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    Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Dim 11 Jan 2015 - 13:30
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    Grace W. Nolan
    Grace W. Nolan
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    Ne pas venir le chercher, voilà ce qu’il m’avait demandé. Et moi je n’ai jamais été douée pour suivre les instructions ou bien les règles. C’est bien pour cette raison qu’après ses quelques messages j’ai ouvert mon ordinateur portable, mis de côté le boulot sur lequel j’étais en train de plancher, troquer mes occupations pour calquer mon quotidien sur le sien. Et je me suis exaspérée lorsque j’ai recherché les horaires de vols, les hypothèses au sujet de son arrivée. J’ai hésité, pas vraiment longtemps, et je ne saurai pas dire ce qui m’a pris, mais le détail des vols noté vite fait sur un papier en main, j’ai attrapé mes clefs afin de me rendre l’aéroport.

    [ … ]

    Plusieurs avions en provenance du monde entier ont été annoncés avant que j’entende enfin la voix pour l’annoncer lui, revenant ici. J’avoue que mon rythme cardiaque s’est emballé et puis … Puis je me suis levée du banc sur lequel j’étais assise depuis une heure ou plus, je ne sais pas. Mais je me suis approchée des arrivées, au milieu d’une foule qui retrouvait leur famille ou bien leur ami.

    [ … ]

    Mon cœur fait un bon dans ma poitrine lorsque je l’aperçois, le manque me frappe en plein visage. Personne encore ne m’avait manqué comme ça. Et un sourire se place sur mes lèvres, je l’ai attendu toute ma vie, je le sais, et ces quelques semaines sans lui, elles m’ont amoindris. C’est affreux comme constatation, mais c’est vrai. A côté de lui se tient sa sœur et ils avancent en trainant leur valise. J’appréhende, je crois. Mais peu importe sa réaction, en moi, ne se trouve qu’une chose étrange, un sentiment de plénitude, parce qu’il est là.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Dim 11 Jan 2015 - 15:18
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    Andreas Klein
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    Orientation & situation : Bisexuel et célibataire.
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    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
    Résidence : Appartement dans Eastside.
    « T'étais où ? Je te cherche depuis cinq minutes, on embarque là. » Julia roule des yeux et lève ses bras pour rouspéter, ce qui ne m'amuse pas là. « Oh ça va, détends-toi. J'étais partie m'acheter des magazines, de quoi survivre pendant 16 heures de vol tu vois. » Et c'est à mon tour de soupirer avant de l'entraîner avec moi vers le guichet d'embarquement où notre père se trouve aussi, pour nous adresser quelques derniers mots. Il embrasse d'abord Julia et je m'approche ensuite de lui pour profiter de cette accolade qui va, je le sais, me recharger pour tous les mois à venir. « Salut Papa, à la prochaine. » Il sourit et nous regarde filer, presque à reculons tant on aimerait rester là, juste pour lui. « Prenez soin de vous. » Néanmoins, il y a ma vie là-bas, à Los Angeles. Il y a tout le reste. Il y a elle. Des gens qui font que je ne peux me résoudre à rester un jour de plus ici. Bref, je monte dans l'avion et suis les indications évidentes de l'hôtesse de l'air plantée au beau milieu du chemin. Oui madame, j'connais le chemin, maintenant si tu pouvais bouger et arrêter de me prendre pour un con... Pas que ça me dérangerait d'aller faire un tour dans le cockpit, mais bon.

    * * *

    Après avoir fait une escale d'une petite heure à Londres et patienté pendant la moitié d'une journée, l'avion pose enfin ses roues sur une des pistes du LAX. Suivant le mouvement de foule, je me dirige mains sur les épaules de ma soeur jusqu'à la sortie. Je n'ai qu'une hâte, maintenant que je suis sur ce territoire, c'est de prendre le bus et de filer jusque chez Grace. Plus de deux semaines sans la voir, ça m'a marqué plus que je ne m'y attendais, c'est vrai. Et plutôt que de peser le pour ou le contre de ce sentiment, je me focalise sur mon impatience, je m'imagine la serrer à nouveau dans mes bras. Quand nous arrivons enfin dans la salle de débarquement, je n'avance que de quelques pas avant de voir son visage et putain, ça me retourne le ventre. Je pensais l'avoir vexée. Je pensais l'avoir complètement dissuadée de venir me retrouver. Je pensais l'avoir déçue, en somme. Mais non, elle est là, à quelques mètres de moi, avec ce sourire sur ses lèvres comme si tout allait bien. Mais c'est ça en fait ; tout va bien grâce à elle. Cet énorme sac que je portais sur une épaule vient frapper contre le sol quand je m'immobilise et la regarde, je ne sais comment, sûrement tendrement … Cela ne peut être autrement. J'oublie ma sœur, j'oublie tout le reste, je souris à mon tour et vais caresser son visage de ma main, une seconde, deux secondes, avant d'approcher mes lèvres des siennes pour l'embrasser et là … là je vous assure que ça ne dure ni une seconde, ni deux secondes. Ça dure le temps que ça doit durer, assez pour lui montrer qu'elle m'a manqué pendant tous ces jours de fêtes. Ouais, putain, ça dure tout ce temps. Mon bras vient encercler son cou et je l'attire davantage contre moi, avant de, finalement, mettre un terme à ce baiser. « Bonne année à toi, Nolan. » Que je murmure avec un sourire, avant de réaliser que ma sœur sur le côté se trouve bien embarrassée par la situation. Julia est plutôt réservée avec les gens qu'elle ne connait pas et je suppose qu'avec Grace, il lui faudra aussi un peu de temps. Qu'elle ne m'en tienne pas rigueur si là, je n'arrive à avoir d'yeux que pour ma petite-amie.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Dim 11 Jan 2015 - 16:07
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    Grace W. Nolan
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    Le sourire qui se trouve sur mon visage en cet instant ne veut plus me lâcher, quand il s’approche et que je le fais aussi, quand on se retrouve face à face et que j’ai l’irrésistible envie de l’embrasser. De le toucher. De constater avec une stupeur horrible dans les veines qu’il m’a bien trop manqué. Ce n’est pas légal, Andreas, cet effet-là. Son sac tombe avec un bruit sourd sur le sol, et moi, je fais un peu comme ce dernier, je tombe un peu plus à cause d’Andreas. Amoureuse, bon sang, je ne peux même plus me permettre d’en douter. Sa main effleure mon visage, et mon cœur rate une nouvelle fois un de ces battements. Je l’aime en silence en ayant envie de le hurler. Je ne sais plus vraiment comment faire pour tout contrôler, savoir quoi faire des sentiments qu’il provoque en moi. Dis-moi, Andreas, c’est pareil pour toi ?

    Ses lèvres répondent à la demande des miennes, me trouvent pour un baiser passionné, amoureux, en vérité. De longues secondes passent durant lesquelles je me rapproche de lui, mes mains se glissent autour de sa nuque, mes envies se décuplant à cause ou grâce à ce baiser, je le laisse m’attirer vers lui, parce qu’assurément, j’en ai tout autant besoin que lui. Quand notre étreinte se termine, je reste proche de lui, et encore, je lui souris. Me voilà, moi, Grace Wendy Nolan, bien parce que je suis avec un garçon, juste bien, et c’est étrange comme sensation. « Bonne année à toi, Nolan. » Mon sourire redouble d’intensité, j’avoue avoir eu peur qu’il se mette à me hurler dessus que je ne devrai pas être là, mais force est de constater, que lui et moi, on a fini de se battre en réalité. Et ça aussi, ça a le don de me perturber. Mes mains relâchent un peu sa nuque, surtout une qui va caresser doucement sa mâchoire. Mon pouce sa lèvre inférieure … « Bonne année. » prononce ma voix un peu gênée du spectacle qu’on vient d’offrir à toutes les personnes passant par-là à ce moment précis, mais surtout à sa sœur. Je n’ai jamais été fan de démonstration publique, mais pour lui, je crois que j’ai tout changé. Puis en riant un peu, je lui dis « Je n’ai jamais été bien douée pour suivre des instructions. » Evidemment je fais référence à ses textos, ceux où il me disait de ne pas venir, que lui me rejoindrait. « Tu m’en veux pas ? » Pour être venue, et pour les messages aussi, pour mon côté tornade, et pour le reste ... Je mordille ma lèvre inférieure, jouant les Grace angélique, que je ne suis que rarement, en y réfléchissant.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
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    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Dim 11 Jan 2015 - 16:35
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    Andreas Klein
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    Il faut que je concède quelque chose, une bonne fois pour toutes. Reconnaître à quel point abaisser les armes peut faire du bien, quand enfin on y arrive. Même si c'était de bonne guerre, elle et moi on n'a pas arrêté de s'en foutre plein la tronche. Je n'ai jamais cessé de l'apprécier, de l'aimer, mais je lui en ai fait voir de toutes les couleurs, tout autant qu'elle. Là, dans mes bras, il n'y a plus rien de tout ça. Elle est cool, détendue, heureuse je crois et de mon côté c'est guère différent. Alors ouais, ça change, mais je le vis bien. Est-ce juste une trêve, une pause ? L'avenir nous le dira. Rien ne sera toujours rose entre Grace et moi mais j'ai le sentiment d'avoir fait un pas de géant. « Bonne année. » Une année avec toi, j'espère. Un minimum en tout cas. Non, un maximum en fait, mais je ne vais pas te le dire, j'ai mes limites et puis, ça a son charme, j'le sais. Ce qui me fait sourire, ce n'est pas son voeu, c'est ce que je devine sur son visage, une pincée de gêne pour tout ça, pour nous. Il y a de quoi. « Je n’ai jamais été bien douée pour suivre des instructions. » A qui le dit-elle ! J'en rigole et m'en moque, même. « Mais c'est la révélation de l'année ça. Il n'était pas trop tard pour me l'apprendre. » N'est-ce pas. Plus les années passent, plus je me développe un petit côté autoritaire ; faut dire que ça me plait, mais avec Grace, rien n'est plus simple. Par chance, j'suis tombé amoureux d'elle pendant tous nos combats. « Tu m’en veux pas ? » Pour me jouer un peu d'elle, je tire mes lèvres en une grimace de doute et lève les yeux en l'air pendant un court instant. « Vu que tu le demandes, un peu en fait. Je ne sais pas ce que j'attends pour repartir en Europe. » Juste un court instant puisque mon bras resserre sa prise autour de son cou, assez pour pouvoir lui murmurer : « Merci. » Ouais, j'voulais l'arranger, ne pas l'embêter et la faire venir jusqu'à l'aéroport. La vérité, c'est que j'voyais ça comme trop … je ne sais pas, trop romantique peut-être, un mot qui semble ne pas trop nous aller, et pourtant … Pourtant elle l'a fait, elle est venue me chercher. Et je mentirais si je disais que j'y suis indifférent. Non, je suis trop, trop heureux de l'avoir avec moi, à peine de retour en Amérique. Elle ne réalise pas à quel point ça me plait. Je reprends finalement mon sac sur mon épaule et fais un signe de tête à Julia, qui passe la moitié de son temps à nous regarder avec lassitude ou à textoter sur son téléphone. J'avance donc avec Grace à mes côtés, piqué au cœur chaque fois que j'ose la regarder, retenant difficilement des petits sourires. « Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ? Je te croyais en train de bouder dans ton coin. »
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Mer 21 Jan 2015 - 14:53
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    Grace W. Nolan
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    J’ai envie de signifier à mon cœur que j’en ai marre de l’entendre hurler qu’il va mieux depuis qu’il est là. Qu’il veut encore que mon corps et mes lèvres sur retrouvent contre le sien, les siennes. C’est vital, et incorrect, peut-être, mais là est la pure et tendre vérité. Je ne peux plus me passer de lui, ne le peut plus de toutes les façons. Ne pars plus, ou alors si tu le fais, prends moi avec toi, voilà ce que j’ai envie de lui dire, ce que j’espère. Et quand je lui signifie que je ne suis pas douée pour écouter, j’aimerai aussi lui expliquer, que lorsqu’il m’a dit de ne pas venir le chercher, ça m’a vexé, et que j’attends peut-être ses excuses je n’en sais rien. Mais je n’ai pas envie de me disputer, plus besoin de me battre avec lui, puisqu’il est à moi. « Mais c'est la révélation de l'année ça. Il n'était pas trop tard pour me l'apprendre. » Ou presque, à moi, je ne sais pas. Je ne saurai même pas dire qu’elle est notre relation, si nous n’avons pas utilisé des mots, ça me parait évident à moi, que je veux l’exclusivité. Totale et sans condition. Et c’est donc pour cette raison, que j’en viens moi, à lui dire de façon détournée que je suis désolée, que j’espère qu’il n’est pas horriblement déçu de me voir ici. Quand il grimace, en moi, tout semble se détacher, j’ai l’impression de me tenir droite malgré moi, c’est ça lorsqu’on tombe amoureux, non, lorsqu’on est amoureux, on subit les émotions. C’est con. « Vu que tu le demandes, un peu en fait. Je ne sais pas ce que j'attends pour repartir en Europe. » Mais il resserre son emprise sur moi, approche sa bouche de mon oreille, murmure délicatement un « Merci. » qui a ce gout salvateur, unique, et surement un brin de bonheur.

    Il attrape son sac à nouveau, et nous voilà marchant tous les trois, surtout tous les deux, en direction de la sortie de l’aéroport. Mes yeux regardent devant eux et souvent à côté de moi. Je détaille son visage par vague, chaque fois que j’ose tourner le visage en sa direction. « Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ? Je te croyais en train de bouder dans ton coin. » Je secoue le visage en levant les yeux au ciel, pour le coup, de ma gêne renouvelée, je passe même une main dans mes cheveux ébène. « Bouder ? » Je feins l’innocence en riant à moitié, j’aime nous voir si détendus, si enclins à jouer l’un avec l’autre, mais en un sens soulagé d’avoir réussi à passer le cap de je ne sais quoi. « Je ne suis pas du genre à bouder moi. » Faux, évidemment, et puisqu’il me connait, il sait parfaitement que c’est un mensonge que je viens de lui répondre. « J’ai un esprit de contradiction plutôt développé, vous savez monsieur Klein. » Histoire de lui faire comprendre, faussement, que je ne suis venue que parce qu’il m’avait dit de ne pas le faire. Mais quand ma main laisse mes cheveux tranquille, et va se glisser dans la sienne, j’espère qu’il voit exactement la raison de ma venue jusqu’à lui. Et c’est en râlant un peu, que je lui dis en entrelaçant mes doigts aux siens. « Je n’avais pas la patience d’attendre que tu viennes à l’appartement. » Dire les choses, ça fait du bien, mais c’est toujours autant difficile de le faire. Sauf que depuis qu'il m'a dit je t'aime, moi, je me dis, que je ne dois plus me taire.
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    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Sam 24 Jan 2015 - 17:39
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    Andreas Klein
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    Bon, ce n'est pas la première fois que je sors avec une fille, mais cette fois, tout possède le goût de l'inédit. Tout depuis que j'ai croisé son regard il y a quelques secondes, en fait. Je me sens coupable de ressentir mon coeur cogner dans ma poitrine, anormalement vite, juste pour elle, ou grâce à elle. Elle me donne un peu chaud, mais ce n'est pas le désir, tout du moins pas seulement. C'est ça l'inédit, la force de ce qui me relie à elle. « Bouder ? Je ne suis pas du genre à bouder moi. » Et moi je suis le roi des cons ? Bon, certes, ce n'est peut-être pas la meilleure des comparaisons. Toujours est-il que son assurance surjouée a tout de la saveur du bobard. Le genre qu'on flaire à trois mille kilomètres de distance ; ce n'est pas à moi qu'elle me la fera, celle-là. Ricanant à moitié, je la laisse argumenter ses dires, je sais que ça lui tient toujours à cœur et elle mérite bien que je lui accorde ça. « J’ai un esprit de contradiction plutôt développé, vous savez monsieur Klein. » Au cas où je ne l'aurais pas encore compris. Elle n'est pas différente des autres pour ça, et personnellement j'ai arrêté de chercher à comprendre. Cela revient à perdre son temps, à leur retirer une partie de leur charme. Si, j'vous assure, il faut juste un peu de temps avant de le réaliser. Attendre une réponse claire à ma question était donc trop demander ? J'y songe, jusqu'à ce que sa main me surprenne en venant se glisser dans la mienne. Ce geste … n'a rien d'une habitude. Pas pour moi. Peut-être qu'elle l'ignore. Il y a encore plein de choses qu'elle doit ignorer, à vrai dire. Alors, je l'avoue, nos mains liées là, dans cet aéroport, ça me gêne un peu, mais je souris pourtant en retrouvant son regard. Je fais cet effort, parce que cette expression paisible sur son visage en contrepartie vaut un peu de l'or. Enfin, ça c'était avant qu'elle se mette à maugréer. Heureusement, ce qu'elle m'avoue me conforte. « Je n’avais pas la patience d’attendre que tu viennes à l’appartement. » Nous en sommes donc à ça. A être impatients comme des puces à l'idée de retrouver l'autre. Damn, c'est presque violent, mais ça a l'air pire pour elle, ce qui me rassure un peu. « Je te comprends. Deux semaines sans me voir, c'était trop pour une première fois … » Un sourire malin vient étirer le coin de mes lèvres quand je croise ses prunelles bleutées. Elle me connait, ça m'arrange de tourner les situations à mon avantage, ça ne veut pas dire pour autant que je suis complètement honnête. Enfin, j'ai beau voir le bon côté de la chose, à savoir que le manque réussit toujours, ça ne m'empêche pas d'avoir ressenti un vide durant ces vacances européennes. Quand nous sortons de l'aéroport, je réfléchis à la suite des événements et me tourne vers Grace. « Tu es venue en voiture ? Si tu veux je prends le volant pour aller déposer ma frangine chez elle. » Mon regard s'oriente vers la concernée dont je tape fraternellement le dessus de la tête pour lui faire lever le nez un moment. « On te dépose chez toi ou ailleurs ? » « Hm non chez Alison m'arrangerait en fait, je vais dormir chez elle. » Alison dont je connais le minois, et l'adresse. Je me retourne donc vers Grace avec un petit sourire, tendant ma main fraichement séparée de la sienne vers elle. « Tu vois, vaut mieux que tu me files ta clé, être taxi c'est une seconde vocation chez moi. »
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    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Sam 28 Mar 2015 - 11:14
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    Grace W. Nolan
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    Il y a cette chose étrange dans mon cœur, qui fait que même si j’aurai voulu lui offrir un air boudeur, je ne peux pas m’empêcher de ressentir un maudit bonheur. A ses côtés, à lui avouer, que ces deux semaines sans lui n’ont eu de cesse de me torturer. Deux semaines à me demander où il est et avec qui il le fait. A devenir parano. « Je te comprends. Deux semaines sans me voir, c'était trop pour une première fois … » Je secoue le visage rapidement, pour lui signifier qu’il dit n’importe quoi, ou tout du moins, j’essaie de m’en persuader, et pourtant dans ma tête se trouve une petite voix, qui approuve la moindre de ses paroles. Deux semaines sans le voir, sans lui parler réellement, sans le toucher … C’était trop pour une première fois. Ce sera trop pour toutes les autres. Mais je ne rajoute rien, ne veut pas devenir à ses yeux cette fille trop accroc que je suis aux miens. Nous voilà hors de l’aéroport, côtes à côte, comme si tout était parfaitement normal dans nos actions. Moi Grace Wendy Nolan qui va chercher son petit ami qui rentre de vacances. Normal, oui. « Tu es venue en voiture ? Si tu veux je prends le volant pour aller déposer ma frangine chez elle. » Dans un premier temps j’approuve sa phrase, puisque oui, je suis venue en voiture, mais mon approbation se transforme rapidement en grimace. Lui au volant de ma voiture ? Ce n’est arrivée qu’une fois, et j’étais saoule, juste pour qu’on se donne une idée, personne ne conduit ma caisse, j’y tiens trop pour ça. Elle était à mon père, et est surement la seule chose matérielle qui compte pour moi. « On te dépose chez toi ou ailleurs ? » « On » ? Non dans ma tête ça donnait « Je », faut que j’arrive à me mettre à penser pour deux. « Hm non chez Alison m'arrangerait en fait, je vais dormir chez elle. » Et là je comprends bien que cette Alison je ne la connais pas, et que ça va être un argument en sa faveur. « Tu vois, vaut mieux que tu me files ta clé, être taxi c'est une seconde vocation chez moi. » Je soupire fortement, en levant les yeux au ciel quand on arrive face à ma vieille titine qu’il connait déjà. Je me demande s’il connait son histoire, mais en tous les cas, je ne peux pas m’empêcher de lui préciser discrètement, quand sa sœur s’approche de la portière arrière, au moment où je lui tends les clés. « Si tu l’abimes, je peux t’assurer que la porte de ma chambre te sera fermée pour longtemps. » Et puis je finis par lui donner un baiser rapide sur ses lèvres en lui offrant un sourire malin, peut-être un peu taquin. Je monte à l’avant, côté passager évidemment, tandis qu’il prend le volant. Après quelques secondes, je laisse parler ma curiosité, innocemment. « Alors, ces vacances, c’était bien ? » Je demande à sa sœur, mais aussi et surtout à l’élu de mon cœur, innocemment … Ouais bien sur. Tout le monde va me croire.
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    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Jeu 2 Avr 2015 - 0:41
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    « Si tu l’abimes, je peux t’assurer que la porte de ma chambre te sera fermée pour longtemps. » Vous vous doutez bien de la tête que je lui fais à cet instant précis. Mon visage proche du sien se met à sourire, un brin bêtement sans doute mais aussi et surtout avec une assurance narquoise. Comme si j'allais lui abîmer sa précieuse voiture. La mignonne m'offre un baiser rapide et déjà elle s'éloigne, satisfaite. Je ne me retiens cependant pas de lui lancer : « Ton salon ça m'ira. » Ou la salle de bain, ou n'importe où d'ailleurs, je ne suis pas non plus intransigeant sur le confort... J'aurais aimé aussi lui rappeler que le simple fait que je sois un homme soit un atout indéniable pour la sécurité de sa voiture, non parce que les femmes au volant et leurs inattentions, on en parle ? Bientôt dix ans que je roule sans jamais causer aucun accident malgré mon affection pour la vitesse, franchement elle aurait pu me faire confiance et me donner ses clés sans tergiverser.

    Enfin, nous voilà installés dans le véhicule et fin prêts à quitter le parking de cet aéroport. Après avoir ajusté la position du siège, le rétroviseur et le reste, je démarre enfin et nous dirige rapidement vers la sortie du parking. « Alors, ces vacances, c’était bien ? » C'est vrai que je n'ai pas donné autant de nouvelles à Grace pendant ces deux semaines que ce que je lui avais promis. Ce n'est évidemment pas pour cette raison que j'ai moins pensé à elle, j'étais juste très souvent occupé à droite ou à gauche et Julia, à qui j'adresse un coup d'œil à travers le rétroviseur, a aussi été pas mal prise avec ses amis. Elle me regarde l'air de dire “à toi de répondre”, et comme je ne comptais de toute façon pas la laisser raconter toutes nos vacances à ma place, je me charge donc d'en raconter quelques bribes. « Ouais, tu sais l'Allemagne c'est toujours bien. » Je tourne mon visage vers elle et lui adresse un petit sourire. Elle ne doit pas savoir réellement, mais elle doit s'en douter ; elle sait à quoi correspond ce pays pour moi. Un idéal, un père, des fantasmes, tout un monde en réalité. « Et toi tu sais que l'Allemagne c'est un pays de barbares hurleurs et buveurs de bière pour la majorité du monde ? Enfin, pas loin. » Ça c'est ma sœur derrière qui, ô magie, a eu envie d'ouvrir sa bouche pour me contredire, avec cet air de dédain que je lui connais trop bien. Elle fait ça comme elle respire, Julia. Heureusement que nous avons cette passion en commun. « Comme si je me préoccupais de la majorité du monde. C'est étrange je préférais quand tu faisais la morte. Vivement que je te refile à Alison. » Je lui fais ce sourire plein d'ironie avant de regarder à nouveau la route, et elle, je la devine en train de lever les yeux au plafond. Bon, le truc aussi c'est que nous ne sommes plus habitués à vivre ensemble elle et moi, il est juste temps pour nous de reprendre notre vie chacun de notre côté et on aura plus de plaisir à se retrouver, comme toujours. « Bref, tu m'as compris. » Que je dis à Grace en interceptant à nouveau son regard. Un regard qui signifie aussi qu'on pourra en parler plus en détails quand nous serons seuls si elle le souhaite. Pour l'instant je me contente de suivre le chemin le plus court qui soit jusqu'à la maison familiale de l'amie de ma sœur dans le Westwood. Quand nous y arrivons, nous nous adressons quelques simples mots et je la laisse s'en aller en la suivant malgré tout du regard jusqu'à ce qu'elle s'engage sur l'allée gravillonnée de la demeure imposante. Et quand la porte s'ouvre pour elle, je reprends la route en direction de chez moi.

    Une fois dans l'appartement, je dépose mon sac dans l'entrée, m'agenouille pour l'ouvrir et cherche à l'intérieur un petit paquet en particulier qui s'est évidemment faufilé le plus loin possible. Quand je l'ai enfin dans les mains, je me redresse et fais signe à Grace de venir vers moi. « Approche, j'ai un petit quelque chose pour toi. » Chez les Klein et même chez les Phillips du côté de ma mère, il a toujours été très important que chacun ait son cadeau pour Noël. Avant d'en arriver à cette notion de couple, j'ai parcouru un long chemin avec Grace, un chemin on peut le dire, très sinueux. Et la quitter déjà, pour ces fêtes de fin d'année, m'a au moins valu l'idée de lui ramener quelque chose pour compenser. Compenser... et prouver certains sentiments qui sont toujours aussi durs à confesser. Je la connais, je sais qu'elle n'est pas du genre à réclamer ce genre d'attention mais c'est particulièrement pour cette raison que j'ai eu envie de le faire. Arpenter les plus petites rues de Berlin à la recherche de la perle rare m'a pris du temps mais c'est avec une fierté plutôt manifeste et presque enfantine que je lui tends ce présent, plus d'une semaine après les fêtes. « Joyeux Noël un peu en retard. J'espère qu'il te plaira, c'est la première fois que je passe une journée entière à chercher quelque chose. » Un sourire aux lèvres, je me retrouve con, là, à attendre qu'elle déchire le papier cadeau autour de l'écrin et qu'elle l'ouvre pour voir ce collier, approuvé même par mon père. D'ailleurs, il a été le premier et le seul à me donner son avis. Une chaine très fine en argent avec en guise de pendentif, un petit cristal en forme de cœur, aussi brillant que discret et surtout, de couleur violette, sa favorite. Le genre de bijou qu'on ne trouve pas dans toutes les rues, le genre que je me devais de trouver pour elle. Pour un premier cadeau offert à une fille.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Ven 1 Mai 2015 - 11:55
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    A ma phrase sa réaction me comble au plus haut point, ce sourire taquin, ce visage malin, je pourrai en mordre mes lèvres tant j’adore tout ce que je vois, chaque parcelle de lui qui maintenant partage officiellement ma vie en tant que petit ami. Quand je m’éloigne après avoir embrassé ses lèvres bien peu longtemps, j’entends « Ton salon ça m'ira. » et un rire s’échappe de mes lèvres pour toute réponse, bien que j’aimerai lui préciser, que dans mon salon, deux filles risqueraient de se demander pourquoi on n’a pas choisi l’intimité de mes draps.
    Finalement à l’intérieur de ma voiture, je le regarde se mettre au volant, avec dans le cœur, cet étrange pincement. Celui qui vient du fait que j’apprécie le fait de le voir prêt à démarrer un véhicule important pour moi. Je me sens un peu idiote, m’en veux aussi, de cette importance que je lui donne, mais ne la contrôle pas, je ne contrôle plus rien, et ce depuis longtemps avec Andreas, j’ai juste eu du mal à l’avouer. Comme d’ailleurs j’en ai à lui faire comprendre qu’il m’a manqué, que j’aurai voulu de ses nouvelles pas tous les jours, mais presque, que je me demande ce qu’il a fait la-bas. Loin de moi. Je me hais tellement que tout cela, ne me ressemble pas. Et je le blâme sans vraiment le vouloir, puisque c’est de ma faute si sur mon âme, il a tous les pouvoirs.
    « Ouais, tu sais l'Allemagne c'est toujours bien. » Et quand il me sourit, moi je dis que pour l’instant, je peux oublier l’idée d’avoir des détails sur le sujet. Néanmoins je n’ai pas vraiment peur, sais à quel point ce qui se trouve dans ce pays plait à son cœur. C’est donc pour cette raison que j’essaie de me détendre, de me convaincre d’attendre plus tard pour le questionner. Je prends sur moi, mais juste parce que sa sœur est là, cela va de soi. « Et toi tu sais que l'Allemagne c'est un pays de barbares hurleurs et buveurs de bière pour la majorité du monde ? Enfin, pas loin. » Mes yeux se posent alors sur sa petite sœur, et sa reparti a le don de calmer un peu mes ardeurs, mes jalousies aussi, j’ai envie de rire face à leur duo, ressens un manque certain de mon frère bien trop loin. « Comme si je me préoccupais de la majorité du monde. C'est étrange je préférais quand tu faisais la morte. Vivement que je te refile à Alison. » Et tombe un poids, tout au fond de mon estomac, des envies de téléphoner à Micah, de lui dire qu’il avait raison, qu’il était même bien loin d’être con, que c’est la maladie d’amour que j’avais attrapé, et que je ne veux plus guérir depuis que je sais qu’Andreas aussi est contaminé. « Bref, tu m'as compris. » Je réponds en un sourire et affectueusement ma main glisse sur son épaule pour lui prouver que oui, je comprends, et que dans quelques minutes nous serons à deux et que l’idée d’attendre jusque-là pour parler de ses vacances ne me dérange pas.
    On finit par amener sa sœur et en moins de minutes qu’il le faut pour le penser, nous voilà maintenant dans son appartement. Et tandis qu’il cherche je ne sais quoi dans son sac je réalise que me tenir loin de lui est complétement impossible tant il m’a manqué, tant je déteste qu’on soit séparé, mais je prends mon mal en patience, je me fais violence pour le laisser faire ce qu’il a à faire avant d’aller chercher de nouveaux baisers. Il se redresse avec en main, un petit paquet, un écrin, et je crois bien que dans mon esprit se fait déjà le chemin d’un tas de pensées, c’est un cadeau. Rien de plus, rien de moins. C’est un cadeau, et je perds mon calme, putain. Me convaincre se sert strictement à rien. « Approche, j'ai un petit quelque chose pour toi. » J’avais compris, et je vais surement étouffer. Mais comme une automate je m’approche et tends la main vers lui, muette comme si ma langue venait d’être coupée. Je vais mourir et réitère, je me sens malade, et personne ne pourrait m’aider, ni même mon frère. « Joyeux Noël un peu en retard. J'espère qu'il te plaira, c'est la première fois que je passe une journée entière à chercher quelque chose. » D’une main à l’autre, le présent jongle entre mes doigts, et je me demande si je dois l’ouvrir maintenant, sachant parfaitement que je ne suis pas accoutumée à ce genres de choses. Je n’ose plus relever le regard vers lui, n’ose plus rien faire en réalité, et vu le silence qui nous entoure, je devine qu’il attend, et que si je dois découvrir ce qu’il m’offre, c’est maintenant et pas à un autre moment. Alors mes doigts arrêtent de tarabiscoter autour du paquet pour finalement l’ouvrir. Je retiens mon souffle, priant un peu pour qu’il ne ressente pas mon malaise. Je ne saurai dire si je rougis, ou bien si je défaille, le fait est que je déraille. Je soupire et puis, je me dis simplement que tant pis. Mes yeux regardent en priorité le médaillon de couleur violette, un cœur et une vague de frisson parcourt mon dos, soudain j’ai froid. Ca vaut tous les je t’aime, je crois, non je le sais, c’est comme ça. Venant de lui, pour moi. J’ai le souffle coupé. Un sourire fin se place sur mes lèvres, et j’ai presque envie de lui préciser, que je ne suis pas habituée.

    Pas habituée à recevoir des présents, à voir ces choses-là comme un truc des plus importants. J’ai aussi envie de lui préciser, qu’en faisant cela il me fait perdre le contrôle, que ça me coupe les jambes et que c’est pour cette raison, qu’il a face à lui une Grace toujours silencieuse. Je relève finalement mes prunelles vers les siennes, mais pour parler ça ne veut pas. Comment lui dire que des cadeaux, en fait, je n’en veux pas ? Ou alors comment lui expliquer, que je suis tellement habituée à penser à moi, que du coup, je n’ai rien en échange, juste moi, pour ce que ça vaut, n’est ce pas ? Pleine de sentiment contraire, je souffle bêtement. « Merci. » Est-ce que je dois crier ? Lui dire qu’il est le meilleur petit ami qui soit ? Me mettre à sautiller jusque dans ses bras ? Je ne sais plus, ou ne sais tout simplement pas. « Tu me le mets ? » La copine parfaite devrait lui dire qu’il est magnifique ce collier, qu’elle est touchée de cette attention qui a en elle tout ce qu’il y a de plus mignon. Mais lorsque je me tourne en lui tendant le collier, je soupire une fois, ou deux, en attendant, et fini par lui dire. « Je me sens con, j’ai rien pour toi. » Juste moi, pour ce que ça vaut, juste moi.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Jeu 7 Mai 2015 - 14:27
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    Forcément, quand on n'a pas l'habitude d'avoir une petite amie pour laquelle on éprouve autant de considération et surtout, quand on n'a pas l'habitude de lui offrir des cadeaux, on est un minimum anxieux. J'veux dire, forcément, j'ai en moi cette petite peur qu'elle n'apprécie pas le geste, ou même le collier lui-même. Connaissant un tant soit peu ses goûts, j'ai misé sur quelque chose de discret malgré la couleur originale, mais il me reste toujours cette appréhension au creux du ventre. Alors après avoir laissé mon regard scotché à cet écrin pendant quelques trop longues secondes, je me décide enfin à la regarder elle, à chercher sur son visage les mots qu'elle semble avoir du mal à trouver. Ça, pour vous dire, c'est un fait rare. J'en ignore la véritable raison et ne peux que tenter de la deviner, bêtement. Difficile de me fixer entre les plusieurs sentiments qui me partagent. D'un certain côté, sa surprise ne m'étonne pas et me réjouit même un peu. Je n'imaginais pas Grace être une fille à cadeaux et ce n'est pas ce que je recherche chez elle d'ailleurs. D'un autre côté, le doute m'assaille. Et si elle n'aimait pas mais n'osait pas me le dire ? Pourtant elle est spontanée, d'ordinaire. Je prie pour qu'elle soit franche, enfin … pas trop méchamment, ce serait quand même cool.

    Je l'attendais et le voilà qui, enfin, fait son apparition. Son sourire discret, furtif même, mais qui me signifie bien des choses. Naïvement je me sens sourire, les yeux rivés sur elle, mes deux mains réfugiées dans les poches arrière de mon pantalon. Putain Grace, tu m'en fais décidément voir des vertes et des pas mûres. Tu me fais suer, même. J'aurais hésité entre me forcer à rire et fuir si ça ne lui avait pas plu, sans déconner. « Merci. » Je ne l'attendais même plus lui. Non à vrai dire, je m'en fous. Tout ce sur quoi je m'attarde pour une fois, c'est ce qu'elle semble penser, pas ses mots. Elle pourrait me dire que je suis un enfoiré d'avoir été lui acheter ça que je m'en ficherais si ce sourire restait planté sur ses lèvres, là. Vraiment.

    « Tu me le mets ? » Ah, ce n'est pas que dans les films, cette réplique ? J'aurais pourtant cru. Les nanas se débarrassent si bien de leur soutif seules, elles auraient pu en faire de même pour les colliers... Mais non, et bien sûr je serais un débile si je refusais cette invitation, alors aussitôt demandé, aussitôt fait. Une fois derrière elle, mes deux mains s'affairent à installer ce collier autour de son cou, tâche plus délicate que je ne l'aurais pensée. Ce n'est pas comme si j'avais des doigts de charcutier pourtant... Mais même mes “doigts de pianiste” galèrent un moment avec cette boucle décidément trop petite et vicieuse. « Je me sens con, j’ai rien pour toi. » Malgré toute la minutie que je dédie à ce bijou présentement, j'arrive quand même à esquisser un sourire suite à ces propos. Ça non plus je ne l'attendais pas. A vrai dire, je n'attendais rien, je me suis présenté à elle avec ce cadeau en grand touriste inexpérimenté que je suis, voilà tout. Et de la même façon, je n'attendais rien en retour. Rien de matériel. « Si j'avais voulu un cadeau de ta part, je te l'aurais fait comprendre. Mais t'as de la chance, je m'en fiche complètement. » Lui confie-je alors, en riant doucement. Je crois qu'elle ne réalise pas combien toutes mes attentes étaient fixées sur elle et sur son appréciation, sur rien d'autre que ça. « En fait ça me plait d'être le seul généreux de l'histoire, ça fait moins Noël en famille où on se force tous à dépenser notre fric juste parce qu'il faut le faire. » Que je réponds en toute franchise malgré cette pointe de raillerie. C'est peut-être triste à dire, mais moi ça ne me fait ni chaud ni froid. Cette fête a beau être à la limite du sacré là d'où je viens, ça ne lui retire pas son ambiance souvent médiocre et hypocrite, en tout cas c'est ce que j'en retiens. Jamais je ne prétendrai avoir eu la famille la plus parfaite du monde. Surtout pas la plus chaleureuse. Quand j'ai enfin réussi à relier les deux extrémités de la chaîne dans sa nuque, je reviens face à elle et observe le résultat. « C'est pas mal. Bon, le violet n'est pas vraiment ma couleur favorite mais je dois admettre que toi tu le portes bien. » J'y suis habitué, désormais, comme elle est habituée à mes taquineries. Le coin de mes lèvres s'étire à nouveau et mon regard, certainement marqué par quelques sentiments, revient se poser sur le sien pendant un court ou long moment, difficile à dire. Et quand je sens que par ma faute l'un de nous deux va défaillir – à moins que ce ne soit les deux – je me rapproche doucement jusqu'à sentir sa chaleur, son parfum. Mon visage tout près du sien, mon regard abaissé vers le sien, je retiens mes mains d'aller se poser sur elle pour me faire désirer. Mécanisme presque naturel. « Maintenant tu sais ce que j'étais en train de faire et à qui je pensais quand je n'étais pas dans les bars, le soir, avec les jolies Allemandes du coin. » Remarqué-je avec insolence, fier de moi. Parce que loin de moi est l'envie que l'on s'ennuie un jour tous les deux. Loin de moi est aussi l'envie de la laisser en paix, quand bien même “ami(e)s d'enfance” conviendrait mieux que ces “jolies Allemandes”. « Je devrais aller prendre une douche, j'me sens crasseux. » Finis-je par dire, à moitié amusé et embarrassé. Ou comment casser le charme, ouais. Il faut dire que les longs trajets en avion, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour être rafraîchi. Et le pire dans tout ça, c'est que j'attends son approbation. On sait jamais, des fois qu'elle voudrait me suivre pour me raconter ses vacances sans moi...
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Sam 23 Mai 2015 - 18:16
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    Dos à lui je reste immobile, incapable de faire autre chose à la vérité, je me contente d’attendre qu’il me mette le pendentif autour du cou et qu’il me rende un brin de mon assurance avec cela. Mon souffle est coupé quand le métal froid entre en contact avec mon cou, je ne saurai dire pourquoi, j’ai l’impression qu’il pèse lourd sur moi, ayant des difficultés à respirer, je réalise qu’il est le synonyme parfait du fait que je ne suis plus en liberté. Mais je serre les dents, je me contiens, parce qu’il est ce que je veux, j’en suis pratiquement persuadée, je fais taire mes anciens démons, pour ne garder à l’esprit que son prénom. « Si j'avais voulu un cadeau de ta part, je te l'aurais fait comprendre. Mais t'as de la chance, je m'en fiche complètement. » Et ça me tracasse encore, étrangement, quand son rire lui, me dévore. Mon esprit se focalisant sur ça plutôt que sur le fait qu’il m’arrache mes ailes un peu plus à chaque fois. Je devrai me contenter d’apprécier, mais c’était quoi déjà ? Ah oui, c’est bien cela juste moi, je l’imagine me haïr s’il pouvait ne serait-ce qu’une seconde lire en moi, mes pensées et mes plus infimes peurs de faire, à répétitions, des erreurs. Combien de fois dois-je préciser, que pour être en couple, je ne suis pas douée ? Pour j’essaie.

    J’essaie.
    Je me tais.

    « En fait ça me plait d'être le seul généreux de l'histoire, ça fait moins Noël en famille où on se force tous à dépenser notre fric juste parce qu'il faut le faire. » J’accuse un soupir, sombre délicatement dans un gouffre de délire, je me sais ne pas être généreuse, ne savoir que penser à moi, mais lorsqu’on est en couple, on se doit de penser pour deux, j’en suis tellement loin, je ne saurai jamais faire les choses bien. Ses doigts s’activent encore et je pense de plus en plus être à deux doigts de la mort. Quand il revient vers moi, je reprends vie, dans ses yeux, je le crois.

    Juste comme ça.
    Je me noie.

    « C'est pas mal. Bon, le violet n'est pas vraiment ma couleur favorite mais je dois admettre que toi tu le portes bien. » Mais c’est la mienne, et il le sait. J’en viens à me demander si je connais la sienne, si je serai capable de lui offrir un n’importe quoi, de la couleur qu’il préfère. Je ne sais pas, et quand je parle de n’importe quoi, je suis bien consciente du fait que ce que je porte dorénavant autour du cou n’en est pas. C’est un tout, une appartenance, un choix. Je suis à lui, comme il est à moi. Une possession en son nom.

    Je ne cours pas.
    Reste là.

    Je n’ose pas bouger, réalise que je ne sais pas comment agir ou bien ce que je me dois dire. J’envisage un nouveau merci, mais j’ai les jambes qui tremblent et ma langue manque d’assurance. Mais il s’approche à nouveau, et je me fais cette réflexion étrange de me dire à quel point il peut être beau. « Maintenant tu sais ce que j'étais en train de faire et à qui je pensais quand je n'étais pas dans les bars, le soir, avec les jolies Allemandes du coin. » Tout à coup, ça s’envole à l’intérieur de moi, devant son insouciance, j’en oublie presque le prix de mon errance. Peu importe les peurs, peu importe les nouveautés, mon côté novice et bornée, il est égal à lui-même et me ramène à la raison quand j’ai envie de m’enfuir à chaque saison. Son insolence et mon silence, je l’aime pour ça.

    Ça.

    « Je devrais aller prendre une douche, j'me sens crasseux. » J’hoche le visage positivement et comme une idiote qui ne sait plus danser je m’entends prononcer « Je t’attends. » Je ne saurai même pas dire pourquoi, quand je me sais avoir l’envie d’aller avec lui, me retrouver proche de son corps qui depuis la dernière fois, me manque bien trop, beaucoup trop. Je me sens rougissante quand je le vois s’éloigner de moi, quand il fonce dans sa salle de bain comme je lui ai intimé de le faire, sans moi. Je me vois frôler une certaine folie, et me demande sans comprendre pourquoi je ne suis pas avec lui. Parce que j’ai ce collier, parce que je dégouline d’amour, parce que je m’insupporte. Je me cherche une échappatoire, une excuse.

    Mon téléphone.

    La sonnerie retentit, me sort de ma torpeur, des difficultés qu’à mon cœur et quand je vois le prénom de mon frère sur l’écran, ça me fait un bien fou, je ne l’explique même pas. « Grace ? » J’entends sa voix, ce grain avec lequel j’ai grandi, que j’aime de façon muette pour préférer faire semblant de le détester. « Je te dérange pas ? Je t’appelle juste pour savoir, puisque madame ne répond plus aux messages qui ont pour sujet mon mariage. » Ne te marie, je t’en supplie. « Je ne veux pas entendre parler de la plus grosse connerie de ta vie. » Il rit de l’autre côté, me connait. « Il vient ? » Mes prunelles se dirigent vers la salle de bain, celle où j’entends l’eau couler. « Qui ? » Celui qui vient de tout faire changer en moi, encore une fois. « Ta maladie d’amour. » Et là c’est moi qui rigole comme une conne. « Il vient de m’offrir un collier. » « Quoi ?! Il a osé ! Quel crétin franchement ! » Il rit de plus belle et fait passer mes craintes comme irréelles. « T’es certaine qu’il est pas suicidaire ? Je te promets, t’es pas un cadeau, demeurée. » Je ne réponds pas, approuve un peu ce qu’il semble penser. « Grace, prends pas peur … » « Il viendra. » Et je raccroche. Déterminée.

    Je m’approche de la salle d’eau et constate qu’elle n’est pas fermée, j’entre à l’intérieur. Idiote. « C’est moi. » Sans rire, ça aurait pu être qui d’autre, hein ? Quand je disais que j’étais con. Je m’appuie sur le lavabo, de mes deux mains, je me retiens de plonger la tête la première dans ma propre descente aux enfers. « Je viens d’avoir mon frère au téléphone. » J’espère qu’il entend, hausse tout de même un peu le ton. « Il a ce truc de prévu cet été. » Une grande fête où y aura juste une centaine d’invités.

    Je coule.

    « Ca comprend pleins de moments chiants, avec un prêtre et un gâteau, tu vois ? » Je regarde mon reflet dans le miroir, mes cheveux nouvellement noir, ma peau rougie, mes lèvres qui ont du mal a bouger, et puis plus bas, le cœur violet. « Il me tanne pour savoir si je vais avoir un cavalier. » J’oublie le fil de mes pensées. « M’enfin j’ai peut-être laissé penser que tu le serais. » Mes doigts attrapent le médaillon, doucement, comme s’il pourrait me brûler. « Je suis pas allemande, mais j’aurai une jolie robe. »

    Et je veux bien t’offrir toutes les danses de la soirée.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
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    c'est là que je t'attendrai.

    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Mar 26 Mai 2015 - 15:36
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    « Je t’attends. » Ces trois mots m'arrachent un petit sourire. Je soutiens son regard un instant, me disant que c'est presque trop gentil, ça, de m'attendre simplement. Que de sa part je m'attendais à un autre genre de réponse, peut-être, mais qu'importe, si elle veut m'attendre. Je me sens tellement sale que l'essentiel pour moi, dans l'immédiat, c'est bel et bien de passer sous la douche. Sans concession. Du coup je hausse vaguement les épaules, prononce un « OK » conciliant et m'éloigne en direction de la salle d'eau.  

    Le miroir me reflète un faciès abîmé par la fatigue et toutes ces heures de vol que je suis pourtant habitué à vivre, année après année. Ce n'est pas comme si c'était une plaie … tout du moins les allers vers l'Europe ne le sont pas. Les retours … ce n'est pas la même histoire. Si l'on ne m'a jamais donné l'opportunité de poser des mots dessus, je ne peux cependant m'empêcher de ressasser les souvenirs, cette mémoire hantée.

    Être obligé chaque fois de dire au revoir à un père, ce pilier qui vous permet de vous reposer un tant soit peu sur lui, quelques jours dans l'année … Puis revenir sur le sol américain où à nouveau, il va être question d'en imposer, de faire figure forte pour impressionner son monde. Je sais qu'il s'agit en partie de grandir, de s'émanciper. Je ne veux plus être ce môme que j'étais avant, celui qu'on arrache délibérément à son père.

    Désormais, j'ai des revanches à prendre.
    Désormais, j'apprends à surpasser le vide, à le combler comme un grand garçon.
    Comme un homme, ils disent.

    Les vêtements tombent sur le carrelage blanc et mes pieds se lèvent l'un après l'autre pour entrer dans la cabine ou plutôt, ce qui y ressemble. Je tire le rideau et profite de ce moment seul avec moi-même, sans personne ni même aucun reflet pour me faire penser à ce que j'ai abandonné quelques heures auparavant. Juste le bruit de l'eau, la sensation de fraîcheur, de chaleur, puis des parfums, forts, puissants. Je ne pense plus à grand chose, je ressens, simplement.

    Et puis, une voix. « C’est moi. » Celle de Grace évidemment. Je passe mon visage sous le jet d'eau pour rincer mes cheveux dans lesquels ma main vient aussi se frayer un chemin. Puis j'attends quelque chose, un nouveau signe éventuellement. « Je viens d’avoir mon frère au téléphone. » Le fameux frère, celui dont le nom apparaît si souvent sur l'écran du téléphone de Grace. Je ne sais pas grand chose de ce gars, si ce n'est qu'il est la figure apparentée à ma petite-amie qu'il me faudra sans faute convaincre. Ma foi, c'est déjà pas mal, tant lui et sa sœur semblent proches … Mais je ne dois pas en avoir peur pour autant, si ? Ce n'est pas un père, après tout … Quelques années à peine doivent nous séparer, et encore … Et puis, ce n'est pas comme si j'avais à prévoir cette rencontre de toute façon. Le Kentucky, c'est pas la porte à côté. « Il a ce truc de prévu cet été. » Tiens, tiens. Le truc. Aussitôt je sens mes lèvres s'étirer, mais n'ai pas le temps de parler. « Ca comprend pleins de moments chiants, avec un prêtre et un gâteau, tu vois ? » Oui, je n'ai pas oublié. Ce “truc” que l'on peut traduire par “mariage” et Grace, je sais qu'elle redoute ce jour. En tout cas ce mariage-là, avec son frangin dedans. Moi vraiment, ça me fait rire. Evidemment, il ne s'agit pas de ma sœur ou de qui que ce soit dont je pourrais me soucier réellement, alors c'est plus simple de relativiser. Mais elle, ça la démange. J'aimerais lui répondre “qu'est ce que ça peut te faire qu'il se marie ? au pire, il divorcera ...” parce que je sais qu'on ne meurt pas d'un divorce mais je me retiens toujours. Enfin, non, c'est un mensonge ça. J'ai bien dû lui dire une ou deux fois déjà. Bref. « Il me tanne pour savoir si je vais avoir un cavalier. » Ah …

    Voilà qui est un tout petit moins hilarant, d'un coup. A quel point j'ai été con en m'imaginant ne jamais être convié à cette cérémonie, moi qui suis maintenant le copain de la sœur de ce mec ? Allez j'avoue, je me sens même très con. « M’enfin j’ai peut-être laissé penser que tu le serais. » Mes deux mains glissent le long de mes cheveux et se joignent dans ma nuque. Un moment immobile, et une seule réflexion à l'esprit. Qui d'autre, sinon moi ? C'est une des chutes de la cascade, une que je ne pourrai pas éviter bien longtemps, à l'évidence. Son frère, son frère … J'peux pas chercher à l'éviter. Il est tout pour elle. Tout ce que je ne suis pas, en tout cas et ça, je l'ai compris très vite en la côtoyant. « Je suis pas allemande, mais j’aurai une jolie robe. » Je souris sur cette vision, ce retour du boomerang lancé quelques minutes auparavant. Puis les secondes passent et je me détends, déliant mes mains pour aller couper l'eau. Le silence n'a pas le temps de s'installer, j'attrape la serviette en hauteur, essuie rapidement mes cheveux et la noue autour de ma taille, pour enfin sortir de la douche. Mes yeux vont chercher les siens et j'y vois de l'inquiétude.

    Non c'est certain. Tu n'es pas allemande.
    T'es bel et bien d'ici, d'Amérique …
    Tu es mon Américaine.
    Pour ce que ça vaut …


    Mes pas me rapprochent du lavabo, à côté d'elle, et je lâche son regard un moment pour m'observer moi dans le miroir. Mes cheveux que je place comme je veux, un peu n'importe comment. Puis je passe ma main sur la barbe de deux jours qui s'impose, au bas de mon visage. A côté de moi, il y en a une qui doit s'impatienter, alors … « Tu sais que je ne suis pas un fada des grandes cérémonies, encore plus quand toute la famille s'attroupe et fait comme si c'était l'entente parfaite. » Je ne mens pas, je n'irais pas jusque là quand même. « Avec Josh on fait toujours en sorte d'apporter notre touche, enfin de tout gâcher à notre façon quoi. Franchement on n'est pas mauvais. » Et comme toujours, ça me fait sourire de penser à ça. J'abaisse mon regard vers Grace, vers ce médaillon nouveau et symbolique. « Mais enfin, ça ne sera pas ma famille. Et je ne serai pas avec Josh. J'imagine que ça change la donne. »

    J'ai surtout pas envie de te décevoir.
    Encore me faut-il le cacher derrière la plaisanterie.


    Lentement, j'approche mon visage du sien, arborant un sourire fier. « Franchement, accepter d'aller à un mariage qui se soldera sûrement par un divorce à cause de tes mauvais sorts … C'est un peu contre-nature, mais je le fais quand même. Ça n'veut pas dire que je suis l'homme de ta vie Grace Nolan ? Moi j'crois que si. » Et je souris davantage, sur cette petite boutade dont je ne pèse pas du tout l'ampleur. Non, tout ce que j'attends, c'est qu'elle cède et m'embrasse, enfin.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Mer 10 Juin 2015 - 10:48
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    Mes yeux m’observent encore au moment où je prononce mes derniers mots, faussement, amusée. J’ai cette impression incommode de ne plus savoir respirer. Alors je retiens mon souffle quelques secondes de plus, m’intime de me calmer, et je le remercie de couper l’eau assez rapidement pour me signifier qu’il a entendu et que je n’ai pas parlé dans le vent. Alors je me retourne, j’attends. Je vois ses mains attraper la serviette, et j’en loupe un battement … Depuis quand, je le laisse prendre une douche sans moi ? Depuis qu’il est parti chez lui, là-bas, loin de moi, et que mon frère a su décider pour moi du sérieux de notre relation.

    Ses prunelles accrochent les miennes et je réalise bien vite que je n’ai aucune envie de le lâcher, parce qu’elles sont mon ancre, ce qui m’empêche et m’empêchera toujours de couler, je le sais, je le ressens au plus profond de moi, c’est comme ça, tatoué, indélébile Andreas. Et il suffit que je me mette à penser ça pour que le bourreau de mon cœur lâche mon regard pour retrouver le sien, se coiffer avec insolence, et m’arrache un sourire malgré tout le sérieux que j’ai mis moi-même dans la situation, conversation. De ses cheveux il passe à ses joues, son menton, et me laisse poireauter, et je me dis qu’il a pas conscience que je suis à la limite d’être en train de crever, je sombre et j’attends qu’il me ramène à la vie, de mon sauvetage, qu’il soit ma bouée. « Tu sais que je ne suis pas un fada des grandes cérémonies, encore plus quand toute la famille s'attroupe et fait comme si c'était l'entente parfaite. » Je le sais … Mais ce n’est pas la réponse à laquelle je m’attendais. Je voulais qu’il me dise oui, sans hésiter, qu’on n’en parle plus et qu’on fasse comme si on avait jamais eu cette discussion jusqu’au jour du mariage. Sauf que j’avais oublié, qu’avec lui, je n’ai jamais ce que je veux, qu’il faut toujours que ce soit compliqué, même lorsqu’on tente la simplicité. « Avec Josh on fait toujours en sorte d'apporter notre touche, enfin de tout gâcher à notre façon quoi. Franchement on n'est pas mauvais. » Alors le programme, c’est quoi ? Gâcher le mariage de mon frère ? Etrangement je suis à deux doigts d’avouer que cette idée, elle me dérange pas plus que ça, mais il est déjà au courant de mon ressenti à ce sujet, le mariage, non, très peu pour moi. « Mais enfin, ça ne sera pas ma famille. Et je ne serai pas avec Josh. J'imagine que ça change la donne. » Du coup ça donnera quoi ? J’avoue que je patauge, non, par sa faute, je me noie, à défaut de revenir à la surface, je coule tout bêtement, parce qu’il n’est pas clair, que je ne comprends pas. Il n’aurait pas pu juste dire oui ? Me faciliter un peu la vie ?

    Puis je m’accroche à son regard, à son visage qui revient vers le mien, m’enivre et me fait oublier jusqu’à mon prénom, ma complète raison. Je retiens mon souffle quand je comprends que c’est maintenant que sa réponse va arriver, je le sens, je le sais. « Franchement, accepter d'aller à un mariage qui se soldera sûrement par un divorce à cause de tes mauvais sorts … C'est un peu contre-nature, mais je le fais quand même. Ça n'veut pas dire que je suis l'homme de ta vie Grace Nolan ? Moi j'crois que si. » Et mes yeux se lèvent au ciel, instinctivement, ma voix se perd, et d’un instant simple j’en viens à le trouver dément. Je suffoque sans savoir réellement pourquoi. Surement pour l’évocation de l’homme de ma vie, je ne me suis jamais dit que ça pouvait être quelqu’un, et à la vérité, jamais lui. Mais l’idée prend sa place dans mon esprit, et je tente de sourire pour sortir la tête de l’eau, c’est une bêtise, une connerie. On ne reste pas avec une personne toute sa vie. Je ne resterai pas avec quelqu’un toute ma vie, c’est un interdit. Quelque chose qui me donne tout simplement le tournis. Hors de question que je fasse la même erreur que mon frère, et il le sait, mon Andreas, oui, il le sait, à sa manière.

    Et j’en oublie l’important, le fait qu’il veut bien, rien que ça, non je divague et encore une fois, ne suis plus moi. L’homme de ma vie … Putain, je le hais et c’est soudain, ouais, je le déteste de me faire ça, et c’est d’ailleurs ce que va lui faire entendre ma voix. « Tu ne pouvais pas juste dire oui, hein ? » Mon sourire prend de l’assurance au fur et à mesure que mes pensées arrêtent de tourner dans tous les sens. Toute la vie, c’est horriblement long, je me demande s’il le sait, s’il a conscience de ce qu’il a prononcé, la bombe qu’il vient de me lancer. Stop, Grace, stoppes-toi. Mais je nous visualise, dans ce quotidien, routinier, celui d’un couple déjà âgé de quelques années. Et je hais au plus cette vision, j’en veux presque à ma propre imagination. Puis comme souvent dans notre relation, je prends sur moi, recherche et retrouve mes esprits, ma raison. Me focalise simplement sur lui, et ne pense plus à cet homme de ma vie. Mes mains glissent sur moi, relève mon débardeur pour me retrouver en soutien-gorge devant lui. « Me semble que votre douche n’a pas duré assez longtemps, monsieur Klein. » Un sourire coquin, un envol de mes pensées vers des avenirs lointains, et ne garde que le présent, que lui, que moi, mes lèvres qui s’approchent des siennes, dangereusement, dans un automatisme toujours autant galvanisant, puis s’arrêtent, tentent … « Il te faudra … » Mes mains se posent sur ton torse, le caressent, descendent, s’aventurent, au fur et à mesure. « … Un costume … » Délient le nœud permettant de faire tenir sa serviette autours de lui. « … Et puis bien te tenir … » Mes yeux croisent rapidement les siens pour le taquiner, faire semblant que je le pense incapable de le faire. « … Faire des sourires … » Je mords ma lèvre inférieure au moment où de ma droite je m’assure de sa volonté de m’avoir dans la douche avec lui. Je vais et je viens sur lui, à l’aide de ma main, lentement, amoureusement, tout simplement, effleure ses lèvres de ma langue. « Etre le petit ami parfait. » Je hausse les épaules, tandis que ma main s’acoquine toujours avec son intimité, accélère et avant de l’embrasser une bonne fois pour toute, je prononce peut-être un peu plus durement. « Redis plus jamais ça. » L’homme de ma vie, toutes ses conneries. Parce que je pourrai bien y croire, et foncer la tête la première dans mon pire cauchemar. Celui où il deviendrait tout pour moi, et je suis persuadée, que je ne pourrais pas supporter. Je l’aime à ma manière même si je sais que ce n’est pas toujours la meilleure façon de le faire.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

    Dim 14 Juin 2015 - 0:22
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    Andreas Klein
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    « Tu ne pouvais pas juste dire oui, hein ? » Mon sourire ne disparaît pas. Au contraire, il s’accentue. Non, je ne pouvais pas lui faire ça … Lui offrir la simplicité quand je peux lui offrir la complexité, et tout ce qui va avec. Tout ce qui l’agace, tout ce qui la rend un peu plus accro à chaque fois. Les mois proches d’elle m’ont fait comprendre certaines choses. Elle et moi, ça ne sera jamais facile. Et peut-être que si je me suis autant accroché à elle, c’est pour cette raison. Parce que je m’ennuie de ce qui est trop simple. Toujours, toujours. Et qu’elle, elle n’a rien de quelconque. Rien qui ne m'ait encore lassé, et croyez-moi, quand je vous dis que je prierai afin que cela n’arrive jamais.

    Alors, pour en revenir ce mariage, oui j’y assisterai. Oui je t’y accompagnerai. C’est clair, c’est sûr. Personne d’autre n’ira à ma place.

    Une goutte d’eau quitte une mèche de mes cheveux encore humides et atterrit sur ma joue, au moment où Grace décide de jouer à son tour. Oui, chacun son tour … Notre credo. Et je regarde ses mains glisser sur elle, aller attraper ce t-shirt pour le relever et l’ôter. Il termine par terre sous mon regard que j’espère relativement neutre, tout du moins jusqu’à ce que ce dernier n’aille se poser sur son sous-vêtement et ce qu’il soutient.

    Deux semaines sans elle. Deux semaines à me tenir bien sage en pensant à cet instant-là. J’aimerais qu’elle m’applaudisse pour n’avoir pas déconné, pour m’être contenté de l’imaginer elle plutôt que n’importe quelle autre nana, mais l’heure n’est pas à ça. J’ai faim. Elle me donne faim. « Me semble que votre douche n’a pas duré assez longtemps, monsieur Klein. » Là, c’est clair, limpide, ça me fait sourire. J’aime ce retournement de situation, et elle le sait.

    Ma douche n’a pas duré assez longtemps, mademoiselle Nolan. Il faudrait être fou pour te contredire … Damn …

    Mais faisons les choses bien, ne brûlons aucune étape, quand bien même je brûle déjà pour elle. « Il te faudra … » Ses lèvres, si proches des miennes, réveillent tout mon corps en un instant éclair. Je nourris alors l’envie furieuse de l’avoir contre moi, de l’embrasser sauvagement et de la plaquer n’importe où dans cette pièce pour la faire mienne, que cela lui fasse comprendre pour l’énième fois, et je le jure, qu’elle a ma peau. Mes mains s’accrochent au meuble et je la dévore du regard, avec cet air sérieux que je ne peux contrôler. Elle sait si bien se faire désirer, et moi … Moi j’ai compris avec l’expérience que plus on attend … Plus c’est bon. « … Un costume … » Mais là, ma serviette tombe, d’une façon tout sauf innocente, faisant de moi un homme aux envies clairement exposées. Ca devrait lui plaire, je suppose, pour ce que ça vaut. « … Et puis bien te tenir … » Heureusement que j’écoute encore un minimum ce qu’elle me raconte, la petite Nolan. J’aurais pu louper cette petite pointe d’ironie, absolument délicieuse. Oh, je m’en serais voulu, vous pensez bien … Moi, mal me tenir ?

    Elle m’a quand même bien cerné. Mais là, franchement entre nous, je n’ai pas le temps de la féliciter …

    Sa lèvre, qu’elle mordille volontairement, sans me quitter du regard. Sa marque de fabrique à elle, qui me rend un peu plus fou, chaque fois qu’elle le fait. « … Faire des sourires … » Et je souris, tiens, puisqu’on en parle. Je souris avec un brin d’insolence, sachant pertinemment que je serai ce jour-là le mec qu’elle voudra que je sois. Parfait … j’en doute, mais susceptible au moins de la rendre un tant soit peu heureuse. Parce que ça me rendra heureux. Et c’est tellement simple à prédire, ça … Elle ne s’imagine même pas à quel point c’est simple, j’en suis persuadé.

    Ah …

    Sa main, qui prend le devant doucement, avec un soupçon d’espièglerie. Mon corps qui s’en réjouit aussitôt, ayant été délaissé de ses mains à elle pendant trop de temps, sans jamais les oublier. Elles me procurent des sensations bien trop agréables pour rester de marbre, là face à elle. Je me sens davantage tendu, chaque seconde qui passe et pourtant, à l’intérieur de mon corps ça bouillonne, ça s’impatiente. « Etre le petit ami parfait. » Ça devient difficile de payer attention à ses mots. Je crois d’ailleurs, qu’ils ne veulent pas dire grand chose. Être son petit ami, c’est tout ce qui compte. Qu’elle m’embrasse, là, comme ça, enfin, ça aussi c’est tout ce qui compte.

    J’ai failli attendre …

    Mes lèvres s’amourachent des siennes quand elle décide de m’emmerder un peu plus, prononçant d’une voix sévère : « Redis plus jamais ça. » Je crois savoir de quoi elle parle, mais cela ne lui assure pourtant pas ma docilité. Sur un nouveau sourire, je murmure, ou plutôt j’ordonne. « Tais-toi, avec tes ordres. Ça suffit pour aujourd’hui. » Ma bouche toujours contre la sienne, s’éloignant brusquement pour la regarder malignement. Je sais qu’elle adore ça, durant ses heures perdues, mais là je n’ai plus la tête à lui obéir. Je n’ai plus la tête à recevoir d’ordre mais plutôt à en donner. On le sait tous, qu’elle ne mérite que ça.

    N’oublie pas. Chacun notre tour.

    Et plutôt que d’utiliser les mots, je me sers plutôt de mes gestes. Je lui dégrafe ce soutien-gorge, détache la boucle de sa ceinture, retire son pantalon, fais glisser son dernier sous-vêtement et l’attire avec moi jusqu’à la cabine de douche. Une fois à l’intérieur, je tire le rideau, la plaque contre une paroi et retrouve ses lèvres, alliant fougue, passion … rejetant toute la douceur qui n’a pour l’instant rien à faire là. D’une main, j’actionne derrière moi le jet d’eau qui, par chance, libère de suite une eau encore chaude.

    Chaleur, plus chaleur, donne …
    Quelque chose de bouillant, sans aucun doute.

    Pourtant je reste collé à elle, plaquant mes mains au mur de part et d’autre de son corps, redécouvrant le bas de son visage avec ma bouche, son cou, son épaule … Son odeur, m’a terriblement manqué. Ses regards envieux qui me foutent de la fièvre. Sa façon de s’occuper de moi qui n’appartient qu’à elle. Ce plaisir qu’elle sait m’offrir comme aucune autre. Je désire retrouver toutes ces choses, les aimer à nouveau pour une nuit entière, en priant au passage pour que la fatigue se taise. Quand mes lèvres retournent vers son oreille et l’effleurent, me vient l’envie sadique de rajouter un grain de sel à notre équation parfaite. « Je suis l’homme de ta vie. L’homme de ta vie, Grace. C’est pas si grave, tu sais … » Et j’en ris à moitié, sous cette eau presque brûlante, obsédé par le désir de la provoquer.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: Airplanes ... Like shooting stars ▬ Graceas.

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