Je commençais à gratter sur ma guitare. Je voulais laisser libre cours à mon flot de pensées, sans savoir où j'allais arriver, je voulais simplement me vider, vibrer. Je n'avais à cet instant T, qu'une envie: celle de me libérer de toutes ces tensions qui me menaient la vie dure, de ce rôle que je jouais en permanence, du fait que je sois la dernière. D'ailleurs, ce dernier point, n'apporte à ma vie que mensonge, j'en ai eu la preuve ce matin encore. À peine, les yeux ouverts, que j'entendais déjà la voix de Foo, hurlaient dans le combinet téléphonique, je voulais savoir ce qui se passait, alors, je sortis de ma chambre, en chemise de nuit et vis qu'elle tenait une lettre. La discussion était tellement animée, qu'elle n'avait même pas remarqué que je lui avais pris la lettre d'entre ses mains. Cette lettre était de notre père, mais elle n'était destinée qu'à Foo, et non pas a ma soeur et à moi. Lettre dans laquelle, il disait que cela n'aillait pas fort avec maman et qu'il allait venir vers un tour. Je savais bel et bien ce que cela voulait dire: ils risquaient de se séparer. On risquait de ne plus former une famille et je ne voulais pas que cela arrive. Et alors que je n'avais pas cours, ce matin, je suis partis à l'auditorium pour jouer et chanter en toutes puretés. Voilà comment, j'en étais arrivé dans cette salle, seule avec ma guitare. Une sonnerie vint couper court à mon inspiration et me fils redescendre sur terre. Je venais de recevoir un appel. C'était Foo. Elle voulait que je vienne de suite, pour que nous pussions parler de cette fameuse lettre. Je commençais à rangeaient mes affaires, enfin, par ranger, je voulais dire: les mettre dans ma sacoche et les emportais avec moi. Une fois cela fait, je me pressais de sortir et de courir, mais ne regardant ma devant moi, je tamponnais quelqu'un. Ce qui me fils lâché ma guitare, dans sa sacoche, je dus me baisser pour ramasser le contenu. " Excusez moi! "