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    Creature of the night (+ Bibbo)

    Lun 27 Avr 2015 - 19:32
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    BAINNICK
    creature of the night
    Boom boom, tambourine mon cœur, boom boom ne cesse-t-il de battre à m’en faire exploser les tympans. Boom boom mes muscles ne cessent de se contracter, boom boom, j’ai le souffle de plus en plus court et un maudit point de côté, boom boom, combien de temps pourrais-je encore courir de la sorte ? Boom boom, je me retourne sans pour autant prendre le temps de faire une pause, ils sont là, derrière-moi, ils me poursuivent et je n’ai aucun autre échappatoire. Je dois courir, encore un peu, jusqu’à ce que je trouve une autre alternative. Boom boom, comment suis-je censé parvenir à me concentrer alors que mon cœur ne cesse de faire circuler le sang dans mes veines à une vitesse ahurissante. Boom boom, je trébuche sur une marche d’escalier et m’offre le plus beau vol plané de toute l’histoire. Mes genoux dénudés rencontrent violemment le trottoir, la douleur me fait échapper un cri, je saigne, mes jambes tremblent, incapables de se relever. Boom boom, je dois me relever, ils approchent, réduisent à chaque seconde la distance qui nous sépare. J’ai peur, tellement peur putain ! Je pensais pourtant en avoir terminé avec cette partie de ma vie. Le pire n’était-il pas censé être derrière moi ? Je relève la tête, tente de m’appuyer sur mon pied pour me relever malgré la douleur et mes yeux se posent sur le panneau indiquant la rue dans laquelle nous nous trouvons. Attendez, et si, je crois avoir une idée. Boom boom, je me redresse, occulte la douleur bien présente et me remet à courir. Moins rapidement, je boite, il faut continuer malgré tout, je serre les dents et m’engouffre dans une rue parallèle. Pitié, faites qu’il soit là. Je m’écrase contre sa porte, tapant à la porte. « Bibbo… Bibbo… Ouvre-moi… VITE » Boom boom, boom boom, boom boom… Ils ne vont pas tarder à retrouver ma trace, je le sens, je suis dans la merde jusqu’au cou. Coincé, comme un animal pris en chasse, je suis blessé, j’ai mal, je n’arrive plus à courir, plus à réfléchir, il est ma dernière option, mon ultime chance de m’en sortir.
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    Re: Creature of the night (+ Bibbo)

    Mar 28 Avr 2015 - 1:09
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    Yannick B. Hobbs
    Yannick B. Hobbs
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    Identité HRP : F.
    Gameplay : Variable. Je/il/lui.
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    Nationalité/origines : Américano-Suisse.
    Avertissements contenu : Mort/décès (Tsunami), drogues, alcool, divorce, bataille pour la garde parentale, infidélité, relation toxique, grossesse.
    Orientation & situation : Marié avec October S. Tyler, qu'il trompe à droite et à gauche (et même au milieu), notamment avec Bailey G. Prescott.
    Métier/occupation : (Toujours) assistant au rédacteur en chef du L.A. Times (Reed Gallagher)
    Études & fraternité/sororité : Diplômes: Bachelor en journalisme (majeure), bachelor en histoire (mineure). Ancien Delta Thêta.
    Résidence : Cohabitation avec sa femme, October.
    Toc, toc, toc.

    Me réveillant en grommelant, je me frotte le crâne avant de marmonner dans ma barbe.

    - Putain, on a plus le droit de dormir en paix maintenant ?

    Je me redresse péniblement avant d'enrouler ma couverture autour de ma taille, histoire de ne pas me retrouver à poil face à qui que ce soit qui se trouve de l'autre côté de la porte. Si c'est les flics, par exemple, autant avoir l'air un minimum présentable. Notez bien ce mot là : minimum. Je ne suis pas obligé de m'habiller, après tout : si j'ai la décence de me revêtir un peu avant d'ouvrir, ce n'est en aucun cas obligatoire et il est donc hors de question que je mette autre chose qu'un drap autour de moi. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'espère que cette histoire sera vite réglée et que je pourrai ensuite immédiatement retourner me pieuter. Ouais, je sais : c'est bien beau de rêver. Ah, putain. On verra bien ce qu'il en est. Je me lève lentement, légèrement engourdi, l'impression qu'un tracteur s'est amusé à rouler sur mes neurones tandis que de l'autre côté, j'entends ce visiteur impromptu commencer à s'impatienter.

    Toc, toc, toc.

    - Oh, c'est bon, j'arrive, bordel !

    Je crie plus fort que je n'aurais aimé le faire, légèrement agacé. Il va réveiller les voisins, ce con, et après, ils vont encore plus me détester. D'ailleurs, qui c'est, tiens ? Je ne sais toujours pas de qui il s'agit mais cela ne m'empêche pas d'être curieux pour autant. Au contraire. C'est alors que j'entends l'appel, pressant, urgent, effectué de l'autre côté. Ouvre-moi ... VITE ! Oh, ça va. Il peut pas attendre, un peu ? C'est quoi ces manières, il est deux heures du matin passé, quoi ! Dire que demain matin, je dois aller au boulot pour huit heures ... Certaines personnes n'ont vraiment aucun savoir vivre. C'est alors que je me permets d'observer grâce au judas la personne qui est venue déranger ma quiétude nocturne si impunément ... Avant de me rendre compte qu'il s'agit de lui. Oh putain. Qu'est-ce qu'il me veut, encore ? Soupirant, agacé et énervé, j'ouvre violemment la porte.

    - Tu perds ton temps si tu crois sincèrement que j'envisagerai de te donner une seconde chance.

    Il m'avait bien fait comprendre que c'était fi-ni, cet été. Je suis resté sur le principe que c'était fini pour de bon.
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    Re: Creature of the night (+ Bibbo)

    Mar 28 Avr 2015 - 17:59
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    BAINNICK
    creature of the night
    Boom boom, mes jambes tremblent, le sang a d’ores et déjà tâché le tissu beige de mon pantalon. Il est craqué, arraché après cette chute dont j’ai été victime. J’halète, à bout de souffle, je n’y arrive plus. Si ce soir Bibbo ne répond pas, alors je suppose que je serais de retour à la case départ. Iraient-ils jusqu’à me faire disparaitre complètement ? Ils l’ont déjà fait par le passé, pas avec une centaine de personnes cela dit, quatre ou cinq ont fait en sorte de s’échapper, ils ont échoué à chaque fois et nous ne les avons plus jamais revu après cela. Que leur est-il arrivé ? Des rumeurs insinuent qu’ils ont été punis pour leur trahison, ils ont payé le prix fort. Certains vont même jusqu’à dire qu’ils ont été assassinés et enterrés à la limite de notre village, pour dissuader les prochains rebelles qui songeraient à créer du trouble en tentant de s’enfuir. Je n’ai jamais cherché à obtenir une réponse… Avant aujourd’hui, vais-je m’en sortir ? Qu’adviendra-t-il de moi s’ils parviennent à me mettre la main dessus ? Je dois partir, le plus loin possible, ne pas me retourner. Je m’humecte les lèvres et une vive douleur me fait remarquer que mes genoux ne sont pas les seules victimes de ce moment irréaliste. Je me suis bien arraché le visage, je n’ose pas y toucher, je n’ai pas le temps, l’adrénaline joue le rôle de l’anesthésiant. Boom boom, il ne répond pas, putain Bibbo ne fait pas le con, tu tiens ma vie entre tes mains. Je frappe plus fort, à deux doigts de songer à défoncer cette maudite porte. Je les entends courir et hurler, ils approchent de l’angle de cette rue, s’ils parviennent à atteindre le début de cette rue je suis foutu… Bibbo ne pourra rien faire pour moi, je le mettrais plus en danger qu’autre chose. Par chance j’entends la clé déverrouiller la porte, il n’a pas le temps d’ouvrir que je saute sur la porte, le bouscule et la referme aussi tôt. « Tu perds ton temps si tu crois sincèrement que j'envisagerai de te donner une seconde chance. » Je lui tourne le dos, observe par le judas… La lumière, merde il a allumé la lumière. Je bondis sur l’interrupteur et plonge le pallier de sa porte dans l’obscurité. « Je ne suis pas là pour toi ! » Je le rassure. « J’ai… Attends ! » Je baisse les yeux pour constater les dégâts, je comprends mieux pourquoi j’ai si mal à présent, je fronce les sourcils, me mordille la lèvre. « Viens ! » Loin de moi l’idée de donner des ordres, je ne me suis jamais comporté de la sorte avec Yannick, jusqu’à maintenant du moins. Je lui prends la main, derrière la porte j’entends du raffut, ils ont semble-t-il perdu ma trace, parfait, il ne me reste plus qu’à être discret jusqu’à ce qu’ils rebroussent chemin. Je force mon camarade à me suivre dans la pièce la plus éloignée de l’entrée, je referme la porte, sans allumer la lumière pour autant et me laisse glisser le long de cette dernière. Je suis épuisé, apeuré… Un putain d’animal blessé et coincé entre deux chasseurs impitoyables. Le gibier sans défense ! « Je ne savais pas où aller, je dois quitter la ville au plus vite… Laisse-moi quelques minutes et je m’en irais, tu n’entendras plus jamais parler de moi je… » Un bruit anodin me fait sursauter, j’ai rarement eu aussi peur, à l’exception de la longue nuit de mon évasion. « Ils m’ont retrouvé… J’suis dans la merde, comment je vais faire… Je ne peux pas repasser chez moi, je n’ai pas mon portable… Et si… Je dois tout recommencer, oui, je dois faire cela ! » Je me murmure à moi-même, complètement hors-de-moi, déconnecté, les mains contre mon visage, en état de choc. J’en oublie la présence de Bibbo, je suis même en train de tâcher le sol de cette pièce, sa chambre si je me réfère à mes souvenirs.
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    Re: Creature of the night (+ Bibbo)

    Lun 4 Mai 2015 - 3:46
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    Yannick B. Hobbs
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    Métier/occupation : (Toujours) assistant au rédacteur en chef du L.A. Times (Reed Gallagher)
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    Et maintenant, l'abruti est dans mon appartement. Putain, mais il fait quoi ici, exactement ? Et voilà qu'il nous enferme. S'il croit que ça va être aussi facile que ça, il est vraiment plus con que je ne le pensais - et pourtant, je le pensais déjà pas mal con dans son genre, croyez moi. Je lui déclare donc rapidement qu'il n'aurait pas de seconde chance avec moi. Parce que je suis comme ça, moi : je connais ma valeur, je sais que n'importe qui a de la chance que je puisse m'intéresser à eux et s'ils sont trop cons pour s'en rendre compte, c'est leur problème, pas le mien. Des gens qui voudront de moi, il y en aura des milliers. Un de perdu, dix de retrouvés. Je n'ai pas peur de la solitude. Je ne suis pas comme Bailey. En parlant de Bailey, il ne m'écoute pas d'ailleurs, je crois ... Mais ... Putain mais qu'est-ce qu'il fait encore ce con ? Rahlala, non mais vraiment ? Je le comprenais pas lorsqu'on se voyait encore de temps en temps pour coucher ensemble mais là je le comprends encore moins. Collé à la porte, voilà se dirige vers l'interrupteur pour éteindre la lumière et ... Attends mais qu'est ce qu'il me raconte encore comme conneries ? Je ne suis pas là pour toi ! Bah t'es là pour quoi alors, abruti ? Et tant mieux d'ailleurs, parce que j'ai pas envie de toi, alors casse toi. Je m'apprête à lui ouvrir la porte pour l'inviter à déguerpir aussi rapidement que possible lorsqu'il me demande d'attendre. Je soupire, passant ma main sur mon front avant de contempler mes pieds nus. J'avais oublié à quel point il pouvait être bizarre, ce mec. Je ne sais rien de la planète sur laquelle il est né mais elle devait être sacrément mal foutue pour qu'un spécimen comme lui puisse y survivre ... Tiens, c'est peut être un martien, c'est vrai, ça. Il est tellement fucked-up que ça ne m'étonnerait même pas, je crois. J'ai baisé un extra-terrestre, donc. Cooool. C'est alors qu'il me demande de venir et qu'il me prend par la main. Je suis insulté. Qu'est-ce qui lui permet de croire qu'il a le droit de me toucher ? Je ne veux pas de ses mains sales sur moi. Ses mains adultérines. Il s'en était probablement servi pour passer la serpillière sur le corps de son accomplice d'été, le dénommé ... A ... Antoine ? Arthur ? Je m'en rappelle même plus de son prénom, à l'autre là. Mais on s'en fout. Ce qui compte, c'est que je me détache brusquement de lui, libérant ma main de son emprise aussi rapidement que possible. Et pourtant, malgré moi, je le suis. Ne me demandez pas pourquoi parce que je serai incapable de le comprendre, moi même. Il m'emmène alors dans ma chambre et referme la porte derrière et ... Attendez, merde, mais, il croit qu'on va coucher ensemble, comme ça, hop, sans problèmes ? Ça aurait peut être marché y'a un an mais il est franchement trop con s'il pense que ça marchera maintenant, merde. Je m'apprête à l'inviter gentiment à se tirer de chez moi lorsqu'il se met à geindre dans mes oreilles. Et moi je soupire. C'est plus fort que moi. Parce qu'évidemment, c'est Bailey et que du coup, il se lance dans une histoire de mélodrame. Je ne savais pas où aller, je dois quitter la ville, blablabla. Ouais, bon, coupez les violons, c'est bon, on a compris. Je ne sais pas à quel petit jeu il joue mais moi ça me gonfle déjà. Alors on va lui dire au revoir et vite fait, hein. Je m'apprête à ouvrir la porte de nouveau lorsqu'il se met à marmonner des mots incompréhensibles dans sa barbe. Putain mais pourquoi est-ce qu'il est obligé d'être aussi space, hein ? En plus il m'a plaqué alors qu'est-ce qu'il vient foutre chez moi ? Il pouvait pas aller s'amuser à être bizarre ailleurs ? Soupirant à nouveau, je me claque le front.

    - Écoute, je n'ai pas le temps pour ces conneries. Tu as coupé les ponts et tu n'as rien à faire ici. Je dois aller au travail, demain matin. Je n'ai pas le temps pour ces enfantillages.

    J'essaie de rester aussi poli que possible et je ne sais même pas pourquoi. Il mériterait que je le traite comme un moins que rien, après ce qu'il m'a fait, après tout. Si j'écoutais mes instincts, je l'aurais porté par dessus mon épaule et je l'aurais jeté par la porte d'entrée, sans explications ni rien.

    - Je ne sais pas de quoi tu parles mais ça ne m'intéresse pas. Aoutch. Je me rends compte que c'est vraiment cruel ce que je viens de dire mais on dit souvent que c'est la vérité qui blesse. Je me demande comment il le prendrait si je lui révélais qu'il n'avait jamais su réellement m'intéresser lorsqu'il n'était pas nu et accroupi devant moi ? (Ou nu et assis sur moi ... Ou même nu et allongé contre la table ... Ou ... Ouais, bon, lorsqu'on couchait ensemble quoi). Je devrais peut être le lui dire, tiens. Plus tard, s'il persiste à rester bien que j'essaie de lui faire comprendre que je n'ai qu'une envie : celle qu'il se casse, et rapidement.

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    Re: Creature of the night (+ Bibbo)

    Sam 9 Mai 2015 - 19:39
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    BAINNICK
    creature of the night
    Je n’ai pas le temps de repenser à tout ce que nous avons derrière nous. Nos meilleurs souvenirs comme nos pires. J’aimerais honnêtement pouvoir me replonger là-dedans et m’offrir un petit élan de nostalgie. Peut-être même que je parviendrais à trouver une certaine approche philosophique à ce qu’il s’est passé cet été lorsque nous nous sommes séparés d’une manière… Abrupte ! Pour l’heure, je n’ai cependant pas le temps de penser à tout cela, j’ai tourné la page il y a un moment maintenant qui plus est. La seule chose qui ne cesse de me déstabiliser ce sont ses hommes que je ne connais que trop bien. Ils ont fait de ma vie un enfer pendant toute mon enfance, ce sont deux des gentils petits esclaves du gourou de la secte, ceux qui se chargent du sale travail. J’ai toujours su qu’il y avait de fortes probabilités pour que je croise à nouveau leur chemin un jour ou l’autre, je ne pensais cependant pas que cela arrivera si rapidement. Je me suis méfié pendant plus d’un an, toujours à regarder par-dessus mon épaule… Je le faisais en tout cas, je n’ai pas choisi le bon moment pour arrêter. Je me croyais en sécurité à Los Angeles, sur le campus, je me suis trompé et à présent je suis conscient du danger qui pèse sur mes épaules. S’ils me retrouvent, s’ils me mettent la main dessus je suis mort et ce n’est pas une exagération. Bien-sûr, ils ne me mettront pas une balle dans la tête au milieu de la rue, ils opteront pour un protocole précis. Après avoir été kidnappé, je serais ramené à la secte et présenté au gourou pour obtenir une condamnation officielle. C’est lui qui décidera de me faire disparaitre ou non. Peut-être même que mes parents se chargeront d’exécuter la sentence. Ce serait assez ironique de mourir des mains de ceux qui t’ont donné la vie, vous ne trouvez pas ? Plus ironique encore ? La seule personne à qui j’ai pensé pour assurer ma sécurité et me venir en aide, la première personne à qui j’ai pensé, c’est Yannick. Je suis foutu ! « Écoute, je n'ai pas le temps pour ces conneries. Tu as coupé les ponts et tu n'as rien à faire ici. Je dois aller au travail, demain matin. Je n'ai pas le temps pour ces enfantillages. » Enfantillages, si seulement il savait. Il ne se doute pas de ce qu’est ma vie, de ce que j’ai vécu. Je n’ai jamais vraiment parlé de mon passé, il n’en connait que quelques détails, il sait que j’ai appartenu à une secte à une époque, que je suis arrivé ici sans connaissances sur notre société, sans avoir jamais touché à un produit électrique… Je n’ai cependant jamais mentionné ma fuite, le fait que je sois en danger permanent depuis, mes parents, les cicatrices qui ornent mon corps et qu’il a toujours aimé caresser, embrasser lorsque nous étions au lit. Je me demande d’ailleurs comment il a fait pour ne pas se douter, ne pas être curieux plus que cela. « Je ne sais pas de quoi tu parles mais ça ne m'intéresse pas. » Touché, coulé ! Je relève la tête, tâchant de faire abstraction des brûlures et petites coupures me donnant l’impression d’avoir triplé de volume de tête. J’occulte mes genoux, ensanglantés après une blessure nettement plus importante… Les pauvres ont amorti la chute, à leurs risques et périls. « Tu te souviens de la secte ? Celle dans laquelle j’ai vécu pendant une bonne partie de ma vie. Je n’en suis pas sorti sans séquelles. On ne m’a pas ouvert la porte et offert des vivres pour que je ne sois pas affamé sur la route. Lorsque tu entres là-bas, jamais tu n’en sors. On ne m’a jamais laissé le choix, je suis né là-bas ! » Je commence, blessé par les propos qu’il vient de tenir. Comment peut-on être aussi froid ? Avec moi ? Je sais que tout ne s’est pas très bien passé cet été mais nous avons vécu quelque chose, peut-être plus moi que lui cela dit… N’oublions pas les raisons de notre séparation, c’est ce que j’ai ressenti en tout cas. « Je me suis enfui il y a deux ans, j’ai pris d’énormes risques, j’ai blessé… Tué pour m’en sortir ! » Ce que j’ignore, c’est que celui que j’ai laissé pour mort a survécu, je ne le découvrirais probablement jamais, à moins d’être récupéré par ces deux brutes. « Ma tante m’a recueilli, j’ai changé de prénom, je me suis inventé un nom de famille… Tout cela pour leur échapper ! » Je marque une pause, les yeux engloutis de larmes. Inspire, expire Bailey ! « Ce soir ils m’ont retrouvé ! S’ils me mettent la main dessus, il n’y aura plus de retour en arrière. » Un bruit se fait entendre, quelqu’un frappe à la porte. Non, ils ont compris que j’étais là ? Ais-je parlé trop fort ? Je me relève d’un seul coup, les dernières forces de l’animal blessé qui tente d’échapper à ses assaillants. « On est à quel étage ? » Je demande en ouvrant la fenêtre, prêt à me défenestrer sans réfléchir à la hauteur, au fait que je n’en réchapperais certainement pas. Je ne peux plus réfléchir, je suis paniqué, angoissé, à court d’options. Je refuse qu’ils me retrouvent, je préfère mourir ici que d’y retourner.
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    Re: Creature of the night (+ Bibbo)

    Mar 16 Juin 2015 - 2:39
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    Yannick B. Hobbs
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    Lorsqu'il me parle de "la secte", mes yeux se plissent, d'incompréhension. La secte ? Mais de quelle secte me parles-tu, imbécile ? Le film, là ? Sur les vampires lesbiennes vs. Van Helsing ? Évidemment que je m'en souviens, difficile d'oublier une idiotie pareille ... Ah, non, en fait, il parle de l'autre secte. Celle dont on n'a jamais parlé parce que, franchement, écouter quelqu'un pleurer dans des mouchoirs pendant des heures, ce n'est vraiment, vraiment pas mon truc. Il me dit que cette secte dont il me parle, il y est né, et moi je reste là, bras croisés, à me demander ce que cela a à voir avec moi et sa présence ici. Ce n'est pas comme si j'ai envie qu'il m'initie à ses rites mormons bizarres, après tout. Puis, il me sort une histoire invraisemblable. Rocambolesque, même. Lui, blesser quelqu'un ? Autrement qu'avec des mots pervers et vicieux, je veux dire ? Lui, tuer quelqu'un ? Ha. Il ne serait probablement même pas capable de tuer une mouche, s'il en avait l'opportunité. Comment le croire, alors qu'il m'a menti ? Lui et A ... Anatole ... ? Andrew ? Arthur ... ? A-quelque chose, et c'est déjà suffisant. Il m'avait trompé. Certes, notre relation n'était pas vraiment officielle, largement moins officielle que celle que j'avais avec Brynn, elle, peut être même trop officielle ... Mais cela ne change rien au fait qu'il avait fait quelque chose avec quelqu'un d'autre, derrière mon dos. Et là, il se met à pleurer. Oh putain ... Non mais merde, quoi, j'ai vraiment pas le temps pour ce genre de conneries. Je suis censé faire quoi, moi, maintenant ? C'est pour ça que je déteste les relations, je ne sais jamais quoi faire quand les gens pleurent. Surtout les mecs, d'ailleurs. Pleurer, c'est un truc de nanas, c'est bien connu. Et de faibles, aussi. Certes, il n'a jamais été particulièrement fort et c'est probablement l'un des traits de son caractère qui me plaisait le plus, parce que cela voulait dire que je pouvais faire ce que je voulais sans qu'il me fasse trop chier ... Mais là, c'en devient limite pathétique. Ressaisis toi, bordel, arrête de pleurer, t'es tellement moins beau quand tu te mets à pleurer, merde ... Et pourtant, non, ça continue. Et là, quelqu'un vient toquer à la porte. Chic, me voilà sauvé. Alors que je m'apprête à regagner le corridor menant vers l'entrée, je vois Bailey ouvrir une fenêtre du coin de l'oeil avant de me demander à quel étage nous étions. Non mais ... Il est malade ou quoi ? Refermant abruptement la fenêtre, je lui déclare, assez sèchement :

    - Non mais ça va pas ou quoi ?

    Le regardant d'un air réprobateur, j'enchaîne rapidement par une suggestion qui me vient sans que je ne comprenne réellement pourquoi. Il faut croire que la fatigue et l'envie d'aller me coucher me rend davantage charitable et généreux qu'à l'accoutumée.

    - Ma coloc' est rentrée chez elle pour les vacances, tu n'as qu'à prendre sa chambre pour la nuit. C'est la porte de l'autre côté du couloir. T'as pas intérêt à casser quelque chose.

    On frappe à la porte de nouveau, de façon légèrement plus pressée.

    - Je reviens, je dois aller répondre.

    La couverture toujours enroulée autour de la taille, je me dirige vers la porte. Ni coiffé, ni habillé, je m'en fous un peu à cette heure de la nuit. Merde, mais ils ont quoi tous à venir me faire chier, ce soir, exactement ? Demain, c'est une journée importante au boulot, en plus, ils auraient pas pu choisir un vendredi plutôt ? Évidemment que non, hein, ce serait trop leur demander. Bref. C'est avec nonchalance et torpeur que j'ouvre la porte afin de me retrouver face à ... Mme. Harlowe. Oui, oui. Harlowe. Comme les prostituées. Et pourtant, elle n'a clairement pas le physique pour.

    - C'est pas encore fini, tout ce boucan ? Les enfants ont école, demain matin ! ... Et puis, c'est quoi cette tenue ?

    D'un air indifférent bien que presque désolé, je tente de rattraper la donne.

    - Désolé, madame, je vais essayer de calmer l'orgie un peu, promis, on ne vous embêtera plus. Bonne nuit à vous aussi !

    Bah oui, elle m'a toujours pris pour un voyou au style de vie hédoniste alors pourquoi détruire ce charmant portrait qu'elle s'est fait de moi ? Lui refermant la porte au nez, je me gratte les cheveux, épuisé. Mon dieu, mais c'est quoi cet immeuble pourri aux murs en carton ? Dès que j'ai une minute, il faudrait que je me plaigne au proprio, parce que vraiment, ce n'est pas normal, tout ça. Fermant la porte à clé, je me dirige vers ma chambre à nouveau. J'en ai presque oublié mon invité surprise, tiens.
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    Re: Creature of the night (+ Bibbo)

    Ven 3 Juil 2015 - 20:43
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    BAINNICK
    creature of the night
    Vous n’avez pas idée de tout ce que je prends sur moi pour demander de l’aide à Yannick. Dans une situation bien moins pressante je ne l’aurai pas fait d’ailleurs, c’est probablement vers Adriel que je me serai tourné. Lui il me connait, il me comprend, il est prêt à me venir en aide en cas de pépin et il sait, il n’ignore pas mon passé, mes blessures. Il connait l’origine de certaines de mes cicatrices, celles qui hanteront pour le restant de mes jours mon dos, marqué par les coups de fouet, mon torse, mes poignets… Je n’ai jamais vraiment parlé à Bibbo de tout cela, on ne peut pas dire qu’il se soit intéressé à ma vie, lui, tout ce qui l’intéressait c’était de me baiser lorsqu’il en avait envie. Il était bon à cela, l’une de mes meilleures expériences. Pas difficile puisque je n’ai pas enchainé les relations depuis qu’il m’a ôté ma virginité, lui qui a été le premier et qui comptera toujours d’une certaine manière pour moi. Eclaircir la zone d’ombre que représente mon passé pour lui me coûte donc énormément, je le fais tellement rapidement que j’en oublie des détails qui, de toute manière, ne l’intéresseront guère et je m’effondre. La vie est-elle faite pour en baver de la sorte ? Est-ce le dessein imaginé pour nous, notre tragédie personnelle ? Souffrir encore et encore avant d’y passer sans avoir eu le temps d’apprécier la vie ? Tout ce que je veux c’est vivre, être heureux…

    Quelqu’un frappe à la porte, ils m’ont retrouvé, les carottes sont cuites, ça y est. Plus le temps de pleurer, de me reposer sur mes lauriers, je dois prendre la fuite pour avoir une chance de m’en sortir indemne. Je n’y retournerai pas, je m’y refuse et si, pour cela, je dois me défenestrer en espérant en réchapper sans trop de dégâts… Qu’il en soit ainsi ! Je me prépare pour le grand saut, l’adrénaline me berce, les nerfs aussi, je lève un pied pour grimper sur le bord de la fenêtre. La douleur ne me retient même plus à présent, j’ai pourtant le genou en sang, mes mollets tétanisent, je n’arrêterai pas, il est trop tard pour reculer. « Non mais ça va pas ou quoi ? » Il me pousse et referme la fenêtre après m’avoir longuement fusillé du regard. Ne comprend-t-il pas les enjeux de ma fuite ? Si je reste ici je suis un homme condamné. « Tu ne comprends pas, je ne peux pas me permettre d’être retrouvé ! » Mon corps s’emballe, mes émotions s’entrechoquent sans me laisser la moindre minute de répit. J’ai conscience qu’on ne choisit pas sa famille mais je me demande si j’ai fait quelque chose de mal pour mériter de tels parents. A croire que l’on avait décidé de me punir avant même que j’ai pu pousser mon premier cri sur terre. « Ma coloc' est rentrée chez elle pour les vacances, tu n'as qu'à prendre sa chambre pour la nuit. C'est la porte de l'autre côté du couloir. T'as pas intérêt à casser quelque chose. » Il est sourd ? Est-il encore endormi ? Il y a forcément quelque chose pour justifier ce manque cruel de jugeote. Je n’ai pas besoin d’une chambre ou d’un lit, j’ai besoin que l’on me vienne en aide, que l’on me protège et il n’y a que lui pour cela… Il n’y a qu’en lui que j’ai confiance suffisamment pour demander de l’aide ce soir, certes parce qu’il est le plus proche mais également parce que je me dis qu’il doit avoir un cœur, bien caché sous toute cette arrogance. « Je reviens, je dois aller répondre. » On insiste derrière la porte, de quoi me faire paniquer. Je lui attrape l’avant-bras, dans une vaine tentative de l’arrêter. « Non n’y va pas ! » Il ne m’écoute pas et m’abandonne, à nouveau.

    Les quelques secondes qui s’écoulent pendant son absence me paraissent être éternelles, je bouillonne, paradoxalement apaisé par sa présence. De quoi faire se réveiller les blessures, mon genou se met à me lancer d’un seul coup et m’oblige à m’asseoir sur le lit de Bibbo. Je me suis sacrément amoché. La porte s’ouvre et je sursaute, ce n’est que lui. Je lâche un profond soupir, rassuré et sur mes gardes à la fois. « C’était eux ? Ils me cherchent ? Ils avaient l’air de savoir que j’étais là ? »

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    Re: Creature of the night (+ Bibbo)

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