Cendres adorait le Café des Souvenirs. Son enseigne verte mangée par le vent. Ses fenêtres salies par la pluie. Le piano abimé qui ne jouait plus depuis longtemps. L’ivoire jauni. Un bout de France rapiécée.
Cette nuit d’hiver, Cendres est entré seul.
Il venait prendre sa petite dose de nostalgie.
Et la nostalgie ne va pas avec la compagnie.
Il a choisi une table échevelée. Pleine d’échardes sur les bords.
Il a déposé sa veste de cuir sur une chaise bancale.
Pour réserver sa place… Quelque chose comme ça.
Puis il s’est approché du bar. S’est accoudé.
Il a tourné la tête.
Un moment blanc.
Cinq secondes d’hésitation.
A-t-il dit à la jeune fille de ses souvenirs.
Il s’est redressé, s’est approché.
Lyanna aimait les drogues et les alcools.
Lyanna était rarement elle-même.
Il lui a souri, pas vexé.
Cendres ne se vexait pas des amours oubliées.
Cette nuit d’hiver, Cendres est entré seul.
Il venait prendre sa petite dose de nostalgie.
Et la nostalgie ne va pas avec la compagnie.
Il a choisi une table échevelée. Pleine d’échardes sur les bords.
Il a déposé sa veste de cuir sur une chaise bancale.
Pour réserver sa place… Quelque chose comme ça.
Puis il s’est approché du bar. S’est accoudé.
Il a tourné la tête.
Un moment blanc.
Cinq secondes d’hésitation.
Toi, ici ?
A-t-il dit à la jeune fille de ses souvenirs.
Il s’est redressé, s’est approché.
Lyanna aimait les drogues et les alcools.
Lyanna était rarement elle-même.
Tu te souviens ?
Il lui a souri, pas vexé.
Cendres ne se vexait pas des amours oubliées.
Je m’appelle Cendres.
Les contes gris