can I feel your love again?
Assis dans le studio en bas, il tourne sur lui-même tout en fixant la lumière au plafond qui semble vaciller à chaque fois qu'il fait bouger sa chaise. Son esprit semble aussi vide que son cœur, que sa vie en ce moment. Quand ? Quand est-ce que ça a pu merder autant ? Il était déjà malheureux sur pleins de points, et maintenant, on lui retire même son droit d'être sur scène ? Il aimerait ne pas écouter les médecins entre nous. Vraiment. Mais dès qu'il remet la lanière de sa guitare sur ses épaules, la douleur est insoutenable. Bien sûr, il peut faire sans, et c'est pour ça qu'il a accepté quand même plusieurs festivals, comme avant, mais c'est quand même différent quand il ne peut pas jouer.
Pas de moitié réellement, Teru continue de se balancer entre lui et Helo, les autres ? Ils l'ont oublié depuis longtemps. Josh pousse un lourd soupir, il n'a jamais été autant déprimé de sa vie. Son corps se lève dans une grimace et il attrape des cachets qu'il gobe comme on prendrait des tic-tac. Il s'empare ensuite de sa tasse de gin pour faire descendre le tout avant de pousser un petit soupir, puis de reposer la tasse pour prendre de l'eau à la place. Il ne peut pas avoir touché le gouffre à ce point, si ? Quelque chose semble brisé en lui, et il n'arrive même pas l'expliquer.
Il se traîne pour aller fouiller dans un vieux carton poussiéreux, afin de récupérer des anciennes paroles de chansons qu'il n'a jamais encore montré. Comme une envie de se replonger dans la nostalgie de l'époque heureuse, mais compliquée de ses années à l'UCLA avec eux. Son corps tombe sur le vieux canapé et il observe les photos, les mots, les souvenirs, en essayant de se rappeler, mais des blancs viennent ternir les moments. Il finit par s'endormir pendant une heure avant de se réveiller à cause d'un cauchemar.
Sa main éponge son front rapidement à l'aide de son haut, et il se lève pour partir à l'étage de la boutique, observer le calme environnant. Il prend des photos des réparations qu'il veut entreprendre (enfin, on va lire ici : payer quelqu'un pour les faire) avant de se tourner lorsque la clochette de l'entrée retentit.
Mais la vision qu'il a sous les yeux lui décroche un gémissement inaudible de l'autre côté de la pièce. Il sent ses yeux qui s'embuent assez rapidement et son myocarde qui devient fébrile au point de louper plusieurs battements et de rendre son rythme chaotique. Elle n'a pas changé. Il pourrait la reconnaître entre milles. Souvent, pendant les concerts, il cherchait son visage dans la foule, comme s'il aurait pu le trouver, comme si elle aurait pu vouloir venir.
Josh reste interdit plusieurs minutes, avant de s'avancer, maladroitement, un peu précipitamment, puis de se stopper à un mètre d'elle pour la regarder, les yeux gorgés d'un torrent de larmes qu'il fait tout pour ne pas laisser couler. Ils n'ont jamais eu de happy ending, bien qu'il l'aurait souhaité. Une partie de lui l'aime toujours et l'aimera pour longtemps, il le sait bien. C'est son problème, d'aimer sans savoir y mettre un terme. D'aimer dès que son cœur s'emballe. D'aimer et de blesser les autres à force de trop aimer. « Riley... » souffle-t-il enfin, d'une voix tressaillante et prise d'émotions.
Pas de moitié réellement, Teru continue de se balancer entre lui et Helo, les autres ? Ils l'ont oublié depuis longtemps. Josh pousse un lourd soupir, il n'a jamais été autant déprimé de sa vie. Son corps se lève dans une grimace et il attrape des cachets qu'il gobe comme on prendrait des tic-tac. Il s'empare ensuite de sa tasse de gin pour faire descendre le tout avant de pousser un petit soupir, puis de reposer la tasse pour prendre de l'eau à la place. Il ne peut pas avoir touché le gouffre à ce point, si ? Quelque chose semble brisé en lui, et il n'arrive même pas l'expliquer.
Il se traîne pour aller fouiller dans un vieux carton poussiéreux, afin de récupérer des anciennes paroles de chansons qu'il n'a jamais encore montré. Comme une envie de se replonger dans la nostalgie de l'époque heureuse, mais compliquée de ses années à l'UCLA avec eux. Son corps tombe sur le vieux canapé et il observe les photos, les mots, les souvenirs, en essayant de se rappeler, mais des blancs viennent ternir les moments. Il finit par s'endormir pendant une heure avant de se réveiller à cause d'un cauchemar.
Sa main éponge son front rapidement à l'aide de son haut, et il se lève pour partir à l'étage de la boutique, observer le calme environnant. Il prend des photos des réparations qu'il veut entreprendre (enfin, on va lire ici : payer quelqu'un pour les faire) avant de se tourner lorsque la clochette de l'entrée retentit.
Mais la vision qu'il a sous les yeux lui décroche un gémissement inaudible de l'autre côté de la pièce. Il sent ses yeux qui s'embuent assez rapidement et son myocarde qui devient fébrile au point de louper plusieurs battements et de rendre son rythme chaotique. Elle n'a pas changé. Il pourrait la reconnaître entre milles. Souvent, pendant les concerts, il cherchait son visage dans la foule, comme s'il aurait pu le trouver, comme si elle aurait pu vouloir venir.
Josh reste interdit plusieurs minutes, avant de s'avancer, maladroitement, un peu précipitamment, puis de se stopper à un mètre d'elle pour la regarder, les yeux gorgés d'un torrent de larmes qu'il fait tout pour ne pas laisser couler. Ils n'ont jamais eu de happy ending, bien qu'il l'aurait souhaité. Une partie de lui l'aime toujours et l'aimera pour longtemps, il le sait bien. C'est son problème, d'aimer sans savoir y mettre un terme. D'aimer dès que son cœur s'emballe. D'aimer et de blesser les autres à force de trop aimer. « Riley... » souffle-t-il enfin, d'une voix tressaillante et prise d'émotions.