Ask me why, why, why I'm like this

Le Heavy Metal Lover n’est pas un de ses endroits de prédilections, mais elle a tenu à s’y rendre avec un ami qui a tant insisté. Ne pouvant pas entendre ce qu’il lui dit, elle fronce des sourcils et acquiesce sans vraiment savoir à quoi elle dit oui, quand elle remarque un homme ainsi que des videurs. L’action se fait rapide et curieuse, elle se rend compte qu’un homme se trouve à terre. Une bagarre a éclaté sans même qu’elle ne l’entende et à présent, c’est avec force qu’il jette l’inconnu qui a dû se battre.
— « Hm… Excusez-moi ! » Meridiana s’adresse aux videurs afin d’en savoir davantage, mais ne recueillant pas d’informations concluantes, elle décide de pousser la porte pour rejoindre celui qui a dû faire une sacrée chute au vu de la manière dont il a été jeté de la boite. Le cherchant du regard, c’est vêtu de son t-shirt Rolling Stones et d’un pantalon en faux cuir qu’elle le retrouve, ses bottines claquant l’asphalte. « Est-ce que ça va ? » Elle interroge l’inconnu alors qu’il semble avoir rendu tout ce qui lui tenait au corps. « Vous avez besoin d’eau et d’air. Redressez-vous, j’arrive. » Meri retourne dans le club et va y chercher de l’eau. Impatiente, elle demande au barman de se presser, car elle n’a pas le temps. Elle lui souffle par ailleurs que les videurs devraient avoir plus de tact plutôt que de jeter ainsi, les personnes dehors, alors qu’un mur se trouve non loin de la porte de sortie. Puis, furieuse à cause de leur action - bien qu’elle ne connaisse pas la teneur de la bagarre entre les deux hommes - elle rejoint celui se trouvant en mauvaise posture, à l’extérieur. « Me revoilà. » Elle n’était pas certaine de le retrouver. « Votre eau. Tenez. » Elle la lui tend et scrute son visage, de ses iris émeraudes. « Vous l’avez salement amoché. » Elle prononce dans un murmure, faisant référence à l’homme au sol. « Est-ce qu’il y a une raison à cela ? »

@Caleb Delmas

Meri s’inquiète, s’enquit de l’état de l’homme qui a pris des coups, mais qui en a également donné. Est-ce qu’elle fait bien de se préoccuper de lui ? Elle n’y a pas vraiment songé, elle s’est laissé porter, comme à son habitude. — « Des pretty legs. » Un large sourire se dessine sur ses traits de poupée et elle secoue la tête, amusée par l’inconnu. « Ç'a dû arriver quelques fois, oui. » Elle hausse des épaules, n’ajoute rien de plus puis fronce les sourcils à sa réponse. « Moi aussi, j’ai du sang dans mes veines. » Elle n’a pas réellement compris ce qu’il voulait dire, là, tout de suite, mais quelle importance vu son état d’ébriété ? De ce fait, elle le délaisse un instant et va lui acheter une bouteille d’eau. Certaine de ce qu’elle fait, elle revient le plus rapidement du monde, espérant qu’il ne s’est pas écroulé dans son vomi.
Heureusement, non. Mais une chose est sûre ; il en a profité pour vider ses intestins. Affichant une légère grimace - à cause de l’odeur - la brune lui tend sa bouteille et lève les yeux au ciel à ses propos. Son sourire charmeur et son regard de lover, elle les remarque, mais encore une fois, elle ne sait pas comment il est lorsqu’il se trouve être sobre. « C’est de l’eau ! » Elle prononce à son intention, désespéré par son attitude, pour ajouter : « Vous êtes du genre à guérir le mal par le mal, c’est ça ? » Elle positionne ses mains sur ses hanches, puis en revient à ce qui s’est produit dans la boîte, car mine de rien, l’avocate n’oublie pas. « Oui. » Elle se contente de répondre, cherchant à comprendre. « Pourquoi était-il un son of the bitch, au juste ? » Non pas qu’elle compte plaider non coupable en sa faveur s’il advenait qu’il soit traîné au tribunal, nous dirons qu’il s’agit ici, de curiosité, tout bonnement. « Hm… » Un rictus se dessine sur son visage et le mécanisme de ses méninges se met en marche : il doit s’agir d’une bagarre à propos d’une femme, non ? « Les jolies choses, comme mes pretty legs ? » La brunette reprend ses propres mots, avant de laisser un rire s’échapper d’entre ses lèvres pleines. « Aucun big gorilla. Je te le promets. » S’approchant de l’homme, elle murmure, à ses côtés : « Je suis Meri. » Inutile d’en dire davantage, puisqu’il est plus que probable qu’il ne se souviendra de rien. « Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider à aller mieux ? Tu n’as pas envie de marcher un peu ? Nous ne pourrons plus rentrer dans ce lieu de toute façon. » Comme elle a pris la défense de l’inconnu, malgré qu’elle ne sache rien à son sujet. « Ils ne m’ont pas jeté à la porte, mais… » Elle leur a bien fait comprendre qu’ils sont de parfaits imbéciles, et ce soir, ils ne risquent pas de l’occulter. « Aller, tiens-toi à moi. On va bouger. Enfin, si tu es d’accord. » En même temps, pourquoi rester affalés contre un mur, à proximité de vomis ? Ça ne lui donne qu’une envie : celle de s’éloigner.

@Caleb Delmas

La brune semble avoir le chic pour se retrouver dans ce genre de situation. Qui lui a dit d’aller rejoindre l’homme qui a été jeté comme un malpropre de la soirée ? Personne. Seul son bon cœur l’y a entrainé et à présent, elle se trouve aux côtés d’un inconnu un peu fort bourré. — « J’avais compris. » Elle prononce dans un large sourire, ses iris émeraude le scrutant, tandis qu’il s’échine à la complimenter afin de la draguer, la séduire, alors qu’il n’est pas en position de pouvoir tenir debout. Cela l’amuse, la belle, elle doit l’admettre. Il y a quelque chose d’unique chez cet homme qu’elle peine à connaître. « Est-ce qu’il y a autre chose de pretty chez-moi ? Histoire que tu changes un peu de discours. » Elle sourit de plus belle, secoue la tête tant elle se sent sotte d’apprécier ses compliments alors qu’il sent le cognac, ainsi que le vomi, ce qui n’est pas censé plaire à qui que ce soit encore moins à elle. « Rouge, comme le vin, tu veux dire. » Elle termine de répondre, au sujet de son sang, avant de disparaître comme soufflé, pour aller lui chercher de l’eau pour ne serait-ce que se rincer la bouche. Mais c’est sans compter sur le beau brun éméché qui semble avoir davantage vidé son estomac durant son absence. Lui tendant la bouteille, Meri l’observe et recule d’un pas lorsqu’il recrache sa gorgée d’eau. « Oui, de l’eau. » Elle prononce, mains sur les hanches avant de se rendre compte qu’il s’agit d’un homme qui fait passer le mal par le mal, comme beaucoup, à l’évidence. D’ailleurs, il semble aimer qu’elle le lui dise, le dur à cuir, et elle laisse échapper un soupir d’amusement, quand il lui propose de lui offrir un bisou magique. « Hm… Je vais y penser. » Elle se contente de prononcer, encore plus enjoué, alors qu’elle ne le connait même pas et pense qu’au vu de son état, il ne se la rappellera pas. N’empêche que des questions lui brûlent les lèvres et elle désire connaître la raison de cette bagarre. Lui-même assure qu’il n’en sait rien et qu’il faut demander à l’autre crétin la raison pour laquelle ils se sont battus, quand elle saisit le " pourquoi " lorsqu'il fait référence à une autre femme. *Une bagarre de mâles alpha pour une demoiselle déjà prise.* Meri songe, pour se dire que c’est sans nul doute la raison la plus sotte depuis que le monde est monde. Se battre pour une femme et puis quoi ? De nos jours, elles n’aiment pas ça, du moins, c’est ce qui semble être. Cependant, Meridiana, elle, ne dirait pas non à une dispute entre hommes qui viendraient même à se bousculer pour ses beaux yeux verts. Mais comme elle le lui a soufflé, il n’y a aucun big gorilla qui viendrait s’interposer, et cela, semble lui plaire plus encore d’escompter. « Merci. Tu es vraiment un beau mec, d’ici, à la lumière de la lune. » La belle lui souffle, dans un plus large sourire, quand, soudain, il se retourne pour une nouvelle fois rendre, ce qui la fait reculer. « Merde ! » Elle souffle davantage pour elle-même et le laisse faire, jusqu’à ce qu’il s’arrête. « Tu as terminé ? » Elle ose lui demander avant de proposer de l’aider pour s’éloigner de cet endroit qui devient, assez nauséabond, dû à l’odeur de ses nombreux rejets. « Je trouve aussi, que ça semble pas mal. » Alors, passant un bras autour de sa taille, la brune s’essaye à l’aider à marcher, quand il fait demi-tour et trouve refuge auprès d’une benne à ordures. « Décidément, il m’aura tout fait. » Elle souffle une nouvelle fois pour elle-même avant de croiser les bras et soupirer. Le rejoignant, elle s’accroupit, elle aussi, et caressant son front, elle termine par y déposer un tendre baiser. « En espérant qu’il te soigne. » Meridiana lui souffle son regard présent dans le sien, jusqu’à ce qu’elle le détourne et fixe la lune luire au-dessus d’eux, en cette étrange soirée.

@Caleb Delmas