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    Pardonnes-moi. - Maki.

    Ven 16 Jan 2015 - 0:57
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    Madison T. Fawcett
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    Métier/occupation : Sexologue
    Études & fraternité/sororité : Maitrise en psychologie, spécialisée en sexologie / UCLA
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    Il n'y a pas de plus belle raison de s'en aller que celle de retrouver un être aimé.
    Hiroki & Madison.
    fiche par ©century sex  

    Parce que j’ai su… il est parti, il est vide.
    Je dois m’en aller aussi.

    Les premiers pas sont durs, crispant. L’envie implacable de s’en aller s’empare du cœur, du cerveau, du corps. Mais il y a ses deux hommes, ses deux gros bras qui n’ont pas vécu ici, qui ne peuvent pas comprendre le choc en voyant ce petit bout de papier sur la table.

    Le choc quand on l’ouvre et qu’on peut lire un aveu.
    Le regret.
    La peur.
    L’angoisse.
    L’envie.
    Le besoin.
    Les sentiments ?

    Tant de choses qui poussent une personne normale, comme moi, à quitter cet appartement. La douleur ? Elle n’existe pas. Je ne me suis jamais cassé la jambe, jamais une voiture ne m’a fait du mal quand je cours à cet instant.

    « Salope ! » crie-t-il.

    Cet homme, quel mal poli ! Il ne comprend pas. Personne ne comprend. Les paysages défilent sous mes yeux. Je sens mes mains trembler. Je suis incapable de dire ce que je ressens en ce moment, c’est tellement flou. L’adrénaline redescend petit à petit… mais ma vie est une incessante montagne russe. $30 pour un trajet qui en vaut 25. Bien trop gentille, bien trop pressée…

    Il n’y a pas d’accueil, il n’y a pas d’employés, il n’y a que moi en tenue occidentale sous le regard surpris de certains clients. Je m’en fou, je n’en ai rien à faire. La respiration haletante, je cherche où est-ce que peut se trouver Hiroki…

    Ma jambe commence à me faire mal. Trop sollicitée d’un coup. Je n’ai pas pris mes béquilles. Je grimace et suis obligée de retourner à l’accueil pour demander où aller pour Yuann… ou le frère d’Hiroki… ou chez Hiroki, maintenant ?

    Je me tiens au mur pour calmer le feu dans ma jambe. Mes poumons souffrent, mes lèvres se gercent par le manque d’eau dans mon corps. Et mon âme s’envole quand ce n’est plus moi qui vais à Hiroki mais Hiroki qui vient à moi, malgré lui.

    Il a suffi d’un tournant, des derniers mètres.

    « hisashiburi desu, ne ...* »

    Mon cœur palpite, je l’entends. Tout ce que j’avais à dire, à faire, je l’ai oublié. J’ai tellement envie de lui dire. Lui dire la chose vraie mais j’ai trop peur de le dire. Et pourtant, la peur de lui s’en est allée. Pourquoi ils ne sortent pas ? Pourtant, mon esprit le crie dans ma tête…

    Tu me manques…


    Spoiler :

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    Re: Pardonnes-moi. - Maki.

    Ven 16 Jan 2015 - 8:59
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    Assis sur son lit, il fixe le vide. Yosuke a vraiment été adorable de le prendre ici avec lui, même si d’un côté, il doit aussi remercier Gia (qu’il n’a pas encore croisée, cela dit). Un bref soupir lui transperce les lèvres avant qu’il ne tombe en arrière pour rebondir lentement sur le matelas. Son regard s’accroche au plafond face à lui et même si au début, il était un peu désemparé de ne plus avoir ses meubles ici, il se dit que c’est pour le mieux finalement. C’est une bonne chose de recommencer totalement à zéro et même si c’était le mobilier que Grace lui avait offert pour ses 18 ans, c’est mieux comme ça. Après tout, c’était une offre d’une étrangère à un étranger quand on repense au contexte de l’époque. Et puis, il n’a pas besoin de ça pour se souvenir d’elle. Il soulève son bras droit afin de regarder le bandage toujours présent et ses doigts qui commencent seulement à dégonfler. Il ne s’est pas loupé. Lorsqu’il ira mieux, il reprendra le sport intensivement pour ne plus que ça arrive. Au moins, ça lui vidait la tête.

    De eux.
    De rien.
    De tout.


    Il se lève et s’avance vers le frigo pour se prendre une boisson au lait de riz et lorsqu’il voit que les réserves ont une tendance rapide à s’amoindrir, il fait une petite grimace. Les courses pourraient attendre demain malgré tout, mais il préfère y aller maintenant. Aaron lui a accordé quelques jours de congés entre le déménagement et maintenant sa main bousillée, il peut alors en profiter pour soulager un peu Yo à son tour et s’occuper naturellement de lui tout comme il le fait. Il attrape son sac en bandoulière, puis ses chaussures avant de sortir de la maison. Il a l’impression de revivre de façon japonaise depuis qu’il est avec lui. c’est perturbant et rassurant à la fois. Un bâillement lui échappe alors qu’il s’avance tranquillement pour sortir d’ici, mais une voix l’arrête.

    Est-ce un rêve ?
    Ou un simple songe ?
    Peut-être même une illusion ?


    Il tourne sa tête et la remarque enfin, se tenant à un mur à bout de souffle. « Madi-chan. » Il le murmure faiblement tout en la regardant, surpris de la trouver là ; et lorsqu’elle parle, il baisse lentement ses yeux. « Ai… » Pas si longtemps que ça au fond et pourtant, ça semble être une éternité par rapport à leur quotidien d’avant. Il s’approche doucement d’elle pour l’observer un peu plus. Elle semble souffrir de sa jambe mais a-t-il encore le droit de s’inquiéter pour elle ? « Koko ni kite.* » Il lui attrape le poignet doucement et l’entraîne pas si loin de là pour qu’elle puisse se mettre assise et soulager un peu sa douleur. Il reste debout à quelques mètres d’elle pour s’en éloigner légèrement. Non pas qu’elle le rebute, au contraire, mais il se souvient de ses mots et de la peur dans ses yeux. Il n’a pas envie d’en rajouter une couche. « Gomen ne Madi-chan. » Il lui sourit, mais c’est un faux sourire et lorsqu’il voit des gens plus loin, de bons américains, il pense à reprendre la langue d’ici. « Je n’aurai jamais dû faire ça. » C’est vrai, il le pense sincèrement, mais sur le moment, il était juste incapable de se contrôler. Il passe sa mauvaise main dans son dos pour lui cacher un peu l'étendue des dégâts même si au fond, ceux physiques ne sont pas si importants.

    * : Suis-moi.

    Re: Pardonnes-moi. - Maki.

    Sam 17 Jan 2015 - 0:02
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    Madison T. Fawcett
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    La douleur me transperce et plus j’avance, plus elle s’intensifie. Mais je veux le voir, je veux lui parler. Parce qu’il a laissé un mot et que je voudrais lui dire que c’est déjà pardonné, que je savais pertinemment qu’il était aussi mal que moi. Sérieusement… je me sens mal en y repensant… l’abandonner alors qu’il venait de me parler de la mort de sa mère. Je me sens horrible…

    Et pourtant, il est là. Je ne sens pas du tout la moindre haine à mon égard, le moindre dégout de me voir. Pour l’instant… parce que je pourrais m’y attendre, après tout, c’est simplement la surprise après ce fameux soir où je suis partie, où il m’a fait peur, où il était mal que je n’ai pas osé revenir vers lui. Et lui, pourtant, n’hésites pas.

    Guider par le japonais, par une main qui me perturbait, me brûlait, me faisait souffrir lorsqu’elle ne me touchait plus, je pouvais reposer mon pauvre corps, encore fatigué. Je n’ose plus le regarder, je suis là mais tout ce que je voulais lui dire …

    « Tu me manques »
    « J’ai des sentiments pour toi »
    « Je veux que tu me serres dans tes bras »
    « Restes à mes côtés »

    Ce genre de chose. Je n’arrivais pas à les prononcer. Comme si mon corps refusait de répondre à mes ordres. Que c’était tellement fort que pas même un mot n’essayait de sortir de ma bouche. Finalement, c’est Hiroki qui s’avoue.

    Il est désolé.
    Et moi donc…

    Il regrette ses gestes, sa colère. Je le comprends… il m’a angoissé, il m’a apeuré, j’ai été incapable de réagir correctement par la suite. Je ne pouvais pas rester pour le garder dans mes bras pour panser ce mal en lui, non, je suis partie. Parce que je me sens mal moi aussi, parce que… je ne me sentais pas capable de porter mes valises et l’aider à porter les siennes.

    « Je n’aurais pas dû partir… aussi. Je m’en veux de ne pas avoir été là pour toi. De ne pas avoir compris que tu n’allais pas bien. J’ai été égoïste de penser qu’il n’y avait que moi qui souffrais, de te faire passer pour le méchant. J’attendais tellement de nous deux, j’ai espéré que tu cherches à me séduire, à m’aimer, que tu me fasses perdre la tête… qu’à force d’attendre… quand j’ai su… j’ai rejeté toute ma colère sur toi… alors que tu n’avais pas à subir tout ça… »

    Je baisse la tête pour regarder le sol. J’espérais que mes cheveux cachent cette larme qui coule sur ma joue. Même si ma voix trahissait parfaitement mon chagrin…

    « Je me rends compte que je n’ai rien fait de bien pour toi. Que je t’ai encore plus fait souffrir et je m’en veux tellement. C’est à moi de m’excuser… »

    Je ne sais pas si je suis totalement reposée, ma jambe commence un peu à me lancer quand je me lève à nouveau pour me rapprocher de lui. J’essuie les larmes sur mes joues :

    « Hontoni... Gomen ne * … »

    Dans un murmure, je lui demande pardon en m’inclinant légèrement. Pas que l’ambiance japonaise m’inspire pour le coup mais je n’osais pas le toucher. D’y songer, j’en frémissais de peur.


    Spoiler :


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    Re: Pardonnes-moi. - Maki.

    Sam 17 Jan 2015 - 0:41
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    Il peut les lire. Les sentiments qu’elle retient. Ils se voient tous sur sa figure. Ils se devinent dans ses yeux. Enfin, il croit les savoir. Il la connait si bien. C’est facile pour lui, alors qu’elle, au fond, elle a fait comme les autres, elle l’a oublié en partie. Il reste droit face à elle, la toisant simplement sans méchanceté ni colère. Il est calme même s’il est vide de l’intérieur après tout ça. Il est extraordinairement calme. La yosuherapie est vraiment une bonne chose pour lui non ? Il le croit sincèrement en tout cas. Ce que son jumeau fait pour lui, ça n’a pas de prix. Fondamentalement, ils ne se ressemblent pas physiquement, mentalement, ils sont semblables tout en étant opposés et pourtant, il y a ce lien invisible et fort qui les unit. Lentement, il pose sa main valide sa poche et continue de cacher l’autre dans dos tout en la fixant. Elle n’ose pas le regarder alors que lui la fixe complètement depuis le début, comme un enfant fasciné devant une œuvre d’art qu’il ne comprend pas. Son discours, il l’entendait, parfaitement même et il le comprenait, cependant, il lui fit remonter des choses douloureuses dans l’estomac. Il détourne son regard pour se concentrer sur les cerisiers en fleurs. On dirait des petits nuages de coton rose qui virevoltent au ciel dans une grâce infinie. C’est mieux de ne pas la regarder pour le moment, ça lui permet de se calmer, de se tranquilliser. Non, rassurez-vous, il serait bien incapable de lui faire le moindre mal physiquement, mais parfois, des mots mal choisis peuvent être douloureux.

    Tu es belle
    Je suis un idiot.
    Nous sommes des aimants.


    Elle veut s’excuser ? Il tourne à nouveau son minois pour l’observer et ses yeux ne peuvent s’empêcher de suivre cette goutte saline qui s’écrase sur le sol. Elle pleure. Encore. Tout ça par sa faute. Son bras droit vient lentement pendre de nouveau le long de son corps, il l’oublie, ou alors, il ne veut plus se cacher. Il ne sait plus vraiment. « Hontoni... Gomen ne… » Il secoue alors doucement sa tête, laissant quelques mèches retomber devant ses yeux, sur ses joues. « Iie… (non) » Il vient essuyer une de ses larmes et efface l’autre avant qu’elle ne tombe. « Gaman dekinai*. » Il le dit d’une voix si petite, si faible et tranquille. C’est un murmure, une caresse qui perce. Il se recule doucement parce qu’il vient de se rendre compte qu’elle s’est trop rapprochée. « Je t’ai menti, je t’ai fait peur, je n’ai pas été à la hauteur et toi tu es partie…. Comme ça. En me laissant comme tou… » Toutes les autres…. « Comme un chiffon qu’on oublie sur le sol. » Il ne savait pas quoi dire d’autre en réalité. « On se fait du mal. Tellement de mal. C’est ça quand on aime ? Je ne crois pas. » Il tend sa bonne main pour la forcer à se redresser avant de la lâcher. « On a besoin de recul… Toi comme moi, on en a vraiment besoin. Je vais rester ici avec mon frère et trouver un vrai sens à ma vie et toi, tu vas retrouver ta mémoire et peut-être que tu comprendras pourquoi je n’arrivais rien dire. »

    Me comprendras-tu ?
    Ou devineras-tu simplement ?
    Est-ce que j’exige trop de toi Madi-chan ?


    « Je sais que c’est sans doute… à autre chose que tu t’attendais en venant ici mais j’en suis incapable. » Il n’est pas prêt, pas maintenant, pas encore. « On doit réapprendre à vivre… Et à se connaître nous-mêmes avant de vouloir connaître l’autre. »

    * : Je ne peux plus endurer ça.

    Re: Pardonnes-moi. - Maki.

    Sam 17 Jan 2015 - 22:27
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    Madison T. Fawcett
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    J’espérais qu’il comprenait l’erreur que j’ai faite, que je m’en voulais et surtout espérais pouvoir arranger cela. Je ne m’attendais cependant pas à ce qu’il dit. Au début, un « non ». Il ne me pardonne pas ? Je sens dans sa voix, il a envie de pleurer, il a mal. Je me sens davantage endolorie de le savoir si mal. J’ai encore blessé Hiroki ? S’éloignant encore de moi, il s’explique sur son refus, sur son désir de ne plus souffrir, d’endurer le mal. Quand il se dénigre, qu’il se rabaisse quant à ce qu’il s’est passé, j’ai envie de lui dire que je m’en moque à présent, que ça appartient au passé. Je me ravise quand il compare ma réaction… Un chiffon oublié sur le sol… ça fait mal alors que je le considérais énormément.

    C’est vrai que l’on s’est fait du mal. Au nom de l’Amour. Je me sens frissonnée à cause ce mal être qui me parcourt quand il le dit. Je croise les bras contre moi, réchauffant mes épaules avec mes mains. Du recul… Retrouver la mémoire ? Je n’en ai pas envie. Je lui pardonne déjà pour ce qu’il a pu faire, parce que l’intention de départ était bonne. Que je sais qu’il n’est pas un homme mauvais. Au contraire, il est si bon.

    Ce que j’attendais ? J’espérais un espoir fort de me remettre avec lui, de pouvoir laisser mes sentiments s’épanouir à ses côtés et laisser mon cœur à sa merci parce que je lui faisais confiance. Il avait besoin de temps loin de moi, du moins, on ne parlait plus de sentiments entre nous. Bizarrement, mon esprit se rappela de mots… la voix est bien trop loin pour que je sache qui me l’a dit, mais je me souviens de cette phrase…

    « J’ai eu des sentiments pour toi mais ce n’est pas assez fort … Ça ne fonctionnera pas parce que je n’en ai pas envie. »

    Je m’en souviens… parce que ça m’écrase autant le cœur. Je me tourne finalement, faire dos à Hiroki pour cacher l’impact puissant de ces mots. J’ai peur… peur que cette attente ne nous éloigne tous les deux. Que de voir une fille être proche de lui, lui sourire ou le toucher de quelconque manière me fasse encore plus de mal…

    « Tu as raison, on ne devrait pas souffrir autant quand on aime quelqu’un. »

    Je regrette…

    Désolé d’être venue comme ça, je n’aurais pas dû.

    Et comme à mon habitude, je fuyais. Je fuyais la douleur. Je suis désolé si je n’ai rien dis mais je ne peux pas parler davantage sans pleurer, sans montrer à quel point je suis déçue de ne pas avoir la chance de me lancer dans une aventure avec Hiroki.

    Le pire dans tout ça, c’est qu’il a raison. On a besoin de reprendre des forces, chacun de son côté, on n’est pas prêt mais je me refuse de l’avouer. J’ai tellement besoin de sa présence à mes côtés que ça me déchire à chaque pas.

    Mais ma raison me le crie : Deviens forte. Sois patiente. L’amour peut rester fort malgré la distance, malgré le temps, tant qu’il est sincère. Seul le temps le dira… si c’était sincère. Pas après pas, je m’éloignais d’Hiroki. A regret. Parce que j’aimerais tant qu’il me serre dans ses bras, qu’il m’embrasse. Un jour, qui sait ?
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    Re: Pardonnes-moi. - Maki.

    Dim 18 Jan 2015 - 2:04
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    Il sait qu’il est en train de la détruire, il n’a jamais voulu ça, pas pour elle non. Parce que même s’il en veut à Madi de ne pas avoir pris le temps d’essayer de le comprendre un peu avant d’être simplement prise dans une trop grande frustration, il ne lui voudra jamais le moindre mal. Lorsqu’elle lui tourne le dos, il baisse la tête et fixe le sol imperturbable. Ils vivent une mini tragédie au milieu de la foule alentour et personne ne semble s’en soucier parce que le monde est ainsi maintenant et de toute façon, on doit les prendre pour un couple en train de rompre et la misère humaine est un show délectable pour les âmes perverses de certaines personnes. Il sait qu’elle se cache, il la connait par cœur. Il n’a rien oublié. Il se souvient de sa glace favorite, du plat qu’elle idolâtre, du film qu’elle préfère, de son parfum, de sa position pour dormir. Il se souvient de tout, mais pour le moment rien ne peut être utile dans leurs tourments. Ils doivent guérir séparément avant d’essayer de se revoir réellement. Elle s’éloigne, elle fuit encore. C’est si facile. Il serre son poing valide en la regardant partir ainsi.

    Encore une fois ?
    Vraiment, tu recommences ?
    Pourquoi venir si c’est pour t’en aller ainsi ?


    Il pousse un long soupir et commence à marcher dans une direction opposée à la sienne. Il a besoin de marcher de toute façon, de s’aérer l’esprit, de faire ses fichues commissions. Mais ses pas deviennent lourds. Il s’arrête de marcher et se tourne vers elle pour l’observer. Il serre tellement la mâchoire qu’on pourrait entendre ses dents grincer. « Baka… (idiot) » Il pousse un long soupir avant de se mettre à courir pour la rejoindre et l’enlacer par derrière, ses bras se serrent sur elle, sa joue se pose dans la chevelure de la grande blonde. « C’est pas un adieu…. C’est un au-revoir. Je sais que ça semble cruel mais… Tu mérites pas d’être avec l’homme que je suis en ce moment. J’ai vraiment besoin de temps Madi-Chan. » Il laisse une larme courir le long de sa joue. « J’étais en train de tomber amoureux de toi, mais rien n’a plus de sens dans ma tête, pas même ce qu’on a vécu. » Il a toujours eu besoin d’être honnête avec tout le monde et ce qu’il vivait depuis plusieurs mois le pesait franchement. « Je suis désolé… tellement désolé que tu doives vivre ça. J’aurai aimé être assez fort, mais je ne le suis pas. » Sa voix n’est qu’un murmure. « Un jour, tout ira mieux. En attendant, prends soin de toi... » Ils seront amis, ils ne souffriront plus, ils seront heureux… ça veut tout et rien dire, mais il veut y croire. Lentement, il se détache d’elle pour reprendre son chemin, sans se retourner cette fois.

    Re: Pardonnes-moi. - Maki.

    Dim 18 Jan 2015 - 11:31
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    Fuir… encore une chose que je sais trop bien faire et pourtant, qu’est-ce que je ne fuis pas ? Bien des choses mais Hiroki… je fuis… je ne saurais dire si c’est vraiment la chose à faire. Je pensais même qu’il ne viendrait pas à moi, alors quand je sens des bras m’entourer, mon cœur bats à la chamade. Les bras d’Hiroki me font tellement de bien en ce moment même.

    Embrasses-moi.
    Retiens-moi.
    Gardes moi à tes côtés.

    Les choses qu’il m’explique, je les comprends. Même si j’ai envie de lui dire qu’il a tort. J’ai aussi mes torts dans l’histoire. Mais il a besoin de se ressourcer, de prendre une force mentale que je ne peux lui offrir. Je ne peux pas avoir le même pouvoir sur lui que j’ai sur Teru. Mon cœur vacille à l’aveu de ses sentiments pour moi. Tomber amoureux… J’ai envie de lui dire que moi aussi, j’étais prête à aimer et même encore maintenant.

    Hiroki… Je me sens si impuissante envers toi…

    Je dois donc laisser partir le japonais ? Au risque de le perdre. Au risque de ne plus être la fille dont il avait des sentiments. Un jour ? Hiroki… Un jour, c’est trop loin… ça peut prendre un mois comme prendre des années. Je ne suis pas sûre d’avoir la force d’attendre. Il s’éloigne et je me retourne pour affronter son regard.

    « Je dois quand même dire Adieu au garçon qui m’a aimé. Je ne sais pas si tes sentiments resteront intactes… »

    Alors, laisses moi les sentir. Ses sentiments. Je romps la distance pour prendre son visage entre mes mains, posé mes lèvres sur les siennes. Juste une dernière fois, Hiroki… Avant de ne plus être importante à tes yeux, n’être qu’une femme parmi tant d’autres, une femme qui l’apprécie beaucoup. Bien évidemment, je ne prolongeais pas le baiser, je me contentais de lui faire ressentir cette sensation qui me parcourt quand il est près de moi.

    « Je ne saurais pas te dire si je serais capable de redevenir une amie… » J’ai tellement espérée plus que je n’ai plus cette image d’ami dans ma tête.
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    Re: Pardonnes-moi. - Maki.

    Lun 19 Jan 2015 - 15:19
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    « Gomen ne… » Il ne sait pas quoi dire d’autre. Est-ce qu’il y a franchement quelque chose à dire hein ? Probablement pas. Il sait que c’est une sorte de rupture et pour être honnête, c’est un break auquel il ne s’attendait pas quand ils ont commencé tout ça. La vie est vraiment mal fichue parfois. Il la fait souffrir, il le sait, il n’a jamais demandé ça, mais il sait qu’il ne saurait pas la rendre totalement heureuse dans l’immédiat, ni après tout ça. Une main puis une seconde encercle son visage, il frissonne d’avance parce qu’il sait ce qu’elle va faire. Il faut peu de temps à la belle pour venir poser sa bouche sur celle du japonais et il ne la repousse par pour autant. Ses paupières se ferment et sa main se niche sur la hanche de la belle blonde tandis que ses lèvres se pressent un peu plus sur les siennes. Ce n’est pas déraisonnable, ni remplit d’une passion sauvage. C’est doux et amoureux en fait. Il entend à nouveau sa voix qui résonne lorsqu’elle se détache de lui et il ne peut que hocher sa tête en guise d’accord. Il ne pourrait la blâmer pour ça. Tout au contraire. « Je comprends. » Parce qu’à l’inverse, il aurait sans doute eu une réaction similaire. Il dépose un baiser sur son front avant de s’éloigner d’elle pour reprendre sa route. Leurs chemins se séparent. C’est si étrange. Il reste droit, mais il ne peut s’empêcher de fixer le sol en marchant avant de venir essuyer quelques larmes qui coulent sur ses joues.

    FIN

    Re: Pardonnes-moi. - Maki.

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