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    (I've had) the time of my life

    Ven 31 Juil 2015 - 18:27
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    Invité
    Anonymous
    Invité
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    (I've had) the time of my life 11328465_714222968681665_1347009669_n

    Le soleil n’était plus à son zénith depuis plusieurs heures mais la lumière continuait d’illuminer la crique. Pour une raison qui lui était inconnue, la crique avait été désertée et il ne restait plus qu’un silence et quelques mouettes comme seul compagnon. D’humeur chafouine, il avait décidé de passer la soirée à la plage, seul, pour se libérer l’esprit de ses soucis quotidiens. Un bon livre, du bon vin et le son des vagues qui venaient se fracasser contre les rochers ou sur le sable. Cette grande étendue bleue face à lui lui donnait des envies de voyage, de partir, de laisser derrière lui la vie estudiantine et les tracas de la vie de tous les jours. Inspectant d’un œil distrait ce que ses amis postaient sur Instagram, il avait l’impression d’être le seul à ne rien faire d’exceptionnel de son été. Il retira ses tongs et les laissa traîner derrière lui dans le sable. Elles n’étaient ni très chères, ni très importantes à ses yeux. Et il doutait de toute façon que quelqu’un prenne la peine de les lui voler. Il posa sa serviette à terre avant de commencer à se déshabiller. Il fallait bien qu’il profite pour une fois un peu du soleil. Il n’avait pas honte de son corps mais préférait tout de même bronzer quand il n’y avait personne sur la plage. Par personne, il fallait surtout entendre pas d’enfants qui couraient partout en criant, en construisant des châteaux de sable et en respirant. Il posa la bouteille de vin blanc à sa droite, les Poèmes saturniens à sa gauche. Il avait besoin de commencer la soirée avec quelque chose de léger. La bouteille s’ouvrit avec facilité et les pages défilaient tout aussi facilement au fur et à mesure que l’alcool pénétrait son sang.

    Son regard fût pris un instant en dehors de sa lecture. Il n’avait pas senti de présence autour de lui mais, pourtant, quelque chose rayonnait au beau milieu de l’eau. Tel Poséidon chevauchant son char tiré par des hippocampes, un dieu était apparu entre les vagues. Will n’arrivait pas à détacher ses yeux de ce corps si parfaitement sculpté, des mouvements qu’il opérait avec grâce sur sa planche. C’était sans doute aussi pour cela qu’il s’était rendu sur la plage. Il avait toujours l’espoir de croiser un quelconque surfeur qui ferait au long une démonstration de son savoir-faire et de ses compétences. De pouvoir admirer un corps hâlé au milieu du bleu de l’océan. L’occasion n’était pas si rare à Los Angeles mais il chérissait tout particulièrement de tels instants, où il pouvait s’oublier, où il pouvait oublier qui il était. Continuant de boire avec joie, il posa son livre sur ses genoux et se surprit à rêvasser que le jeune homme viendrait peut-être lui parler, qu’ils commenceraient ainsi une folle histoire d’amour et que cela ferait une merveilleuse histoire à raconter à leurs enfants. Secouant la tête devant une telle absurdité, Will reposa la bouteille de vin et retourna à sa lecture.

    Re: (I've had) the time of my life

    Ven 14 Aoû 2015 - 19:52
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    Andreas Klein
    Andreas Klein
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    Messages : 4989
    Date d'inscription : 26/10/2013
    Identité HRP : Eugénie.
    Gameplay : RP à la 3ème personne. Nombre de lignes variable.
    Disponibilité RP : Disponibilité Limitée
    Avatar (+ crédits) : Marcus Hedbrandh
    Nationalité/origines : Naturalisé Américain. Originaire d'Angleterre. Père allemand.
    Orientation & situation : Bisexuel et célibataire.
    Métier/occupation : Chef de publicité à Millenium Advertising.
    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
    Résidence : Appartement dans Eastside.
    L’océan fait face. Grandiose, fier. Mouvementé, ardent. Il dit “approche, approche” à l’homme esseulé qui le regarde avec impatience. Il chante la mélodie tentatrice et danse avec une vivacité qui appâte. Une passion qui fascine. C’est l’appel de l’océan. L’océan qui a faim de chair humaine, qui s’emporte à l’idée seule d’être effleuré, caressé par la matière experte.

    L’océan ouvre ses bras. Il hurle “viens, viens”. Et l’homme vient à lui. Attiré comme on peut l’être par la lumière. Mais cet homme-là, c’est la fougue de l’eau qui le séduit. Ses pieds s’enfoncent alors avec plus d’enthousiasme dans le sable, prêts à jouer avec cet équilibre si précieux qu’ils maîtrisent depuis une dizaine d’années déjà, et l’homme l’élance avec hardiesse dans l’eau insatiable, sur sa planche décolorée de vieillesse et pourtant toujours favorite.

    L’océan lui offre ce qu’il ne pensait même pas venir chercher en Californie, il y a quinze ans en arrière. Recouvert de ce Néoprène noir résistant, l’homme s’éloigne du bord de l’eau et guette l’arrivée de toutes ces vagues si différentes les unes des autres. Il s’amuse, il flirte, il succombe. Les va-et-vient de l’océan se succèdent les uns aux autres dans une délicieuse monotonie. Le bout des doigts de l’athlète caressent l’écume à chaque retour et c’est de cette façon qu’il flatte l’immensité bleue pour lui accorder ce bon temps qu'il considère mérité.



    L’heure ne s’écoule ni lentement, ni rapidement. Le temps n’a d’ailleurs plus d’importance pour Andreas, dès lors qu’il est dans l’océan. Tel un poisson dans l’eau – même l’astrologie le confirmera – il mène sa vie entre chaque vague comme s’il était en train de courir à grande enjambée dans un cadre époustouflant ; il prend du plaisir et cela se voit à son entrain infatigable. Lorsqu’il sort finalement de l’océan, c’est uniquement parce que ses yeux ont cru discerner une silhouette inconnue sur le sable, lui qui pourtant se croyait seul sur cette crique isolée. Ce n’était d’ailleurs pas qu’une illusion. Un homme est bel et bien assis sur une dune de sable, à une vingtaine de mètres de lui. Droit comme un i, les pieds encore enfoncés dans le sable humide du rebord et le regard rivé au loin, Andreas songe un instant à ce qu’il doit faire. Ou plutôt, à ce qu’il désire faire. Le choix ne reste pas longtemps difficile, quand il réalise que l’homme a même apporté une bouteille avec lui, dont il ignore la contenance. Mais qu’importe ? Un breuvage, une lecture, pour une silhouette qui ne semble pas déplaisante… Non, vraiment, le choix se fait vite.

    Sa planche sous le bras, l’Américain originaire d’Angleterre décide d’avancer en direction de celui qui est venu perturber son exil urbain. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, cela ne dérange pas Andreas. Pas dans ces conditions. Certes, il pourrait considérer la plage sienne à cause de son ego souvent surdimensionné, néanmoins  la présence de cet homme l’intrigue dans le bon sens. Il n’est pas asocial, de toute façon, bien loin de là. Sinon il n’aurait même pas cherché à calculer ce grand brun visiblement passionné de littérature… Encore trempé de la tête aux pieds, Andreas se rapproche jusqu’à se planter face à lui, empêchant ainsi les rayons du soleil de venir éclairer les deux pages du livre ouvertes. Les yeux du grand Klein cherchent ceux de l’étranger avec un intérêt mystérieux, relativement réservé. Quand ils croisent celles plus sombres de l’anonyme, quelques lueurs viennent pétiller dans les siens, annonçant une malice digne de lui, représentative du fond de ses pensées. L’étranger n’est pas seulement intrigant ; il est aussi beau.

    Andreas reste silencieux un moment, se contentant d’observer les traits de ce visage hâlé avec un sérieux qui pourrait presque être déconcertant. Et quand il abaisse son regard vers le livre, plus bas, les mots ne tardent pas à sortir. « Qu’est-ce que tu lis ? » Demande-t-il avec un petit sourire, en relevant vaguement le menton pour pointer l’objet. Peut-être que le nom de l’oeuvre lui en dira un peu plus sur la personnalité de son propriétaire, mais Andreas ne sera pas de ces hommes qui tirent des conclusion à l’aide d’un titre d’auteur. Cette question, c’est la première chose qui lui est venue pour aborder l’inconnu, voilà tout.

    Des gouttes d’eau tombent de la pointe de ses cheveux jusqu’à son front et s’écoulent sur son visage, ce qu’il balaye en passant sa main dans ses cheveux mouillés, puis en la faisant ensuite glisser jusqu’à sa nuque. Ses yeux, eux, ne quittent pas un seul instant leur cible.



    Hors jeu :
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger
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