discord
FRATERNITIES, NOW
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

FRATERNITIES, NOWConnexion
Historique  
  • AccueilAccueil  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment : -29%
    PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
    Voir le deal
    499.99 €

    Lost in the woods

    2 participants

    Lost in the woods

    Ven 3 Mar 2023 - 14:59
    more_horiz
    Abel P. Fox
    Abel P. Fox
    volunteer_activism
    PROFIL
    Messages : 159
    Date d'inscription : 28/02/2023
    Identité HRP : Ulul (uluohana#6404)
    Gameplay : 3e personne
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Zayn Malik (avatar: uluohana; sign: aiwenore)
    Nationalité/origines : British aux origines pakistanaises
    Avertissements contenu : langage grossier, sexe, alcool
    Orientation & situation : Homosexuel, relation suivie
    Métier/occupation : Chercheur en maladies orphelines / Conférencier
    Études & fraternité/sororité : Médecine puis spécialisation en maladies orphelines et biologie marine
    Résidence : Un loft sur Northeast




    « Humpf… » soupira Abel en regardant son smartphone une énième fois.

    C’était un dimanche où l’hiver semblait déjà se disputer les beaux jours avec le printemps. Il fallait dire, qu’avec l’accélération du changement climatique ces dernières années, il ne pouvait plus trop parler de vraie saison. Cette pensée lui arracha tout de même un sourire, repensant à ces personnes âgées qui disaient qu’il n’y avait plus de saisons. Le soleil était au beau fixe, sans un gramme de nuages à l’horizon. L’air était doux et la montagne commençait à se recouvrir d’un vert, quoi qu’encore un peu timide. Pour parfaire l’ambiance, des chants d’oiseaux se faisaient entendre de temps à autre, rendant l’instant un peu plus agréable. Cependant, en montagne, le temps pouvait changer rapidement.

    Il n’y avait pas que le temps d’ailleurs qui pouvait changer. Abel se doutait qu’ils étaient à l’orée d’une prise de tête. La raison en était simple : ils étaient paumés. Et pour couronner le tout, ils n’avaient pas de réseau. Mais le britannique était un homme de sang-froid et il ne céderait pas à la panique. Ils finiraient bien par retrouver leur chemin et ils avaient encore de belles heures devant eux. Il savait par expérience que ce genre d’imprévus avait le don de rendre Ode de mauvaise humeur. Abel était pourtant doté d’un bon sens de l’orientation. Il ne comprenait pas pourquoi il ne reconnaissait rien de l’endroit où ils se trouvaient actuellement. Il fallait dire qu’il n’y était venu que de rares fois et qu’il n’avait à priori jamais foulé ce coin d’Angeles national forest. La carte était vaste mais pas non plus dénuée d’indications. Seulement, ils n’avaient pas pris de carte. Le plus simple était de retrouver une borne, un trait sur un arbre ou un sentier et ils seraient de nouveau sur le bon chemin.

    Ils étaient en surplomb au cœur de la forêt, et autour d’eux les essences d’arbres, dont de nombreux séquoias, laissaient flotter dans l’air un parfum qu’il trouvait agréable et réconfortant. La végétation qui n’avait pas tout à fait terminé son cycle hivernal, n’était pas aussi luxuriante que d’ordinaire. Les deux hommes étaient partis de bonne heure, voulaient profiter d’une belle randonnée afin de se ressourcer et de profiter d’un moment ensemble. Le métis était sportif, et Ode aimait beaucoup ces instants. Il avait revêtu pour l’occasion une tenue adaptée, un pantalon gris confortable et une surchemise de bûcheron dans des nuances de vert foncé, une veste grise et un sac à dos léger qui contenait le nécessaire pour la journée. Ils avaient suivi le gps, puis s’étaient enfoncés dans la forêt, un œil sur les indications. Jusqu’à une certaine bifurcation qu’ils ne connaissaient pas. Par mégarde, dans le feu de la conversation mais aussi d’échanges plus intimes, ils n’avaient pas forcément prêté attention au sentier. De plus, leurs smartphones avaient, depuis un moment, cessé d’émettre.

    Abel guetta d’une oreille les bruits environnants, puis se rapprocha de son amant. Ode était d’une beauté saisissante et les rais de lumière qui traversaient la forêt, achevaient de parfaire le tableau. Sa stature charismatique et son corps que l’on devinait musclé sous ses vêtements donnaient à voir un portrait attirant. Il glissa tendrement sa main le long de son bras et effleura la main de l’homme qui l’accompagner avant de prononcer prudemment sa phrase.

    « On devrait revenir sur nos pas. Le nord est par là, et nous on vient de l’ouest. Si on suit ce trajet, on croisera forcément le sentier qu’on devait emprunter... » déclara-t-il avec un léger sourire, l’air détendu et parfaitement calme en joignant à chaque fois le geste à la parole. Après tout Abel était un scientifique. Il avait observé la mousse, le sens du vent pour se repérer.

    « Puis on finira bien par retrouver du réseau. » finit-il par dire. La technologie ferait se retour à un moment donné. Au 21è siècle il fallait vraiment le vouloir pour se perdre. Là il s’agissait juste d’un égarement momentané. Mais habitué aux sauts d’humeur de son amant, Abel ne pouvait pas trop présager de ce qui pouvait se passer. D’ailleurs, il s’en voulait de penser à ça. Ode avait aussi fait montre d’un peu de souplesse. Abel se dressa légèrement pour lui déposer un baiser dans son cou.


    Re: Lost in the woods

    Ven 3 Mar 2023 - 15:32
    more_horiz
    Ode Little
    Ode Little
    auto_awesome
    PROFIL
    Messages : 179
    Date d'inscription : 02/03/2023
    Identité HRP : kenny, 33 ans, il.
    Gameplay : 300 mots minimum par rp, à la 3e personne (#CE4939)
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Jeremy Allen White (jeudisgris)
    Nationalité/origines : Américain pure souche, famille originaire d'Amérique également.
    Avertissements contenu : Violences conjugales, vulgarité, scène de sexe explicite, harcèlement, addictions, drogue dure et joutes verbales.
    Orientation & situation : bisexuel assumé, célibataire depuis plusieurs années et incapable de s'engager.
    Métier/occupation : ancien mannequin et footballer professionnel, à cause d'une sombre histoire et d'un bad buzz involontaire, il est aujourd'hui commercial dans les assurances.
    Études & fraternité/sororité : hautes études commerciales inachevées puisqu'il n'a pas obtenu son diplôme. Il faisait partie de l'équipe de football universitaire, quaterback.
    Résidence : Santa Monica, près de la jetée (en colocation)
    Il y avait peu de choses capables de canaliser l'impulsivité d'Ode et Abel en faisait partie... depuis quelque temps. Et c'était bien toute la problématique les concernant. Ode avait dû mal à accepter que sa sérénité puisse, en partie, dépendre d'un autre. Aussi, à chaque fois qu'ils se voyaient, il y avait cet instant précis où la bascule était effectuée entre la tendresse et une certaine agressivité qui découlait tout bêtement du fait qu'il aurait été trop compliqué pour Ode d'accepter qu'il éprouvait, sincèrement, des sentiments pour Abel. Cruelle ironie que de constater, qui plus est, que le seul homme capable de l'apaiser portait le même patronyme que son frère. Celui-là même qui se plaisait, depuis plusieurs années, à trouver tous les prétextes pour agacer Ode.
    Cette balade, c'était la providence.
    S'il y avait bien un endroit où le courtier se sentait en paix, c'était à l'extérieur. Depuis le dernier échec essuyé, il avait trouvé refuge dans la nature plus que n'importe ailleurs. Il lui suffisait de sortir se promener pour éviter de ressentir le manque de la poudreuse - comme il aimait à l'appeler. Marcher, découvrir et surtout apprécier le silence pour sentir le rythme cardiaque décélérer et les effets du manque s'estomper. Une fois n'est pas coutume, c'est en charmante compagnie qu'il se promène aujourd'hui. Activité de couple, s'il en est autrement, Ode refuse de l'admettre à voix haute mais il apprécie sincèrement la compagnie d'Abel. De plus en plus et peut-être que ça deviendra un problème, avec le temps. Sentir que son bonheur dépend d'un autre, c'est admettre qu'il n'arrivera pas à s'en sortir seul.
    La bascule, comme à chaque fois qu'ils se retrouvent, se fait au moment où Abel laisse sous-entendre qu'ils se sont perdus. C'est un détail, c'est même assez drôle si on y pense et le paysage prête plus à l'admiration qu'à l'agacement mais pour Ode, un détail devient rapidement une montagne. Respire qu'il se dit alors qu'il sent déjà la pression exploser contre son myocarde. Trop tard sans doute puisqu'Abel use de toute sa patience pour ne surtout pas l'énerver.
    Tiens, un autre détail qui l'agace : le fait que cet homme le connaisse si bien. Le fait qu'il glisse sa main sur la sienne comme pour rassurer Ode avant de lui dire, d'une voix douce : On devrait revenir sur nos pas. Le nord est par là, et nous on vient de l’ouest. Si on suit ce trajet, on croisera forcément le sentier qu’on devait emprunter... avec un léger sourire détendu. Vaine tentative pour ne surtout pas réveiller l'ogre qui sommeille mais qui déjà étire ses muscles pour se préparer à la bataille. Puis on finira bien par retrouver du réseau. qu'est-ce qui agace le plus le courtier ? La nonchalance d'Abel quant à la situation ? Son sourire satisfait ou le simple fait qu'il ose - pire encore - lui glisser un baiser dans le cou ? Ode serre les dents, malgré lui. La température grimpe rapidement, malgré le froid environnant. L'hiver n'est pas très loin, ça se remarque aux frondaisons. C'est ça ton plan ? Marcher tout droit en espérant trouver du réseau ? qu'il s'interroge, fronçant légèrement les sourcils. C'n'est pas qu'il ait peur d'être paumé, ça non, mais c'est une contrariété toute bête qui a le don de le repousser dans ses retranchements. De mauvaises habitudes prises, le manque qui s'exprime également et l'envie cruelle de dévisser la tête d'Abel pour avoir réussi l'exploit de les perdre en forêt. Autant poser nos affaires ici et camper en espérant qu'on soit encore vivant quand les flics nous retrouveront dans quelques semaines. c'est pas sympa comme attitude, il s'en rend bien compte, mais creuser le fossé entre eux c'est aussi prendre de la distance. C'est se préserver mais c'est avant tout protéger cet autre homme qui croit s'attacher à un mec bien alors qu'Ode est parfaitement conscient d'en être tout l'inverse.

    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism





    against all odds
    So take a look at me now, there's just an empty space and there's nothin' left here to remind me, just the memory of your face.

    Re: Lost in the woods

    Ven 3 Mar 2023 - 16:38
    more_horiz
    Abel P. Fox
    Abel P. Fox
    volunteer_activism
    PROFIL
    Messages : 159
    Date d'inscription : 28/02/2023
    Identité HRP : Ulul (uluohana#6404)
    Gameplay : 3e personne
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Zayn Malik (avatar: uluohana; sign: aiwenore)
    Nationalité/origines : British aux origines pakistanaises
    Avertissements contenu : langage grossier, sexe, alcool
    Orientation & situation : Homosexuel, relation suivie
    Métier/occupation : Chercheur en maladies orphelines / Conférencier
    Études & fraternité/sororité : Médecine puis spécialisation en maladies orphelines et biologie marine
    Résidence : Un loft sur Northeast



    Abel baissa la tête quelques secondes. Le temps de se mordiller la lèvre inférieure de façon automatique. Un réflexe, presqu’un atavisme. Evidemment son coup d’essai pour ne pas envenimer la situation avait fait un flop. Il aurait presque pu voir s’accélérer le pouls de l’Américain. Il savait qu’il montait bien vite en pression. Connaissait le mécanisme. Leur relation, si elle n’avait rien de définie – et cela lui allait très bien – pouvait prendre parfois de drôles de tournures. Il savait qu’un rien pouvait agacer Ode. Mais Abel, s’il était diplomate, refusait, aussi têtu, de lui laisser du terrain sur le sujet. La plupart du temps, il agissait en calmant et savait que ce n’était pas un mauvais bougre. Bien au contraire et malgré ce qu’il pouvait dire ou faire.

    Le britannique avait pris l’habitude de l’avoir près de lui. Lui qui s’était juré à la mort de son père de ne dépendre de personne et de ne laisser personne dépendre de lui. La peine de ceux qui partent était bien trop difficile à panser. Ceci dit en grandissant il avait pris à jongler avec ce paradoxe. L’Homme n’était fondamentalement pas solitaire. En tout cas pas lui. S’il appréciait ces moments, il étai bien plus heureux en compagnie des autres. Et Ode complétait parfaitement ces instants. Loin d’être à ses yeux qu’un simple amant de passage, ils avaient entamé cette relation sans s’imposer une officialisation qui n’aurait amené aucune richesse. Abel avait beau avoir un tempérament impulsif, il fallait dire que depuis l’arrivée de l’Américain dans sa vie, il s’étonnait de sa patience et sa diplomatie ! Cela ne lui enlevait pas sa spontanéité. Et en parlant de spontanéité. Il releva la tête, plantant ses yeux dans les siens. Quel caractère celui-là !

    « Ouais, enfin, faut pas pousser non plus. Rester plantés là, je suis pas sûr que ça fasse avancer la machine. Fais moi confiance, en partant par-là on retrouvera le sentier qu’on devait emprunter. » dit-il avec une pointe d’ironie sur la première partie de sa phrase. Avant de reprendre un ton plus doux. Après tout il n’était pas le seul fautif et il n’était pas question de rentrer dans ce jeu. Seulement c’était Ode. S’ils passaient la journée à savoir qui avait perdu l’autre, ou qui s’était trompé de chemin, là, effectivement ils n’étaient pas rentrés ! Abel aurait pu ajouter qu’il avait observé la nature aux alentours et qu’il était certain de pouvoir retrouver leur route. Mais cela n’aurait fait qu’attiser les flammes qu’il aurait pu voir danser dans les yeux de son amant. A la base, ils devaient se rendre vers un lac de montagne. Il devait appuyer là-dessus.

    « Hé, on est qu’au début de la journée, on va le trouver ce lac ! » dit-il avec conviction, forçant le sourire pou l’encourager. Il n’avait pas envie de voir cette belle journée être gâchée par un petit égarement. Il ajusta la sangle de son appareil photo, un Olympus chromé compact mais puissant, qui pendait à son épaule. Abel avait vu un super spot et voulait profiter de cette journée  en couple  pour s’adonner à sa passion. Peut-être qu’il était trop positif et que ça pouvait l’agacer un peu plus. Tant pis, là-dessus il ne pouvait rien faire. Il pouvait en revanche, tout faire pour faire redescendre doucement la pression. Il pressa doucement le bras de l’Américain comme pour le rassurer et faire un pas vers lui.
    Abel regagna ensuite son sac, qu’il avait posé contre une souche, pour y prendre son thermos et boire une gorgée de sencha ariake qu’il avait fait infusé avant de partir. L’odeur si particulière du thé japonais, qu’il affectionnait, lui fit fermer les yeux quelques secondes. Il s’essuya délicatement la bouche du revers de la main avant se tourner de nouveau vers Ode. Il se mordit encore la lèvre inférieure, attendant une réaction de sa part. Scrutant également autour d’eux, il devait admettre qu’un arbre ressemblait à un autre arbre. Abel hocha la tête comme pour lui demander ce qu’il voulait faire.



    Re: Lost in the woods

    Ven 3 Mar 2023 - 17:20
    more_horiz
    Ode Little
    Ode Little
    auto_awesome
    PROFIL
    Messages : 179
    Date d'inscription : 02/03/2023
    Identité HRP : kenny, 33 ans, il.
    Gameplay : 300 mots minimum par rp, à la 3e personne (#CE4939)
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Jeremy Allen White (jeudisgris)
    Nationalité/origines : Américain pure souche, famille originaire d'Amérique également.
    Avertissements contenu : Violences conjugales, vulgarité, scène de sexe explicite, harcèlement, addictions, drogue dure et joutes verbales.
    Orientation & situation : bisexuel assumé, célibataire depuis plusieurs années et incapable de s'engager.
    Métier/occupation : ancien mannequin et footballer professionnel, à cause d'une sombre histoire et d'un bad buzz involontaire, il est aujourd'hui commercial dans les assurances.
    Études & fraternité/sororité : hautes études commerciales inachevées puisqu'il n'a pas obtenu son diplôme. Il faisait partie de l'équipe de football universitaire, quaterback.
    Résidence : Santa Monica, près de la jetée (en colocation)
    Le problème n'était pas tant d'être perdu, au fond. C'était surtout la perspective de ne pas rejoindre la civilisation avant la fin de la journée qui effrayait principalement Ode. Il y avait une part de lui qu'il s'était bien gardé d'exposer à Abel, comme s'il avait peur du jugement moral que ça pouvait impliquer. Il craignait qu'en le découvrant, l'homme finisse par détaler à vive allure et - silencieusement il pouvait l'admettre - Ode avait besoin de lui plus qu'il n'aurait pu l'imaginer.
    Dans la tourmente, dans le chaos qui régissait son quotidien et qui ne faisait que s'accroître au fil du temps, il était devenu un port d'attache auquel il était bon de déposer l'ancre de temps en temps. Finalement, de cette relation non-officielle découlait, brusquement, une dépendance certaine qui avait le pouvoir de transformer Ode tantôt en gentil papa ours, tantôt en méchant démon. La corde raide, toujours, à marcher dessus et tenter de tenir en équilibre. Ne montrer à Abel finalement que la pointe de l'iceberg. Pas par peur de se livrer mais par peur de décevoir. Et Dieu seul sait à quel point Ode avait horreur de décevoir les gens.
    Il se tend, c'est instinctif, c'est presque animal. Dès qu'une situation lui échappe, il se tend.
    Auto-défense activée, comme s'il fallait justifier de sa mauvaise humeur habituelle. Abel ne rend pas les armes, au contraire. Lui, de son côté, sait se montrer plus patient et tolérant. Ce qui peut paraître étonnant parfois, sachant qu'Abel n'est pas en reste lorsqu'il s'agit d'imposer son point de vue. Les rares joutes verbales qu'ils ont échangé ont toujours été assez sportives. Le tempérament du photographe n'est pas aussi douiller et confortable qu'on pourrait le penser. Aujourd'hui, pourtant, il fait patte de velours. Aux remarques d'Ode, il se montre sarcastique et use de l'humour pour tenter de désamorcer la situation. Ouais, enfin, faut pas pousser non plus. Rester plantés là, je suis pas sûr que ça fasse avancer la machine. Fais moi confiance, en partant par-là on retrouvera le sentier qu’on devait emprunter. le courtier soupire, roule même des yeux. Il ne supporte pas la condescendance des uns mais veut bien accepter celle d'Abel, sur ce coup. Il sait qu'il n'a pas à lui en vouloir de cette situation et pourtant ne peut s'empêcher de se montrer bougon. Le photographe fait de son mieux pour lui donner le sentiment d'être en parfaite sécurité et pourtant, Ode, fidèle à ses habitudes, continue de ronchonner. Je t'ai fait confiance jusque là, non ? un petit pique comme il a toujours su le faire. Les sourcils qui se froncent légèrement, comme pour accuser Abel. Hé, on est qu’au début de la journée, on va le trouver ce lac ! qu'il ajoute en reprenant son sac. Ouais, le début de la journée, pense le courtier en levant les yeux au ciel. Il fait beau, le soleil est même de l'aventure alors pourquoi n'arrive-t-il pas à se détendre. Ok, va pour la marche à l'aveugle. il finit par céder. Peut-être parce que c'est exactement ce dont il a besoin, au fond, quelqu'un pour lui rappeler quand il est bon de ranger les armes.
    Se laisser apprivoiser.
    C'est compliqué, surtout lorsque la vie a tout mis en oeuvre pour réduire votre confiance à néant.
    Croire en l'autre, c'est pas à la portée de tous. Ode a trop souffert, il en est conscient. Abel pourtant demeure toujours stoïque et présent, comme s'il appréciait sa compagnie. Excuse moi. qu'il dit alors en s'avançant, faisant glisser sa main le long du bras d'Abel en esquissant un sourire bête. J'ai pas envie que tu me voies comme ça, qu'il pourrait ajouter sans pour autant oser le faire. J'devrais pas réagir comme ça, t'y es pour rien. qu'il précise en fermant les yeux, serrant la mâchoire pour retrouver son calme. Sous ses paupières se dessinent les contours du lac qu'ils recherchent, et ça l'apaise. La nature, le chant des oiseaux et l'odeur particulière des arbres... quand il ouvre les yeux, il se sent déjà de meilleure humeur. Ok, ça va aller, qu'il se convainc en serrant le poing sur sa hanche. Et si ?
    Il chasse l'interrogation de son esprit. Reste focus, qu'on pourrait lui dire. S'intéresser à la forêt, à Abel et à cette balade pour ne surtout pas laisser les démons s'inviter à la fête.

    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism





    against all odds
    So take a look at me now, there's just an empty space and there's nothin' left here to remind me, just the memory of your face.

    Re: Lost in the woods

    Dim 5 Mar 2023 - 9:49
    more_horiz
    Abel P. Fox
    Abel P. Fox
    volunteer_activism
    PROFIL
    Messages : 159
    Date d'inscription : 28/02/2023
    Identité HRP : Ulul (uluohana#6404)
    Gameplay : 3e personne
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Zayn Malik (avatar: uluohana; sign: aiwenore)
    Nationalité/origines : British aux origines pakistanaises
    Avertissements contenu : langage grossier, sexe, alcool
    Orientation & situation : Homosexuel, relation suivie
    Métier/occupation : Chercheur en maladies orphelines / Conférencier
    Études & fraternité/sororité : Médecine puis spécialisation en maladies orphelines et biologie marine
    Résidence : Un loft sur Northeast



    "Je t'ai fait confiance jusque là non ?" Abel s'empêcha de lever les yeux au ciel comme il aimait le faire, lorsque Ode lui lança la petite pique bien placée. Leurs querelles verbales, leurs joutes n'étaient pas les plus reposantes. Il fallait savoir pousser Abel pour le voir s'emporter mais l'Américain pouvait se targuer de l'avoir fait quelques fois. Leur jeu du chat et de la souris pouvait parfois le laisser perplexe et penseur. Il était loin de connaître toute l'histoire de son compagnon. Peut-être qu'il n'avait pas à le savoir. Seul importait pour lui le moment présent. S'inquiéter c'était souffrir deux fois, après tout. Même s'il était courant de voir de vieilles terreurs qui ressurgissent au plus mauvais moment, transformant n'importe quel instant anodin en tempête furieuse. Dans sa tête fusaient des mots qu'il ne valait mieux pas prononcer. Ode n'y allait pas de main morte. Cette histoire de confiance. Que pouvait-il en dire? Il n'arrivait pas à deviner ni un excès, ni un manque. Bien sûr que tu peux me faire confiance, idiot ! Et sur ce point Abel ne demandait ni reconnaissance, et encore moins un sentiment de devoir. Il aimait cette relation dans toute sa complexité. Bien plus attaché qu'il ne l'imaginait.

    Le métis ne répondit pas non plus à son autre phrase. Là, très franchement il s'étonnait. Il venait de lui dire qu'ils retrouveraient le bon chemin pourtant Ode était encore sur la réserve en mode ours ronchon. C'était sa manière à lui de dire ok il le savait. Ça n'empêchait pas une pointe d'agacement qu'il ne montra pas. L'objectif de la journée valait le coup de jouer la médiation. La perspective de voir ce lac, de s'y détendre même s'il ne se baignerait certainement pas vu les températures, était un cap qui le faisait être plus souple. Plus serein aussi. Il avait appris à discerner ces moments où il pouvait faire preuve de souplesse, de pouvoir lâcher du lest. Ne pas se braquer. À vrai dire, il pouvait se l'admettre, il ne voulait pas le perdre. Abel sentait qu'au fil du temps cette relation prenait une belle place en lui. Que ses sentiments évoluaient. Et la peur de faire peur en le disant.

    Ils se remirent en route, Abel suivant son instinct pour se repérer, Ode prenant place à ses côtés. S'excusant et glissant sa main contre la sienne. Le britannique sourit. Il fut parcouru d'un agréable frisson. Le genre de frisson qui lui confirmait, si besoin en était, qu'il était bien là avec son Américain. Le genre de frisson qui faisait oublier qu'il était têtu. Et il savait y faire pour se faire pardonner mine de rien. Cela amusait beaucoup Abel qui en profitait pour le taquiner. Il pouvait paraître si fragile.

    "Ravi de te l'entendre dire Little !" railla Abel en se plantant devant lui, un air frondeur dans le regard, avant de pousser un rire frais. Une volée d'oiseaux quitta un arbre proche. Il avait pris l'habitude de l'appeler par son nom de famille, entre autre surnom. Il crut apercevoir un poing qui se serrait et vint spontanément poser doucement sa main dessus. Il leva la tête jusqu'à croiser son regard. Abel esquissa un sourire naïf et ferma les yeux en prenant une profonde inspiration.

    "....mm…cette odeur…" lança t-il dans un souffle songeur en faisant référence aux séquoias présents autour d'eux. Quelque part il enjoint Ode d'en faire de même. Il usait parfois de ce rituel de respiration pour le calmer. Un poil plus petit que lui il caressa brièvement sa joue avant de caler son front juste sous son cou. Puis il lui tapota le torse et entreprit de se remettre en route. Abel était plutôt tactile, c'était comme ça. Ça ne plaisait pas à tout le monde mais c'était machinal.

    "Aller.. mm… on va se diriger par là…" glissa t-il en vérifiant rapidement son smartphone. Toujours pas de réseau. Il s'avançait, repérant les mousses et le mouvement des branches. Il avait le nez en l'air et buta contre une racine. Il moulina des bras pour éviter de se ramasser par terre.

    "Tu dirais qu'on a marché combien de temps depuis la dernière borne ? Quinze ? Vingt minutes ?" demanda t-il, penseur, réfléchissant à l'itinéraire qu'ils devaient retrouver.

    "Cette forêt est magnifique hein…" commenta t-il sur le même ton. Son esprit scientifique et curieux notait de nombreuses variétés de plantes et de bruits d'oiseaux qu'il ne reconnaissait pas forcément mais qui attiraient son attention.

    "Je vais devoir partir pour une conférence bientôt.." amorca t-il pour agrémenter leur marche. Il jeta un regard à Ode. Abel appréciait ses voyages. D'un autre côté il s'était aussi habitué à la présence de son bel américain.


    Re: Lost in the woods

    Lun 6 Mar 2023 - 16:15
    more_horiz
    Ode Little
    Ode Little
    auto_awesome
    PROFIL
    Messages : 179
    Date d'inscription : 02/03/2023
    Identité HRP : kenny, 33 ans, il.
    Gameplay : 300 mots minimum par rp, à la 3e personne (#CE4939)
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Jeremy Allen White (jeudisgris)
    Nationalité/origines : Américain pure souche, famille originaire d'Amérique également.
    Avertissements contenu : Violences conjugales, vulgarité, scène de sexe explicite, harcèlement, addictions, drogue dure et joutes verbales.
    Orientation & situation : bisexuel assumé, célibataire depuis plusieurs années et incapable de s'engager.
    Métier/occupation : ancien mannequin et footballer professionnel, à cause d'une sombre histoire et d'un bad buzz involontaire, il est aujourd'hui commercial dans les assurances.
    Études & fraternité/sororité : hautes études commerciales inachevées puisqu'il n'a pas obtenu son diplôme. Il faisait partie de l'équipe de football universitaire, quaterback.
    Résidence : Santa Monica, près de la jetée (en colocation)
    Fallait-il encore savoir reconnaître parfois ses erreurs. Ode n'était pas du genre à présenter ses excuses, plus depuis longtemps. Il avait franchi la limite du raisonnable depuis près de dix ans à présent. S'excuser avait été la seule chose dont il s'était senti capable juste après l'accident mais même ça, ça n'avait pas suffit à sauver sa carrière et ses ambitions. Depuis, il n'était plus qu'un simple courtier en assurances, quelqu'un qui passe inaperçu, qu'on ne remarque plus. Comment vivre après avoir été si proche du soleil ? Comment survivre dans un monde où votre nom ne résonne plus alors que, pendant longtemps, il était symbole de réussite ? On croyait en toi, au sortir de l'université. Malgré les mauvais résultats et l'échec du diplôme, le fait qu'une aussi grosse équipe vienne le chercher avait suffit à ses camarades pour croire qu'il serait quelqu'un. Et quelqu'un, il l'avait été. Longtemps. Si longtemps qu'Anita lui en voulait encore aujourd'hui. Mais plus on monte haut et plus la chute fait mal. Chute toujours pas digérée, même aujourd'hui. Toutes les escapades en forêt ne suffiront jamais à soulager l'ex-footballer du poids qui pèse sur sa conscience. Ravi de te l'entendre dire Little ! qu'il rétorque, le métis. Ode lui offre un sourire contrit, sans rien ajouter de plus. S'excuser ? C'est trop compliqué, ça n'a aucune valeur si la personne qui les entend ne les accepte pas. Abel, lui, est plus tempéré dans son comportement. Il se montre plus avenant et plus doux. Pas parce que c'est dans sa nature mais parce qu'avec le temps, il avait plus ou moins réussit l'exploit de comprendre Ode sans qu'il n'ait à s'exprimer. ....mm…cette odeur… son visage qui se colle sous son menton, juste au creux de son cou. Ode ferme les yeux, apprécie l'instant. Il doit bien l'admettre, Abel s'est fait une place de choix à ses côtés. Avec le temps, sans doute. A grands renforts de compréhension et de patience, en ne foulant jamais les infructuosités de terrains secrets qu'Ode souhaitait, pour toujours, garder pour lui. Il ne lui posait aucune question, ne l'interrogeait jamais. Il l'invite surtout à se détendre, en fermant les yeux à son tour.
    Ouais, ça sent bon.
    Effectivement, la nature leur parle, comme toujours. Ode y trouve du réconfort. Il sent le sang qui se calme, les battements de son coeur qui reprennent un rythme normal. Aller.. mm… on va se diriger par là… lui enjoint son compagnon en reprenant la marche. Ode ne dit rien, se contente de suivre. Pourtant, il ne suit jamais personne mais Abel, c'est autre chose. Comme s'il avait le droit d'explorer Ode d'une manière complètement inédite. Sans trop entrer dans les détails mais frôler la surface d'un caractère bien alambiqué et complexe. Tu dirais qu'on a marché combien de temps depuis la dernière borne ? Quinze ? Vingt minutes ? Ode ne réfléchit même pas avant de répondre, sarcastique : Une éternité. qu'il lance, cynique. Tu passes plus de temps à t'arrêter pour contempler ce qui nous entoure qu'à marcher. A cette allure, on sera au lac la semaine prochaine. toujours cette manière bien à lui d'être ronchon. Et toujours ce sang qui cogne, à un moment ou un autre. Il suffit d'un effort, d'une petite montée ou juste d'un élan de fatigue pour que l'ours se réveille à nouveau. Cette forêt est magnifique hein… Abel détourne encore la conversation, c'est une habitude chez lui dès qu'il sent Ode se tendre quelque peu. Et ça fonctionne, à chaque fois. Pas autant que ton derrière. il dit en plaisantant - ouais, ça lui arrive parfois - Je vais devoir partir pour une conférence bientôt.. voilà de quoi niquer l'ambiance, non ? Il suffit d'une simple phrase pour que l'atmosphère se rembrunisse. Ode s'arrête net.
    Il pose sa main contre un arbre. La sève se colle à sa paume.
    Il s'énerve déjà, c'est un fait. Il sent le sang bouillir.
    Abel doit bien mettre cinq secondes avant de se rendre compte qu'il ne le suit plus et lorsqu'il se tourne, Ode le dévisage. Ses yeux se sont assombris, tout comme son caractère. C'est pour ça que tu m'amènes ici ? qu'il lance, comme un crétin. Ils ne s'appartiennent pas, pourtant. Ils ne se sont jamais rien promis, n'ont même pas pris la peine de poser un terme exact sur ce qu'ils sont entrain de vivre. Peu importe, Ode est possessif, de facto. Tu pars combien de temps ? qu'il demande, toujours aussi brusque et déconnecté. Il s'moque bien de la forêt, de son calme, de son odeur et du chant des oiseaux. Il s'moque encore plus des merveilles qui les entoure alors que la seule chose qui soit vraiment importante lui échappe déjà. Pourquoi partir ? Et pourquoi ça l'agace à ce point ?
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism





    against all odds
    So take a look at me now, there's just an empty space and there's nothin' left here to remind me, just the memory of your face.

    Re: Lost in the woods

    Lun 6 Mar 2023 - 19:17
    more_horiz
    Abel P. Fox
    Abel P. Fox
    volunteer_activism
    PROFIL
    Messages : 159
    Date d'inscription : 28/02/2023
    Identité HRP : Ulul (uluohana#6404)
    Gameplay : 3e personne
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Zayn Malik (avatar: uluohana; sign: aiwenore)
    Nationalité/origines : British aux origines pakistanaises
    Avertissements contenu : langage grossier, sexe, alcool
    Orientation & situation : Homosexuel, relation suivie
    Métier/occupation : Chercheur en maladies orphelines / Conférencier
    Études & fraternité/sororité : Médecine puis spécialisation en maladies orphelines et biologie marine
    Résidence : Un loft sur Northeast



    "Pas autant que ton derrière." il sourit sans s'arrêter. Ode était plutôt économe en plaisanteries. Non pas qu'il ne leur arrivait pas de rire, bien au contraire. Il lui arrivait de dérider l'américain, et Abel de son côté était plutôt bon public. La phrase, bien que prononcée de façon humoristique, trouva en lui écho favorable. Favorable et plus si affinités. Sur ce point on pouvait dire qu'ils se complétaient bien. Plutôt bien même. Leurs échanges charnels étaient des moments fort agréables. La sexualité n'était pas un tabou chez le chercheur et il pouvait dire qu'Ode n'était pas en reste. Il aurait bien pimenté le jeu verbal un peu plus avant mais il sentit bien vite que son amant ne le suivait plus. Il arrêta sa marche et se tourna vers lui. Ode avait posé la main contre un arbre et l'invectivait. Abel planta les poings sur ses hanches et campa sa position. Il attendit quelques secondes et leva les mains au ciel en secouant la tête.

    "Tu plaisantes j'espère ? Je suis un peu plus franc que ça, pas besoin de t'amener en forêt. Je te dis juste que j'ai une conf. Je peux pas la rater. T'es vraiment pénible quand tu fais ça Ode !" dit-il en grimaçant. Abel l'appelait rarement juste par son prénom. Quand il le faisait on pouvait être certain qu'ils se prenaient la tête. L'américain était de nature possessive, il s'en était aperçu. Et la plupart du temps il trouvait ça flatteur. C'était sûrement sa façon à lui de lui dire qu'il tenait au métis. Il trouvait ça plutôt mignon et en général cela ne menait à rien. Cependant, dans quelques cas il trouvait ça un peu lourd. Comme à l'instant. Le tatoué se détourna à moitié, les dents serrées. Les poings crispés. Qu'est ce qu'il était chiant quand il faisait cette tête.

    "Pff, je te disais ça parce que je voulais que tu m'accompagnes." crétin ! faillit il rajouter à son attention. Ode était impulsif et réfléchissait rarement avant de parler. Un chantre de la spontanéité. Il n'arrivait jamais à ménager la chèvre et le chou et ses piques il fallait vraiment être accroché pour ne pas se les prendre en pleine figure. Abel ferma à nouveau les yeux. Parfois ça ne marchait juste pas. Il voulait l'avoir près de lui, pas par habitude, mais parce qu'au fond, il se sentait si bien près de lui. Ses humeurs finiraient elles par éroder cette relation qu'il n'osait pas appeler un couple ? Non bien sûr, il le savait aussi doué de tendresse. Et cette tendresse posait sur lui un oeil bienveillant. Abel ne l'ignorait pas. Ça suffisait à passer une éponge sur ces instants durs mais fugaces. Il regrettant aussitôt d'avoir répondu spontanément. Mais il voulait le mettre devant ces contradictions.

    "Je pars quatre jours, en comptant le voyage." dit-il, la voix toujours un peu rauque. Ah il se trouvait bien malin maintenant d'avoir eu cette idée, qui soudainement, prenait des accents puériles. Il s'était vu en sa compagnie dans un bel hôtel, sortir marcher en ville et prendre le premier restau qu'ils auraient vu. Faire un musée et un petit déj au lit, après avoir fait honneur aux divers recoins de la chambre. Sentir l'américain piquer un somme contre son épaule durant le voyage et se réveiller en bougonnant. Voilà ce à quoi il avait pensé. Mais évidemment il ne fallait pas être sybillin avec Ode, lui amenait les choses clairement. Et surtout lui montrer qu'il n'avait rien à craindre.

    "...." Il ouvrit la bouche en esquissant un regard vers lui mais se ravisa. Il le laisserait revenir vers lui. Les mains encore sur les hanches, il leva la tête vers la cime des arbres en fermant les yeux. En les ouvrant il poussa un léger soupir, entre déception et résilience. Le chercheur ajusta la sangle de son sac pour se donner une contenance et se remit en route. Ode ferait ce qu'il voudrait.

    "Moi je continue, comme ça j'aurais le temps de contempler sans qu'on me le reproche ET de voir ce fichu lac !" déclara t-il en s'éloignant. Ode Little t'es un sacré numéro pour me pousser dans les retranchements comme ça!

    Re: Lost in the woods

    Mer 8 Mar 2023 - 12:19
    more_horiz
    Ode Little
    Ode Little
    auto_awesome
    PROFIL
    Messages : 179
    Date d'inscription : 02/03/2023
    Identité HRP : kenny, 33 ans, il.
    Gameplay : 300 mots minimum par rp, à la 3e personne (#CE4939)
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Jeremy Allen White (jeudisgris)
    Nationalité/origines : Américain pure souche, famille originaire d'Amérique également.
    Avertissements contenu : Violences conjugales, vulgarité, scène de sexe explicite, harcèlement, addictions, drogue dure et joutes verbales.
    Orientation & situation : bisexuel assumé, célibataire depuis plusieurs années et incapable de s'engager.
    Métier/occupation : ancien mannequin et footballer professionnel, à cause d'une sombre histoire et d'un bad buzz involontaire, il est aujourd'hui commercial dans les assurances.
    Études & fraternité/sororité : hautes études commerciales inachevées puisqu'il n'a pas obtenu son diplôme. Il faisait partie de l'équipe de football universitaire, quaterback.
    Résidence : Santa Monica, près de la jetée (en colocation)
    Sans doute qu'il en faisait trop, mais c'était comme ça.
    Depuis des années, Ode n'avait jamais plus pris le temps de se livrer à quelqu'un, d'offrir al possibilité à qui que ce soit de l'approcher suffisamment pour oser prétendre le connaître a minima. Abel était le premier homme dont il se sentait proche et c'était sans doute pour cette raison qu'au fin fond de cette forêt, perdu entre un point a et un point b, il s'arrêtait net et jouer les mecs courroucés. Possessif, aussi, parce qu'il fallait bien admettre qu'Abel contribuait beaucoup à son bonheur en ce moment et que savoir qu'il s'en allait ne pouvait pas vraiment réjouir le courtier. Tu plaisantes j'espère ? Je suis un peu plus franc que ça, pas besoin de t'amener en forêt. Je te dis juste que j'ai une conf. Je peux pas la rater. T'es vraiment pénible quand tu fais ça Ode ! la patience a des limites, même pour Abel. Ode le poussait à bout, régulièrement. Difficile d'aimer quand on a passé près de dix ans à essayer de ne plus rien ressentir pour ne surtout pas avoir à en souffrir. Plus jamais qu'il s'était dit lorsqu'il était monté dans cette putain d'ambulance. Plus jamais lorsqu'il avait compris, avant la fin, que tout était déjà entrain de mourir autour de lui. Comment se relever quand on porte sur soit les stigmates d'une relation aussi toxique qu'abusive, aussi puissante que destructrice. Fin, c'était le mot qu'il s'était tatoué sur les côtes depuis.
    Et c'est sans doute pathétique mais c'est comme ça.
    Quand on a passé tout ce temps à rester dans l'ombre, il est dur d'accepter les rayons de lumière sans avoir le sentiment de se brûler. Pff, je te disais ça parce que je voulais que tu m'accompagnes. Et merde ! qu'il pense, le courtier, un peu pris de court. Il se sent stupide, c'est vrai. C'est souvent le cas. Réfléchir avant d'agir, c'était pas dans sa nature. Il en était plutôt l'exact opposé. Se laissant porter par ses impulsions, ses émotions, comme un enfant, fatalement. Il soupire, sans même prendre le temps de s'excuser ou de chercher à se justifier. Je pars quatre jours, en comptant le voyage. et c'était une bonne idée, dans le fonds, que de quitter Los Angeles quelques jours. En agréable compagnie qui plus est. Envisager les choses sous un autre angle, envisager un réveil différent aux côtés d'un mec qui n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire. Envisager d'aimer tout simplement, parce qu'au fond, c'est ce qu'il tendait à faire, n'est-ce pas ?
    Peut-être qu'avec de la bonne volonté.
    Encore un mot qu'Ode ne connaît pas, plutôt du genre a rechigner et à tourner les talons au premier obstacles. Il avait connu l'enfer, il avait touché le fond et il n'avait, aujourd'hui, plus la force de s'y résigner. S'il fallait se battre, il préférait être de ceux qui abandonnent. Trop fatiguant, trop épuisant et même s'il le désirait ardemment, il refusait de prendre des coups. ... un silence, comme une pause, qui en dit long. Abel l'observe, Ode pourrait esquisser un premier mouvement. Il pourrait s'excuser, pour commencer, mais ne le fera pas. Il reste stoïque, les bras croisés sur sa poitrine. Il se mue dans son agacement parce que c'est toujours plus simple pour lui de camper sur ses positions que d'admettre qu'il pourrait avoir eu tort. Moi je continue, comme ça j'aurais le temps de contempler sans qu'on me le reproche ET de voir ce fichu lac ! qu'il ajoute en tournant les talons et en reprenant la marche. Il y a cinq secondes pendant lesquels le courtier hésite, c'est vrai, à poursuivre et puis... il reprend la marche. Dans un silence de plomb, laissant les oiseaux parler pour eux. Il glisse les deux mains dans ses poches et se tait, simplement.
    Silence gêné.
    Silence coupable.
    Un pied après l'autre, à proximité de cet homme qui pourrait lui offrir plus qu'une simple promenade mais auquel il n'est pas capable, encore, de s'abandonner. Il se passe bien une ou trois minutes avant qu'Ode finisse par briser la glace. Je viendrais volontiers, si tu me le proposais. à moitié une excuse, à moitié un reproche, c'est sa façon à lui d'fonctionner. Reconnaître un peu ses torts tout en faisant une pirouette. C'est où ? qu'il ajoute, curieux. Peut-être qu'après toutes ces années, il a l'droit à un peu de répit et de paix. Peut-être qu'il devrait accepter qu'on puisse l'apprécier, aussi. Comprendre qu'il n'est pas aussi mauvais qu'il le croit... ou peut-être plus autant.

    Re: Lost in the woods

    Mer 8 Mar 2023 - 19:40
    more_horiz
    Abel P. Fox
    Abel P. Fox
    volunteer_activism
    PROFIL
    Messages : 159
    Date d'inscription : 28/02/2023
    Identité HRP : Ulul (uluohana#6404)
    Gameplay : 3e personne
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Zayn Malik (avatar: uluohana; sign: aiwenore)
    Nationalité/origines : British aux origines pakistanaises
    Avertissements contenu : langage grossier, sexe, alcool
    Orientation & situation : Homosexuel, relation suivie
    Métier/occupation : Chercheur en maladies orphelines / Conférencier
    Études & fraternité/sororité : Médecine puis spécialisation en maladies orphelines et biologie marine
    Résidence : Un loft sur Northeast



    Ode n'avait pas bougé. Fermé comme une huître. Blindé comme une porte de prison. Les bras croisés sur la poitrine, Abel l'avait vu écouter, impassible à ses explications. Tel un David des temps moderne, un atlante inexpressif, encastré dans un mur sourd. Son regard ne disait plus rien. Pareil à la nuit noire. Et c'était comme ça qu'il le connaissait. Comme un mutisme hérité d'un ancien traumatisme qu'il n'avait jamais pu entendre. Dont il ne s'était jamais débarrassé. Sur lequel il n'avait jamais communiqué. Ode était parfait quand il s'agissait de ne pas s'ouvrir. Et le chercheur en avait pris son parti. Après tout, seul comptait pour lui le présent.

    Du moins c'est ce qu'il pensait jusqu'à présent. Être ancré dans le présent, se savoir encore jeune. Envisager l'avenir quand on n'arrivait même pas à définir une relation. Amant ? Amis avec bénéfices ? Couple ? Ode n'était pas très expressif sur le sujet. Abel avait donc décidé de ne pas se prendre la tête là-dessus. Même si ce genre de petite altercation répétitive le faisait réfléchir. Loin de tout remettre en question. En revanche, il ne pouvait pas penser à sa place. Il ne pouvait que deviner, imaginer. Puisque l'autre se taisait. Lui en voulait-il de partir et de le laisser ? Mais à un moment donné Ode devrait prendre les devants. Il devrait se jeter à l'eau. S'il tenait à lui. Un peu. Parce que les sentiments de l'Homme étaient toujours paradoxaux et ne cessaient de contredire les personnalités.

    Il avait donc tourné les talons, un peu saoulé par l'attitude va-t-en guerre de son amant. Un peu déçu aussi. L'impression de se battre contre un moulin à vent. Il n'était pas Don Quichote. Il ne voulait pas se battre. Il ne voulait pas encore perdre quelqu'un à qui il tenait. Il chassa le souvenir de son père en poussant une de ses longues mèches. Le temps pour Ode de le rejoindre. Silence gêné. Peut être qu'il préférait quand il haussait le ton. Silence de remise à zéro. Il ne s'excuserait pas. Du moins à sa manière. Ils marchèrent quelques minutes, Abel, les dents serrées, attendait. Un geste. Un mot. Dis moi que tu tiens à nous. Dis moi que tu y crois. Bien qu'il ne souhaitait pas porter seul ce qu'ils vivaient, il soutenait Ode sans contrepartie. Il le savait torturépar un mal qu'il ne voulait pas évoquer.

    Puis une phrase. Puis deux. Abel ne s'arrêta pas. Son regard ne se tourna qu'à moitié vers lui. Comme un bout de beau temps qui revient après la petite averse. Comme une éclaircie. Comme une excuse. Il desserra les dents et le poing. Son souffle ralentit. Il glissa une main dans ses cheveux dont la tignasse batailla pour vivre sa vie et la langue sur ses lèvres sèches. Dans le fond de la forêt, des oiseaux chantaient. Le tatoué aperçut le sentier, ainsi qu'une balise. Que devait-il répondre ? Que voulait-il répondre ? Le cynisme pointait le bout de son nez. Le sarcasme poussait la porte de son esprit. La tendresse glissait comme une ombre vers sa bouche. Qui gagnerait la course ?

    "Vancouver, j'ai deux jours de conférence. On pourrait ensuite profiter du week-end. Il paraît qu'il y a de quoi faire. T'en penses quoi ? Tu connais ?" l'inclure de fait. De toute façon, il voulait l'avoir près de lui.

    "J'ai un grand lit double. J'imagine que je peux te faire une place. Tu crois que tu peux te libérer ? " dit-il en le toisant, le regard haut. Un sourire de défiance barrait sa bouche.

    "Et Little, de temps en temps, ça te dirait pas d'être un peu démonstratif ? J'aimerais bien voir que je compte un peu." voilà c'était dit. Finalement il n'avait pas pu s'empêcher. Abel était du genre prolixe lui. Il ne lui en voulait pas. Il voulait juste savoir, se faire entendre qu'il comptait pour quelqu'un. Pas beaucoup. Juste un peu. Juste assez pour y croire. Juste assez pour faire vivre cette douce flamme. Il ne lui reprochait que son manque d'expression. Dont il le savait pourtant doué. Quand on savait le prendre.

    "Alors ? Tu viens avec moi ?" il se tourna alors vers lui, cessant sa marche. Une main dans la poche, l'autre dans les cheveux. Comme d'habitude. De ses yeux noirs il observa Ode. Un léger sourire sur les lèvres. Sourire penaud. Sourire de paix. Sourire d'envie. Sourire d'espoir.

    Re: Lost in the woods

    Mar 21 Mar 2023 - 15:04
    more_horiz
    Ode Little
    Ode Little
    auto_awesome
    PROFIL
    Messages : 179
    Date d'inscription : 02/03/2023
    Identité HRP : kenny, 33 ans, il.
    Gameplay : 300 mots minimum par rp, à la 3e personne (#CE4939)
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Jeremy Allen White (jeudisgris)
    Nationalité/origines : Américain pure souche, famille originaire d'Amérique également.
    Avertissements contenu : Violences conjugales, vulgarité, scène de sexe explicite, harcèlement, addictions, drogue dure et joutes verbales.
    Orientation & situation : bisexuel assumé, célibataire depuis plusieurs années et incapable de s'engager.
    Métier/occupation : ancien mannequin et footballer professionnel, à cause d'une sombre histoire et d'un bad buzz involontaire, il est aujourd'hui commercial dans les assurances.
    Études & fraternité/sororité : hautes études commerciales inachevées puisqu'il n'a pas obtenu son diplôme. Il faisait partie de l'équipe de football universitaire, quaterback.
    Résidence : Santa Monica, près de la jetée (en colocation)
    Difficile d'apprendre à aimer à nouveau quand on a perdu ce qu'il avait perdu. Bien sûr, s'il avait pris le temps de l'expliquer à Abel, il aurait pu leur éviter un nombre incalculable de malentendus mais s'il y avait bien une chose qu'il fallait reconnaître à Ode, c'était sa totale incapacité à ouvrir son coeur et à parler de ces choses-là. Ces choses blessantes, frustrantes et même douloureuses qui mises toutes bout-à-bout expliquaient avec clairvoyance le comportement borderline de l'ancien joueur de football.
    Non, Ode ne sait pas parler, n'a jamais su parler.
    La preuve en est lorsqu'il se remet à avancer près d'Abel sans réussir à admettre ses torts. Il s'emporte, il réfléchit après. C'est toujours pareil, c'est bien ce qui lui a valu d'en être exactement là où il se trouve aujourd'hui. D'une notoriété ascendante à un simple statut de courtier en assurances. La chute avait été vertigineuse, il était inconcevable donc d'imaginer qu'elle n'ait pas créé chez Ode des traumas qui, avec le temps et beaucoup de patience, pourraient sans doute se guérir. Encore aurait-il fallu qu'il accepte pour ça qu'on prenne du temps pour lui venir en aide. L'empathie était un concept dont il avait horreur, c'est sans doute ce qui le poussait à garder ses distances avec Abel. Trop souvent il avait eu le sentiment qu'entre eux aurait pu naître quelque chose de suffisamment fort pour qu'il se laisse aller à vivre cette relation comme s'il s'agissait d'une bénédiction. Chaque fois qu'il avait senti battre son myocarde un peu trop fort, il trouvait un prétexte pour faire éclater la bulle.
    Etre heureux, c'est surfait, et il ne s'y sentait pas légitime. Vancouver, j'ai deux jours de conférence. On pourrait ensuite profiter du week-end. Il paraît qu'il y a de quoi faire. T'en penses quoi ? Tu connais ? il regarde ailleurs, parce qu'il se met à sourire l'imbécile. C'est compliqué de l'admettre ouvertement mais l'idée de partir loin d'ici en compagnie d'Abel, ça le réjouit d'avance. J'ai entendu parler mais je n'y suis jamais allé. faux, archi-faux. Il y avait disputé un match, autrefois. Il n'avait pas pris le temps de visiter mais il connaissait déjà Vancouver. Pourquoi mentir ? parce qu'au fond, il avait envie de laisser croire à Abel qu'il avait la primeur de l'emmener là-bas. J'ai un grand lit double. J'imagine que je peux te faire une place. Tu crois que tu peux te libérer ? il sent le regard du jeune homme qui glisse sur lui.
    Ode, il s'arrête de sourire, c'est instinctif. Il reprend son sérieux, c'est presque déroutant. Il l'observe aussi. Dieu qu'il se noie dans son regard ébène. Je peux toujours essayer. jamais plus, jamais moins. D'ailleurs, Abel n'hésite pas à le lui faire remarquer. Et Little, de temps en temps, ça te dirait pas d'être un peu démonstratif ? J'aimerais bien voir que je compte un peu. et ça le bouscule, Ode, parce qu'il n'en a pas l'habitude, parce que personne n'a jamais vraiment voulu s'intéresser à lui ces dernières années et même lorsqu'il était au sommet d'son art (façon de parler bien sûr), on ne se rapprochait de lui que par intérêt. Difficile de baisser les armes, de faire preuve d'un peu de tendresse quand on a été élevé comme lui. Il ne dit rien, ne rétorque rien, pris de court. Etre démonstratif c'est aussi donner l'opportunité à quiconque de s'en servir pour le blesser.
    C'est pas juste de penser comme ça.
    C'est pas juste de lui imposer ça non plus. Alors ? Tu viens avec moi ? Abel se tourne complètement vers lui, plonge ses yeux dans les siens. Une main dans la poche, une main dans les cheveux. Adonis, auréolé d'un raie de lumière qui traverse la floraison. Il sourit à moitié Ode, sans jamais plus détourner les yeux. Oui, je viens. qu'il lui dit avant de reprendre la marche. C'est tout ? C'est plus que ce qu'il fait d'ordinaire, non ? Pourtant, il avance encore un peu, laisse s'éterniser une ou deux secondes avant de lâcher : Tu comptes beaucoup pour moi Abel. sans oser le regarder. Il glisse une main dans la poche de son jean, en tire son paquet de Marlboro et en glisse une entre ses lèvres. Mauvaise habitude, mauvais réflexe. Approche toi du coeur, je m'en grille une, dès qu'on le pousse dans ses retranchements. La nicotine comme relaxant, il s'arrête pour allumer la cancéreuse avant de reprendre la marche. Pas la peine de rebondir sur ça. comme pour clore la conversation, ou se protéger. Qu'importe, juste pour ne pas laisser la porte ouverte trop longtemps.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism





    against all odds
    So take a look at me now, there's just an empty space and there's nothin' left here to remind me, just the memory of your face.

    Re: Lost in the woods

    Mer 22 Mar 2023 - 15:26
    more_horiz
    Abel P. Fox
    Abel P. Fox
    volunteer_activism
    PROFIL
    Messages : 159
    Date d'inscription : 28/02/2023
    Identité HRP : Ulul (uluohana#6404)
    Gameplay : 3e personne
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Zayn Malik (avatar: uluohana; sign: aiwenore)
    Nationalité/origines : British aux origines pakistanaises
    Avertissements contenu : langage grossier, sexe, alcool
    Orientation & situation : Homosexuel, relation suivie
    Métier/occupation : Chercheur en maladies orphelines / Conférencier
    Études & fraternité/sororité : Médecine puis spécialisation en maladies orphelines et biologie marine
    Résidence : Un loft sur Northeast

    Ode Little aime ce message




    Aller à la pêche. C'était un peu le sport favori du chercheur depuis qu'il fréquentait Ode. Au sens figuré bien sûr. Mais il devait sans cesse tendre des perches, tirer la ligne et la lancer loin pour qu'il en ramène quelque chose. Il fallait dire que le poisson très spécial qu'il avait auprès de lui, n'était pas du genre expressif. De petites phrases, de petites touches, il nageait près du bord sans jamais vraiment se laisser attraper. Comme une créature farouche ou effarouchée. Un être qui avait subi. Qui faisait subir. Il s'en rendait compte, Abel en était certain. Un être à la peau épaisse, dotée d'une carapace qu'il n'avait pas encore réussi à briser. Il n'en était pas éloigné parfois, mais l'ouverture n'était jamais grande et toujours éphémère. Ode était un être de complexité et renfermé sur lui-même. Cette blessure béante qu'il portait, était son chemin de croix. Un fardeau qu'il traînait et qu'il ne voulait pas partager. Même la douceur du métis lui paraissait plus une piqûre qu'un baume apaisant. Mais Abel n'était pas du genre à baisser les bras. Il était tenace et, il devait se l'avouer, tenait à son Américain. Alors il insistait, avec diplomatie, de temps à autre avec force car il fallait lui tenir tête.

    Ainsi Ode, par petits bouts, par petits sauts, répondit à ses questions. Aussi rassurantes que maladroites. Comme à son habitude. Comme son personnage lui dictait de jouer. Non, il ne connaissait pas Vancouver. Oui, il peut essayer de se libérer. Oui il viendrait. Pas plus, pas moins. Abel s'interdit de rager sur le peu de mots utilisés. De toute façon, son amant n'allait pas lui faire une tirade. Il s'en contenterait. Ce voyage professionnel prenait déjà dans sa tête et dans son cœur une toute autre tournure. Peut être même que l'homme face à lui prendrait du temps pour se détendre et pourrait profiter de ce temps ensemble, hors d'un cadre ordinaire. Hors d'une routine et des pensées quotidiennes. Ça il ne verrait bientôt, lorsqu'ils partiraient. Quelques temps auparavant l'idée de l'emmener avec lui ne lui aurait peut-être pas traversé l'esprit, par peur qu'il refuse sec et net. Ode changeait et même si c'était une once de changement, c'en était un tout de même. Un sourire sincère s'installa donc lorsqu'il accepta la proposition du chercheur.

    Ils avaient repris leur marche quand Ode lui glissa, comme si de rien n'était, qu'il comptait beaucoup pour lui. Il lâcha un soupir rassuré s'en sans rendre compte. Il n'en doutait pas, sinon leur sorte de relation n'existerait même plus. Sinon ils ne seraient pas là en randonnée dans cette forêt à la recherche d'un beau lac. Mais puisqu'il ne communiquait que trop rarement sur ses sentiments, sur leur relation, la révélation le prit de court. Mais soulagé. Mais espoir. Les petits papillons se posèrent sur son cœur et lui chatouillèrent le ventre. La forêt sembla chanter un air serein. Le bruissement des feuilles, le piaillement des oiseaux, l'odeur des arbres. Une sorte d'instant de grâce, le rayon de lumière qui éclairait leur route, qui d'ailleurs retrouva le sentier. Un sourire clair barra son visage aux accents parfois encore juvéniles. Il eut envie de le prendre dans ses bras et de se blottir quelques instants pour apprécier sa chaleur. Il était beau cet américain.

    Il amorça même un geste pour se faire, mais bien sûr, l'ouverture de la carapace ne dura pas. Ode se renferma, lui intima de ne pas relever ce qu'il venait de dire. Il n'était pas à l'aise sur ce terrain. Il n'était pas certain dans ces moments. Il ne voulait pas s'engager. Peur , angoisse, trauma, Abel devait être bon danseur car il ne savait jamais sur quel pied se poser avec lui. Il s'arrêta alors une nouvelle fois. Il avait déjà tiré une cigarette, réaction typique pour l'américain. Il ferma les yeux un instant. Il n'aimait pas ça du tout.

    "Ah ouais, difficile de ne pas rebondir Little ! J'étais partie pour te faire un beau monologue, plein de tendresse. J'avais même pris avec moi la bague pour te faire ma déclaration. Mince, je vais devoir attendre mon tour. Le cancer avant tout !" railla t-il un air narquois glissant de sa bouche. Peut-être qu'ainsi le métis se protégeait aussi, se préservait. Il n’en avait cependant pas fini avec lui. Pas encore. Il continua en marchant.

    Ca m'embêterais de te perdre à cause d’une clope, tu sais …” Il avait baissé la voix, presque triste. Chercheur en maladies orphelines, il était sensible à ça. mais il ne pouvait pas obliger Ode à arrêter. Après tout, il était majeur et vacciné. Ils en avaient déjà parlé de toute façon. Il n’aimait ni l’odeur, ni la fumée. Encore moins un homme qui sentait le tabac. Il ne lui avait jamais promis de stopper, peut-être qu’un jour il avait pu dire qu’il ferait un effort, Abel ne s’en souvenait plus.

    Tiens, regarde, le panneau indique le lac à quelques minutes d’ici!” s’exclama-t-il en apercevant la direction par une flèche en bois.


    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


    MIXED AND PROUD

    "We're only gettin' older, baby
    And I've been thinkin' about it lately
    Does it ever drive you crazy
    Just how fast the night changes? "

    Re: Lost in the woods

    Mar 4 Avr 2023 - 18:10
    more_horiz
    Ode Little
    Ode Little
    auto_awesome
    PROFIL
    Messages : 179
    Date d'inscription : 02/03/2023
    Identité HRP : kenny, 33 ans, il.
    Gameplay : 300 mots minimum par rp, à la 3e personne (#CE4939)
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Jeremy Allen White (jeudisgris)
    Nationalité/origines : Américain pure souche, famille originaire d'Amérique également.
    Avertissements contenu : Violences conjugales, vulgarité, scène de sexe explicite, harcèlement, addictions, drogue dure et joutes verbales.
    Orientation & situation : bisexuel assumé, célibataire depuis plusieurs années et incapable de s'engager.
    Métier/occupation : ancien mannequin et footballer professionnel, à cause d'une sombre histoire et d'un bad buzz involontaire, il est aujourd'hui commercial dans les assurances.
    Études & fraternité/sororité : hautes études commerciales inachevées puisqu'il n'a pas obtenu son diplôme. Il faisait partie de l'équipe de football universitaire, quaterback.
    Résidence : Santa Monica, près de la jetée (en colocation)
    L'effort est considérable.
    L'effort lui coûte.
    Quand il prononce ces mots, il sent toute cette vulnérabilité l'étreindre et l'air vient presque à lui manquer. Ouais, il suffoque l'imbécile. Trop habitué à garder ses distances, à se protéger juste pour ne pas avoir à souffrir davantage. Il avait trop perdu, beaucoup trop pour prendre le risque de revivre ce qu'il s'était déjà passé. Effort considérable, il ne s'en indigne pas pour autant, il sait qu'il doit parfois accepter de se montrer plus tendre pour ne pas mettre à mal tout ce qu'il s'efforce de construire avec Abel. C'est pas rien, il le sait. C'est important pour lui. Ces derniers temps, il n'y avait que lui pour lui remonter le moral, que lui pour l'aider à supporter le manque et les crises d'angoisses dont il souffrait épisodiquement.
    Mal être abondant, depuis dix ans déjà. Il se rappelle de tout, n'oublie jamais rien. Il compte même les jours, n'a jamais su les effacer de sa mémoire. Trois mille sept cents quarante deux jours depuis cette funeste nuit. Effort considérable pour laisser transparaître l'homme sous la carapace, faire comprendre à bien des égards qu'au-delà du sexe, de l'affection et des promenades, il y avait une promesse.
    Pas grand chose, pas d'émulsion ni même de volcan en éruption. Juste la tendre promesse d'une histoire entrecoupée de crises, d'égoïsme et de cynismes mais une histoire quand même. Pour autant, aussitôt dits, aussitôt faits. Il attrape la clope dans le paquet, la glisse entre ses lèvres et intime l'ordre de ne surtout pas rebondir sur ce qu'il vient de faire. Abel s'était arrêté, une micro-seconde, c'est qu'Ode le connait suffisamment pour savoir qu'il aurait fait de cette information une montagne s'il ne l'avait pas arrêté. Ah ouais, difficile de ne pas rebondir Little ! J'étais partie pour te faire un beau monologue, plein de tendresse. J'avais même pris avec moi la bague pour te faire ma déclaration. Mince, je vais devoir attendre mon tour. Le cancer avant tout ! citation amère teintée d'une touche d'humour à la Fox. Ode sourit, malgré tout, sans un regard pour lui, se contentant d'avancer en fixant un point devant lui. Ca m'embêterais de te perdre à cause d’une clope, tu sais … et la tendresse qui s'en suit, comme toujours. Abel n'est pas un méchant, bien au contraire. C'est ce qui plait à Ode. Abel est un gentil, et cette notion peut paraître désuète mais dans un monde comme le nôtre, c'est important de se souvenir parfois de ce qui fait le bien et ce qui fait le mal. Tu ne me perdras pas. quelques mots à peine teintée d'une nouvelle promesse, comme si c'était nécessaire pour faire oublier la clope sur laquelle il tire avec véhémence comme l'accro en manque qu'il est et a toujours été.
    Il fait gaffe, pourtant. D'ordinaire, il ne fume pas devant lui. Cette effusion de bons sentiments aura eu raison de ses convictions. Il a besoin de nicotine pour occuper ses mains et détourner la conversation. Offrir à Abel le droit de le réprimander pour ne surtout pas qu'il profite de cet épisode de vulnérabilité pour creuser là où il ne ferait pas bon d'aller creuser. Tiens, regarde, le panneau indique le lac à quelques minutes d’ici! Ode s'arrête, tousse. Il écrase la cigarette entre ses doigts, à peine terminée. Il range le mégot dans la poche arrière de son jean. Abel marque un temps avant de s'apercevoir qu'il s'est arrêté. Adossé à un arbre, il observe le jeune homme qui lui fait face sans sourire.
    Il détaille son visage, les traits si caractéristiques de son allure. Cette mâchoire juvénile et pourtant virile qu'il adore parcourir du bout des doigts, les lèvres charnues, le teint hâlé et les sourcils taillés. Les cheveux en broussaille dans lesquels il aime perdre ses doigts, la tâche sombre dans l'iris gauche qu'il connait par coeur et qui ne se remarque que si on sait faire attention. Il sourit, Ode, comme bercé par l'instant. Le chant des oiseaux, le soleil à travers les feuillages et la destination si proche. Instant auréolé de grâce. Parfois, je me dis que j'ai beaucoup de chance de t'avoir, tu sais. il ignore si c'est ce qu'il veut dire ou si c'est ce qu'il pense. Il ignore même pourquoi il s'arrête ainsi, pourquoi il tient à prononcer ses mots mais il le fait. Ode se laisse bercer par l'instant sans pour autant laisser la porte s'ouvrir entièrement. Il avance alors d'un pas, puis de deux. Il pose sa main sur l'épaule du jeune homme sans cesser de sourire : Allez, vamos. Il me tarde d'ôter ces vêtements et de me jeter dans l'eau glacée. trait d'humour tandis qu'il reprend sa marche tranquille. Un court instant, ça n'a duré qu'un court instant mais c'était suffisant. Gratitude à peine voilée. Il sourit, les mains dans le dos, concentré sur sa marche. Un jour j'arrêterai de fumer. tiens, voilà une autre promesse.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism





    against all odds
    So take a look at me now, there's just an empty space and there's nothin' left here to remind me, just the memory of your face.

    Re: Lost in the woods

    Lun 10 Avr 2023 - 15:27
    more_horiz
    Abel P. Fox
    Abel P. Fox
    volunteer_activism
    PROFIL
    Messages : 159
    Date d'inscription : 28/02/2023
    Identité HRP : Ulul (uluohana#6404)
    Gameplay : 3e personne
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Zayn Malik (avatar: uluohana; sign: aiwenore)
    Nationalité/origines : British aux origines pakistanaises
    Avertissements contenu : langage grossier, sexe, alcool
    Orientation & situation : Homosexuel, relation suivie
    Métier/occupation : Chercheur en maladies orphelines / Conférencier
    Études & fraternité/sororité : Médecine puis spécialisation en maladies orphelines et biologie marine
    Résidence : Un loft sur Northeast

    Ode Little aime ce message




    Et le temps sembla se suspendre quelques instants. Les mots de Ode touchèrent Abel en plein coeur. Peu habitué à ces marques de tendresse sans contrepartie, le chercheur se tourna vers lui, surpris, le visage comme figé. Ses yeux sourirent avant sa bouche. Sur laquelle s'installa un sourire délicat et doux. Un sourire qui disait je te comprends. Un sourire qui disait je ne sais pas tout ce que tu as traversé mais je suis là. Un sourire qui disait aussi j'aime t'entendre ouvrir la porte de tes émotions et je te respecte. Peut-être même que ce sourire disait moi aussi. Espoir et confidence. Douceur et confiance.

    Il ne répondit pas, écoutant son amant, hochant légèrement la tête. Abel se mordit sa lèvre inférieure. Très légèrement. Voguant sur l'océan de ses pensées. S'imaginant déjà à Vancouver avec lui. Parcourant la ville à la recherche d'un restaurant ou d'un café. Visitant les monuments phares, ou au contraire, marchant hors des sentiers battus. Peut-être pas main dans la main, mais proches, leurs ombres se mêlant dans le soleil couchant quand ils plongeront la vue depuis un gratte ciel ou d'une baie. Ils se chamailleraient évidemment. Ode ne pourra pas s'empêcher de le contredire ou de faire sa tête brûlée. Mais ils seraient ensemble et malgré tout ils seraient bien.

    "Je… je l'espère." murmura t-il. Oh non, il ne voulait pas le perdre. Et cette promesse, de sa bouche, était une vérité en laquelle il avait toute confiance.

    L'américain avait fini par écraser sa cigarette. Il fumait rarement en sa présence mais savait combien il pouvait être accroc. Abel poussa un soupir intérieur, ravi de le voir faire. Ses yeux passèrent sur ses mains puissantes, remontèrent son bras veiné, glissant sur ses pectoraux forts sur lesquels il aimait poser la tête, finirent leur course au creux de son cou puis allèrent se perdre dans ses beaux yeux. Le temps pour lui de le voir s'approcher et poser sa main sur son épaule. Le chercheur lâcha un petit rire amusé et ironique lorsqu'il parla de se jeter à l'eau. Certes il faisait beau mais les températures étaient encore bien trop fraîches. Qu'importe, il sourit. Ode avait repris la marche et il s'empressa de le rattraper, marchant à ses côtés. Le sentier était serré et ses phalanges caressaient parfois celles de son compagnon.

    "J'ai hâte de voir ça mais je préférerais te les enlever moi-même et sans spectateurs." glissa t-il un air grivois dans le regard qu'il lança à son encontre, en levant un sourcil. Malgré tout, Abel chassa les pensées peu chastes qui gravissaient la pente de son esprit. L'heure n'était pas encore venue de se laisser aller à ce type d'épanchement. Enfin… Ils n'avaient pas froid aux yeux, au contraire, mais le moment n'était pas le mieux choisi.

    Il n'insista pas sur les déclarations de Ode. Il ne voulait pas gâcher l'instant surtout que l'américain risquait de trouver un subterfuge pour changer de sujet. Il se laissa tout de même aller à glisser sa main sur son bras, se calant un peu plus contre lui. Mais bientôt ils arrivèrent au bord du sentier et Abel lâcha prise lorsqu'il aperçut le lac en contrebas. Un large bassin né d'un antique effondrement. La roche était claire et l'eau était digne d'un lac de haute montagne européenne. De nuances de bleu dans un bel écrin de verdure. Il siffla, impressionné et prit son appareil photo en main. De son oeil, qui devenait expert, il appuya plusieurs fois sur le déclencheur pour prendre des clichés. Il se tourna vers Ode.

    "Wow, ça valait le coup !" il sourit en le regardant.

    "Little je t'embauche une fois de plus comme modèle une fois arrivés en bas !" dit-il et sans attendre il le prit en photo. Ode ronchonnait mais se prêtait régulièrement au jeu, lorsque Abel avait besoin d'une personne pour ses portraits ou ses compositions photographiques. Il n'était pas professionnel mais s'était découvert une véritable passion. Et il l'y aidait à sa manière. Il était quasiment sûr qu'il allait râler et cela le ferait rire. Comme d'habitude. L'habitude. Il était définitivement habitué à l'avoir près de lui. Il dévala le reste du sentier d'une bonne marche pour arriver près du grand lac entre quelques arbres. Abel se passa la main dans les cheveux et ne put s'empêcher cette fois un nouvel élan d'affection. Il se colla tendrement contre Ode et prit une belle inspiration en passant ses bras autour de sa taille. Heureux.

    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


    MIXED AND PROUD

    "We're only gettin' older, baby
    And I've been thinkin' about it lately
    Does it ever drive you crazy
    Just how fast the night changes? "

    Re: Lost in the woods

    Mar 20 Juin 2023 - 10:40
    more_horiz
    Ode Little
    Ode Little
    auto_awesome
    PROFIL
    Messages : 179
    Date d'inscription : 02/03/2023
    Identité HRP : kenny, 33 ans, il.
    Gameplay : 300 mots minimum par rp, à la 3e personne (#CE4939)
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Jeremy Allen White (jeudisgris)
    Nationalité/origines : Américain pure souche, famille originaire d'Amérique également.
    Avertissements contenu : Violences conjugales, vulgarité, scène de sexe explicite, harcèlement, addictions, drogue dure et joutes verbales.
    Orientation & situation : bisexuel assumé, célibataire depuis plusieurs années et incapable de s'engager.
    Métier/occupation : ancien mannequin et footballer professionnel, à cause d'une sombre histoire et d'un bad buzz involontaire, il est aujourd'hui commercial dans les assurances.
    Études & fraternité/sororité : hautes études commerciales inachevées puisqu'il n'a pas obtenu son diplôme. Il faisait partie de l'équipe de football universitaire, quaterback.
    Résidence : Santa Monica, près de la jetée (en colocation)
    Et sans doute que le plus simple était de se laisser aller, de croire que tout était encore possible même pour qui n'avait plus vraiment d'options. Ode était passé par beaucoup d'étapes dans sa vie et, à son âge, il avait parfois l'impression d'avoir déjà vécu milles vies. Peut-être un mal pour un bien, peut-être juste équivoque aussi... le fait de ne jamais savoir comment se comporter ou comment accepter que les choses puissent simplement aller bien.
    Être en retrait,
    sans savoir pleinement profiter de ce qu'il est, de ce qu'il a.
    Abel est un mec bien, il le sait Ode, et il sait également qu'à trop se fréquenter, il finira par l'entraîner dans ses vices. De l'autre côté du miroir, un peu comme Alice au pays des enfers. Il a peur de finir par le blesser parce qu'au fond, il sait que tôt ou tard, lorsque ses démons prendront le dessus, Abel sera déçu. L'alcoolisme, les addictions, la vie facile et les solutions simples. Se foutre en l'air pour oublier le mal, pour oublier les déceptions. Son quotidien, quoi qu'il en dise. Etre ici, en pleine nature, ça ne lui ressemble pas. Ou alors, ce n'est que le reflet de l'homme qu'il est en compagnie d'Abel. Ode aime ça, il doit bien l'admettre. Et les promesses qu'il fait sur l'instant, il les pense foncièrement.
    Mais demain ?
    Demain tout disparaîtra, tout redeviendra poussière. Parce qu'au fond, les mots ne sont que des armes qu'on emploie sans en comprendre vraiment le sens. Je serai là mais à quelles conditions ? Comment et pourquoi ?
    Il ne dit rien de plus Ode, il se contente de suivre. Il est heureux, à l'instant T. C'est vrai qu'Abel le rend heureux. Et ça l'angoisse, profondément. Même sa remarque grivoise le fait vaciller. Il aime leur corps à corps, il aime cette séduction, il aime tout ce que projette Abel et il se voit, putain oui, il se voit filer à l'anglaise avec le jeune homme et vivre ailleurs. Visiter un pays tout entier, loin de tous et de ses problèmes... il y croit. J'ai pas le sentiment que le coin soit très fréquenté, tu sais. qu'il répond, narquois, un peu. Parce que le désir est profond, réel. Parce qu'il n'a jamais voulu plus d'un homme qu'il veut Abel mais qu'il ne sait pas comment l'accepter ou l'admettre. S'attacher, ça ne lui correspond pas, ou plus.
    Et quand ils arrivent à destination, tout s'efface déjà.
    Ses pensées n'affluent plus par milliers, le paysage le souffle. Il regarde le lac et sourit, comme un gosse. C'est l'effet d'Abel, c'est comme ça. Simplicité et naturel. Il sourit à la remarque du jeune photographe amateur et le suit. La pente est plus raide mais Ode tient bon sur ses jambes. La clope lui manque parfois, jamais lorsqu'il est avec lui. Comme s'il avait le pouvoir de le tenir éloigné de ses propres échecs. Abel tient l'ombre à distance, mais jusqu'à quand ? Même le soleil finit toujours par se coucher. Et j'accepte avec plaisir. qu'il dit en riant doucement, ôtant déjà son pull tout en poursuivant sa marche. Arrivés à destination, il n'attend aucune directive, il enlève son t-shirt et se tourne vers Abel, un sourire goguenard accroché aux lèvres. Je m'arrête là où je continue ? clin d'oeil amusé, lubrique.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism





    against all odds
    So take a look at me now, there's just an empty space and there's nothin' left here to remind me, just the memory of your face.

    Re: Lost in the woods

    Mer 21 Juin 2023 - 11:15
    more_horiz
    Abel P. Fox
    Abel P. Fox
    volunteer_activism
    PROFIL
    Messages : 159
    Date d'inscription : 28/02/2023
    Identité HRP : Ulul (uluohana#6404)
    Gameplay : 3e personne
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Zayn Malik (avatar: uluohana; sign: aiwenore)
    Nationalité/origines : British aux origines pakistanaises
    Avertissements contenu : langage grossier, sexe, alcool
    Orientation & situation : Homosexuel, relation suivie
    Métier/occupation : Chercheur en maladies orphelines / Conférencier
    Études & fraternité/sororité : Médecine puis spécialisation en maladies orphelines et biologie marine
    Résidence : Un loft sur Northeast
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


    MIXED AND PROUD

    "We're only gettin' older, baby
    And I've been thinkin' about it lately
    Does it ever drive you crazy
    Just how fast the night changes? "

    Re: Lost in the woods

    more_horiz
    Contenu sponsorisé
    PROFIL
    privacy_tip Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum