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    Re: say goodbye to bright lights (adriel)

    Lun 30 Mar 2015 - 21:57
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    « - Alors déjà, tu ne parles pas de ma voiture comme ça ! C'est mon bébé, j'aime pas la laisser toute seule, c'est tout. Et que je ne te vois pas rire, c'est le seul truc qu'il me reste ! »

    Quelle idée de penser à un film d'horreur alors qu'on se balade seuls dans le désert ? On pourrait crever, comme dans les films ! Et puis ça arrive même dans les séries policières... et déjà, j'en vois beaucoup plus souvent ! Et elle en rajoute une couche... Bon, bah maintenant, on va faire la une des journaux ! Et pas n'importe lesquels, attention ! Non, ceux qui font l'information, pas les potins ou les journaux que personne ne lit. Limite elle me dit qu'on va passer à la télé, et qu'un film sera fait pour nous, avec marqué à la fin « histoire inspiré de faits réels, Alice et Adriel, reposez en paix » Non, c'est mort ! Je suis encore trop jeune pour claquer, et j'ai rien fait de ma vie. Rien de tout ce que je voulais en tout cas.

    « - Les amants du déserts ? »

    Je ris un peu en la regardant.

    « - Tant qu'on a pas posé la trace de nos culs sur le sable, on est pas vraiment amants du désert ! »

    Autant on l'avait fait dans pas mal de lieux dans la nature, mais pas dans le sable désertique. Quelle idée en meme temps ? Franchement, ça ne doit pas être top niveau hygiène, et il n'y a pas la mer pour se nettoyer vite fait après ! Mais bon, ça me fait rire. C'est du Alice, en fait ! Elle a ce pétillant qu'elle sait garder, même quand elle a peur.

    « - Et arrête de dire n'importe quoi. On va s'en sortir, c'est même pas négociable. Ok Collins ? »

    Je serre un peu plus ses doigts, et on avance tranquillement, jusqu'à ce que l'on tombe sur une sorte de boutique abandonnée. Elle le semble, en tout cas. Du coup, je lache sa main, et cours presque jusqu'à la porte. C'est fermé. Mais c'est mort, j'entre ! Je casse un carreau prudemment avec mon coude, et j'ouvre de l'interieur.

    « - Tu m'attends ? Je vais vérifier s'il n'y a pas de tueurs à l'interieur ! »

    J'avance, doucement, et... j'ai envie de la faire chier. Il n'y a personne, peut-être juste quelques souris. Je cherche donc des trucs parmis les rayons, et après une bonne minute, je retiens un rire, et pousse un hurlement

    « - AAAAAAAAH AU SECOURS ! »

    Je me cache, derrière une porte, où j'arrive à voir à travers le trou de la serrure. J'ai hate de voir comment va réagir Alice. Est-ce qu'elle va fuir ? Courir en sens inverse ? Vouloir me sauver ? Elle va surtout me tuer quand elle va se rendre compte de la plaisanterie...

    Re: say goodbye to bright lights (adriel)

    Lun 6 Avr 2015 - 15:37
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    Alice Collins
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    Orientation & situation : Maman célibataire.
    Métier/occupation : Professeur de danse dans une école prestigieuse.
    Études & fraternité/sororité : A étudié la danse et le théâtre. Ancienne Alpha Beta.
    Résidence : Appartement dans le Northeast avec son fils Tom et Riley, sa meilleure amie.
    Face à cette bâtisse semble-t-il désaffectée, je sens mon cœur s'emballer. Le contexte est aussi intimidant qu'excitant et j'ai comme le sentiment que c'est ce qu'il nous fallait à Adriel et moi. Un peu d'action, quelque chose pour nous changer les idées. Délier ses deux mains jointes aussi et les occuper autrement. Mon ami prend vite le devant et décide de casser une vitre pour entrer dans cette boutique déserte. Moi, je trépigne d'impatience et d'euphorie. La délicieuse peur que quelqu'un nous surprenne et nous arrête, l'enthousiasme à l'idée de braver l'interdit et surtout, de s'en amuser. Je suis en ébullition donc, face à un homme qui ne semble avoir aucune peur ou presque. Je l'observe poser pieds à l'intérieur et quand il me parle de tueurs, je me mets à glousser, l'incite à avancer en lui donnant un coup dans l'épaule. « T'as intérêt de tous les éliminer s'il y en a, et de me dérouler le tapis rouge ensuite pour que je fasse mon entrée magistrale. » Evidemment je plaisante, je n'ai pas autant de prétention, quand même. La main accrochée à la poignée de la porte, je me retiens d'entrer pour le suivre malgré toutes les pulsions qui m'assaillent, juste pour jouer le jeu à fond. Tout ce que j'attends c'est un signe d'Adriel et … il arrive, seulement ce n'est pas ce que j'espérais entendre. C'est un cri strident de détresse, le sien. Mes yeux se bloquent sur un point dans le noir tandis que mon corps se raidit, en alerte. Ça pourrait être grave, je mets un moment à réaliser. « Adriel ? » … Aucune réponse. « ADRIEL COLE SNOW ! » Cette fois je hurle, commençant malgré tout à m'inquiéter. Et puisque je déteste attendre sans rien faire, je me décide à entrer moi aussi dans la pièce obscure. J'y discerne des rayons, avec de la nourriture surtout et d'autres objets quelconques … Mon corps se déplace silencieusement, discrètement, je suis aux aguets et tente de jeter des coups d’œil partout avant de quitter chaque rayon, tel un commando. Mais aucune forme humaine ne se distingue. Ça serait quand même louche qu'un criminel ait attendu que quelqu'un fasse son entrée ici pour attaquer … Faudrait vraiment ne rien avoir à faire de sa vie. En réalisant ça, je commence à apprécier l'idée d'une mauvaise plaisanterie. Mais à ce moment-là, je fais tomber derrière moi un paquet de friandise sans le faire exprès, ce qui me fait sursauter comme une folle. « Merde merde merde, putain. » Je jure, sous le coup de l'émotion. « Si c'est une blague c'est vraiment naze ! » Cette fois je m'adresse à celui qui doit rire de moi quelque part. En fait ça serait totalement son genre, et dès cet instant je me mets à le maudire complètement parce que j'ai marché, trop facilement. Quand j'arrive au fond de la boutique, j'entends un tout petit bruit provenant de derrière une porte et c'est avec le cœur qui bat à cent à l'heure que j'ose l'ouvrir, lentement, avant de crier comme une gamine quand je tombe sur lui. L'enfoiré a du se moquer de moi tout du long et ça me fait taper du pied, tout aussi puérilement. Aussi énervée que soulagée, je me mets à frapper – non pas violemment – sur son torse pour me défouler. « Putain je te déteste, t'es vraiment un salaud de m'avoir fait ça ! » Mais très vite il se retrouve bloqué par un mur derrière lui. Je ne sais pas où nous sommes, je ne vois pas grand chose de cette nouvelle pièce sombre hormis la lueur de ses prunelles, parfois. Cependant je ressens cette chose invisible qui s'immisce entre nous, cette tension que nous connaissons que trop bien. Instant silencieux, instant fébrile. L'effet Adriel. Il marche toujours aussi bien sur moi et c'est uniquement pour cette raison que je ne résiste pas à l'envie d'aller frôler ses lèvres avec les miennes, accrochant mes mains à son pauvre t-shirt. En fait, je crois que sa mauvaise blague a eu meilleur effet que prévu.
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    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: say goodbye to bright lights (adriel)

    Sam 18 Avr 2015 - 2:06
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    J'étais un vrai connard, j'avoue. Personne au monde ne voudrait faire peur à une amie, ou alors pas sérieusement. Mais bon, je trouvais ça hilarant sur le le moment, je l'avoue. Et quand je pense que justement, quelques minutes avant, elle en riait. Et bien ça lui fera une leçon ! C'était comme ça que je voyais la chose en tout cas. Bon après, j'avoue... peut-être que j'y suis allé un peu fort.. Parce que le cri semblait beaucoup trop réaliste, et le silence total ensuite. Moi, derrière cette porte, souriant en la voyant flipper. Pas un seul instant je me suis dis que je dépassais les limites, bien au contraire. J'étais excité à l'idée qu'elle puisse s'inquiéter à ce point. Et j'avoue que le résultat était à la hauteur de mes espérances. Et je peux même dire qu'à ce niveau, elle les dépassait. Elle crie même mon deuxième prénom, ce qui ne signifie qu'une chose : Elle s'inquiète vraiment, et en plus, et en colère.

    Jamais personne n'utilise tous mes prénoms, ou alors... mon père, mais il n'est pas vraiment une référence en la matière. Oui, c'est une blague et oui, c'est naze. Ça signait aussi le moment de dire stop, et de sortir de ma pseudo cachette, afin de lui prouver que non, je n'avais pas été kidnappé par un dangereux psychopathe, et qu'il ne m'avait pas découpé en rondelle à l'interieur de la boutique. Oui, bon, très série télé mais voilà, c'était la seule vision que j'avais eu en tête, et bon... Autant la lui épargner ! Mais allez... une petite dernière pour la route ? Du coup, j'attends qu'elle passe à côté de moi, et me place de telle sorte à être bien en face d'elle, limite qu'elle me rentre dedans. La vérité en pleine face, dans tous les sens du terme. Ses petits poings s'abattent sur mon torse, me faisant un peu plus rire, si c'est possible. Je recule, pas à pas, jusqu'à me faire plaquer contre le mur à l'arrière. Certes ses coups ne font pas mal, mais ils ont eu le mérite de me bloquer.

    « - Mais non, je sais que tu m'aimes ! »

    Je ris un peu, essayant de me défendre un peu, et de repousser ses mains. J'attrape ses poignets, et les maintient fermement, entravant ses mouvements. Si elle continuait comme ça, je finirais avec un torse couvert de bleu, alors.. ça ira ! J'ai déjà pas mal à faire avec le football... Je sens ses cheveux qui m'effleurent le visage, et ensuite, ses lèvres. Elles touchent les miennes, et me rappelle l'espace de quelques secondes tous les baisers que j'ai pu échangés avec elle, dans nos années passées. Et j'en sais rien, peut-être ai-je envie d'y goûter de nouveau ? Après tout, ça faisait un bail. Ce n'était pas une raison, c'est certain, mais elle était suffisamment prêt pour laisser une opportunité. Que je saisis, avec un petit sourire. C'est peut-être pas ce qu'elle attendait, mais ça me fait sourire. J'entrouvre mes lèvres, les posant contre les siennes, leur offrant une légère caresse, presque trop légère pour être véritablement ressenti.

    « - Tu t'en remettras... »

    Je souris, comme à mon habitude quand je suis avec elle. Un rayon de soleil. Je lâche ses mains, et trouve la porte pour retourner dans la pièce principale. J'ouvre mon sac, et je commence à prendre tout ce dont on risque d'avoir besoin si jamais nous ne trouvons pas d'essence dans les kilomètres à venir. De l'eau, des sandwichs, un briquet. Un paquet de gâteau, en prime. Je referme le sac, et regarde Alice

    « - Prête ? Parce que bon, clairement, on va devoir se la jouer aventurier ! »

    Ah, et à la caisse, je prend un paquet de pile, pour les lampes torches. Je laisse cinq dollars sur le comptoir (comme si ça allait couvrir les frais de casse et de vol, mais bon, je ne pouvais pas me permettre de perdre le moindre dollars. Au moins, ça aura payé.... Les bouteilles d'eau et le briquet ?  On ressort, et j'attends qu'Alice me suive

    « - Promis, je te laisse tranquille »

    Je lui tend la main, en signe de paix.

    Re: say goodbye to bright lights (adriel)

    Mer 13 Mai 2015 - 21:00
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    Alice Collins
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    Adriel est fidèle à lui-même encore aujourd'hui. Effrayant, amusant, rassurant, séduisant, le tout en quelques minutes, comme autrefois, comme toujours. Adriel et Alice, j'ai cru un jour que cela pourrait survivre à Los Angeles. Ai-je vraiment arrêté un jour d'y croire ? Définitivement ? C'est indescriptible, ce qu'il me fait ressentir. C'est physique, et bien plus, parce que j'ai la prétention de dire que je le connais malgré tout. Je l'aime oui, c'est vrai, comme j'aime la vie et ces trésors humains qui m'entourent, jour après jour. Mais je l'ai aimé autrement, il fut un temps, et ça, on en garde toujours des traces. Je crois qu'il va le comprendre, quand je reste contre lui, quand j'abaisse mon regard vers ses lèvres et que...

    Il me suit, fait confiance à cette envie qui n'est pas uniquement mienne, en fin de compte. C'est tellement léger, presque inexistant et pourtant, j'en frémis de tout mon long. Il me dit que je vais m'en remettre et moi, je doute avoir envie de m'en remettre, de cette frayeur. Avec du recul, c'était parfait. C'était ce dont je raffole. « Je peux essayer. » Que je lui dis alors quand il s'écarte, sur un ton à moitié ironique. Qu'on se le dise, ses lèvres n'ont pas été la meilleure des aides pour m'en remettre. Tout du moins, pas comme on aurait pu s'y attendre. J'ai du mal à définir mon état alors, bien ou mal, heureuse ou frustrée. Mais pour ce qui est de la frustration, c'est une émotion que j'ai bien du mal à supporter.

    Cela dit, c'est la joie d'avoir retrouvé Adriel et notre complicité qui triomphe pour le moment. Je l'observe emporter tout ce qui serait susceptible de nous faire tenir pendant quelques heures, voire plus. « Evidemment que je suis prête, Snow. Je le suis toujours. » Et avec un regard en coin espiègle, je passe à côté de lui quand il dépose un billet sur le comptoir. « Quelle générosité. Le propriétaire de cette boutique priera tous les soirs pour toi maintenant, c'est sûr ! » Je rigole bien sûr sur ces paroles. Toujours est-il qu'il est celui de nous deux qui a eu bon cœur, car pour ma part je préfère garder égoïstement le peu d'argent qu'il nous reste. Quand il sort et m'assure de me laisser tranquille, je feins hésiter et finalement le rejoins avec ma bonne humeur légendaire, narguant d'ailleurs sa main au passage. « Comme si t'en étais capable. » Là je lui fais un clin d’œil exagéré et me dirige vers la route sur laquelle nous reprenons la marche. Au bout de quelques minutes, je constate que l'obscurité se fait davantage oppressante autour de nous. Je me retourne alors vers mon compagnon – vers son sac précisément – et cherche la lampe torche qu'il a plus ou moins volée. Il fait aussi de plus en plus frais, à chaque minute qui passe, confirmant la théorie que les écarts de température entre la nuit et le jour peuvent, dans certains endroits, être considérables.

    Après avoir fait le moulin à paroles en lui racontant tout un tas de trucs plus ou moins intéressants, je finis par ralentir l'allure jusqu'à m'arrêter. « On devrait s'arrêter et dormir, enfin juste d'un œil, si jamais une voiture passe. » Bah ouais, même si on a emprunté une route très peu utilisée pour le plaisir de l'aventure, sait-on jamais, quelqu'un pourrait quand même passer par là... Je sors cette fois une couverture du sac et la pose sur la terre, légèrement à l'écart de la route. Une fois la lampe torche éteinte, nous n'avons plus que la lune pour nous éclairer, un tant soit peu. Et quand je suis finalement assise sur le plaid, je regarde Adriel, un petit sourire sur le visage. « Tu sais quoi ? Je suis contente que ça me soit arrivé avec toi. » Ce n'est pas si difficile à avouer, finalement. Je me sens même d'attaque à ajouter le plus important, non sans une touche  de fierté bien placée. « Tu me manques, parfois. Pas souvent hein, mais ça arrive. Je préfère te le dire maintenant, si jamais on se fait dévorer par un coyote ou si on meurt de froid durant la nuit. »
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    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: say goodbye to bright lights (adriel)

    Mar 30 Juin 2015 - 17:42
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    J'étais à deux doigts de l'embrasser, etj 'avoue en avoir un peu envie. C'était toujours comme ça avec Alice, dès que je l'avais devant moi, j'avais envie de raviver le temps de quelques heures, ou minutes, ce que nous étions, autour du monde. Nous étions seuls, heureux, en couple, et totalement insouciant. Pas de problèmes, juste de l'aventure, et c'était extraordinaire. Du coup oui, être proche d'Alice, j'avoue que ça me fait penser au passé, et que ce n'est pas si désagréable que ça, même si je ne souhaite pas renouveller l'expérience. Enfin, partir autour du monde si, pourquoi pas, mais nous avons eu la preuve que notre couple était incompatible avec la vie de Los Angeles.

    Je sens que lorsqu'elle dit qu'elle peut essayer, elle ne pense pas vraiment à la même chose que moi. Elle va s'en remettre, oui, et j'ai presque envie de lui dire que j'ai une technique pour ça, mais... Non, trop facile. En tout cas, maintenant que nous ne sommes plus en contact, que ça soit par les lèvres ou toute autre partie du corps, je la laisse à ses reflexions pendant que moi, je passe en mode guerrier. Survie. J'ai l'impression d'être un Rick Grimes, en beaucoup plus propre et classe. Quoi que, avec ma barbe, je ressemble assez à la version sale et désesperée de Rick. Je prépare donc notre petit kit de survie avec ce que le mec possède dans sa boutique, avant de retourner vers elle, fier de moi.

    «  - ça je sais, tu es comme moi sur ce point là »

    et voilà qu'elle se moque de moi et de mon billet.

    «  - c'est surtout pour lui montrer que bon, c'est pas de grand bandit, c'est que.. moi »

    Je souris un peu, et on repart. La joie d'Alice est un moteur, sans elle, je serai surement resté dans la boutique jusqu'à demain. C'est peut etre ce que l'on aurait du faire, d'ailleurs, mais j'ai envie de plus. J'ai envie de frisson, je veux qu'on vibre. Comme avant.

    « - Je suis capable de tout, du pire comme du meilleur »

    Je lui adresse un clin d'oeil qui veut tout dire, je sais qu'elle sait déjà, que je suis capable de tout. J'aime juste lui rappeler à quel point nous sommes inconscient. Nous reprenons notre marche, mais Alice ne tarde pas à s'arrêter, me faisant du coup m'arrêter aussi pour la regarder. J'espère que tout va bien, et qu'elle se sent bien. Je ne veux pas qu'elle me fasse un malaise ou quelque chose ici, car je ne pourrais rien pour elle. Mais non, elle ne veut que dormir. Je lève la tête, et effectivement, la nuit tombe rapidement. Notre lampe de poche n'est pas perfectionnée, et ne permettra pas une marche tranquille.

    «  - Ouais, d'accord. »

    On étale un plaid, enfin, elle, moi je la regarde, et ne fais que de me mettre dessus une fois par terre. Et voilà qu'elle me parle. Elle s'est assit à côté de moi, et m'avoue que je lui manque. Je souris, et la regarde aussi.

    «  - Moi aussi je suis content que ça soit avec toi. Ça me rappelle le bon vieux tant. Et pour le coyote, tu as raison... Du coup... »

    Je prend une inspiration, et me rapproche un peu d'elle, me mettant en face, toujours assit.

    «  - Moi aussi tu me manques, parfois. Mais, je crois que c'est normal, et que ça sera toujours comme ça. Tu sais, tu es pas seulement une ex, ou une fille avec qui j'ai eu quelques bons moments à l'étranger... T'es beaucoup plus, je me vois mal ne plus te voir, ou te parler... Tu as une place rien que pour toi dans mon cœur ! »

    Je ris un peu, mais voilà, je le pensais, mine de rien. Je reprend quand même mon sérieux

    « - Je t'aime, beaucoup. Bon, pas comme un homme amoureux, mais je t'aime vraiment »

    Re: say goodbye to bright lights (adriel)

    Mar 14 Juil 2015 - 0:58
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    Alice Collins
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    C’est sans grande difficulté que je lui dis qu’il m’a manqué. Après tout, on oublie pas des moments aussi merveilleux que tous ceux que nous avons passés ensemble, il y a de cela plusieurs années déjà. Pas aussi facilement. Et j’ai été faite ainsi, à ressentir toujours la nécessité de dire à voix haute ce qui me passe par l’esprit, même quand il s’agit de sentiments. Être élevée au beau milieu d’une fratrie de trois garçons, ça force à être expressif et ça aide à s’affirmer, j’en suis aujourd’hui une preuve vivante. Si je voulais avoir une chance d’être entendue dans cette tribu, il fallait que j’utilise autant ma présence physique que ma voix et désormais, nul besoin de bien me connaître pour savoir que je sais bien me faire entendre quand je le veux. Adriel le sait, quand bien même nous n’étions souvent que deux. Il m’a très vite cernée à l’époque, dans nos moments de solitude face au monde et aussi quand nous étions mêlés aux gens des différentes villes que nous visitions. C’était la belle vie, et rien que d’y repenser, j’ai des étoiles plein les yeux.

    Le ciel étoilé nous surplombe, l’obscurité nous entoure, et même si nous pourrions être bien plus en sécurité et au confort que là où nous sommes, Adriel et moi savons nous focaliser sur les petites choses essentielles. Encore un point commun que nous avons toujours eu. Il se rapproche en mentionnant l’animal sauvage et je ris, ne bougeant pour ma part pas d’un poil. Mes yeux tentent de se fixer aux siens malgré le manque de clarté et une fois que c’est fait, c’est mon cœur qui vibre un peu grâce à ses mots. Tous me font du bien et je ne sais pas s’il s’agit du contexte ou du fait qu’il me manque vraiment, mais je me sens à nouveau troublée, prise par l’envie d’être davantage proche de lui. Ce même désir que tout à l’heure, dans la réserve du magasin. Adriel me fera toujours le même effet, et ce soir… Ce soir ne rime-t-il pas avec liberté ? Ses derniers mots sont dits sur un ton sérieux que je partage aussi, pendant quelques secondes seulement. « Ca tombe bien, je ne veux pas d’un homme amoureux. Ils me font peur ceux-là. » Faux. C’est plutôt l’amour qui fait peur. Les hommes épris, eux, ils déboussolent. C’est légèrement différent. Adressant un faible sourire à mon ami, j’abaisse mon regard vers ses mains dans lesquelles j’aimerais glisser les miennes le temps de quelques minutes. Mais je me retiens de le faire, à contre coeur, et craque un sourire plus large en retrouvant son regard. « Tout à l’heure dans la réserve… Pourquoi tu… » Pourquoi tu n’as pas voulu plus ? Pourquoi tu n’as pas eu les mêmes envies que moi, alors que d’habitude nous sommes toujours sur la même longueur d’onde pour tout ? « Enfin j’veux dire, tu as une copine ? »
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    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: say goodbye to bright lights (adriel)

    Jeu 27 Aoû 2015 - 23:36
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    Je suis assez d'accord avec ces derniers mots. Un homme amoureux fait peur. Forcement, un homme amoureux renonce à toute logique pour laisser place à ses sentiments, et ne se laisse guider que par ce qu'il pense être le mieux pour leur couple. Donc ça ne m'étonne pas qu'elle n'en veuille pas, et encore mieux : qu'elle en ait peur. L'amour fait peur, de toute façon. Même quand j'étais avec Alice, il me faisait peur. Cette manière d'être dépendant de l'autre, de vouloir connaître ses pensées, savoir s'il se sentait bien avec moi... J'ai souvent pensé que nous étions fait l'un pour l'autre, et regardez ou nous en sommes maintenant. On s'adore, et nous sommes d'accord sur le fait que c'est mieux comme ça.

    Pour celle réponse, je lui souris, et murmure que je la comprend. Je ne peux que comprendre, je partage cette idée, en ce moment même. Je réponds à son sourire, et reste là, à côté d'elle, à regarder le ciel étoilé. Il fera beau demain, c'est déjà ça, je suppose.

    Et pourtant, je croise son regard, en tournant la tête. J'ai senti qu'elle me regardait. Et je fus assez surprise d'entendre sa question. Qui n'en est pas vraiment une, mais je suppose qu'elle parle de tout à l'heure, pour notre rapprochement. Et je suis sur de ça, quand elle parle de copine. D'un coup, je suis beaucoup moins enjoué

    « - Non, pas de copine »

    Je me mord la lèvre, je ne mens pas. Je déteste mentir. Et là, rien que le fait de ne pas tout dire, j'ai l'impression de lui mentir.

    « - Par contre, je t'avoue que.... J'ai un mec en tête. Enfin, il hante ma tête »

    Et j'en peux plus, je sais que ça ne se fera pas. Il ne veut pas, il me l'a bien fait comprendre. Mon premier vent. Une des raisons de ma venue ici, à Vegas. Une des raisons due à mon craquage, aux tables de jeux. Une des gouttes d'eau de mon vase. Une belle goutte, pourtant si dévastatrice.

    « - Et si la question est « pourquoi je ne me suis pas laissé allé tout à l'heure », la réponse est... je ne sais pas. Surement parce que justement, je reflechis trop. Je crois avoir perdu cette étincelle de folie que j'avais, avant »

    Et ça me fait chier. Je sais qu'elle reviendra, comme elle est revenue plusieurs fois. Mais... J'en sais rien, ma flamme doit être cachée au fond de moi.

    « - Je suis désolé, je sais que je suis pas très gai, là. »

    je ris un peu nerveusement. Et je me rapproche d'elle, la prenant dans mes bras. J'en ai besoin, et je sais qu'elle ne me jugera pas. Je caresse ses cheveux, tendrement

    « - Et toi... ça t'a gêné, que je ne fonce pas ? Enfin, tu aurais aimé que... »

    Re: say goodbye to bright lights (adriel)

    Ven 28 Aoû 2015 - 17:44
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    Date d'inscription : 23/05/2013
    Identité HRP : Eugénie.
    Gameplay : RP à la 1ère ou 3eme personne, nombre de lignes variable...
    Disponibilité RP : Disponibilité Limitée
    Avatar (+ crédits) : Emily Didonato (c) lempika
    Nationalité/origines : Américaine.
    Avertissements contenu : Dépression postpartum.
    Orientation & situation : Maman célibataire.
    Métier/occupation : Professeur de danse dans une école prestigieuse.
    Études & fraternité/sororité : A étudié la danse et le théâtre. Ancienne Alpha Beta.
    Résidence : Appartement dans le Northeast avec son fils Tom et Riley, sa meilleure amie.
    Pas de copine. Donc libre. Donc liberté… Retenue. Mystérieuse. Il est mystérieux. Et j’aime rarement les enveloppes mystérieuses, surtout quand elles m’empêchent de percer à jour les énigmes de mes plus proches amis. Adriel en fera toujours partie, malgré les silences, malgré la distance. Il y a des expériences vécues qui solidifient les liens comme aucunes autres ne pourraient le faire ; ce voyage avec lui, tous ces moments passés ensemble, ils resteront gravés parmi les plus beaux moments de ma vie et pour cette raison, Adriel sera toujours à mes yeux et à mon cœur un être cher.

    Je sens qu’il ne me dit pas tout, que sa révélation en cache en réalité une autre. Alors j’attends qu’elle tombe, sagement. Puis les mots sortent avec une sincérité déconcertante de la bouche de mon ami, une qui me laisse de marbre pendant quelques secondes. Un mec en tête… Peut-être, finalement, aurais-je préféré qu’il soit en couple avec une fille… Ou peut-être pas. Peut-être que… Oh, et puis merde.

    La tristesse que je peux lire sur son visage m’ôte toute déception. Je réalise que c’est une histoire sérieuse et qu’elle mérite que je laisse de côté mes pensées égoïstes. Au moins un moment… J’aurais aimé en savoir plus, c’est vrai, mais pour être encore plus déçue après coup ? C’est peut-être inutile. Et puis… Cet endroit où nous sommes ne vaut pas le coup d’être triste. Ce “nous” réuni, ne vaut pas le coup d’être triste. Adriel remet sur le tapis cet instant partagé dans la station essence auparavant et ses mots m’arrachent un sourire mélancolique. Les éléments s’assemblent dans ma tête. Lui à Vegas, cela aurait pu être l’image du bonheur, mais c’est en réalité autre chose. Si ce qu’il dit n’est pas gai, c’est pourtant la vie, alors…

    Il m’attire contre lui et je me blottis dans ses bras, le cœur un peu serré. D’avoir perdu toute cette inconscience, toute cette indépendance que nous avions à l’époque. C’était si beau, si idyllique, et il a fallu que tout évolue, par la force des choses. Faut-il vraiment le regretter ? Je souris sereinement quand ses doigts caressent mes cheveux et qu’il me demande si j’aurais voulu que… « Peut-être que oui. » Juste pour voir… Pour ressentir à nouveau cet emportement, les douces et plus folles sensations qu’il a déjà été capable de me procurer tant de fois. Ce ne sont pas seulement les souvenirs qui me motivent, ce sont aussi les circonstances du présent. Quand mon visage se relève un peu, ce sont les odeurs nichées au creux de son cou qui viennent chatouiller mes narines… et tout le reste. « Enfin, je n’avais pas réfléchi. » Comme rarement, dans ces situations-là. De toute façon, est-ce naturel, de se poser trop de questions quand les envies sont là en nous ? Mes paupières se rouvrent et je vais chercher le regard de mon ami, avec sérieux. « Et je me demande, à quoi bon réfléchir ? » Regarde autour de toi, au-dessus toi. Les étoiles qui brillent dans le ciel et ces lueurs qui doivent pétiller dans mes yeux. Ca devrait être tout. Rien d’autre ne devrait avoir sa place ici, car ici ce n’est pas Los Angeles.
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    say goodbye to bright lights (adriel) - Page 2 04b70b68dce47dea7bafc7533182d3637d9f0fe0
    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: say goodbye to bright lights (adriel)

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