Tout s'est déroulé si vite.
Le cri d'angoisse. L'appel désespéré. L'intervention à coup de sac à main...
Honnêtement, Mia n'est même plus sure de la suite des événements. Elle tente seulement de les remettre dans l'ordre qui lui semble le plus logique. Le plus évident. Elle est certaine d'avoir vu ce visage tordu de désir malsain sur l'homme aux cheveux gras et des yeux au mascara coulé par les larmes chez la demoiselle en détresse. Héroïne qu'elle était, poussée par un essor suicidaire et généreux, elle était intervenue. Mais à quel prix ? Un hématome sur le bras à cause de la prise trop violente du taré et un séjour au commissariat grâce à l'appel de quelques personnes plus sensées qui avaient directement prévenu la police plutôt que se jeter bêtement dans le tas.
Bref. Trop tard pour les regrets maintenant. Buvant lentement son verre d'eau pour faire un peu baisser son taux d'alcoolémie, Mia attend son tour patiemment. On va l'interroger. Le psychiatre apparemment. Ou quelque chose comme ça. Surement pas le psychopathe en tout cas. Elle l'a assez vu lui ! Naturellement, elle se masse le bras à cette pensée et grimace en appuyant sur son bleu. Ce que ça fait mal ce truc...
Une voix la tire alors de ses pensées hautement intellectuelle. Elle lève le visage puis tout son corps. Elle sent alors la moitié droite de son corps tenter de s'abaisser plus bas. Elle fronce les sourcils lorsque son talon heurte le sol. Pourquoi sa jambe droite est-elle plus basse que la gauche ? Un discret regard sur ses pieds lui indique que son talon est cassé. Elle grimace alors et le remet, surveillant du coin de l’œil son guide qui est heureusement dos à elle. L'air de rien, Mia marche à sa suite. Sur la pointe d'un pied et le talon entier de l'autre, elle tente de conserver une démarche correcte et se rue sur la chaise une fois dans la salle d'interrogatoire. Un sourire forcé sur les lèvres, elle fixe son psy.
"Bonjour. Enfin, bonsoir plutôt."
Elle rit un peu. Aussi nerveuse qu'éméchée.
Le cri d'angoisse. L'appel désespéré. L'intervention à coup de sac à main...
Honnêtement, Mia n'est même plus sure de la suite des événements. Elle tente seulement de les remettre dans l'ordre qui lui semble le plus logique. Le plus évident. Elle est certaine d'avoir vu ce visage tordu de désir malsain sur l'homme aux cheveux gras et des yeux au mascara coulé par les larmes chez la demoiselle en détresse. Héroïne qu'elle était, poussée par un essor suicidaire et généreux, elle était intervenue. Mais à quel prix ? Un hématome sur le bras à cause de la prise trop violente du taré et un séjour au commissariat grâce à l'appel de quelques personnes plus sensées qui avaient directement prévenu la police plutôt que se jeter bêtement dans le tas.
Bref. Trop tard pour les regrets maintenant. Buvant lentement son verre d'eau pour faire un peu baisser son taux d'alcoolémie, Mia attend son tour patiemment. On va l'interroger. Le psychiatre apparemment. Ou quelque chose comme ça. Surement pas le psychopathe en tout cas. Elle l'a assez vu lui ! Naturellement, elle se masse le bras à cette pensée et grimace en appuyant sur son bleu. Ce que ça fait mal ce truc...
Une voix la tire alors de ses pensées hautement intellectuelle. Elle lève le visage puis tout son corps. Elle sent alors la moitié droite de son corps tenter de s'abaisser plus bas. Elle fronce les sourcils lorsque son talon heurte le sol. Pourquoi sa jambe droite est-elle plus basse que la gauche ? Un discret regard sur ses pieds lui indique que son talon est cassé. Elle grimace alors et le remet, surveillant du coin de l’œil son guide qui est heureusement dos à elle. L'air de rien, Mia marche à sa suite. Sur la pointe d'un pied et le talon entier de l'autre, elle tente de conserver une démarche correcte et se rue sur la chaise une fois dans la salle d'interrogatoire. Un sourire forcé sur les lèvres, elle fixe son psy.
"Bonjour. Enfin, bonsoir plutôt."
Elle rit un peu. Aussi nerveuse qu'éméchée.