Ricanant légèrement, je lui répondis sur un ton calme et posé.
- Du calme, ma fille : personne n'a parlé d'autre chose que d'un verre ... et je me retins fortement afin de ne pas dire "pour le moment". Mais elle était perspicace. Il fallait se l'avouer. Certes, nous ne faisions pas grands efforts pour dissimuler nos réelles intentions ... Bien que je me plaisais à croire que je n'étais pas si transparent qu'ils m'en donnaient l'impression.
- Un verre devrait suffire à me faire pardonner, non ? lui souris-je alors, tout en faisant signe au serveur :
- Garçon ! Votre Paradise Punch non-alcoolisée pour la belle demoiselle assise par ... Oh, vous la retrouverez bien assez facilement, va. Il n'y en a pas deux comme elle.
Et c'était sûr que dans le rayon "charme", elle occupait toute l'aile entière.
Reportant finalement mon attention vers elle, je laissai mon regard furtivement croiser celui d'Abel afin de lui faire comprendre que je ne l'oubliais pas. Puis, je lui demandai avec un intérêt artificiel peut être trop poussé (mais au fond, bien véridique : c'est que cette petite brune là m'intéressait, et pas qu'un peu) :
- Tu devrais vraiment refaire l'éducation de ton ami : aussi charmant qu'il soit, il n'a même pas pris le temps de me dire ton prénom. Si je puis me permettre ... C'est quoi, ton petit nom ? C'était moins fin que ça ne l'aurait été sobre ... Mais ça ferait l'affaire. Du moins, je l'espérais.
- Du calme, ma fille : personne n'a parlé d'autre chose que d'un verre ... et je me retins fortement afin de ne pas dire "pour le moment". Mais elle était perspicace. Il fallait se l'avouer. Certes, nous ne faisions pas grands efforts pour dissimuler nos réelles intentions ... Bien que je me plaisais à croire que je n'étais pas si transparent qu'ils m'en donnaient l'impression.
- Un verre devrait suffire à me faire pardonner, non ? lui souris-je alors, tout en faisant signe au serveur :
- Garçon ! Votre Paradise Punch non-alcoolisée pour la belle demoiselle assise par ... Oh, vous la retrouverez bien assez facilement, va. Il n'y en a pas deux comme elle.
Et c'était sûr que dans le rayon "charme", elle occupait toute l'aile entière.
Reportant finalement mon attention vers elle, je laissai mon regard furtivement croiser celui d'Abel afin de lui faire comprendre que je ne l'oubliais pas. Puis, je lui demandai avec un intérêt artificiel peut être trop poussé (mais au fond, bien véridique : c'est que cette petite brune là m'intéressait, et pas qu'un peu) :
- Tu devrais vraiment refaire l'éducation de ton ami : aussi charmant qu'il soit, il n'a même pas pris le temps de me dire ton prénom. Si je puis me permettre ... C'est quoi, ton petit nom ? C'était moins fin que ça ne l'aurait été sobre ... Mais ça ferait l'affaire. Du moins, je l'espérais.
+ DOESN'T IT FEEL SO GOOD TO BE BAD?