intérieur de mon pauvre corps. Mes mains se posent sur son torse, très agréable au toucher. Mes ongles raclent sa peau quand je sens son souffle frapper ma joue.

    Et ses lèvres qui s’amusent à me taquiner encore plus. Le ton de sa voix est différent et me trouble. Je n’ai pas changé, dans le fond. Lui, non plus. C’est juste le temps qui change notre relation même si personnellement, je suis incapable de l’avouer. Je reste silencieuse, je ne fais rien seulement l’observer quand il s’écarte et me lâche.

    Mais il me réveille, ENCORE ! De l’eau dans le visage et le voilà qu’il cherche à disparaitre ! « HEYYYY ! » criais-je pour l’engueuler. Mais au même moment, il y a un homme qui sort de son bungalow, juste à côté de la piscine. Il se met à gueule et je me sens gênée ! Je regarde furieusement Morgan, il a de la chance d’être loin de moi ! Je l’aurais étranglé !

    Je ne peux pas me préoccuper du gars qui gueule. J’ai vu le petit manège de Morgan et il faut que je vole à la rescousse de mes vêtements. Je n’ai pas envie de me balader à poils dans le camping. Suffit que je tombe sur des pervers et me voilà finis ! Je nage jusqu’au bord de la piscine et je me mets à courir dans la direction de Morgan.

    Il avait bien avancé le temps que j’arrive.  « Viens par-là, petit con ! » Je le vois qu’il commence à s’éloigner au plus vite de moi. Mais il ne perd rien pour attendre. Je me mets à courir à mon tour, essayant de rattraper la distance qui nous sépare. Mais j’ai beaucoup de mal et je n’arrive pas. Alors soudainement, j’arrête ma course. Et non pas par abandon…

    Je me retrouve en à peine quelques secondes sur le sol et les larmes se mettent à couler. Mes gémissements sont pires qu’une femme qui a accouché : la souffrance suprême. Je n’ai jamais cru capable de pleurer et gémir de cette façon. « Morgan, aie … aie ! Morgan, reviens… »   J’ai des cailloux qui s’enfoncent dans mes genoux mais j’en ai rien à faire. Je me tiens la cheville droite, du moins, pas trop car c’est là que tout se passe mal. J’espère seulement qu’il m’entend et qu’il reviendra pour moi. Cette histoire est allée trop loin...
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    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

    Jeu 4 Sep 2014 - 21:13
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    Morgan avait presque oublié à quel point il adorait voir cette expression sur le visage de Gia. La colère faisait briller ses yeux, ses joues étaient colorées et ses cheveux ébouriffés. Il était clair qu’elle avait envie de l’étrangler et qu’elle faisait de gros effort pour se retenir. Le brun avait déjà eu l’occasion de la voir énervée, vraiment très énervée, et ce n’était pas joli à voir. Bon, c’était un petit peu de sa faute, sa tante l’avait appelé en hurlant pour qu’il vienne tuer une araignée, et le brun n’avait pas trouvé meilleur endroit que la botte droite de Gia qui reposait à l’entrée pour la libérer. Oui, c’était dégueulasses, mais il était si jeune et innocent à l’époque...  

    Alors que Morgan la tenait contre lui dans une position des plus déroutante, il sentit les mains de la demoiselles sur son torse, et ses ongles le griffer doucement lorsqu’il approcha ses lèvres de son oreille. Ces dernières frémirent, reflet de la satisfaction d’éprouvait l’Italien. Gia était visiblement devenu muette. Surprise ? Troublée ? Déstabilisée ? Le brun s’en moquait, clouer le bac de la demoiselle n’avait pas de prix, et il était plutôt fier de son coup. Si Morgan ne retenait de ce contacte osé qu’une victoire personnelle, il avait au fond eu du mal à la lâcher. Il avait remarqué que son teint était moins bronzé que lorsqu’elle vivait en Italie, que ses cheveux étaient plus longs, ses lèvres plus pulpeuses et sa taille plus élancée. N’avait-elle pas également changé de parfum ? Sauf qu’il n’était pas censé remarquer ce genre de détail… Il la lâcha alors rapidement et fut ravi de l’entendre crier, même si c’était parce qu’il venait de l’éclabousser.

    Un pauvre type se mit alors à les engueuler, ce qui le coupa dans son élan, mais Morgan trouva bien vite une nouvelle occupation. Les chaussures de la demoiselle dans une main, et ses vêtements dans l’autre, il s’enfuit comme un voleur, bien décidé à expédier le tout sur un toit si jamais Gia menaçait de l’emmerder encore. Courant un peu au hasard devant lui, le brun jetait de temps en temps des coups d’œil par-dessus son épaule pour narguer la demoiselle. Soudain un cri retentit. Par instinct, Morgan s’arrêta et se retourna en direction des pleurs. Haussant un sourcil, il la regarda quelques secondes, incrédule. Jamais il ne l’avait vu pleurer, si ce n’était à la mort de sa mère, et encore moins gémir comme une petite fille. Le brun s’approcha d’elle, l’air méfiant. Gia se tenait la cheville, les traits déformés par la douleur. Morgan détourna aussitôt le regard. Il n’aimait pas être témoin de la souffrance physique des autres.

    - Ouais bon… tu peux te lever où quoi ? Demanda-t-il.

    Le brun abandonna sur le sol les chaussures de la demoiselle et attrapa aussi doucement que possible son bras pour tenter de la relever. Mais ce n’était visiblement pas la solution vu le cri qu’elle poussa. Morgan soupira, agacé. Ça faisait mal comment une blessure à la cheville ? Devait-il appeler les pompiers, où est-ce que ça passerait dans la nuit ? Exagérait-elle où était-ce une partie sensible ? Et puis, comment pouvait-il réfléchir alors qu’elle ne cessait de pleurnicher ? Sans compter qu’il était certain qu’elle allait très bientôt lui reprocher son accident. Tout d’abord, elle ne pouvait clairement pas rester à genoux, ce n’était pas confortable et elle offrait à qui voulait bien voir une vue plongeante sur ses fesses. Peu désireux de la faire assoir sur les graviers, et n’aillant aucun vêtement sur lui hormis son maillot, Morgan se décida à défroisser la jupe de la demoiselle pour l’étendre par terre, où il la fit ensuite s’assoir sans lui demander réellement son avis. Il s’accroupit ensuite face à elle et dégagea ses mains.

    - Laisse-moi voir, lui ordonna-t-il.

    Pfu, comme s’il y connaissait quelque chose ! Il préféra ne pas toucher la cheville de la demoiselle, se contentant de la comparer avec l’autre, intacte. Elle lui semblait plus gonflée. Morgan se creusa la cervelle, essayant de se remémorer la fois où il s’était foulé la cheville la football. Mais lui n’avait rien remarqué, il avait continué à joué et la blessure avait empiré. Il avait terminé à l’hôpital, et on lui avait assuré que s’il s’était arrêté, une simple atèle et de la glace auraient suffi. Ne sachant pas quoi faire, Morgan se contenta d’enlever doucement les petits cailloux blancs qui avaient élus domicile sur les genoux de Gia.

    - Bon… je te ramène à ta tente alors ? Demanda-t-il. C’est quoi le numéro ?

    Morgan passa un bras sous les genoux de la demoiselle et un autre dans son dos. Il attendit qu’elle passe ses bras autour de son cou et se redressa en la soulevant sans difficulté. Il posa ensuite ses affaires sur elle et grogna.

    - Et bin, t’es pas légère hein, se plaignit Morgan. Pas étonnant que tes chevilles ne tiennent pas le coup.

    Ok, c’était lâche et mesquin, mais il s’en fichait. Il voulait bien être gentil, mais il y avait des limites avec Gia. Et surtout, il devait mettre une certaine distance pour ne pas penser à la chaleur de son corps contre le sien.
     

    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

    Jeu 4 Sep 2014 - 22:32
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    En sortant de la piscine, on bouclait un petit chapitre de notre soirée. Entre les retrouvailles, la piscine, nous passions à un autre moment culte de la soirée. J’espérais que ce soit le dernier, je n’ai pas envie d’imaginer le reste de la soirée. Pour la simple et bonne raison que ça pouvait laisser Morgan avoir main prise sur moi, ce que je redoutais plus que tout au monde.Parce qu’il y a une chose qui ne va pas depuis que je le revois, c’est le « pouvoir » qu’il a. Il le possède sans s’en rendre compte. Il joue aisément avec moi et le changement depuis ces années m’empêche d’avoir le contrôle total sur mes réponses. Et j’en ai peur. Je suis troublée par sa présence, émerveillée du changement bien qu’il continuait encore à m’agacer.

    D’ailleurs, je réussissais à faire une chose dont j’avais un réel talent sans le savoir depuis tant d’années – la comédie. C’est en quelques secondes, que je réussis à faire couler une ou deux larmes sur mes joues. Mes joues rosirent à cause de cet effort, ce qui me permet de rendre encore plus crédible mes pleurs. Le dos voûté, une main me maintenant, l’autre sur mon masque de larmes, j’attendais que ma victime revienne sur ces pas. Car oui, Morgan était victime de mon côté vicieux, de mon intelligence. Je sais que ce n’est pas bien d’être fourbe, de jouer avec ce genre de chose.

    Et ça marche. Il revient, je l’entends venir. Je continue de pleurer, de me tenir au-dessus de la cheville comme il fallait pour qu’il y croit. D’ailleurs, il croyait que je pouvais marcher – dans le fait de m’être fait mal à la cheville. Je le laisse réfléchir tout seul, moi je joue la comédie. Je repère mes chaussures mais il a encore le reste dans la main. Et puis… J’aime ça qu’il se prenne la tête pour moi. Pour une fois que ce n’est pas pour me faire une vacherie mais une chose sérieuse, ça faisait plutôt plaisir de savoir qu’il ne me laisserait pas crever sur place. D’ailleurs, quand il m’aida, je feignis quelques douleurs, dans l’espoir de rendre ça plus crédible. Il est tellement … wow ! Différent, attentionné, il me fait asseoir sur ma jupe et m’examine. Je fais la petite sensible quand il touche à la cheville soi-disant blessée.

    J’essuyais mes genoux alors qu’il faisait le gentil docteur avec moi. J’étais choquée qu’il ne dise rien. Mes chevilles n’ont rien toutes les deux à part ces petits cailloux qu’il m’enlève. Mais s’il voit une différence, je lui ferais remarquer plus tard – en me moquant de lui, bien sûr ! Pour l’instant, je jubile de le voir l’application qu’il met à s’occuper de moi. « L’emplacement 162. C’est par-là. » dis-je en tendant la direction qui me semblait bonne. Avec l’alcool qui est éliminé petit à petit par mon corps à force de courir et du temps. Il me prend dans ses bras et je ne me gêne pas pour entourer son cou de mes bras alors qu’il pose mes affaires sur mon ventre. La victoire semble grande en moi.

    Pour éviter de me faire attraper, je glisse ma tête dans le creux de son cou, il ne pouvait pas voir mon visage. Il fit un commentaire sur le poids de mon corps, et je fis une grimace. Que répondre ? Et bien, en me défendant « gentiment », je n’ai pas envie qu’il me fasse tomber ! « Je te ferais signaler que mon poids est correcte selon les médecins. C’est simplement toi qui n’est peut-être pas assez musclé… » Je roule des yeux et repose ma tête contre son torse. J’avais oublié qu’il était torse nu. Je sens la chaleur de sa peau, mon souffle le frappe avec douceur. Mon dieu… je ferme les yeux pour essayer de penser à autre chose que lui. C’est assez troublant.

    Puis il se met à marcher dans la direction que je lui ai indiquée. C’est là qu’un silence s’installe entre nous. Plus un mot, seulement le bruit des pas de Morgan dans le camping. Au fond, si nous n’avions pas crié, gueulé depuis tout à l’heure, tout le monde dormirait paisiblement. Je pensais aussi au fait que j’aurais pu m’enfuir à toutes jambes de ses bras dès l’instant où il a mis mes affaires sur moi. Après tout, plus rien ne me retenait à présent. Dans un sens, c’est tellement mieux de ne pas trop se fatiguer et le laisser s’occuper de moi, c’est tellement rare que nous soyons ainsi, j’ai même envie d’en abuser un petit peu. Il n’a jamais eu ce genre d’attention pour moi dans le passé, je n’en ai du moins, pas le souvenir.

    Pas une trahison de ma part, rien. Je le laisse faire, me porter jusqu’à ma tente. Et lorsque je remarque la succession de chiffres que je me rends compte qu’on s’approche de ma tente. Il faut que je réfléchisse à comment lui dire que je n’ai rien tout en espérant qu’il ne gueule pas trop ou autre chose comme ça ! Pour une fois qu’on était calme tous les deux, que c’en était appréciable, c’était dommage de s’arrêter. Je recule mon visage pour le regarder. Je ne dis pas un mot, simplement mon regard qui se plante avec douceur dans le sien.

    Je n’ai qu’une seule chose en tête. Mon visage s’approche du sien et mes yeux se ferment. Je ne sais pas ce qui me prend. Mes lèvres ont décidés de se poser sur les siennes. Une onde électrique parcourt entièrement mon corps. Un frisson étrange mais agréable. Encore une fois, une sensation bizarre. Je reserre mon étreinte contre lui, je quitte même ses bras pour me mettre debout. Oubliant le fait que je devrais avoir mal à la cheville, mais il n’en est rien. C’est alors que je m’en rends compte, dans la seconde, je m’écarte de Morgan. Regardant autour de moi, même tard dans la nuit, j’étais rassurée qu’il n’y ait personne qui a vu ce qu’il venait de se passer.

    D’ailleurs, je me servais même de ce rétablissement miracle pour lui faire oublier ce que je venais de faire. « ooh… miracle… je peux marcher… c’est génial… you-hou… » Je grimace, mon ton est de loin pas du tout convaincant. Je tente un petit sourire gênée – mais au fond, je l’étais pas à cause de ma cheville mais bien à cause du baiser. Je me penche très vite sur ma tente pour y jeter mes affaires et m’y engouffrer pour me jeter sur mon matelas. Je me traite d’idiote et j’espère qu’il va s’en aller en se moquant de moi.  Je ne sais pas expliquer pourquoi j’ai fait ça. C’était une envie, profonde qui est ressortie, s’est exprimée malgré la gêne que ça provoque en moi.


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    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

    Ven 5 Sep 2014 - 20:26
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    Un silence c’était installé sitôt que Gia avait gagné les bras de son sauveur. Morgan lui avait bien lancé une pique, mais il s’était contenté de lever les yeux au ciel lorsqu’elle avait répliqué. Ce n’était pas un silence gênant, au contraire. Le brun n’éprouvait pas le besoin de se creuser la tête pour trouver un sujet de conversation. C’était agréable de ne plus entendre Gia brailler pour un rien. Maintenant qu’ils s’étaient éloignés de la zone la plus fréquentée, les deux italiens se retrouvèrent plongés dans le noir, seulement éclairés par le clair de lune. Les yeux de Morgan s’étaient habitués à l’obscurité, mais il devait les plisser pour apercevoir les numéros d’emplacement. Il s’agaça en constatant que le sa propre tente se trouvait à l’autre bout de l’immense camping, il n’était pas prêt de rejoindre les bras de Morphée…  

    C’était bizarre de sentir la tête de Gia dans le creux de son cou, ses cheveux le chatouillaient et il avait une vue plongeante sur sa poitrine qui se soulevait doucement. Ses yeux ne cessaient de s’attarder dessus, comme irrésistiblement attirés par un fruit défendu. Morgan s’obligea finalement à fixer un point droit devant lui, les traits du visage fermés. Plus que quelques mètres et tout serait fini. Le brun ne rêvait que d’une chose, aller s’allonger et fumer un joint pour ne plus avoir à réfléchir. Les effets de l’alcool se dissipaient lentement, et le brun se demandait s’il allait parvenir à supporter Gia en étant sobre. Morgan sentit alors le regard de la demoiselle se poser sur lui. Il baissa les yeux et scruta son visage en se demandant pourquoi elle le fixait ainsi.    

    - Quoi ? Demanda-t-il.

    Mais pour toute réponse, Gia posa ses lèvres contre les siennes. Morgan lâcha lentement les jambes de la demoiselle et glissa sa main droite dans le creux de son dos pour la maintenir contre lui.  La gauche quant à elle, vint se poser doucement sur sa joue que son pouce vint effleurer. Son esprit nageait dans un océan noir, incapable de trouver un repère, il se contentait de garder la tête hors de l’eau. Pressant ses lèvres contre celles de Gia, Morgan commença à les entrouvrir, mais la demoiselle sa déroba aussi vite qu’elle lui avait sauté dessus. Merde, pensa le brun. Gêné, il passa une main dans ses cheveux et grata distraitement sa nuque. Comme elle, il regarda autre part, trouvant soudainement très intéressant le parterre de fleur qui bordait l’allée. Gia s’extasia alors devant le petit miracle qui venait de se produire. Morgan jeta un coup d’œil à sa cheville et fronça les sourcils. Il aurait presque pu croire qu’effectivement, elle n’avait plus mal, mais son ton lui indiquait plutôt qu’elle n’avait JAMAIS eu mal. Le brun était bien entendu frustré de s’être fait avoir, mais il était surtout agacé qu’elle ait joué les malades imaginaires. Il ne supportait qu’on se moque de lui sur ce sujet. Comment était censé faire attention et prendre les choses au sérieux si les autres bluffaient au tout de lui ?

    Pour toute réponse, Morgan lui jeta un regard glacial. Il allait lui lancer une réplique cinglante, mais Gia ne lui en laissa pas le temps puisqu’elle se glissa dans sa tente sans un mot. Choqué qu’elle le laisse planté là, le brun resta sans voix. Oh la connasse. Le brun serra les poings mais se retint de frapper la palissade. Il esquissa un geste pour se casser de là avant de faire une connerie, mais son côté impulsif prit le dessus : pas question de la laisser gagner ! Ses dents serrées contractaient sa mâchoire carrée et les traits de son visage c’étaient à nouveau fermés. Morgan se laissa tomber à genou devant la tente de Gia. La demoiselle était là devant lui, allongée sur son matelas. Il la considéra, le regard sombre quand elle se redressa.

    - Et alors, t’as oublié les bonnes manières ? Tu pourrais dire merci ! S’exclama-t-Il.

    Le brun balaya du regard le corps de Gia et une nouvelle pulsion fit frissonner tout son corps. Agir avant de réfléchir était l’une des spécialités de Morgan lorsqu’il était énervé. Une nouvelle fois il glissa une main sur la nuque de la demoiselle, l’empêchant ainsi de fuir, et écrasa ses lèvres sur ses siennes dans un souffle brulant. Ouais, bien des choses avaient changé en deux ans…

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    Sam 6 Sep 2014 - 22:03
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    Gia Leonetti
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    C’était tellement … WOW. Je suis bien trop fière pour lui dire ouvertement ce que j’ai ressenti à ce moment-là, je peux seulement me rappeler…
    Je n’ai jamais eu autant envie d’embrasser quelqu’un. Je ne me souviens pas quand j’y repense, cette envie soudaine. Ce n’est pas comme une attirance normale, où j’ai envie de tout, que tout était tellement beau entre nous que c’était immanquable de poser ses lèvres sur celles de l’autre pour lui dire à quel point on a envie de lui (ou d’elle) au travers d’un langoureux baiser. Morgan est si différent, je ne sais pas du tout ce que j’ai envie de lui dire à travers ce baiser. Et pourtant, j’aime ça. Ce frisson quand il lâche mes jambes pour me tenir encore plus contre lui, de sa main si chaude qui caresse ma joue. Il me transporte. Mon cœur est serein de cette réponse, si seulement la réalité n’était pas si différente de ce qu’il se passait…
    Je n’aurais pas à m’engouffrer dans la tente dans l’espoir qu’il n’y ait plus de gêne entre nous mais notre habituelle guerre que l’on s’est toujours plu à avoir. J’enfonce ma tête dans mon coussin et prie le plus fort possible qu’il décide de s’en aller. Je veux qu’il s’en aille, je suis troublée et je n’ai pas envie de l’affronter avec ce qu’il s’est passé. Je n’aurais pas envie de riposter, je sais que je n’aurais pas matière à le remballer avec ce qu’il vient de se passer. J’ai fait le premier pas et maintenant, j’ai peur. Il va se moquer, il va jouer avec moi à cause d’une envie plus forte que tout. Je prie fort, à tel point que je n’ai pas entendu tout de suite ce qu’il se passait.
    Quand je sens sa présence, qu’il est entré dans ma tente, je n’ai pas vraiment le temps de comprendre ce qu’il se passe. Le remercier… C’est vrai, j’aurais pu mais aux vues de ce qu’il s’est passé, j’étais incapable de lui dire « merci ». Et même l’ancienne Gia ne l’aurait pas fait. Au final, il aurait fini par revenir pour le réclamer, il aurait fini par renvoyer la balle. Au début, j’ai vraiment cru qu’il allait être méchant avec moi quand sa main me touche, m’emprisonne entre elle et son corps, je comprends au même moment que ses lèvres se plaquent sur les miennes de l’issu qu’il en est. A nouveau, mes yeux se ferment et dégustent. Mes lèvres s’ouvrent tout de suite à son baiser, j’ai envie encore. C’est si bon.
    Trop bon… Dans cette position, c’est encore plus dangereux. Mais de m’allonger encore plus, d’y entrainer Morgan en posant mes mains sur ses hanches pour qu’il vienne au-dessus de moi, c’est pire que tout. Le danger est encore plus rude, plus intense. Et je m’y accroche encore plus à chaque seconde. Je ne sais pas s’il cherche à se venger, s’il compte rompre tout ça juste pour se venger de mon théâtre mais j’ai envie d’en profiter car je suis sincère. C’est une pulsion, une improvisation totale. Mes mains s’ajoutent à la partie, caressent son dos où je redécouvre les mêmes sensations que dans la piscine. Je descends mes mains au creux de ses reins pour rapprocher ses hanches. Le contact de ces parties agit comme un courant électrique. Mon corps se cambre et mes doigts serrent son vêtement.
    Tout m’échappe. « M-Morgan… » Un aveux. J’ouvre les yeux et plante mon regard dans le sien. Je lui vole un baiser. Rapide. Juste… au cas où il regrette et s’éloigne de moi. « Tu es encore saoule ? défoncé ? Je sais que moi non. Je sais que j’ai envie de continuer, mais je n’ai pas envie que tu me fasses mal demain. » Ce n’était pas qu’un « mal » physique dont je parlais mais je ne voulais pas qu’il fasse l’idiot en se rendant compte de ce qu’il s’est passé. Le ton de ma demande n’était pas du tout accusatrice, j’avais seulement besoin de me réconforte. Et j’espère qu’il le fera. Mes yeux débordent d’envie quand je vois ses lèvres humides dont j’ai envie de dévorer à nouveau.
    Et pas seulement ses lèvres. Je sens entièrement son corps palpiter au travers de nos contacts. Il n’a seulement que son bas de plage et moi mes sous-vêtements. Je peux tout ressentir, la moindre palpitation de son cœur, je la ressens.



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    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

    Lun 8 Sep 2014 - 22:24
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    Tout n’était que chaleur et fouge. Sans la moindre hésitation, Morgan entrouvrit les lèvres dans un souffle brulant et sa langue vint titiller celle Gia, l’invitant dans une danse endiablée. Les paroles de la demoiselle lui revenaient en mémoire, accentuant à la fois sa passion et sa colère. Il se servirait de cette dernière pour lui montrait qu’il était et bien devenu un homme, un vrai. Sa main quitta sa nuque pour se poser à plat sur la poitrine de Gia qu’il poussa doucement, la contraignant ainsi à s’allonger. Ses hanches trouvèrent naturellement le chemin entre ses cuisses et son corps vient s‘appuyer sur le sien. Il veillait à ne pas l’écraser pour autant, simplement à ce qu’elle se sente prise au piège. Que sa peau brulante de rage et d’envie lui donne chaud, et que son parfum soit partout au point d’en devenir obsédant. Morgan sentait les mains de la demoiselle parcourir son dos dont les muscles frémirent lorsqu’il rompit le baiser et baissa la tête. Ses mains vinrent emprisonner les poignets de Gia pour les plaquer de chaque côté de sa tête blonde, lui coupant ainsi tout moyen de se raccrocher à quelque chose –lui en l’occurrence-. Il enfouit son visage dans le creux de son cou et effleura sa peau de ses lèvres avait d’y tracer un chemin de baisers jusqu’à la naissance de sa poitrine. Morgan sentit la demoiselle se cambrer, ce qui étira ses lèvres en un sourire victorieux.

    Un soupire lui échappa, elle souffla alors son prénom, pas d’une façon claire et nette mais hachée. Morgan libéra alors ses poignets et leva la tête pour soutenir son regard. Ses traits étaient toujours fermés et son regard sombre, mais à la colère se mêlait maintenant un désir incontrôlé. Pourtant il devait faire un choix, s’en tenir à son plan initial où continuer. Mais il savait que s’il continuait il serait tout sauf doux. Il n’était pas bon de mélanger colère et envie. Morgan n’était même pas certain de savoir pourquoi il était dans cet état. Le mélange de plusieurs facteurs sans doute : Gia qui se jouait de lui au sujet de la douleur, qui avait ainsi profité de lui ; cette façon qu’elle avait eu de l’embrasser puis de disparaître dans sa tente ; le fait qu’elle débarque ainsi dans sa vie alors qu’il c’était juré de ne plus jamais le revoir ; et pire encore, avoir envie d’elle. Cet épisode dans la piscine, s’était bien beau mais demain qu’en resterait-il ? Morgan était quelqu’un de rancunier et de terriblement entêté. Or il avait décidé de se venger de la demoiselle, et ses pulsions n’y changeraient rien. Trop impulsif et bagarreur, le brun avait l’habitude de s’attirer des embrouilles et de jouer avec le feu. Le brun se redressa alors et la toisa durement.

    - Malheureusement comme tu le sais j’y connais pas grand-chose à la douleur. Toi par contre t’es visiblement douée pour faire semblant d’avoir mal. Une vraie comédienne ! Mais je vais d’apprendre un truc, lui souffla-t-il au creux de l’oreille. T’es pas la seule à savoir jouer la comédie ici.  

    Cette fois Morgan se leva et sortit de la tente sans plus de cérémonie, la laissant seule. Peut-être que plus tard il regretterait, ou peut-être pas. Le brun n’était pas prêt à faire passer Gia d’ennemis à amie simplement parce qu’elle s’était transformée en splendide jeune femme. Ses dernières paroles l’avaient à la fois troublé et ébranlé, peut-être était-ce plus simple au fond, qu’ils continuent à se détester. C’était surement moins dangereux que le chemins qu’ils avaient commencé à arpenté ce soir. Morgan avait l’impression de faire une bon de neuf ans en arrière. Il se demandait comment ils en étaient venus à se faire les pires crasses, bien que ce soit souvent lui qui dépassait les bornes. En vérité c’était son cœur meurtri qui avait fait de Gia la cible parfaite pour se défouler. Il était arrivé en Italie à ses dix ans, après le décès brutal de ses parents on l’avait arraché à son pays natal pour l’envoyer à l’autre bout de la planète, chez une tente et un oncle qu’il ne connaissait pas. Il ne parlait alors que très peu et se montrait désintéressé de tout. Sa tante avait cru bien faire en lui envoyant Gia. Il la revoyait clairement, petite fille de douze ans d’une blondeur chérubin. Mais sa tante adorait Gia, il l’avait lu dans ses yeux qui ressemblaient tant à ceux de sa mère. Elle vouait une profonde affection, à la fille de sa meilleure amie, c’était une évidence. Alors Morgan l’avait immédiatement détestée.

    Les nerfs en pelote, Morgan avait une cruelle envie de fumer quelque chose de fort, de très fort. Pour ne plus réfléchir, ne plus se demander s’il avait bien fait le bon choix ou non, ne plus tenter de deviner ce que Gia faisait en ce moment... Elle pouvait bien le traiter de tous les noms, il s’en fichait. Le brun savait qu’il avait fait le bon choix et que c’était mieux ainsi. Alors pourquoi ressentait-il ce petit pincement au cœur ?    

    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

    Jeu 11 Sep 2014 - 0:04
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    Gia Leonetti
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    Je voulais encore goûter à ses lèvres, à la chaleur de cet homme contre moi. J’ai beau l’avoir détesté pendant des années, maintenant je ressens l’envie qu’il fasse de moi ce dont il a envie tant que c’est sexuel. Je suis folle de le faire mais j’en ai envie ! Mais j’espère qu’il soit honnête avec moi, qu’il me touche parce qu’il a envie et non pas juste pour m’oublier après. Alors je le regarde dans l’espoir qu’il ne soit plus l’homme que j’ai connu par le passé. Car jamais je n’oublierais ce qu’il s’est passé entre nous durant des années. Je considérais que de le revoir était comme une nouvelle rencontre et que je peux me donner une chance avec lui. Je suis pendue à ses lèvres et j’espère que sa réponse va me satisfaire et que son corps me satisfasse cette nuit.

    Mais malheureusement pour moi, il me donne la réponse la plus horrible que je puisse attendre de sa part. Je croyais qu’on avait changé, que notre relation changeait. Même si à l’intérieur de moi, je savais que demain aurait changé s’il avait fait quelque chose, j’aurais été gênée, apeurée mais l’adrénaline en moi m’enlevait toute peur pour l’instant. Mais là, je tombe… j’ai l’impression qu’il n’y a plus de sol et que je tombe dans un trou sans fond. Il s’est moqué de moi, il ne faisait ça que par vengeance. Moi qui pensais que c’était une réponse au baiser que je lui ai donné. Je suis vraiment trop naïve avec les hommes. Ou même les femmes. L’amour n’a que pour vocation de me faire souffrir.

    Il s’en va, et il a bien raison. Le temps que je me réveille de mon choc, il était déjà dehors. Je me rends compte de ce qu’il vient de faire. Et une seule chose m’arrive : je pleure. Je ne peux pas me retenir, c’est plus fort que moi. C’est la pire blessure que je puisse recevoir. Pas seulement le fait de me faire jeter par Morgan, mais je me sens humiliée. A un point que Morgan n’avait jamais réussi avant. Je me suis donnée pour lui d’une façon que je regrettais totalement. Il n’a pas changé et il ne compte pas changer maintenant que nous sommes adultes. J’ai du mal à respirer maintenant, j’ai besoin de sortir. Je dirais même de courir. J’attrape la bouteille d’eau où j’en bois des gorgées à m’en faire souffrir la gorge avant de me déshabiller complètement.

    Je n’ai pas couru après Morgan. J’ai trop envie de le tuer, de le frapper jusqu’à ce que je n’ai plus de force. Il faut que je me défoule et courir c’est ma seule délivrance. J’enfile les sous-vêtements de sport, le short et la brassière. Rapidement, une fois les baskets mises, je sors de la tente sans me préoccuper qui peut bien être dehors, qui peut bien être là. Puis je cours… Pas à toute allure, mais assez pour me dépenser. Je sais que ça me fera du bien. J’ai besoin de me sortir cette soirée de la tête. De respirer pour de vrai.
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    Re: Ardentes mésententes. - Morgia.

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