INCENDIE DE L'UCLA
FLASHBACK
JE M’APPELLE ... MANA'ARII BALDWIN
Demat (bonjour en breton), moi c’est Liz, alias Razowski ! J’ai 19 ans et je fais partie de ces cinglés qui ont tenté la prépa lettres. Je pratique l’équitation histoire de montrer que j’ai encore une vie et je suis une passionnée de cinéma. Je rêve aussi de visiter le monde, parce qu’après tout on a qu’une vie, alors autant en profiter !
Demat (bonjour en breton), moi c’est Liz, alias Razowski ! J’ai 19 ans et je fais partie de ces cinglés qui ont tenté la prépa lettres. Je pratique l’équitation histoire de montrer que j’ai encore une vie et je suis une passionnée de cinéma. Je rêve aussi de visiter le monde, parce qu’après tout on a qu’une vie, alors autant en profiter !
FRATERNITIES, SEVEN YEARS LATER
Les journées ordinaires rythment le quotidien de Judith. C’est toujours la même chanson avec le même refrain. Parfois les couplets se démarquent c’est vrai, mais au fond, ils restent toujours pareils et se construisent de façon identique. Pour Judith, les jours se ressemblent toujours. Tout d’abord il y a ses cours qui la distraient une bonne partie de la matinée et de l’après-midi, puis vient la vie sur le campus avec ses diverses activités et quand enfin la journée semble se terminer, il est l’heure de fournir un dernier effort pour l’université et de répondre à l'éternelle question d’un étudiant : ai-je assez de courage pour terminer mes devoirs pour demain ?
Aujourd’hui pourtant, Judith aimerait qu’un événement inattendu bouscule sa routine. Assise face à ses camarades de littérature, elle croque dans sa pomme, l’air penseur, le regard ailleurs. Il est 15h, à cette heure-ci les derniers repas de la cafétéria sont distribués aux élèves. Plat du jour : hamburger et frites, rien de bien original, rien de bien décevant non plus car c’est un repas qui met tout le monde d’accord mais qui ne fait que renforcer l’idée de Judith sur sa vie monotone et incroyablement normale.
Son regard est alors distrait par des fumées épaisses. Elle ne distingue plus le parc du campus que l’on peut observer depuis la cafétéria. La pièce s’assombrit, privée des rayons du soleil. L’odeur devient insupportable et se fraye un chemin jusque dans les gorges qui ne tardent pas à suffoquer.
- Il y a le feu ! Il y a feu dans la bibliothèque !
L’alarme se met alors à retentir, couvrant ainsi les cris de panique qui se font entendre d’un bout à l’autre de la pièce. Bientôt, la pièce s’enfume, les corps des élèves deviennent des silhouettes que la fumée de semble pas épargner.
- Il faut sortir d’ici !
Judith court à l’aveugle dans cette cafétéria dont l’espace semble se restreindre. Elle trébuche sur une chaise mais se relève le genou en sang. Elle doit sortir d’ici, tout de suite. Alors elle aussi, face à la panique générale, se met à crier. Lorsqu’elle trouve enfin la porte de sortie de la cafétéria et débouche dans le couloir menant aux salles de cours, sa gorge semble l’abandonner. Ses yeux sont injectés de sang car les fumées n’épargnent rien ni personne.
Elle décide de s’asseoir, juste quelques secondes, elle doit retrouver son souffle, elle doit sortir de ce couloir qui semble être devenu un véritable fourneau. Elle ferme les yeux et la douleur s’atténue, tous comme ses brûlures qui lui tiraillaient la gorge. Soudain, l’odeur de brulé n’est plus qu’un lointain souvenir, ses maux s’effacent petit à petit et un sentiment de plénitude semble prendre possession de cette étudiante en littérature française. Alors elle s’endort, paisiblement, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus se réveiller, jamais.
Aujourd’hui pourtant, Judith aimerait qu’un événement inattendu bouscule sa routine. Assise face à ses camarades de littérature, elle croque dans sa pomme, l’air penseur, le regard ailleurs. Il est 15h, à cette heure-ci les derniers repas de la cafétéria sont distribués aux élèves. Plat du jour : hamburger et frites, rien de bien original, rien de bien décevant non plus car c’est un repas qui met tout le monde d’accord mais qui ne fait que renforcer l’idée de Judith sur sa vie monotone et incroyablement normale.
Son regard est alors distrait par des fumées épaisses. Elle ne distingue plus le parc du campus que l’on peut observer depuis la cafétéria. La pièce s’assombrit, privée des rayons du soleil. L’odeur devient insupportable et se fraye un chemin jusque dans les gorges qui ne tardent pas à suffoquer.
- Il y a le feu ! Il y a feu dans la bibliothèque !
L’alarme se met alors à retentir, couvrant ainsi les cris de panique qui se font entendre d’un bout à l’autre de la pièce. Bientôt, la pièce s’enfume, les corps des élèves deviennent des silhouettes que la fumée de semble pas épargner.
- Il faut sortir d’ici !
Judith court à l’aveugle dans cette cafétéria dont l’espace semble se restreindre. Elle trébuche sur une chaise mais se relève le genou en sang. Elle doit sortir d’ici, tout de suite. Alors elle aussi, face à la panique générale, se met à crier. Lorsqu’elle trouve enfin la porte de sortie de la cafétéria et débouche dans le couloir menant aux salles de cours, sa gorge semble l’abandonner. Ses yeux sont injectés de sang car les fumées n’épargnent rien ni personne.
Elle décide de s’asseoir, juste quelques secondes, elle doit retrouver son souffle, elle doit sortir de ce couloir qui semble être devenu un véritable fourneau. Elle ferme les yeux et la douleur s’atténue, tous comme ses brûlures qui lui tiraillaient la gorge. Soudain, l’odeur de brulé n’est plus qu’un lointain souvenir, ses maux s’effacent petit à petit et un sentiment de plénitude semble prendre possession de cette étudiante en littérature française. Alors elle s’endort, paisiblement, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus se réveiller, jamais.
CE CONTENU EST LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE DE
FRATERNITIES, SEVEN YEARS LATER. TOUTE REPRODUCTION
NON-AUTORISÉE, PARTIELLE OU TOTALE, EST PROSCRITE.
TEXTE © RAZOWSKI
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NON-AUTORISÉE, PARTIELLE OU TOTALE, EST PROSCRITE.
TEXTE © RAZOWSKI