Lysander et Ayden + |
Avec une certaine nervosité relative à l’ennui et à l’envie pressante de quitter la salle de cours, Ayden soulevait une énième fois la manche de son pull pour lire le cadran chiffré de sa montre. Moins d’une minute était passée depuis la dernière fois qu’il y avait jeté un coup d’œil et c’était avec un grand désespoir qu’une de ses mains vint s’écraser sur son visage. Le jeune homme commençait à s’impatienter, les yeux rivés sur son professeur d’économie. Ici, pas de sonnerie, pas de top départ. Seuls les professeurs pouvaient décider du moment de la libération et celui-ci ne semblait avoir l’intention d’accorder une minute de pause supplémentaire à ses étudiants. Ayden subissait les derniers instants. Subir était le mot juste le concernant. L’économie était devenue au bout de quelques heures de cours seulement, une vraie torture pour cet étudiant qui n’avait jamais eu la particularité d’être studieux ou rigoureux dans une discipline qui le demandait … Cependant Ayden gardait bien en tête qu’il n’avait pas le choix et qu’il devait aller au bout de ses études pour être en mesure de reprendre l’affaire familiale. Ce qui était pour lui, une motivation suffisante pour rester vissé à cette foutue chaise jusqu’à ce que le professeur n’en décide autrement. Ce qui fut enfin le cas quelques minutes plus tard.
A la hâte Ayden rassembla ses affaires et les fourra dans son sac de cours qu’il jeta sur son épaule. De son autre main il attrapa la housse en tissu noir qui épousait parfaitement les courbes de son instrument de musique fétiche : sa guitare. Il poursuivait justement avec un cours de musique. Autodidacte, Ayden savait jouer, créer mais manquait de technique. C’était la raison pour laquelle il avait décidé de s’inscrire à des cours à l’UCLA, des cours qui représentaient pour lui un sas de décompression, une bouffée d’oxygène dans sa semaine chargée. Et pourtant, sur le chemin qui le menait à sa nouvelle salle de cours, le jeune homme se sentait nerveux. Une tension sûrement due à ce visage qu’il cherchait lorsqu’il poussait la porte … mais il n’était pas là. Il n’y avait que lui et le silence des instruments inanimés. Presque soulagé, Ayden entra et déposa son sac et sa guitare sur une table. En quelques pas il se retrouva au milieu de la pièce, s’approcha du piano, laissa courir ses doigts sur les touches noires et blanches puis continua son chemin pour prendre place sur le cajon. Ses mains venaient cogner la caisse de percussions, donnant vie à un rythme qui avait l’habitude de jouer dans son esprit …
A la hâte Ayden rassembla ses affaires et les fourra dans son sac de cours qu’il jeta sur son épaule. De son autre main il attrapa la housse en tissu noir qui épousait parfaitement les courbes de son instrument de musique fétiche : sa guitare. Il poursuivait justement avec un cours de musique. Autodidacte, Ayden savait jouer, créer mais manquait de technique. C’était la raison pour laquelle il avait décidé de s’inscrire à des cours à l’UCLA, des cours qui représentaient pour lui un sas de décompression, une bouffée d’oxygène dans sa semaine chargée. Et pourtant, sur le chemin qui le menait à sa nouvelle salle de cours, le jeune homme se sentait nerveux. Une tension sûrement due à ce visage qu’il cherchait lorsqu’il poussait la porte … mais il n’était pas là. Il n’y avait que lui et le silence des instruments inanimés. Presque soulagé, Ayden entra et déposa son sac et sa guitare sur une table. En quelques pas il se retrouva au milieu de la pièce, s’approcha du piano, laissa courir ses doigts sur les touches noires et blanches puis continua son chemin pour prendre place sur le cajon. Ses mains venaient cogner la caisse de percussions, donnant vie à un rythme qui avait l’habitude de jouer dans son esprit …