KAI NORTON ❋ J'ai semé des cailloux toute au long de ma vie, tu veux être ma roche ?

La soeurette, la petite Norton. A peine un an de moins que moi, on peut dire que nous sommes proches. Presque des jumeaux. On a même vécus ensemble au début de notre arrivée à L.A, mais bon, à plus de 20 ans il était bon pour nous de partir chacun de notre côté.

Je l'aime, comme un grand frère et son départ avec un total inconnu pour faire le tour du monde m'a sacrément fait du mal car aujourd'hui, personne n'a de nouvelles d'elle. Pas un sms, pas un mail, pas une carte postale ou une lettre. Le silence absolu. J'espère que tout se passe bien pour elle, elle me manque la mini Norton.

Gia. La belle Gia. La seule. Cela fait à peine quelques mois que je suis réellement avec elle, que nous formions un couple et pourtant j'ai l'impression que cela fait déjà des années. On a nos petites habitudes. Probablement notre passé qui nous rapproche autant, qui nous donne cette impression.

Je croie que j'ai des sentiments, je ne peux pas l'affirmer. Mais le truc que j'ai avec elle, je ne l'ai pas ressenti pour quelqu'un d'autre, j'en suis certain. Mais Gia ce n'est pas le genre de filles faibles qui va venir vous le dire, s'il faut être sûr de quelque chose il faut faire le premier pas sinon bye bye. Alors je vie avec la belle Gia, sans chercher ailleurs, sans me prendre la tête, je profite juste d'être avec elle.

Un jour on m'a expliqué que Grace était ma cousine par je ne sais plus quel parent ni par quel frère ou sœur, tout ce que j'ai retenu, c'est qu'il s'agit de ma cousine ici, à L.A. J'ai pris un peu le rôle du frère proche qu'elle n'a pas, elle peut tout partager avec moi, un peu comme ma seconde sœur.

On se dit beaucoup de choses. On part courir ensemble deux à trois fois par semaines, se livrant, se confiant, s'aidant l'un à l'autre. On est tellement complice qu'un simple regard de l'un permet à l'autre de comprendre. Une sacré fusion dans notre famille.

Elle a des histoires de coeur bouleversantes qui l'ont poussés à quitter la région, l'état voir le pays. Je ne lui en ai jamais voulu, toujours présent pour elle. Malgré le peu de nouvelles que j'ai eu d'elle. Et puis, quand elle a eu besoin de revenir, elle s'est rapidement confiée à moi, comme d'ordinaire en fait, alors je le lui prête mon appartement, de toute façon tout ce qui se trouve dans ce loft me rappelle mon ex et je vie davantage chez Gia que chez moi. Elle sait que je suis là pour elle, quoi qu'il arrive. La famille, c'est sacré.

Tout allait bien. Petite amie parfaite. Un an de relation. Des sentiments, de forts sentiments. Une rencontre banale, mais une grande histoire. Et j'ai merdé. Oui, je peux le dire. J'ai passé les pires mois de ma vie, à ne plus savoir où j'en étais, à ne plus savoir ce que je voulais. J'ai été voir ailleurs, je l'assume, je n'aurais pas dû. J'ai tout fait foirer.

Mais aujourd'hui. Après coup. Si notre couple n'a pas survécu à ça, alors, c'est qu'il ne pouvait pas supporter grand chose. Nous n'étions pas assez solides. Malgré tout. Malgré l'emménagement récent. Malgré tous les efforts effectués. La réalité était là. Les sentiments n'étaient pas assez forts pour surpasser notre épreuve. Il fallait y mettre un terme. Nous n'avions pas le choix. Depuis, je ne l'ai jamais revue.

Barovitch, ma Rousse favorite !
On formait un beau couple à l'époque, j'étais bien avec elle, très bien même. J'ai eu des sentiments pour elle et je n'ai aucune honte à l'assumer. Mais Zoé, elle, elle ne m'aimait pas. Non, elle aimait quelqu'un d'autre, je l'ai rapidement vu, ce foutu Vladimir, il a quand même sacrément eu raison de nous sans avoir fait exprès.

Zoé n'étais jamais réellement investie. Je l'ai su après, elle n'a eu aucun scrupule à me tromper, à draguer là où elle voulait. Elle n'a pas été honnête. J'ai souffert alors j'ai préféré tout arrêter avant que notre relation aille trop loin. Terminer sur une bonne relation, je me suis dis que cela pouvait être une bonne idée. Je ne lui en veux pas.

Et aujourd'hui nous sommes de bons amis, restant sur une bonne relation, étant heureux l'un pour l'autre. Elle sait que j'ai refait ma vie, je sais qu'elle a refait la sienne. Tout va bien. L'amitié, c'est pas mal non plus avec elle.

Alice, c'était indéniable que je la croise. Forcément, étant en colocation avec ma cousine et étant une amie très proche de mon ex, je n'avais d'autres choix que de la rencontrer.

Oh ça c'est toujours très bien passé, elle semble être quelqu'un de bien, mais maintenant, avec l'histoire avec Théa, j'avoue avoir peur de sa réaction. Tous deux à la tête d'une confrérie, il y a 90% de chance que nous nous croisions ... Je n'ai pas très hâte pour dire vrai. Soit elle s'en fou et on peut rester en bons termes, soit elle le prend mal et je vais passer un sale quart d'heure. Affaire à suivre.

Le poulet géant ! C'est comme ça que je la retiens elle maintenant. Après sa crise au KFC, il fallait bien que je lui troue un petit surnom à cette folle !

Elle sortait avec mon meilleur ami, et oui, j'avais trop bu ! J'ai eu la connerie de la draguer, mais je ne le voulais pas ! Promis ! En plus de ça, elle voulait que je retienne son copain, mais non, s'il voulait partir, c'est bien qu'il avait une raison ! Chacun sa merde. Du coup, elle m'en a voulu. Elle a pété un plomb. J'ai tenté de l'aider, mais ça n'a pas vraiment fonctionné. Absolument pas en fait. Je ne sais pas comment je vais pouvoir réagir si je me retrouve face à elle.

Vous voulez l'anecdote du jour ? On s'est rencontrés à une vente aux enchères, oui oui je vous jure ! Le truc improbable ! Je l'ai acheté. Ne me demandez pas pourquoi. J'ai eu envie. A l'époque j'étais célibataire, je ne devais pas réfléchir de façon bien coordonnée sûrement. Et puis on a remporté une soirée au restaurant en tête, un vrai coup de foudre ... Amical bien sûr. Je ne sais pas, on était sur la même longueur d'onde.

Ni une, ni deux. Quelques jours plus tard nous voilà embarqués pour un road trip avec saut à l'élastique à la clé. N'est-ce pas énorme ? Il se trouve qu'elle habite avec Andreas, L.A est petit des fois. Je sens que je vais bien m'entendre.  

Ma meilleure amie. Ma petite confidente. Toujours là pour moi. Toujours là pour elle. C'est notre union qui fait la force. C'est une amie, une super amie, la meilleure, toujours à déconner, sans se prendre la tête, mais finalement toujours présent en cas de besoin. Dans les bons, comme les mauvais moments.

Même si elle m'en fait voir de toutes les couleurs. Avec ses rendez-vous cachés. Ses défonces à tout bout de champ. Impossible de rester serein avec elle. Et vous savez quoi ? La dernière connerie, madame est enceinte, sans même savoir comment. Ah je vous jure. Mon rôle là dedans ? La soutenir quoi qu'elle veuille, quoi qu'elle fasse. Un peu comme un grand frère qui doit veiller sur elle.

Il la prit, elle tombait, il la prit dans ses bras, il la serra étroitement sans avoir conscience de ce qu’il faisait. Il la soutenait tout en chancelant. Il était comme s’il avait la tête pleine de fumée ; des éclairs lui passaient entre les cils ; ses idées s’évanouissaient ; il lui semblait qu’il accomplissait un acte religieux et qu’il commettait une profanation. Ducostte-1.jpg reste il n’avait pas le moindre désir de cette femme ravissante dont il sentait la forme contre sa poitrine. Il était éperdu d’amour. Elle lui prit une main et la posa sur son cœur. Il sentit le papier qui y était. Il balbutia : « Vous m’aimez donc ? » Elle répondit d’une voix si basse que ce n’était plus qu’un souffle qu’on entendait à peine : « Tais-toi ! tu le sais ! » Et elle cacha sa tête rouge dans le sein du jeune homme superbe et enivré. Il tomba sur le banc, elle près de lui. Ils n’avaient plus de paroles. Les étoiles commençaient à rayonner. Comment se fit-il que leurs lèvres se rencontrèrent ? Comment se fait-il que l’oiseau chante, que la neige fonde, que la rose s’ouvre, que mai s’épanouisse, que l’aube blanchisse derrière les arbres noirs au sommet frissonnant des collines ? Un baiser, et ce fut tout. Tous deux tressaillirent, et ils se regardèrent dans l’ombre avec des yeux éclatants. Ils ne sentaient ni la nuit fraîche, ni la pierre froide, ni la terre humide, ni l’herbe mouillée, ils se regardaient et ils avaient le cœur plein de pensées. Ils s’étaient pris les mains, sans savoir.

Dans le genre " Je te déteste. moi aussi ! " Charly est le roi ! Le pire c'est qu'il est chef des Delta alors qu'il s'agit du plus grand con de l'univers ! Vous l'aurez compris, je le déteste, il me déteste, on se déteste ! Jamais au grand jamais je ne pourrai être sympa avec ce mec, il m’horripile, je fais des efforts pour la confrérie, mais c'est tout !  Comment quelqu'un peut apprécier ce mec alors qu'il est tout ce qui est de plus mal aimable dans la vie. Aucun savoir vivre, aucun scrupule. Nous sommes les parfaites contraires, et ça me va très bien !

-- Aujourd'hui, le soulagement ! Il est reparti dans son pays ! Je suis devenu chef des Delta ! Et je suis tranquille ! Mais attention, je reste sur mes gardes, il serait capable de revenir cet abruti.

Pire qu'un paparazzi celui-là ! Impossible de lui échapper ! J'ai beau tout aire pour qu'il comprenne que je ne suis pas intéressé, il tente par tous les moyens de me faire changer de bord ou je ne sais quel truc, mais non de non, les hommes, ce n'est pas pour moi, c'est tout ! J'aimerai bien qu'il arrête de me faire toutes ses avances, mais j'ai l'impression qu'il ne comprend pas. Le pire, c'est qu'il me met mal à l'aise.

Vous connaissez le pire ? C'est qu'Adriel vient d'intégrer les Delta, j'ai encore plus de chances de le voir, moi qui tente par tous les moyens de l'esquiver ... C'est horrible !

Les Delta se connaissent tous, mais ce n'est pas la raison principale de mon intérêt pour ce mec. Non, moi ce que je voulais, c'était des informations sur lui afin de savoir quel genre de mec il peut être. Quoi ? Mais non pas pour moi ! Il fallait que je sache s'il peut convenir à ma cousine ! Et bien, on peut dire que ça va, il n'est pas aussi con que ce que je pensais. Avis favorable pour celui-ci.

Maintenant c'est au sein de la confrérie qu'on se voit le plus, cohésion oblige, nous sommes devenus en quelque sorte des amis. Plutôt une bonne chose, malgré que ce soit le cousin du Von Bodman.

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Il la prit, elle tombait, il la prit dans ses bras, il la serra étroitement sans avoir conscience de ce qu’il faisait. Il la soutenait tout en chancelant. Il était comme s’il avait la tête pleine de fumée ; des éclairs lui passaient entre les cils ; ses idées s’évanouissaient ; il lui semblait qu’il accomplissait un acte religieux et qu’il commettait une profanation. Ducostte-1.jpg reste il n’avait pas le moindre désir de cette femme ravissante dont il sentait la forme contre sa poitrine. Il était éperdu d’amour. Elle lui prit une main et la posa sur son cœur. Il sentit le papier qui y était. Il balbutia : « Vous m’aimez donc ? » Elle répondit d’une voix si basse que ce n’était plus qu’un souffle qu’on entendait à peine : « Tais-toi ! tu le sais ! » Et elle cacha sa tête rouge dans le sein du jeune homme superbe et enivré. Il tomba sur le banc, elle près de lui. Ils n’avaient plus de paroles. Les étoiles commençaient à rayonner. Comment se fit-il que leurs lèvres se rencontrèrent ? Comment se fait-il que l’oiseau chante, que la neige fonde, que la rose s’ouvre, que mai s’épanouisse, que l’aube blanchisse derrière les arbres noirs au sommet frissonnant des collines ? Un baiser, et ce fut tout. Tous deux tressaillirent, et ils se regardèrent dans l’ombre avec des yeux éclatants. Ils ne sentaient ni la nuit fraîche, ni la pierre froide, ni la terre humide, ni l’herbe mouillée, ils se regardaient et ils avaient le cœur plein de pensées. Ils s’étaient pris les mains, sans savoir.

Il la prit, elle tombait, il la prit dans ses bras, il la serra étroitement sans avoir conscience de ce qu’il faisait. Il la soutenait tout en chancelant. Il était comme s’il avait la tête pleine de fumée ; des éclairs lui passaient entre les cils ; ses idées s’évanouissaient ; il lui semblait qu’il accomplissait un acte religieux et qu’il commettait une profanation. Ducostte-1.jpg reste il n’avait pas le moindre désir de cette femme ravissante dont il sentait la forme contre sa poitrine. Il était éperdu d’amour. Elle lui prit une main et la posa sur son cœur. Il sentit le papier qui y était. Il balbutia : « Vous m’aimez donc ? » Elle répondit d’une voix si basse que ce n’était plus qu’un souffle qu’on entendait à peine : « Tais-toi ! tu le sais ! » Et elle cacha sa tête rouge dans le sein du jeune homme superbe et enivré. Il tomba sur le banc, elle près de lui. Ils n’avaient plus de paroles. Les étoiles commençaient à rayonner. Comment se fit-il que leurs lèvres se rencontrèrent ? Comment se fait-il que l’oiseau chante, que la neige fonde, que la rose s’ouvre, que mai s’épanouisse, que l’aube blanchisse derrière les arbres noirs au sommet frissonnant des collines ? Un baiser, et ce fut tout. Tous deux tressaillirent, et ils se regardèrent dans l’ombre avec des yeux éclatants. Ils ne sentaient ni la nuit fraîche, ni la pierre froide, ni la terre humide, ni l’herbe mouillée, ils se regardaient et ils avaient le cœur plein de pensées. Ils s’étaient pris les mains, sans savoir.