Find light in the beautiful sea.Riley & Cadenfiche par ©century sexMort. C’est la chose que je crois quand je commence à revenir parmi les vivants. Mon corps entier est soumis à des douleurs intenses. Bon OK, dans un terme plus courant, on appelle ça des courbatures. Je dors plutôt mal à cause de la personne qui dort à côté de moi. Le pire dans tout ça, c’est qu’on a rien fait ! Pour cause, c’est un mec ! Je lui mets des coups de pieds dans le fessier pour le réveiller. « Allez, bouges !! » Je le jette en dehors de ma tente et prends quelques affaires pour aller à la douche. Seulement, c’est à plusieurs mètres d’ici, ça me saoule déjà. J’ai envie de me rendormir mais je sais que ce n’est pas bien. Je me coucherais encore plus tard. Armé de ma trousse de toilette et seulement vêtu d’une serviette autour des hanches, je marche jusqu’aux sanitaires quand un des employés s’approche de moi : « Hey Cad’, je t’ai couvert pour la barrière mais plus de conneries dans le camping, plus rien ! » Je grimace et soupire, je n’ai pas envie de me prendre la tête avec lui. « Ouai… ouai… désolé… » Je soupire puis je continue ma marche. Je veux prendre ma douche, me détendre, juste me rendre bien pour le reste de la journée. Pas vraiment réveillé, je prends la première douche privée qui me vient sous la main. J’ai du mal à ouvrir la porte, il faut dire que c’est pas mal abîmé avec le Coachella et le monde qu’il y a ici. Je ne me rends pas compte qu’en fait, elle aurait dû être fermée cette putain porte. Mes yeux remontent le long d’une silhouette féminine, nue, mouillée, … surprise. Riley Clarke. Ce n’est pas qu’une putain de silhouette, non c’est Riley. Mon cœur se mets à battre à une allure plus rapide que je ne le voudrais. « Désolé, Riley… Je ne pensais pas que… » Je tâte la porte derrière moi, toujours en fixant le corps idyllique de la jeune femme pour sortir et essayer aussi de sortir ce corps de mes pensées. Mais la porte reste close. Je me rends compte qu’elles sont trop lourdes, trop large, trop… « travaillée » si on peut dire ça comme ça pour que l’usure du temps me fasse sortir facilement d’ici. Je me sens un peu paumé là… Entre une porte qui tend à rester fermée et mon âme torturée par ce qu’il voit, une torture qui est trop belle pour être supportée. Ça ranime en moi des souvenirs qui me sont douloureux à présent. Putain, pourquoi la porte ne veut pas s’ouvrir alors que j’insiste pour essayer de l’ouvrir, et ce même si je posais mes yeux dessus au lieu de les poser sur ces fesses du feu de Dieu.
smiling