@Lorana Ahmeti
Le temps s'était écoulé et voilà que le soleil se couchait sur une journée passée à l'hôpital. Mes pensées n'avaient cessé de revenir à la soirée qui se profilait, à ce moment où je verrais la belle albanaise en dehors de notre contexte professionnel. L'excitation crépitait en moi, mêlée à une petite pointe d'anxiété, mais je m'efforçais de garder en tête que ce rendez-vous devait rester avant tout professionnel, quelle que soit l'aura qui en émanait. Je lui avais plu, j’en étais convaincue. Et à vrai dire elle ne m’avait pas laissée indifférente non plus.
Après avoir quitté les couloirs blancs de l’hosto, je me dirigeais chez moi avec l'enthousiasme d'une enfant à la veille de Noël. Dans ma garde-robe, j’étais en quête de la tenue parfaite, espérant que mes vêtements collaboreraient pour créer l'effet "chill, mais avec une touche de mystère, un peu sexy mais professionnelle". À un moment, j'aurais bien juré que mes vêtements me jugeaient, chuchotant entre eux « Oh, regardez qui essaie de paraître cool ce soir ! ». Je choisis finalement une queue de cheval haute, un jean clair, un top cache cœur en soie noire à manches longues, une paire de talons de la même couleur, surmonté de mon à sac à main Hermès. Un ensemble qui donnait l'impression que j'avais passé autant de temps à me préparer qu'à sauver des vies aujourd’hui, ce qui, soyons honnêtes, n'était pas tout à fait faux…
Les vibrations de la musique du Celtics semblaient en parfaite harmonie avec les battements précipités de mon cœur. En cherchant Lorana parmi la foule, je me sentais un peu comme une James Bond en mission, avec l'objectif de localiser ma cible dans une foule compacte. Lorsque mes yeux croisèrent enfin les siens, un éclair de triomphe et une vague de soulagement envahit. Un sourire étendit les lèvres et à cet instant, j'ai la sensation étrange que les projecteurs se braquent sur nous, comme si nous étions les personnages principales d'une comédie romantique. « Hey! » Alors que je m'approchais de la brune, j'essayais de garder mon calme, mais mes pensées se débattaient comme un essaim d'abeilles dans ma tête. Ma réserve et ma détermination à maintenir un niveau de professionnalisme étaient tempérées par l'envie brûlante de découvrir les facettes cachées de Lorana, celles qui ne se révélaient pas au sein de nos interactions professionnelles. Celle qui expliquerait la bague autour de son annulaire. Celles qui me raconterait pourquoi elle avait choisi de travailler dans le social… et bien plus encore. « Désolée je suis un peu … un peu beaucoup en retard. Sauver des vies hein… tout ça tout ça. » Je dis en riant et en consultant mon téléphone pour checker l’heure. Heureusement que je l’avais prévenue sinon elle aurait pensé que je lui posais un lapin. J’avais surtout passé bien trop de temps à choisir ma tenue. « Sympa ce bar! Y’a vachement de monde! Tu as déjà commandé un verre? » L'excitation dans l'air était palpable, comme si nos conversations passées avaient préparé le terrain pour cette soirée.
Après avoir quitté les couloirs blancs de l’hosto, je me dirigeais chez moi avec l'enthousiasme d'une enfant à la veille de Noël. Dans ma garde-robe, j’étais en quête de la tenue parfaite, espérant que mes vêtements collaboreraient pour créer l'effet "chill, mais avec une touche de mystère, un peu sexy mais professionnelle". À un moment, j'aurais bien juré que mes vêtements me jugeaient, chuchotant entre eux « Oh, regardez qui essaie de paraître cool ce soir ! ». Je choisis finalement une queue de cheval haute, un jean clair, un top cache cœur en soie noire à manches longues, une paire de talons de la même couleur, surmonté de mon à sac à main Hermès. Un ensemble qui donnait l'impression que j'avais passé autant de temps à me préparer qu'à sauver des vies aujourd’hui, ce qui, soyons honnêtes, n'était pas tout à fait faux…
Les vibrations de la musique du Celtics semblaient en parfaite harmonie avec les battements précipités de mon cœur. En cherchant Lorana parmi la foule, je me sentais un peu comme une James Bond en mission, avec l'objectif de localiser ma cible dans une foule compacte. Lorsque mes yeux croisèrent enfin les siens, un éclair de triomphe et une vague de soulagement envahit. Un sourire étendit les lèvres et à cet instant, j'ai la sensation étrange que les projecteurs se braquent sur nous, comme si nous étions les personnages principales d'une comédie romantique. « Hey! » Alors que je m'approchais de la brune, j'essayais de garder mon calme, mais mes pensées se débattaient comme un essaim d'abeilles dans ma tête. Ma réserve et ma détermination à maintenir un niveau de professionnalisme étaient tempérées par l'envie brûlante de découvrir les facettes cachées de Lorana, celles qui ne se révélaient pas au sein de nos interactions professionnelles. Celle qui expliquerait la bague autour de son annulaire. Celles qui me raconterait pourquoi elle avait choisi de travailler dans le social… et bien plus encore. « Désolée je suis un peu … un peu beaucoup en retard. Sauver des vies hein… tout ça tout ça. » Je dis en riant et en consultant mon téléphone pour checker l’heure. Heureusement que je l’avais prévenue sinon elle aurait pensé que je lui posais un lapin. J’avais surtout passé bien trop de temps à choisir ma tenue. « Sympa ce bar! Y’a vachement de monde! Tu as déjà commandé un verre? » L'excitation dans l'air était palpable, comme si nos conversations passées avaient préparé le terrain pour cette soirée.
I’VE LOVED AND I’VE LOST