Mes lèvres contre celles de Pyper, ma peau contre celle de Pyper, Pyper Pearson, c’était quelque chose de franchement improbable et qu’on regretterait sûrement demain matin, ou même déjà dans trois heures. Mais là, tout ce à quoi je pensais était mon désir impulsif de la posséder, un peu comme pour terminer la bataille et prendre ma victoire.
D’elle-même elle fit glisser sa robe le long de son corps jusqu’à se retrouver en petite tenue devant moi, avant de me pousser pour que je me retrouve sous elle. Elle voulait toujours avoir le dessus, même dans ces moments là. Mais au final, j’aurais ce que je voudrais donc pour l’instant, je ne rechignais pas vraiment. Nos lèvres se goutaient avidement avant que les siennes ne dérapent dans mon cou. Je me relève un peu lorsqu’elle tire mon t-shirt vers le haut pour m’en débarrasser, alors que mes mains glissent dans son dos pour habilement dégrafer son soutien-gorge et l’en libérer, le jetant un peu plus loin dans la pièce. Mes mains descendent en de longues caresses jusqu’à venir trouver refuge sur ses cuisses. Mes doigts s’élancent à la conquête de son entre-jambe par dessus le fin tissu qui la recouvre.
Je suis ivre et je n’ai pas envie de prendre mon temps. Je la veux là, maintenant, car qui sait ce que je désirerais dans une demie-heure?