Adélaïde et Ayden + |
Au fil des minutes, des heures, l’immense appartement autrefois vide et silencieux se remplissait d’invités que je ne connaissais pas pour la majorité. L’intérêt pour moi, ce n’était pas la qualité, mais la quantité. Je ne connaissais pas assez de monde dans la ville des anges pour n’inviter qu’un cercle fermé. Je ne contrôlais rien, juste une annonce postée sur un réseau social et chacun pouvait venir comme bon lui semblait. Par-là, je nourrissais ce besoin plus fort que moi, plus fort que tout de remplir chaque recoin de la pièce, chaque recoin de mon être … Parce que la solitude était devenue cruelle, parce que la solitude était devenue difficile à combler …
Mais au milieu de cette foule, au milieu de ces visages rendus euphoriques par l’alcool je me sentais mieux, comme anesthésié d’une douleur lancinante qui m’échappait à présent pour ne laisser place qu’à la rencontre et le divertissement. Le temps de quelques heures peut-être jusqu’au bout de la nuit.
Un mariage qu’un de mes nouveaux amis californiens venait de tenter. « Il y’a une nana là-bas … » D’un signe du menton, nos quatre visages curieux se tournaient vers la terrasse qu’il désignait et où une silhouette floue mais qui laissait deviner des courbes intrigantes se tenait. « Elle est canon mais pas très coopérante ! » Sur l'instant, je me demandais ce qu'il entendait par coopérante. Le jeune homme semblait se remettre de ses émotions, comme un gamin intimidé qui abordait une fille pour la première fois, provoquant un rictus moqueur au bord de mes lèvres.
Et sans ajouter un mot, je me laissais guider par la mystérieuse silhouette. « Je ne sais pas ce que tu as fait … » Dans son dos, je m’approchais lentement pour venir encrer mon regard curieux dans le sien et ce, sans dériver une seule seconde sur ses lignes affolantes qui appelaient encore et encore mes yeux à venir les suivre, à venir m'y noyer. « Mais tu as complètement retourné mon pauvre ami … A moins que l’alcool ne l’ai rendu trop sensible … » Et sur ces derniers mots, je la dépassais pour venir m’accouder sur le bord de la terrasse.
D’ici la vue était à couper le souffle, impressionnante et même, effrayante. Le vent se faisait plus fort, sûrement par la hauteur du bâtiment, il sifflait dans mes oreilles, glissait sur la peau de mes avant-bras découverte. La nuit offrait des lumières qu’on ne pouvait contempler qu’ici.
Mais au milieu de cette foule, au milieu de ces visages rendus euphoriques par l’alcool je me sentais mieux, comme anesthésié d’une douleur lancinante qui m’échappait à présent pour ne laisser place qu’à la rencontre et le divertissement. Le temps de quelques heures peut-être jusqu’au bout de la nuit.
Un mariage qu’un de mes nouveaux amis californiens venait de tenter. « Il y’a une nana là-bas … » D’un signe du menton, nos quatre visages curieux se tournaient vers la terrasse qu’il désignait et où une silhouette floue mais qui laissait deviner des courbes intrigantes se tenait. « Elle est canon mais pas très coopérante ! » Sur l'instant, je me demandais ce qu'il entendait par coopérante. Le jeune homme semblait se remettre de ses émotions, comme un gamin intimidé qui abordait une fille pour la première fois, provoquant un rictus moqueur au bord de mes lèvres.
Et sans ajouter un mot, je me laissais guider par la mystérieuse silhouette. « Je ne sais pas ce que tu as fait … » Dans son dos, je m’approchais lentement pour venir encrer mon regard curieux dans le sien et ce, sans dériver une seule seconde sur ses lignes affolantes qui appelaient encore et encore mes yeux à venir les suivre, à venir m'y noyer. « Mais tu as complètement retourné mon pauvre ami … A moins que l’alcool ne l’ai rendu trop sensible … » Et sur ces derniers mots, je la dépassais pour venir m’accouder sur le bord de la terrasse.
D’ici la vue était à couper le souffle, impressionnante et même, effrayante. Le vent se faisait plus fort, sûrement par la hauteur du bâtiment, il sifflait dans mes oreilles, glissait sur la peau de mes avant-bras découverte. La nuit offrait des lumières qu’on ne pouvait contempler qu’ici.