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    Wings wouldn't help you - ANDREW

    Sam 1 Juil 2023 - 15:03
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    Pearl J. Sanders
    Pearl J. Sanders
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    Gameplay : En "je" ou "elle". Entre 500 et 1000 mots.
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    Nationalité/origines : Anglaise.
    Avertissements contenu : Rupture, grossesse, fausses couches, sexualité, violence.
    Orientation & situation : Mariée (mais séparée) à Andrew Sanders.
    Métier/occupation : Chargée de marketing à la Sanders Inc.
    Études & fraternité/sororité : Etude en marketing de 2007 à 2012, ancienne alpha bêta.
    Résidence : Une maison de Beverly Hills avec Andrew Sanders.
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    Ses doigts délicats tapent sur le clavier. Ces mêmes doigts qui, hier, tenaient fermement le bâtonnet indiquant sa grossesse. Une main se posa sur son bas ventre. Son regard suivit. Reste. Elle ne pourrait pas survivre à une quatrième fausse couche. Elle n'aurait pas la force. Depuis la veille, elle n'avait parlé à personne. Elle n'arrivait pas à être heureuse. La peur lui tiraillait le ventre. Peur de voir un nouvel espoir s'envoler. Peur d'affronter le regard d'Andrew lorsqu'elle devrait lui annoncer. Il avait toujours été à ses côtés. Hurlant de joie à l'annonce de chaque grossesse et puis lui caressant doucement les cheveux en essuyant ses larmes à chaque déception. Un pincement au coeur. Se remémorer ces moments, c'était aussi avouer que leur couple n'est plus ce qu'il était.

    Premier amour. Une jeunesse fougueuse arrêtée par du café renversé. Le coup de foudre. Un amour si pur qu'il avait complètement bousculé la vie de deux êtres en parfaite opposition. Pearl, qui ne croyait pas en l'amour à cette époque, avait reçu une gifle violente. Andrew était devenu en quelques jours la personne la plus essentielle à son existence.

    Aujourd'hui, elle travaille à quelques mètres de lui. Elle essaye d'imaginer cette situation quelques années plus tôt. Ils auraient été inséparables. Un couple d'adolescents en plein émoi. Ils auraient trouvé la moindre excuse pour se rejoindre, pour ne serait-ce que passer quelques minutes l'un près de l'autre. Divine connexion. Et aujourd'hui, elle est là, plantée devant son ordinateur à se demander comment lui parler. Cela fait plusieurs mois qu'ils ne parviennent plus à communiquer. Une cassure. Profondément ancré, quelque chose a changé. Pearl ne sait pas quoi, ni pourquoi. Elle ne le supporte plus et il ne la regarde plus. Pourtant dans quelques minutes Andrew est censé franchir cette porte vitrée. Pearl la fixe et soupir. Hier encore, elle s'était préparée à lui servir le plan marketing de la manière la plus froide possible. Mais. Mais s'il y avait bien un être humain grandissant dans son bas ventre, ne serait-ce pas mieux pour lui d'avoir ses deux parents à ses côtés ? Mais. Si elle perdait le bébé, comme les autres anges avant lui, ne souffrirait-elle pas d'une nouvelle séparation ? Andrew et elle, avaient-ils vraiment tout fait pour éviter cette pause absurde ? Autant de questions sans réponses.

    Ils ont été tellement heureux. Elle se demande souvent si ce n'est pas par simple ennui qu'elle s'est mise à le détester. Elle était incapable de lui procurer la seule chose qui donnerait réellement un sens à leurs vies. Elle se sentait coupable d'abandonner. N'avait plus le courage de continuer. De persévérer. Il était d'accord. Ou il le disait pour ne pas la contrarier. Peut-être qu'il lui en voulait aussi. C'était sa décision. Elle l'avait prise sans lui demander. Pour son propre bien. En faisant ce choix, Pearl pensait s'accorder du répit, mais jamais l'envie d'avoir un enfant n'a réellement quitté son esprit.

    Elle imprime les documents nécessaires, préparant sa réunion avec son ancien cher et tendre. Le téléphone sonne. Son assistante. "M. Sanders voudrait que la réunion ait lieu dans son bureau." Evidemment. Ça avait été stupide de proposer l'inverse. Elle réajuste sa veste de tailleur blanche, chausse ses Louboutin qu'elle a fait glisser sous le bureau pour être plus à son aise et se dirige vers la porte. Julia l'intercepte. "Je vous accompagne ?" Sourire aux lèvres, espoir dans les yeux. "Non, ça ira, on va faire ça en petit comité pour le moment." Pearl lui rend son sourire, sent la déception de son assistante, mais ne peut s'empêcher d'en être heureuse. Elle est persuadée que Julia apprécie un peu trop son patron.

    Elle parcourt les quelques mètres qui la séparent du bureau d'Andrew sous le regard indiscret de ses collègues en open space. L'assistante d'Andrew lui tient déjà la porte ouverte et la referme dès qu'elle est entrée. "Bonjour Andrew." Elle ne croise pas son regard. Pose ses documents sur la table et attend qu'il lui propose de s'assoir.

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    Re: Wings wouldn't help you - ANDREW

    Sam 1 Juil 2023 - 19:22
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    Andrew Sanders
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    Avatar (+ crédits) : Penn Badgley (.cranberry)
    Nationalité/origines : Américain
    Avertissements contenu : Sexe et violences.
    Orientation & situation : Hétérosexuel. Séparé de Pearl J. Sanders.
    Métier/occupation : Président-Directeur Général de Sanders INC
    Études & fraternité/sororité : Master de Mathématiques - Ex Gamma Psi
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    .
    Café. Des litres. Des cuves entières. Dés la première heure du matin jusqu'à la dernière, quand les astres brillent et que le ciel refuse de s'éteindre complètement. La neuvième ou dixième tasse de la journée, déjà. Du kopi luwak en infusion. Après tout, tout se boit. La merde de civette aussi.
    Le breuvage touche les lèvres avec impatiente, pressé, fieffé coquin, de ravager la charnure de deux lèvres soigneusement entretenues, d'agresser un peu plus une langue. Pour l'empêcher de ravager, pour l'empêcher de formuler, de former, de déformer. Les yeux éclatés. Peut-être parce que le kopi est avalé en compagnie d'une belle lampée d'un whisky, l'un de ceux que tu retiens prisonnier là-bas, dans l'infernale commode verrouillée par mesure de sécurité. Sauf que lorsque le gardien est également le voleur, les stocks ont une tendance à descendre plus rapidement encore que la plus fringante invention d'Otis. Eclatés aussi parce qu'ils lisent, depuis six heure et trente minutes précises, un rapport interminable sur les derniers chiffres du trimestre. Ils se maintiennent. Si l'amour ne va plus, si le monde, ton monde s'effondre, si des hordes enflammées de justice et de pillage dévastent le cœur, les affaires, elles sont heureuses. Les tableaux d'un fumeux logiciel s'affichent encore, sur les trois écrans disposés comme s'ils étaient de merveilleuses œuvres d'art. Dans un sens, ils le sont. Ils sont l'expression parfaite du grand Capital, ton ennemi, ton ami, ton frère et ton démon. Il donne tout et reprend parfois. C'est un jeu vicieux, un jeu vicié. Le tien, celui que tu préfères. Que tu pratiques avec l'excitation de la première fois. Les chiffres parlent, hurlent, jouissent, vomissent. Ils sont là, tournent comme dans un mauvais film.
    L'argent, s'il est vain, a au moins la sensation d'apporter de l'assurance là où le reste se compare aux champs dévastés par les guerres. Saleté. Saleté de femme fait reine. Une alerte. Affichée sur le Mac comme une publicité intrusive. Nulle invitation à se faire étendre le pénis mais pire encore. Des douleurs à venir. Cérébrales, physiques, mécaniques. Fabuleuses, grandioses. Des torrents se déverseront bientôt dans le pays où il ne pleut jamais. Le désert suffoqué.

    Un geste sur le téléphone fixe, vestige d'un autre temps. «Emily, faites monter Mrs Sanders ici. Vous n'avez qu'à lui dire qu'avec son ego, elle ne passerait pas les portes de nos salles de réunion. »  jettes tu dans le combiné. Nerveusement, le combiné retrouve sa place. C'est une requête qui ne souffre ni approbation ni même réponse. Tu ordonnes, ils font. C'est comme ça que le paternel a formaté l'esprit filial.
    Emily ne dira rien de tout cela, elle avertira simplement l'assistance de la cheffe marketing de la compagnie que son patron lui a ordonné de rappliquer. Fissa. Comme il est d'usage lorsque caprice est un second prénom.
    Aucune hâte. Aucun plaisir. Si, au fond, bien planqué derrière le ressentiment et la presque haine. Grandissante, bouffante. Terrible fléau qui dévore. Rouleaux compresseurs infernaux à pleine vitesse. Tsunami de l'âme.

    Une nouvelle gorgée de café devant les rapports étranges qui parasitent la moindre attention. Des coups répétés sur la porte. Emily qui entre sans frapper. Elle est la presque seule à en avoir le droit. Elle dépose une nouvelle tasse de café sur le bureau et emporte la première d'un air las. Elle ravitaille toutes les demi-heures durant les trois premières heures du matin. Rituel immuable depuis les dix ans qu'elle travaille pour toi. C'est une loi informelle, un code de bonne conduite.
    Elle ne dit rien mais n'en pense pas moins lorsqu'elle sent que le café est venu accompagné d'un brin d'éthanol. Celui-là sera avalé pur. Comme il est d'usage avant de rencontrer une diablesse. Parler ou penser aux diables les fait apparaitre puisqu'alors qu'Emily fait de nouveau basculer la porte vers l'avant, la blonde s'y glisse.
    Un pincement immédiat. Une pensée rapide, comme une balle dans le cœur, de ce qui fût sans aucun doute les plus belles années. Celles écoulées qui ne reviendraient pas. Une beauté en herbe, une odeur envahissante. Comme de la mauvaise herbe. Mais de la mauvaise herbe dans laquelle s'épandre serait le plus beau des cadeaux, le plus délicat des supplices. Les roses et les épines dit l'adage. «Bonjour Andrew. » dit-elle de sa voix fluette. Sans croiser les regards. Jamais. Celui que tu lances est assassin, les flammes en dégueulent comme l'eau de Trévise. Les dossiers sont posés, jetés comme de vulgaires déchets. Autodafé sur l'autel sacrificiel.   « Pas même une bise ? » balances tu dans un sourire narquois. Puis d'enchainer   « J'ai presque envie de pleurer. » Puis, faisant mine de retrouver une consistance jamais perdue. « Ah non. Ca va, en fait. » D'un geste tu montres les deux inconfortables chaises qui pointent vers le bureau. Le petit salon est réservé aux invités de marque. Ceux qui méritent d'avoir le postérieur au repos. Tu attrapes le paquet de Marlboro, deuxième vice après l'humour mal placé. L'allumant d'un geste de zippo, tu murmures presque « Ca te dérange pas si je m'en grille une, hein ?   » Un nouveau sourire tapisse ton visage.  

    Re: Wings wouldn't help you - ANDREW

    Sam 1 Juil 2023 - 21:13
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    Études & fraternité/sororité : Etude en marketing de 2007 à 2012, ancienne alpha bêta.
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    « Tu devrais postuler au LAPD, je crois qu'ils recrutent. »  Ses yeux noisettes la fixent. Elle observe ses lèvres. Phrases sanglantes, mots violents. Chaque nouveau coup assené avec tellement de facilité qu'elle se demande s'il l'aime encore, ne serait-ce qu'un peu. C'est indéniable pour elle. La flamme est toujours là, diminuée mais bien présente. Tellement de choses viennent parasiter son esprit que le plus souvent, elle le déteste, mais il a toujours ce sourire charmeur et ce regard brûlant qui l'ont fait fondre à leur rencontre. Elle lui jette un regard noir et se retient de lui répondre. Rien de constructif ne ressortira de cette conversation.  « Un cancer ?  C'est encore une idée joyeuse. Comme à ton habitude, je vois que tu ne sèmes que mort et désolation sur ton chemin. » Vérité qui blesse. Assassine. Il n'a pas tord. Depuis trop longtemps, elle broie du noir. Tout tournait autour de la grossesse tant espérée. Au début, tout n'était que merveille. Puis, le ciel s'assombrissant, elle restait indubitablement positive, priant pour qu'il y ait une raison pour cette attente. Mais finalement, les deuils ont eu raison d'elle. « A force de te côtoyer, qu'espérais-tu ? » Une bouffée, puis une autre. Pearl recule sa chaise, tourne la tête faisant mine de ne pas vouloir le regarde en face. « Rassure toi, aucun de ces poisons n'est autant meurtrier que ta fréquentation. » La cigarette fermement coincée entre les doigts d'Andrew. Maudit soit-elle. Elle ne l'écoute qu'à moitié. Le stress l'envahit. La nausée brûle, remonte le long de son oesophage. « Qu'est-ce que ton cerveau, dans sa grande mansuétude, a pu nous pondre de beau ? » Un jour, il avait été admiratif. Fier de la moindre chose accomplie. C'était à cause de ces encouragements qu'elle avait ouvert sa propre société d'événementiel. Puis, ça n'avait plus suffit à Pearl, elle voulait plus, une vraie carrière. Peut-être avait-elle eu tord de pousser Andrew à l'engager au sein de la Sanders Inc. « Probablement quelque chose qui ne te satisfera pas. » Elle s'éloigne, faisant mine de vouloir jeter un coup d'oeil par la fenêtre, le poing sur la bouche. Elle a envie de vomir. Si seulement ces magnifiques vitres surplombant la ville pouvaient s'ouvrir.

    « Dans l'état actuel, ce torchon, et crois moi, dire ça me fait mal pour les torchons, est tout juste bon à servir à démarrer un feu de forêt. » Il l'a à peine feuilleté. Il n'en à rien à faire. Pearl en vient même à se demander pourquoi cette réunion a lieu. Elle se retourne vers lui, le regard assassin. Qu'il la critique personnellement oui, mais pas son travail. Pas seulement pour lui faire du mal. « Peut-être qu'en dépassant la première page tu y aurais trouvé quelque chose d'intéressant ? » Tout ce travail pour être à peine regardé. Tout cet investissement pour quelques secondes de lecture. Pearl espère qu'Andrew n'est pas prêt à envoyer valser un projet brillant simplement pour la faire taire. « Il faudrait vraiment, Pearl, que ton patron soit un saint pour te laisser occuper un tel emploi fictif. Tu en as de la chance, hein ? » Elle est blanche. Elle prend de grande bouffée d'air quand elle le peut. Elle doit se rasseoir. Tire sa chaise précédente à plusieurs mètres du bureau.
    « Il fut un temps où tu aurais donné n'importe quoi pour passer tes journées à mes côtés. » Chacune de ses bouffées sur sa cigarette lui arrache un haut le coeur. « Pourrais-tu éteindre cette putain de clope, c'est insupportable ! » Tant dans l'attitude que ça donne à Andrew que le dégoût que ça procure à Pearl.
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    Re: Wings wouldn't help you - ANDREW

    Mer 5 Juil 2023 - 21:14
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    « Je devine aisément ce que tu as ajouté dans ton café... » balance-t-elle avec un regard appuyé sur la tasse qui trône encore, maîtresse parmi les maîtresses, branlante, sur la pile de dossiers non traités. Au cas où celle là se renverserait, il ne resterait plus qu'aux collaborateurs le fardeau ou la chance de recommencer. «Tu devrais postuler au LAPD, je crois qu'ils recrutent.» dis-tu en jetant un regard mutin. L'alcool, la fatigue, l'envie de faire mal, d'appuyer un peu. C'est tout ça, toute la haine, le regain de confiance, l'impression d'un après déjà. Consumé, consommé. C'est l'envie de la prendre dans les bras, de la prendre là, sur le bureau. D'en faire une chose, ta chose, la meilleure chose.
    Joyeux mélange, schisme puissant, incroyable. Comme deux entités, cerveau et cœur qui ne fonctionnent plus ensemble. Qui se séparent et se battent, le meilleur terminera sans aucun doute par l'emporter. C'est un virus, c'est une maladie rare. Un dévoreur de mondes, un destructeur de soleils.
    Une bouffée. Libératrice. Douce. Parce qu'elle permet, le temps d'un instant au moins, d'installer une distance. De masquer son visage, de masquer ses traits. De l'effacer de la rétine. Quelques dixièmes, quelques millièmes de secondes au moins. Toujours ça de pris, capitaine. La fumée se dissipe trop vite, s'évapore comme si elle n'avait jamais existé. Il ne reste qu'elle, avec ses petits bras croisés, ses gros yeux ouverts vers le ciel comme s'il était composé de myriades d'anges. D'anges chutant vers le sol, vers les Enfers. Car après tout, elle est tout ça à la fois, un bonheur, ton bonheur comme le malheur, ton malheur. Elle se plaint. Toujours. C'est ça, entre autres, qui précipita l'union dans le marasme actuel. Ca, entre autres, qui à l'image d'une bagnole lancée à vive contre un mur, précipita la fin, le sang et les larmes.
    Les larmes, elles furent nombreuses dans les premiers jours, critiques, elles firent presque venir les idées noires au cerveau. Comme un poison, un vrai celui-là qui goutte après goutte, ferait perdre le contrôle. Ses paroles qui s'enchainent, qui approchent, qui reprochent. Tes sourcils qui se détachent, qui marquent, qui interrogent. « Un cancer ? » dis-tu dans un sourire puis d'enchainer, presque sans reprendre de souffle, comme si les pistons s'accéléraient dans une infernale course vers la bonne phrase. « C'est encore une idée joyeuse. Comme à ton habitude, je vois que tu ne sèmes que mort et désolation sur ton chemin. » Mécanicien du dimanche. Nouvelle bouffée pour se donner de la consistance. Qu'il est loin le temps des promenades, qu'il est perdu le temps des mains jointes, cathédrales mémorables, qu'il s'éloigne encore et encore le temps des mots doux et des baises enflammées. Loin, loin, loin. Il ne restera que les larmes, que les mots qui dévastent plus que les obus, les champs de bataille jusqu'à la fin des temps. Les tambours battent l'appel aux armes, les trompettes hurlent l'alarme. C'est la guerre, la vraie. Celle des Hommes, celle de l'Humanité. Celle qui emporte, celle qui laisse la femme veuve, celle qui laisse le gosse orphelin. Celle que l'on décrit là-bas, loin chez fous européens. Celle qui bascule, rendez-vous quotidien sur CNN, quand un dingue ouvre le feu sur d'autres humains. Frères d'armes, quoi encore ? « Tu remplaces un poison par un autre à une vitesse, c'est affligeant ! » dit-elle encore. Pour se rassurer, pour se prouver qu'elle est meilleure. Elle qui ne boit qu'en soirée, mondaine pratique, elle qui ne fume pas, s'échine sur les machines, se flingue le dos, se flingue les genoux à l'elliptique. Comme si c'était ça, la vie. Comme si la vie ne méritait que d'être vécue à travers le prisme meurtrier du culte de soi.
    « Rassure toi, aucun de ces poisons n'est autant meurtrier que ta fréquentation. » jettes-tu en te dressant sur la chaise, le dos bien droit, comme le patron, comme la figure tutélaire de cette boite, de cette ville, de ce pays, de ce monde, de cet univers. Nouvelle bouffée. Un doigt qui presse deux fois le bouton d'appel. Le signal est clair : il faut ravitailler la machine. De munitions éthanoliques. « Qu'est-ce que ton cerveau, dans sa grande mansuétude, a pu nous pondre de beau ? » dis-tu en pointant le dossier qu'elle a collé contre ta partie du bureau comme s'il arrêterait la moindre balle prolixe qui rêve de franchir tes livres à chaque instant. Formidable pouvoir. La porte bascule, livraison spéciale effectuée, elle se referme comme si elle était restée close depuis le début. Gorgée, bouffée.
    Les doigts qui franchissent la première page. Les propositions se détaillent, s'étalent. Elles se brouillent. Rien à foutre d'un centre commercial. Rien à foutre. C'est bien la première fois, requin attendant que le plongeur fasse une erreur, aux aguets toujours, et aujourd'hui, cette envie d'envoyer valser le bureau, de le percuter, de le détruire. Mentalement, physiquement. L'envie de lui faire payer les travers causés, les travers reprochés. Pourtant, le professionnel toujours, celui qui crève de chaud dans son costume, celui dont le front est mouillé comme s'il venait d'une séance de longueurs. Le même qui s'exprime encore, lèvres encore trempées. « Dans l'état actuel, ce torchon, et crois moi, dire ça me fait mal pour les torchons, est tout juste bon à servir à démarrer un feu de forêt. » jettes tu sans un sourire. Son projet est bon, intéressant, novateur. Mais de ça, elle n'en saura rien. « Il faudrait vraiment, Pearl, que ton patron soit un saint pour te laisser occuper un tel emploi fictif. Tu en as de la chance, hein ? » Un vrai sourire cette fois ou du moins ce qui s'en rapproche le plus déforme tes lèvres où la clope pend encore.



    Re: Wings wouldn't help you - ANDREW

    Jeu 6 Juil 2023 - 20:23
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    « Dans l'état actuel, ce torchon, et crois moi, dire ça me fait mal pour les torchons, est tout juste bon à servir à démarrer un feu de forêt. » Il l'a à peine feuilleté. Il n'en à rien à faire. Pearl en vient même à se demander pourquoi cette réunion a lieu. Elle se retourne vers lui, le regard assassin. Qu'il la critique personnellement oui, mais pas son travail. Pas seulement pour lui faire du mal. « Peut-être qu'en dépassant la première page tu y aurais trouvé quelque chose d'intéressant ? » Tout ce travail pour être à peine regardé. Tout cet investissement pour quelques secondes de lecture. Pearl espère qu'Andrew n'est pas prêt à envoyer valser un projet brillant simplement pour la faire taire. « Il faudrait vraiment, Pearl, que ton patron soit un saint pour te laisser occuper un tel emploi fictif. Tu en as de la chance, hein ? » Elle est blanche. Elle prend de grande bouffée d'air quand elle le peut. Elle doit se rasseoir. Tire sa chaise précédente à plusieurs mètres du bureau.
    « Il fut un temps où tu aurais donné n'importe quoi pour passer tes journées à mes côtés. » Chacune de ses bouffées sur sa cigarette lui arrache un haut le coeur. « Pourrais-tu éteindre cette putain de clope, c'est insupportable ! » Tant dans l'attitude que ça donne à Andrew que le dégoût que ça procure à Pearl.
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    Re: Wings wouldn't help you - ANDREW

    Ven 7 Juil 2023 - 21:29
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     C’est l’hallali. La bête est coincée, traquée. Pantelante. Une flèche dans la cuisse, le sang qui ruisselle déjà. Le sang qui coule comme des rivières enchantées, comme des monts enneigés quand vient le printemps. Torrents. Torrents pour les Humains qui le méritent. Race de seigneurs se prenant pour les rois d’un monde qu’ils ne comprennent pas. Du milliardaire au clochard, personne n’y comprendra jamais rien.
    C’est l’hallali. C’est la violence qui chante, c’est la violence qui danse dans les rivières. C’est le cancer des sentiments, la métastase ultime d’un amour qui s’avoue vaincu. Chien battu, oreilles basses, teint de frigo. C’est la haine qui remplace l’amour, c’est l’amour qui se bat. Cycle infernal. C’est la bataille terminale, le stade ultime où l’un ou l’autre gagnera à jamais. Envoyant son ennemi dans les griffes de l’oubli. « A force de te côtoyer, qu'espérais-tu ? » Dit-elle de sa voix si délicate. Symptômes d’une maladie cachée, celle qui fait tout pour t’en rapprocher. Pourtant lorsque la voix ressort, elle est froide, à l’exact opposé des tourments de l’intérieur. Ennemi d’état, le cerveau se bat contre le cœur, se livre une guerre intestine, c’est la Somme, c’est Verdun, c’est Omaha Beach. « De toi ? Plus rien. » Tu fixes son chemin de croix, là, dans le ventre où se cachent les espoirs, les désespoirs. Les raisons, les causes, les justifications aussi. Là, dans ce ventre vide où ne poussera plus jamais rien que la haine redirigée. Là, il n’y aura plus que le malheur. A vie, pour toujours. Pour toujours, à la mort. Terres désolées, infernales, démoniaques. Habitées par eux, les malins qui s’amusent à tordre et tordre encore. Trop riches, trop beaux, trop heureux. Il fallait bien quelque chose pour faire descendre ce couple du piédestal sur lequel il s’était lui-même installé. Fier de sa réussite, fier de l’empire bâti.

    S’écrouler. Tout. Comme si la vie était un château de cartes. Château si fébrile qu’une simple petite brise d’été pouvait l’effondrer comme s’il s’agissait de la plus violente tempête. Une tempête comme appellerait Absence à cause de sa non existence. Comment un être qui n’existait même pas pouvait causer autant de douleurs, autant d’horreurs ? Comment l’aimer d’ailleurs puisque ses futurs peut-être parents se faisaient déjà une guerre ouverte comme s’ils étaient deux puissances nucléaires. Tous les mots, tous les bons mots étaient utiles à se faire mal, à se piquer, à se haïr. Le calice, ils allaient le boire jusqu’à la lie. Ta vie ? Inexistante. Arrêtée comme un train au milieu des voies. « Peut-être qu'en dépassant la première page tu y aurais trouvé quelque chose d'intéressant ? » Cette fois, sa voix est autre. Elle tire sa puissance des ressentiments qui, venant poindre de chaque côté, empoisonnent tout. Absolument tout. Ils sont des gazolines, des pipelines enflammés qui brûlent au loin dans les déserts d’orient, ils sont là-bas aussi, faisant crever les ours polaires et la calotte, ils sont aussi là-bas, tirant des bombes dans l’empire des tzars d’autrefois.
    D’un mauvais sentiment, dis-tu toujours, peut naître l’horreur la plus absolue, le massacre le mieux organisé. Industrie mortifère qui occupe l’esprit, ton esprit, qui ne le quitte plus que lorsque les lèvres ont eu suffisamment de contact avec l’éthanol, saint des saints liquides, patron de l’espoir et de la joie passagère.  « Quand les premières lignes d’un roman sont mauvaises, ça m’étonnerait que le reste finisse dans la Pléiade.» Collection divine entretenue par le paternel, livres en français, langue affreuse s’il en est une. Complexe, hautaine. A l’image de ceux qui jugent bon de décapiter des grenouilles pour en manger les cuisses. Un sourire. Une bouffée. Un sourire, une bouffée. Un sourire, deux bouffées. Un rythme clair, un rythme affreux. Maîtriser les foules, maîtriser le temps. A la manière d’un métronome, d’un chef d’orchestre, d’un compositeur affable. « Il fut un temps où tu aurais donné n'importe quoi pour passer tes journées à mes côtés. » Dit-elle d’un ton qui ressemble presque à de la résignation. Elle ? Elle aurait cessé le combat ? Cette femme si forte. Cette femme invicible sur qui pourrait s'abattre la peste sans que cette dernière ne cause le moindre dégât. Serait-elle si résolue à se laisser faire ? Abattre ?
    Un presque déchirement dans le palpitant. Manquant presque une pulsation. Comportement de gamin, pensées de gamin. Elle est presque terminée, cette Marlboro qui se moque, qui prétexte, enflamme la situation plus encore. Indispensable compagnon d’infortune et de fortune. Mauvaise habitude de l’adolescence, jamais désavouée. Comme cette blonde à la tenue impeccable, comme cette grandiose créature de beauté et de rayonnement qui se dresse là. A y penser, elles sont les compléments l’une de l’autre. Pearl d’un côté, Marlboro de l’autre. Retirez l’une des deux et l’équilibre fragile se fissure, s’expose en fragments de désespoir. « Ce n’est pas moi qui fait les règles, Pearl. C’est la vie, c’est cette putain de vie de merde. » Jettes-tu de ta tour d’ivoire alors que tout, absolument tout - à un détail près - respire le luxe et la bien-aisance. De poursuivre, yeux presque agressés par des marées montantes. « Les dés sont pipés. Ça aurait pu être différent, ça aurait du l’être » jeté dans un nouveau soupir. La main qui passe dans tes cheveux, nerveuse, cherchant quelque chose à arracher, à couper, à détruire, à réduire au néant. Au même néant qui se niche partout, dans chaque particule, dans chaque goutte, dans chaque inspiration, dans chaque expiration. Partout, tout le temps.  « Pourrais-tu éteindre cette putain de clope, c'est insupportable ! » Un sourcil qui se lève. Un sourire sincère qui se dessine sur ton visage. Trop longtemps que ça n’avait pas eu lieu de façon si spontanée. A croquer, lorsque de ses lèvres si fines s’échappent des flopées insultantes. Presque comme un crime de lèse-majesté, crime blasphématoire.  « Insupportable ? Tu veux que je te dise ce qui est insupportable, ma chère femme ? » Le ton monte tout à fait. Le sourire s’efface presque, les mots suivants risquent de rompre les digues fragilisées par les tempêtes répétées. A peser, pour et contre. Contre qui l’emporte.  « Ce qui est insupportable, Pearl, c’est de te voir là, devant moi. De te voir et d’imaginer ce qu’on aurait pu avoir, ce qu’on aurait pu être. Ce qui est insupportable Pearl, c’est de te voir parader comme si c’était la parade du quatre juillet. Comme si j’en avais quelque chose à foutre de ce dixième putain de centre commercial.  » Tu reprends ton souffle. Te lèves. D’un bras, tu balaies le dossier qu’elle a disposé comme la première de classe qu’elle était autrefois, qu’elle sera toujours. Il y a des choses que même l'argent, si présent pourtant, ne pourra jamais acheter. «Je m’en cogne des centre commerciaux. Je m’en cogne de tout ça, du pognon, de ces connards qui me lèchent le cul comme si j’étais le Père-Noël. Tout ce que je voulais Pearl, ni toi ni moi ne pouvons nous l’offrir. Alors de ton avis sur ma clope, pardon, mais je m’en tape comme de ma première télé.» Tu fais le tour du bureau, les cent pas, parfois, sont salvateurs.

    Re: Wings wouldn't help you - ANDREW

    Dim 9 Juil 2023 - 17:32
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    Orientation & situation : Mariée (mais séparée) à Andrew Sanders.
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    Études & fraternité/sororité : Etude en marketing de 2007 à 2012, ancienne alpha bêta.
    Résidence : Une maison de Beverly Hills avec Andrew Sanders.
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    « De toi ? Plus rien. » Résumé de leur vie. Cassure fragile. Mur s'effritant. La colère monte en Pearl. Elle ne peut se résigner à abandonner le couple qu'ils ont formé. Bonnie and Clyde n'avaient qu'à bien se tenir. Connus sur le campus, beaucoup les prenaient pour des fous. Se marier si jeune, si vite. Pourtant, ils avaient été heureux. Peut-être trop, alors la vie a décidé de leur enlever un peu de bonheur. Ne pas exaucer un souhait. Si peu. C'était devenu tout.

    Le travail, aussi acharné soit-il n'a pas fait oublié à Pearl la douleur. Celle de ne jamais être mère. Celle de subir les deuils d'enfants pas encore nés. Celle de voir ses espoirs s'écraser violemment. « Quand les premières lignes d’un roman sont mauvaises, ça m’étonnerait que le reste finisse dans la Pléiade. » Cruel. Cette cruauté a donné lieu à leurs plus jolies disputes et surtout, à leurs plus belles réconciliations. Pearl sait que son travail n'a rien à avoir avec le ton de son époux. Il passe ses nerfs, profite de l'avoir bloquée entre quatre murs pour pouvoir mieux l'énerver. C'est devenu un jeu. Se chercher, faire mal. Depuis qu'ils sont séparés, il n'y a que comme ça qu'ils arrivent à se parler. « Ce n’est pas moi qui fait les règles, Pearl. C’est la vie, c’est cette putain de vie de merde. Les dés sont pipés. Ça aurait pu être différent, ça aurait du l’être. » Il est rare qu'Andrew soit sérieux. Rare de le voir sortir des vérités. Peut-être se le permet-il parce qu'elle ne se bat pas, pas comme d'habitude. Brûlée par l'hésitation. Ses entrailles remuent. Lui dire ? Lui dire qu'elle est enceinte. Pourquoi ? Pour qu'ils se rabibochent pour mieux s'entretuer ?   « S'il y a bien une chose sur laquelle nous sommes d'accords, c'est sur celle-là. » La chose la plus naturelle du monde leur a été refusée jusqu'ici. Tout le reste leur a été accordé, mais cela n'a pas suffit.

    Une énième bouffée sur sa cigarette. Celle de trop, celle qui fait sortir Pearl de ses gonds. La nausée l'empêche de réfléchir. Sueur froide, peau pâle. Elle se demande comment Andrew n'a pas remarqué que quelque chose n'allait pas. Peut-être ne fait-il plus attention à elle. Plus comme avant.

    « Ce qui est insupportable, Pearl, c’est de te voir là, devant moi. De te voir et d’imaginer ce qu’on aurait pu avoir, ce qu’on aurait pu être. Ce qui est insupportable Pearl, c’est de te voir parader comme si c’était la parade du quatre juillet. Comme si j’en avais quelque chose à foutre de ce dixième putain de centre commercial. Je m’en cogne des centre commerciaux. Je m’en cogne de tout ça, du pognon, de ces connards qui me lèchent le cul comme si j’étais le Père-Noël. Tout ce que je voulais Pearl, ni toi ni moi ne pouvons nous l’offrir. Alors de ton avis sur ma clope, pardon, mais je m’en tape comme de ma première télé. » Le sourire qu'il avait en coin depuis son arrivée dans la pièce s'efface, laissant place à une mine grave. Il fait le tour de la pièce. Les cent pas. L'heure est grave. Pearl sourit légèrement malgré elle. Si elle voulait une preuve de son amour toujours présent, elle est là. La situation est ridicule. La voilà enceinte le plus naturellement possible. Ils ont tenu des années à espérer, à se battre ensemble. Alors qu'ils ont baissé les bras, un nouvel espoir s'immisce dans leurs vies.

    « Je ne comprends pas comment on a pu en arriver là Andrew. » Elle ne quitte pas sa chaise, le moindre mouvement lui remuera les entrailles et elle n'est pas prête à saisir la corbeille pour vomir. Elle le fixe. Ils ont pensé à tout, ils ont tout essayé. Vouloir un enfant qui soit le fruit de leurs deux personnes, pouvoir le choyer dès ses premiers cris, c'est ça leur vrai désir. Aujourd'hui, Pearl n'est pas certaine que leur couple tiendrait le coup même si la grossesse arrivait à son terme. « Qu'est-ce que tu veux faire ?  » Ses yeux se baissent. « Je suis fatiguée. Fatiguée de cette situation de merde. J'en viens à me demander si j'étais enceinte là maintenant, si on arriverait à redevenir comme avant ou si de toute façon c'est peine perdue. »
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