tw : sexualité
La dernière bière se vide devant toi. Tu sais que tu as un peu abusé ce soir, d’autant que tu ne tiens jamais beaucoup l’alcool. Mais ce type au bar avait l’air sympa et tu l’as laissé te payer les bouteilles. Tu te retrouves dans le salon de ton appartement, alors qu’il est en train de t’embrasser, contre le mur. Tu n’as même pas eu le temps d’enlever tes chaussures, qu’il fondait déjà sur ta bouche. Ça faisait longtemps, que tu n’étais pas lâché comme ça, que tu n’avais pas décidé de faire taire cette petite voix dans ta tête pour simplement profiter de l’instant. Et heureusement, Ezra n’était pas là ce soir. Tu en avais profité pour ramener ce gars. Un certain Tyler. Ou un truc dans le genre. La discussion avec lui avait été fluide toute la soirée. Tu étais sorti avec quelques potes, que tu n’avais pas vu depuis longtemps, et tu avais vu ce type t’appeler du regard, alors quand tes potes s’étaient barrés, t’avais décidé de le rejoindre, innocemment. Tu ne pensais qu’une heure plus tard, vous seriez ici, à vous rouler des pelles. Ce n’était pas ton genre non plus, de faire ça, choper le premier venu. Non, toi tu croyais à l’Amour, comme un abruti. Mais tu t’étais fait berné par ses beaux yeux bleus et ton côté amoureux transi s’était dit “Pourquoi pas”.
Vous finissiez bientôt allongés sur le canapé, vos langues s’entremêlant, tu commences à être à bout de souffle, mais ça te fait rire, d’être dans cette position. De toute façon, personne ne serait jaloux de ce que tu fais à l’instant, non ? C’était ta vie et ça ne regardait que toi. Sauf que tu te sentis particulièrement bête au moment où t’entendis la porte d’entrée s’ouvrir. Et le type qui était sur toi n’avait pas eu l’air d’en avoir quelque chose à faire. Ce n’est que quand la lumière s’alluma que ce fameux Tyler bondit, en se retournant vers la personne qui venait de rentrer. Et votre position en disait très long, il avait sans doute aperçu les derniers baisers déposés dans ton cou du type au moment où il avait allumé la lumière d’ailleurs. Bref... Tu ne pouvais pas te justifier de ça, ça en disait long, très long.
“Ezra ?!” tu t’exclamais en repoussant le gars comme si c’était lui le fautif.
Pour parfaire la situation, ton date de la soirée tomba lourdement au sol en criant un “Aïe” qui ne te fit même pas réagir. Tu étais bien trop obnubilé par la présence de ton coloc, debout, dans le salon, alors qu’il venait de te choper en flagrant délit. Tu te relevais rapidement, commençant à faire les cent pas, en te grattant la tête.
“Qu’est-ce que tu fous là, putain ?” t’avais sorti en te plantant devant lui, le visage sérieux. “J’croyais que tu rentrais que demain matin ?”
Visiblement sa sortie s’était écourtée, alors que t’aurais plutôt préféré qu’elle se rallonge. Tu regardais Tyler, les joues rosies, qui n’osait d’ailleurs plus relever la tête, complètement honteux.
“Tu... Tu peux partir, s’il te plaît ?” et il n’en fallut pas plus pour qu’il accoure chercher ses chaussures et qu’il claque la porte derrière lui.
Ce ne serait pas pour ce soir et pas avec lui non plus.
Vous finissiez bientôt allongés sur le canapé, vos langues s’entremêlant, tu commences à être à bout de souffle, mais ça te fait rire, d’être dans cette position. De toute façon, personne ne serait jaloux de ce que tu fais à l’instant, non ? C’était ta vie et ça ne regardait que toi. Sauf que tu te sentis particulièrement bête au moment où t’entendis la porte d’entrée s’ouvrir. Et le type qui était sur toi n’avait pas eu l’air d’en avoir quelque chose à faire. Ce n’est que quand la lumière s’alluma que ce fameux Tyler bondit, en se retournant vers la personne qui venait de rentrer. Et votre position en disait très long, il avait sans doute aperçu les derniers baisers déposés dans ton cou du type au moment où il avait allumé la lumière d’ailleurs. Bref... Tu ne pouvais pas te justifier de ça, ça en disait long, très long.
“Ezra ?!” tu t’exclamais en repoussant le gars comme si c’était lui le fautif.
Pour parfaire la situation, ton date de la soirée tomba lourdement au sol en criant un “Aïe” qui ne te fit même pas réagir. Tu étais bien trop obnubilé par la présence de ton coloc, debout, dans le salon, alors qu’il venait de te choper en flagrant délit. Tu te relevais rapidement, commençant à faire les cent pas, en te grattant la tête.
“Qu’est-ce que tu fous là, putain ?” t’avais sorti en te plantant devant lui, le visage sérieux. “J’croyais que tu rentrais que demain matin ?”
Visiblement sa sortie s’était écourtée, alors que t’aurais plutôt préféré qu’elle se rallonge. Tu regardais Tyler, les joues rosies, qui n’osait d’ailleurs plus relever la tête, complètement honteux.
“Tu... Tu peux partir, s’il te plaît ?” et il n’en fallut pas plus pour qu’il accoure chercher ses chaussures et qu’il claque la porte derrière lui.
Ce ne serait pas pour ce soir et pas avec lui non plus.