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    And I'm gonna show ya what's really crazy - Owenia.

    Lun 5 Jan 2015 - 0:29
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    Gia Leonetti
    Gia Leonetti
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    Date d'inscription : 28/02/2014
    Identité HRP : Camille
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    Nationalité/origines : italo-américaine
    Avertissements contenu : Drogue, Alcool, Sexe (adapté selon mon partenaire de jeu), Mafia, comportements illicites, violence physique, décès, meurtre
    Orientation & situation : bisexuelle
    Métier/occupation : Business-woman
    Études & fraternité/sororité : x
    Résidence : Santa Monica.
    Just to get you, I'm doing whatever works.
    Owen & Gia.
    fiche par ©century sex  


    « J’ai quelqu’un… Tu comprends ? J’ai quelqu’un. Et t’as pas le droit de tout gâcher. »

    Ces mots résonnent dans ma tête. Je regrette tellement de m'être impliquer dans cette attirance que je ressentais pour Morgan. Il semblait si différent malgré son jeune âge. Finalement, je me suis bien trompée. Il a juste voulu jouer avec une femme plus grande, façon cougar. Au final, je m’en veux de m’être lancée à cœur perdu dans un espoir comme celui-là, si faible. Alors que ma relation avec Edward aurait dû me montrer que je n’étais pas faite pour cela. Je regrette tellement de m’être lancée dans les changements, d’essayer d’être une nouvelle Gia qui aurait pu plaire à tout le monde, en oubliant de chercher ce qu’il me fallait vraiment dans ma vie : une vie paisible et stable, simplement. Pas d’amour, pas de sexe, juste me faire des amis et redevenir la femme que j’étais avant de connaitre Edward. Une femme qui s’en foutait qu’un homme la jette, qui n’était pas esclave du désir. Simplement libre. A présent, je préfère  me laisser emporter par le vent comme je l’ai toujours fait, quitte à tomber plusieurs fois. Je n'aurai plus jamais mal. Personne ne pourra me faire mal. Il y aura cette carapace autour de mon petit cœur, à l’abri de tous ces misérables. Ces gens que j’observe dans la rue, quand ils passent à côté de moi, me bousculent sans prendre la peine de s’excuser. La seule once d’humanité restait à cause d’eux… eux, signifiant les personnes comme Lysander Foster. Les évènements avec lui, je ne les regrette jamais. Encore moins quand je sortirai de ce bar, aucun regret ne me transpercera. Je ne le connaissais même pas de toute manière, mais je n’avais pas envie de rentrer ce soir alors c’est l’endroit idéal. Mes talons claquent dans le bar à peine rempli, il n’est que 16h45. Dans un quart d’heure, les ouvriers vont sûrement se ramener, boire et discuter pour oublier leur misère, leur pauvreté. Je me glisse sur une chaise haute dans un angle sombre du bar et commande un verre :

    « Une tequila, s’il vous plait. »  (soupir).

    Un billet de $20 glisse dans la main du serveur. Je vide cul sec le verre qu’il a rempli et mords dans le citron qui accompagnait le petit shot. Je sens comme un frisson me parcourir, je ferme les yeux. Un sourire démontre ma satisfaction. Dans ma tête, je suis sûre que l’alcool est le meilleur antidépresseur que l’on peut trouver. Mais ce n’est pas un seul verre qui va aider. Un soupir s’arrache du fond de mon cœur. Encore… J’ouvre les yeux alors que le serveur me tend un autre billet.

    « Gardez la monnaie et resservez moi. » .

    Il s’exécute. Toujours la même sensation quand le liquide caresse mon œsophage. Le citron calme le feu dans ma bouche, apporte l’exquise impression de goûter à l’exotisme. Ce bien-être me parcourt tellement bien que je sens que mes muscles se détendent un petit peu. Je pose un coude sur le bar, ma mâchoire dans le creux de ma main. J’observe mon verre vide, glissant mon doigt sur le bord. Je joue… je joue jusqu’à ce que cette voix me sorte de mes songes. Mes yeux se lèvent et ma bouche grimace. On ne peut pas rêver pire moment. J’hésite entre rire de voir cette silhouette dans un cadre où je n’étais pas en position de lui fermer le caquet facilement ou si je me contentais de soupirer et rester dans mon coin. Bizarrement, je me décide bien trop vite…

    « Dire que je pensais que ce bar était bien fréquenté. » Je jauge la silhouette qui me fait face. Quand son regard se plante dans le mien, c’est un sourire sucré et provocateur que je lui offre. « Je me suis lourdement trompée… » Mon sourire devient de plus en plus malsain. J'ai envie de jouer. Coucou Owen.

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    And I'm gonna show ya what's really crazy - Owenia. Tumblr_inline_ojmxcr1iNi1ub99qu_500 And I'm gonna show ya what's really crazy - Owenia. Tumblr_inline_ojmxdeSohd1ub99qu_500

    Re: And I'm gonna show ya what's really crazy - Owenia.

    Jeu 8 Jan 2015 - 3:55
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    Mes genoux grincent, heureux d’une longue journée de labeur. Les dalles de béton chantent sous les semelles de mes bottes, s’effritant à mon passage, le mien et celui de quelques milliers de personnes aujourd’hui. C’est la beauté de la chose. Comme ces vieux livres qui sentent un peu tout et n’importe quoi, dont tu trouves une page pliée et tu te demandes pourquoi. Les pages cornées, les tâches, les couvertures courbées, ce sont les signes qu’un livre a été aimé.

    Mes mains sont encore sales, tâchées, écorchées des travaux qu’elles effectuent chaque jour, dociles et aimables. Mes mains sont comme ces vieux livres, elles ont vécu. J’ai envoyé mes vêtements à la machine, mon corps aussi, pour après enfiler un jeans et un t-shirt propre. Je me demande souvent comment fait Jules, ma Riley, pour voir les vêtements comme des oeuvres d’art. Elle en fait des miracles, alors que je sais seulement faire la différence entre un pantalon et une jupe. C’est incroyable, les talents qu’ont les humains, chacun à leur manière, chacun à leur façon, tous semblables mais jamais identiques.

    Je pousse la porte de ce bar où les gars se tiennent de temps à autre le soir. On a tellement fait les cons, que les serveurs nous connaissent par nos noms. Ils sont du genre à t’offrir un sourire avec ton verre, mais à t’enlever tes clés quand t’as abusé. Des gens bien, c’est moins rare qu’on le croit. Suffit de leur laisser une chance, voire une deuxième.  Tout le monde a le droit à l’erreur, c’est pas en en voulant au monde entier que les choses vont s’arranger.

    Je vois Stella au bar qui me verse une pinte dès qu’elle me voit arriver, se récoltant un clin d’oeil et un pourboire au delà de mes moyens. Tous les gars lui ont fait du charme, c’est facile de flirter avec la déesse qui contrôle la bière, mais elle a toujours gardé cet air mystérieux. Cet air qui dit que jamais tu ne pourras la toucher parce que son coeur est ailleurs. Je respecte ça.

    Ma bière entre les mains, mes billets entre les siennes, je la remercie bruyamment, étant ici chez moi. Je cherche à m’asseoir, certain que la compagnie viendra à moi, quand une voix m’interpelle. « Dire que je pensais que ce bar était bien fréquenté. » lance une voix que je connais par coeur à force de l’entendre toute la journée. Madame Gia, jamais contente celle là. Si elle pense que sa mauvaise humeur et ses jugements vont me gâcher ma soirée. Une gorgée de bière lave tous les mauvais mots qui auraient pu se cacher dans ma gorge. « Je me suis lourdement trompée… » Mes yeux lui sourient, amusés. Elle est de ces filles qui racontent des trucs en croyant que leur opinion nous intéresse. Rien à faire, elle aura beau vouloir me faire virer, elle ne pourra jamais rien m’enlever. Je sens ma copie de Peter Pan brûler un trou dans la poche arrière de mon jeans. Peut-être qu’elle aussi, elle a oublié de grandir et que ça lui a tordu les sentiments. Peut-être qu’on l’a forcée à ne plus être une enfant, et qu’elle en crache le ressentiment. « Toujours aussi charmante, Leonetti. » commentai-je, ayant le défaut de ne pas savoir ignorer les gens. Je m’installe à deux tabourets de la blonde, ingurgitant avec bonheur ma bière glacée. Les habitués la zieutent de loin, essayant de se convaincre qu’ils ont une chance. Personnellement, je préfèrerais essayer de m’accoupler avec un vélociraptor, avant d’approcher Gia pour ce genre d’activités. « Souris, un jour les travaux seront terminés, et t’auras plus à me voir tous les jours. » Au début, quand j’ai compris qu’elle m’en voulait sans aucune raison, j’ai essayé d’en inventer, jusqu’au moment où j’ai réalise que je m’en fous et que ça ne change rien. Si elle veut me détester et être misérable dans son coin, c’est son droit. Il y a des gens qui sont des mystère qu’il vaut mieux ne pas percer.

    Re: And I'm gonna show ya what's really crazy - Owenia.

    Sam 10 Jan 2015 - 20:45
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    Gia Leonetti
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    Il faut dire les choses telles qu’elles sont. Je suis déprimée, à bout. Je n’ai plus la force de me battre pour les gens, pour ceux envers qui je ressens un minimum d’amitié. Tôt ou tard, les gens vous plantent un couteau dans le dos ou alors dans le cœur.

    Boire… c’est une chose si délicieuse quand on a besoin de réconfort. Parce qu’en buvant, on sait comment ça se finira, on sait comment on sera dans notre tête. Parce qu’il n’y a jamais des résultats différents. Mais on ne sait jamais quand est-ce qu’on commencera à bien se sentir. Un verre… le corps se grise d’une sensation étrange, prenante. Les muscles se détendent un peu mais l’esprit est encore tourmenté.

    Alors, pourquoi pas un second... ça fait toujours du bien. Là, l'esprit se dévoile un peu, commence à se libérer tel un cygne que l'on avait emprisonné. On se sent presque nous-mêmes. Enfin, pas tellement. J'ai envie de jouer. De m'amuser. Cette voix au loin éveille de nombreuses idées amusantes, saugrenues. Et pas forcément les plus belles de ma part. Mais je m'en moque.

    Mes yeux sont posés sur cet homme, Ô combien je pourrais le trouver charmant. Je pourrais... je peux même maintenant. Mais il y a en moi l'envie profonde de ne pas l'apprécier, de ne pas l'accepter parmi les personnes que je veux à mes côtés. Au début, c'était simplement viscéral, je me contente de quelques mots après je l'ignore. Mais depuis près de deux semaines, j'ai encore plus envie de lui faire mal.

    Il semble habituer à ce bar, la jeune femme avait fait une pinte rien que pour lui, sans lui poser de questions. Je le jauge sans me gêner de le regarder, de le regarder tel un vautour attendant que sa proie soit à sa portée. Nos regards se rencontrent, mes lèvres s’étirent encore plus.

    « Toujours aussi charmante, Leonetti. »

    Un petit rire s’échappe d’entre mes lèvres. Je pourrais apprécier le compliment si je le sentais sincère. Je sais que ce n’est simplement pour répondre plus gentiment que ce que je peux faire. Ce qui m’énerve au fond, il ne se laisse pas atteindre. Et c’est ce que je veux, l’atteindre, le torturer de différentes façons. Je pose mes mains sur le bar et croise les jambes lentement.

    « Je te retourne… le compliment. » J’ai un peu de mal à lui retourner, en réalité.

    Je suis une femme appréciant la mode, la classe. S’il vous plait, un jean et un tee-shirt. Sans parler du reste, c’est juste banal, pas du tout rechercher. Je quitte du regard la vision de l’ouvrier. Il nuit à ma santé « oculaire ».


    Bon d’accord, je ne veux pas admettre que les hommes peuvent être simple et assez séduisant. Mais pas Owen. Je ne peux pas. Lui, il restera toujours l’homme que je déteste, que je ne supporte pas. Mon sourire se transforme en une moue plus… ennuyée.

    « Souris, un jour les travaux seront terminés, et t’auras plus à me voir tous les jours. »

    Je lève les yeux sur lui. Un sourire… quel presque beau sourire si je ne montrais pas mes dents blanches avec ironie, écœurement. Je ne veux pas lui sourire, je veux le détester. Je veux haïr chacun des hommes que je peux connaitre pour me préserver de leur pouvoir.

    « Un jour bien trop lointain, oui… Ton absence de talents ralentit nettement tes collègues, je vais encore souffrir longtemps ! »

    Je fais signe à l’un des serveurs de s’approcher. Je sors un billet bien plus conséquent et il pose la bouteille et un petit bol de citron sur le bar. Il garde la monnaie à ma demande, le service quoi ! Puis je regarde le verre d’Owen. Une pinte, précisément. Je ne peux pas m’empêcher de commenter, bien évidemment. Je trouve toujours quelque chose à redire.

    « Une bière, hm ? C’est plutôt pour les petits joueurs. Je suis déçue. Moi qui pensais que tu relevais quand même le niveau sur un point, tu es si imparfait. Pas une seule qualité ! »

    Mes yeux ne quittent pas Owen alors que je me sert un verre de Tequila. Remplis aux ¾, je le bois d’une seule traite et mord cette tranche de citron avec avidité. Je frémis, c’est bon, ça fait du bien et surtout… ça détend encore plus.

    « Je penserais mieux dans quelques verres, peut-être même tu disparaitras… Quoi que… » Je regarde sa pinte. « ça risque d’être terriblement long. » Je ris et hésite. Un autre ? Non pas encore. Je laisse mes papilles savourer le mélange tequila et citron dans ma bouche.

    « Je pourrais boire la même quantité en Tequila et tenir encore debout. Et toi, Owen, tu peux faire quelque chose de cool dans ta vie ou tu restes toujours aussi ennuyeux ? »

    Bizarrement, je me demandais si Owen était capable de me suivre dans ce petit jeu. Boire… Shot par shot, à celui qui tient le mieux. On dit que ce sont les hommes… mais j’ai pas mal de ressources.

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    And I'm gonna show ya what's really crazy - Owenia. Tumblr_inline_ojmxcr1iNi1ub99qu_500 And I'm gonna show ya what's really crazy - Owenia. Tumblr_inline_ojmxdeSohd1ub99qu_500

    Re: And I'm gonna show ya what's really crazy - Owenia.

    Lun 12 Jan 2015 - 0:53
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    Stella me regarde de l’autre côté du bar, haussant dubitativement un sourcil. Elle doit s’imaginer que je fais du charme à la blonde à côté de moi. Elle qui ne m’a jamais vu porter attention aux femmes dans cet endroit. Peut-être que c’est moi qui s’imagine des choses, mais celles qui m’abordent ont toujours abusé de l’alcool et ne peuvent plus tenir une conversation. Pour qu’une fille m’attire, il faut qu’elle soit intéressante, qu’elle sache capter mon attention, que je pense encore à elle le lendemain en me réveillant. Je ne veux pas de celles qui s’oublient en une nuit. Peut-être que c’est moi qui en demande trop. C’est probablement stupide de croire que ça prend du temps avant de connaître quelqu’un et que les gens qui en valent la peine ne se jettent pas à vos pieds après quelques verres.

    À un tabouret de moi, Gia se force à sourire, aggravant mon malaise. Je n’arrive pas à me souvenir d’une seule fois où je l’ai vu sourire sincèrement, où elle a éclaté de rire avec innocence. Ça me peine de la savoir aussi emboîtée dans ses murs, dans ses illusions. « Un jour bien trop lointain, oui… Ton absence de talents ralentit nettement tes collègues, je vais encore souffrir longtemps ! » Je hausse les épaules. Mon travail est une source de fierté dans ma vie et ça n’est pas une fille que je connais à peine qui pourra me faire croire le contraire. Je vide tranquillement mon verre, appréciant sa fraîcheur. L’alcool a cet effet tendre qui adoucit le monde à mes yeux. Je ne comprends pas pourquoi Gia n’arrive pas à me laisser tranquille. Je ne suis rien pour elle. « Je sais pas si j’ai du talent ou non, mais je travaille fort. » Je lève mes mains à la hauteur de ses yeux. « J’ai encore du scellant à fenêtres de coincé sous les ongles. J’ai les paumes tâchées de teinture. J’ai les jointures écorchées à vif au papier sablé. J’ai les doigts fendus à cause de la céramique. C’est franchement ironique de critiquer quand il est clair que t’as jamais rien construit de tes propres mains. » Le ton n’est pas méchant mais indigné. Je ne sais pas ce qui la fera se taire. Probablement rien, puisque son animosité envers moi ne semble fondée sur rien. Je ne sais pas ce que j’ai dit ou fait qui ait pu la mettre dans cet état d’esprit. Je serai un parfait gentleman au travail, mais ici, dans mon bar, autour d’une bière, je me permets la vérité.

    Elle claque presque des doigts pour attirer le serveur. Le pourboire généreux ne vaut pas son attitude de reine d’Angleterre. Je n’ai jamais connu personne qui ait acheté une bouteille complète. « Une bière, hm ? C’est plutôt pour les petits joueurs. Je suis déçue. Moi qui pensais que tu relevais quand même le niveau sur un point, tu es si imparfait. Pas une seule qualité ! » Je hoche la tête négativement. Son attitude me désespère, son cas est désespéré. J’aime la bière et ça n’est pas son manège à la téquila qui va me faire changer d’idée. Je soupire dans ma bière, en voyant déjà le fond.

    Son verre est rempli à nouveau et je l’imagine vomissant dans les toilettes dans quelques heures. Le personnel se fera une guerre de roche-papier-ciseau pour savoir qui devra aller nettoyer. « Je penserais mieux dans quelques verres, peut-être même tu disparaîtras… Quoi que… ça risque d’être terriblement long. » Son commentaire me donne envie de boire ma dernière gorgée et de déguerpir. Je n’ai pas besoin qu’on me manipule à boire. Si je veux me saouler jusqu’à demain matin, c’est mon choix. Si je veux boire deux bières en paix et aller m’enfermer dans ma chambre pour continuer mon bouquin, c’est mon choix. « Je pourrais boire la même quantité en Tequila et tenir encore debout. Et toi, Owen, tu peux faire quelque chose de cool dans ta vie ou tu restes toujours aussi ennuyeux ? » Si être cool c’est se rendre malade à la téquila, et bien je ne veux pas être cool. Je ne sais pas pourquoi elle appuie sur l’alcool. La seule explication que je vois c’est qu’elle n’a personne d’autre pour l’écouter ce soir et qu’elle essaie de me retenir par tous les moyens, m’offrant de la téquila, me provoquant pour susciter une réaction. « Tu sais qu’il y a autant de façons de s’amuser qu’il y a de gens sur la terre. Et que je vais me contenter d’une autre bière parce que c’est ce que j’aime et c’est qui je suis. Si tu veux partager, il y a Fred, Ian et Cooper à la table du fond, je suis certain qu’eux peuvent suivre ton rythme. Ils sont ici tous les jours de 11 heures du matin à la fermeture. » Je fais un petit signe de tête à Stella qui me verse une autre pinte, en échange d’un billet. Gia m’irrite et cette deuxième bière m’adoucit. Elle est douce, contrairement à Gia qui brusque mes sens.

    Re: And I'm gonna show ya what's really crazy - Owenia.

    Lun 12 Jan 2015 - 12:28
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    Gia Leonetti
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    Je fais comme si je n’ai pas vu cette femme. Elle s’interroge sûrement, peut-être est-ce aussi de la jalousie ? Après tout, j’ai beau le détester, certaines femmes ont peut-être le béguin pour ce genre d’hommes, celui du petit peuple qui travaille fort. Personnellement, les ouvriers du bâtiment en salopette ne m’ont jamais attirés. Ça n’a rien de sexy comme un pompier ou un policier. Et pourtant, ça joue les employés modèles !

    « Je sais pas si j’ai du talent ou non, mais je travaille fort. » Un petit O sur ma bouche exprime la fausse compassion que je ressentais. J’ai envie de lui balancer qu’il n’est pas le seul mais ça serait être horrible… Je suis horrible ? Ah ah. « J’ai encore du scellant à fenêtres de coincé sous les ongles. J’ai les paumes tâchées de teinture. J’ai les jointures écorchées à vif au papier sablé. J’ai les doigts fendus à cause de la céramique. C’est franchement ironique de critiquer quand il est clair que t’as jamais rien construit de tes propres mains. » Je roule des yeux.

    S’il savait… s’il savait que derrière la richissime Gia Leonetti se cachait bien des choses ? Savait-il que c’est moi qui ai implanté notre famille à Los Angeles ? Non, il ne pourrait pas et s’il le savait, je ferais certainement tout pour le réduire au silence. Sans parler du complexe hôtelier, du mécénat… je fais bien des choses. Je joue de mes petits doigts en l’air pour me moquer de lui, riant avec sournoisement à son petit malheur :

    « Dégoutant ! Pleins de trucs cancérigènes ! Beurk ! Ne me touches jamais avec tes mains, je n’ai pas envie de crever ! Mais si tu veux jouer à celui qui travaille dur, moi j’ai des centaines de famille que je nourris en donnant les payes des membres qui travaillent pour moi. Ce n’est pas la même pression, mon bichon ! »

    Faire ce qu’il fait ? Jamais je ne le ferais ! Je suis une minette, je le sais ! Me casser un ongle, j’en aurais certainement horreur. J’ai l’argent et je m’en sers correctement ! De toute manière, le détester devient plus qu’un sentiment mais un hobby. Le provoquer est chose que je sais faire même si je cherche simplement la plus belle embrouille de ma vie. Je sais que si j’étais un homme, ça partirait sûrement avec des poings. Au fond, ça ne me dérange pas d’y venir mais simplement, je n’ai déjà pas beaucoup l’image de l’élégance, de la classe… ce serait détruire tout ce qu’il en reste. Surtout que j’adore le provoquer, essayer de voir s’il est prêt à se lancer un petit défi dans la vie.

    « Tu sais qu’il y a autant de façons de s’amuser qu’il y a de gens sur la terre. Et que je vais me contenter d’une autre bière parce que c’est ce que j’aime et c’est qui je suis. Si tu veux partager, il y a Fred, Ian et Cooper à la table du fond, je suis certain qu’eux peuvent suivre ton rythme. Ils sont ici tous les jours de 11 heures du matin à la fermeture. »

    Encore une fois, je prends cet air faussement triste et emplis de compassion. Franchement, c’est la phrase typique quand quelqu’un ne vous supporte pas. Trouver une excuse se rapportant au monde entier simplement parce qu’on n’a pas envie. Je secoue la tête en guise de réponse :

    « Ce n’est pas amusant avec eux… En fait, ce serait même une satisfaction personnelle en te voyant t’écrouler avant moi. L’homme aux douze travaux d’Hercule à terre, une véritable satisfaction… vraiment… (soupir) » Je radote mon petit jeu.

    Je pense qu’il me déteste de plus en plus, parce que je suis chiante, parce que je ne fais aucun effort, que je suis encore plus gamine que je voulais l’être jusqu’à ce fameux jour de Noël où j’ai compris que ça ne sert à rien. Les hommes comme lui trouveront toujours une façon de vous faire du mal, autant leur faire du mal à avant. Je zieute le pauvre Owen. Je ne sais pas si je dois l’envier. Sa sœur est canon mais lui… l’antipode. Enfin… peut-être avec quelques soins de beauté, on pourrait rattraper les choses. Peut-être, hein… Je ne sais pas ce qu’il se cache sous la crasse de ses mains ou les blessures de son visage.

    « Sérieusement, tu fais rien de dangereux dans ta vie ? Je ne sais pas moi… boire un peu plus, danser avec des inconnus, conduire trop vite, jouer au Casino ?! On dirait que tu vis perpétuellement dans une routine ennuyante ! Que tu ne sors jamais des sentiers battus ! Rien qu’à te regarder, je m’en-nuie, c’est pour dire ! Tu ressembles à tout ce petit peuple trop blasé de la vie qui boit sa bière au bar pour oublier qu’il est seul et que même si on dit que l’argent ne fait pas le bonheur, il y contribue tellement… que tu te fais chier à mort… »

    Je ne me suis toujours pas resservie d’un verre, je n’en ressens pas l’envie ou le besoin de le faire. Je ne sais même plus combien j’ai pu en boire… Trois… non ? Ou Quatre… je ne sais pas. Je ne le montre pas mais j’ai envie de cacher que je suis dans une situation que je ne peux pas maitriser, qu’Owen reste quand même une personne que je déteste quoi qu’il arrive. Agir comme une enfant pourrie gâtée qui n’a rien à faire de la vie… parce qu’après tout, pourquoi s’en préoccuper ? On me choisit même celui qui va m’épouser, c’est pour dire… Je regarde Owen, essayant de ne pas donner l’impression d’être faible. Toute manière, je le pousse à bout, il va sûrement faire comme Andreas quand je l’ai poussé à bout… même si là… c’est plus lui qui va partir… Chose que je trouvais particulièrement dommage étant donné que je me voyais bien l’embêter un peu pour m’occuper la soirée.

    « Dis… tu me détestes comment, en fait ? Genre… si on prenait une petite fleur, mais pour la haine… tu t’arrêterais à quel moment ? Un peu… Beaucoup… Passionnément… à la folie ? Pas du tout ? » Je le fixe, comme une enfant. Je n’ai pas envie de grandir, en effet. Quand on est enfants, le mal nous parait si lointain, on est plus insouciant…
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    Re: And I'm gonna show ya what's really crazy - Owenia.

    Lun 9 Fév 2015 - 18:40
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    Je me concentre à faire glisser ses mots sur mon plumage, tout en laissant glisser la bière dans ma gorge. Il y a ces gens qui semblent dire les pire conneries pour provoquer une réaction. Et malheureusement, elle su sur quel bouton appuyer. Je n’ai jamais compris pourquoi elle me cherche à ce point, ce que je lui ai fait, ou ce qu’elle croit que je lui dois. Ses mots allourdisent cette soirée, me laissant sombrer sous la surface, les deux pieds coulés dans le béton.

    « Dégoutant ! Pleins de trucs cancérigènes ! Beurk ! Ne me touches jamais avec tes mains, je n’ai pas envie de crever ! Mais si tu veux jouer à celui qui travaille dur, moi j’ai des centaines de famille que je nourris en donnant les payes des membres qui travaillent pour moi. Ce n’est pas la même pression, mon bichon ! »

    Sa réaction me peine, parce qu’elle n’a vraiment rien compris à la vie, au cycle des choses. Peut-être que c’est son nom sur les papiers, mais ce sont les mains des autres qui bâtissent son succès. Sans travailleurs, elle ne serait qu’une blonde prétentieuse qui ne veut pas se salir les mains. Il n’y a pas de travail moindre. Ça prends quelqu’un pour ramasser les ordures, ça prends des gens pour cuisiner, ça en prends d’autres pour essuyer le nez des gamins quand ils rentrent de la récréation. Rien ne fonctionne si on se prends tous pour des Gia.

    « T’as beau mépriser ce genre de métiers, tu dois autant à tes employés qu’ils te doivent. Tu serais rien sans leur travail acharné. Ils t’aident à bâtir quelque chose, ils construisent tes rêves, alors que tu ne fais que payer leur temps. La pression, c’est pas d’avoir à les payer. La pression c’est de vivre au salaire minimum en Amérique, quelque chose que tu ne vivra probablement jamais. »

    Peut-être que je suis injuste, mais j’ai l’impression que personne n’ose le lui dire quand elle se croit la reine de l’univers. Il y a des jours où je voudrais simplement la secouer pour lui replacer les idées.

    Je l’écoute me proposer des folies, je me retiens de lui dire que je suis attendu sur un chantier demain à 5 heures du matin, qu’on est pas tous propriétaires de notre entreprise pour pouvoir se présenter quand ça nous chante.

    « Ce n’est pas amusant avec eux… En fait, ce serait même une satisfaction personnelle en te voyant t’écrouler avant moi. L’homme aux douze travaux d’Hercule à terre, une véritable satisfaction… vraiment… (soupir) »

    Je hausse un sourcil. Sa satisfaction est placée à de drôles d’endroits. Je n’ai rien à lui prouver. Qu’est-ce que ça change de savoir celui d’entre nous qui peut boire le plus. Quelle genre de victoire ça lui ferait. Je ne sais même pas pourquoi je me pose la question, je sais depuis longtemps que ça ne vaut pas la peine de tenter de faire du sens des mots de Gia.

    J’ai droit à un petit serment sur la platitude de ma vie. L’ironie, c’est que je suis heureux, et qu’elle semble boire ses malheurs. Je n’ai pas beaucoup d’argent, mais j’ai des amis en or, une famille incroyable, un boulot que j’aime. Il n’y a rien d’autre à demander à la vie. Je veux voir le monde, un jour, mais ça peut encore attendre. Il faut une lumière à laquelle s’accrocher pour arriver à demain quand les jours sont noirs.

    « Dis… tu me détestes comment, en fait ? Genre… si on prenait une petite fleur, mais pour la haine… tu t’arrêterais à quel moment ? Un peu… Beaucoup… Passionnément… à la folie ? Pas du tout ? »

    Elle me lance des mots comme on lance des fléchettes, espérant piquer le coeur de la cible. Sa question m’amuse. Et puis, qu’est-ce que ça change, ce que je pense d’elle. Je me contente de reposer mon verre vide sur le comptoir.

    « Je te déteste pas . . . mais toi tu semble avoir une sacré dent contre moi. »

    Je ne la comprends pas, c’est vrai, mais de là à la détester. Je ne lui souhaite aucun malheur, je ne passe pas mes soirées à planter des épingles sur des poupées à son effigie, je ne pense même pas à elle lorsqu’elle est sortie de mon champ de vision à la fin d’une journée.

    J’agrippe un petit verre versé à mon intention plus tôt dans la soirée. Je le bois d’un coup, regrettant la douceur amère de ma bière. Je m’étouffe un peu, ayant l’impression d’avoir ingurgité du nettoyant à peinture.

    « Je sais pas comment tu fais pour boire ça, c’est franchement mauvais. »

    Je me contente de lui donner une petite tape amicale sur l’épaule, avant de me lever.

    « Sur ce, bonne nuit, miss Leonetti. »

    Re: And I'm gonna show ya what's really crazy - Owenia.

    Sam 14 Fév 2015 - 22:15
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    Gia Leonetti
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    Non, c’est clair que je ne connais pas la crise comme la populace américaine. J’ai toujours eu l’argent qu’il me fallait quand je veux acheter quelque chose. C’est pour cette raison que j’ai rarement mélangé mon pain avec eux, pour ne pas avoir à culpabiliser de mon sort et que mes dons aux œuvres de charités compensent ce que je ne ressens pas pour eux. A vrai dire, ce ne sont pas tous les travaux contraignant qui ne me plaisent pas, c’est le bâtiment en lui-même. Mais de toute manière, je n’ai pas envie d’être réfléchie ce soir, je n’ai pas envie d’être la femme mature et sérieuse qu’on attend de moi. Simplement… être celle qui était si bien à UCLA, celle qui passait ses soirées à boire, rire et s’amuser sans se soucier du moindre monde.

    Je pousse Owen jusqu’au bout, du moins, je pense le faire en étant une horrible garce. Je recherche l’action, l’embrouille, j’ai envie qu’il se montre plus que détestable comme je le suis avec lui. J’ai envie de savoir ce qu’il pense, mais impossible. Il ne le dira peut-être pas. C’est alors que je lui demande ouvertement s’il me déteste. Après tout, j’ai voulu le faire virer de son travail, je me montre chiante et horrible avec lui. Je pense que ça lui donne des raisons de ne pas m’apprécier. Chose qui se trouve être l’inverse. Pas qu’il me voue une adoration mais il me dit clairement qu’il n’a rien envers moi. Mais qu’à contrario, j’ai quelque chose contre lui.

    Je ne saurais pas l’expliquer. Sa présence me rend dingue, j’ai envie de ne pas l’aimer, de lui rendre la vie impossible. Ce qui, au fond, n’est pas très intelligent, je l’admets : je lui accorde de l’intérêt alors que le principe de quand on ne supporte pas quelqu’un, c’est de montrer l’inverse.

    Je ris quand il semble être dégouté de la Tequila. Il n’apprécie pas, il est plutôt à boire les choses qui ont du goût plus qu’elle n’impacte le corps de sa présence en une seule gorgée. Mais mon rire s’enfuit bien vite quand il se décide à partir.

    « Booh ! T’es nul, franchement ! Tu ne connais pas les bonnes choses de la vie. Essaie avec des cocktails un peu forts, c’est extra. Surtout s’il y a du citron ! »

    Je devrais être professeur des cocktails mais ça n’existe pas comme métier. J’observe la bouteille et soupire. De voir Owen a rempli un petit vide mais il part. En même temps, si je pouvais me fuir moi-même, je le ferais sans hésiter. Je laisse la bouteille à celui qui la voudra et sort du bar. Je vois Owen au loin. Mais je ne vois pas cette camionnette qui s’arrête violemment à côté de moi, bien trop pensive des mots que j’ai pu échanger avec mon précédent interlocuteur.

    Ma vision se voile, une pression mal odorante sur fait sur mon visage. Je suis emportée sans comprendre ce qu’il se passe, laissant au sol mon sac à main contenant mes affaires. Loin… En quelques secondes, je me retrouve seule contre tous et dans le noir le plus complet…

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    Re: And I'm gonna show ya what's really crazy - Owenia.

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