Talya S. Adams et Ezra Lynch aiment ce message
Le crépuscule s'étire sur la ville, les sirènes lointaines, presque une mélodie habituelle, percent la quiétude de la soirée. Une fusillade a éclaté, une guerre en pleine rue entre deux gangs rivaux. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, comme si c'était mon premier jour en patrouille, alors qu’on se précipite sur les lieux, moi et mon coéquipier Marco à mes côtés. Nous sommes les premiers à arriver, bien sûr, c'est toujours à nous de jouer les héros. Les rues sont un véritable champ de bataille, les rafales d'armes automatiques couvrent tout le reste, dans une symphonie délicieusement effrayante. Nous n'avons que nos fidèles pistolets, des Beretta 92. Comme d'habitude, nos gilets pare-balles bien au chaud dans la voiture de patrouille, à des années-lumière d'ici. La population, terrifiée, court dans tous les sens, cherchant désespérément un abri. Notre devoir est clair: protéger les civils innocents, et tout cela sans gilet pare-balles. Facile, non ?
Nous nous frayons un chemin à travers la foule en fuite et les cris de terreur. Les rafales de balles passent dangereusement près de nous, soulevant des étincelles sur le bitume. On utilise les murs des ruelles pour s’exposer le moins possible. Tirer. Se couvrir. Je vise, je tire, et bam, j'abats deux membres de gangs, comme si c'était une promenade de santé. Marco, à côté de moi, en liquide deux de plus, sans doute pour que je ne m'ennuie pas trop et que je ne puisse pas me la raconter.
Soudain, tout devient flou. Une douleur brûlante explose dans mon épaule, comme si quelqu'un avait décidé d’y planter un fer chauffé à blanc. Je bascule en arrière, trébuchant sur le trottoir inégal et je m'écrase sur le sol. Marco m'attrape par le bras et me tire derrière une voiture garée à proximité. La douleur est atroce, mais bon, je m'en doutais un peu. C’était la première fois que je me prenais une balle. Et je ne recommande pas. Je presse ma main contre ma blessure à l'épaule, sentant le sang chaud s'écouler entre mes doigts. Marco essaie désespérément de contacter l'unité de secours dans la radio sur son épaule, sa voix tremble. Les tirs continuent de pleuvoir tout autour de nous, des balles sifflent à quelques centimètres de notre abri précaire. L'adrénaline, cette vieille amie, revient en force, comme si j'avais besoin de plus d'émotions fortes.
La douleur est un feu dévorant, irradiant depuis ma blessure à l'épaule. Mais il faut continuer. Je recharge péniblement. Mon arme, tremblante dans ma main ensanglantée, est toujours opérationnelle. Je tire quelques coups de feu en direction des agresseurs pour les tenir à distance, parce que, vous savez, je ne peux pas mourir maintenant, c'est bien trop cliché. Je touche deux hommes de plus. Il n’en reste plus que deux. Mais pas les plus sympas. Leurs armes sont lourdes et c’était comme se battre avec un lance-pierre face à quelqu’un qui utilise un lance roquette. Au terme d’échanges nourris, nous finissons par les abattre. Ouf.
Nous commençons à sortir de derrière la voiture pour nous occuper des quelques civils qui avaient reçus des balles perdues. Et soudain - Sur la gauche attention! Un homme était resté en embuscade. Attendant son moment pour briller. Une de ses balles m'atteint au thorax, et un cri étouffé de douleur s'échappe de mes lèvres. La force de l'impact me projette en arrière, mon dos heurtant le bitume froid. Marco se débarrasse en un temps record de lui, pendant que je mène un combat désespéré pour respirer. La douleur est insoutenable, mais bon, je suis une héroïne, je peux gérer.
Enfin, les secours arrivent, un peu en retard pour la fête. Ils m'embarquent dans l'ambulance avec la hâte d'un escargot shooté au Valium. Marco fait peine à voir. Alors que je me sens partir, je lève un pouce en l’air pour le rassurer. - Ça va aller mon pote. Même si ça ne va pas aller du tout. Mon voyage vers la survie ne fait que commencer. Dans l’ambulance, je lutte pour rester consciente. On arrive à l’hôpital. Je respire difficilement et je suis couverte de sang. Je tourne la tête et aperçois un visage familier parmi les médecins: Talya. Évidemment. Un sourire ironique se dessine sur mes lèvres, avant que je ne perde connaissance, parce que, franchement, la voir elle, c’était la fin parfaite pour cette journée de rêve.
Nous nous frayons un chemin à travers la foule en fuite et les cris de terreur. Les rafales de balles passent dangereusement près de nous, soulevant des étincelles sur le bitume. On utilise les murs des ruelles pour s’exposer le moins possible. Tirer. Se couvrir. Je vise, je tire, et bam, j'abats deux membres de gangs, comme si c'était une promenade de santé. Marco, à côté de moi, en liquide deux de plus, sans doute pour que je ne m'ennuie pas trop et que je ne puisse pas me la raconter.
Soudain, tout devient flou. Une douleur brûlante explose dans mon épaule, comme si quelqu'un avait décidé d’y planter un fer chauffé à blanc. Je bascule en arrière, trébuchant sur le trottoir inégal et je m'écrase sur le sol. Marco m'attrape par le bras et me tire derrière une voiture garée à proximité. La douleur est atroce, mais bon, je m'en doutais un peu. C’était la première fois que je me prenais une balle. Et je ne recommande pas. Je presse ma main contre ma blessure à l'épaule, sentant le sang chaud s'écouler entre mes doigts. Marco essaie désespérément de contacter l'unité de secours dans la radio sur son épaule, sa voix tremble. Les tirs continuent de pleuvoir tout autour de nous, des balles sifflent à quelques centimètres de notre abri précaire. L'adrénaline, cette vieille amie, revient en force, comme si j'avais besoin de plus d'émotions fortes.
La douleur est un feu dévorant, irradiant depuis ma blessure à l'épaule. Mais il faut continuer. Je recharge péniblement. Mon arme, tremblante dans ma main ensanglantée, est toujours opérationnelle. Je tire quelques coups de feu en direction des agresseurs pour les tenir à distance, parce que, vous savez, je ne peux pas mourir maintenant, c'est bien trop cliché. Je touche deux hommes de plus. Il n’en reste plus que deux. Mais pas les plus sympas. Leurs armes sont lourdes et c’était comme se battre avec un lance-pierre face à quelqu’un qui utilise un lance roquette. Au terme d’échanges nourris, nous finissons par les abattre. Ouf.
Nous commençons à sortir de derrière la voiture pour nous occuper des quelques civils qui avaient reçus des balles perdues. Et soudain - Sur la gauche attention! Un homme était resté en embuscade. Attendant son moment pour briller. Une de ses balles m'atteint au thorax, et un cri étouffé de douleur s'échappe de mes lèvres. La force de l'impact me projette en arrière, mon dos heurtant le bitume froid. Marco se débarrasse en un temps record de lui, pendant que je mène un combat désespéré pour respirer. La douleur est insoutenable, mais bon, je suis une héroïne, je peux gérer.
Enfin, les secours arrivent, un peu en retard pour la fête. Ils m'embarquent dans l'ambulance avec la hâte d'un escargot shooté au Valium. Marco fait peine à voir. Alors que je me sens partir, je lève un pouce en l’air pour le rassurer. - Ça va aller mon pote. Même si ça ne va pas aller du tout. Mon voyage vers la survie ne fait que commencer. Dans l’ambulance, je lutte pour rester consciente. On arrive à l’hôpital. Je respire difficilement et je suis couverte de sang. Je tourne la tête et aperçois un visage familier parmi les médecins: Talya. Évidemment. Un sourire ironique se dessine sur mes lèvres, avant que je ne perde connaissance, parce que, franchement, la voir elle, c’était la fin parfaite pour cette journée de rêve.
I know we weren't perfect
but I’ve never felt this way for no one