Toc, toc, toc.
Et je fais les cent pas, devant chez elle. Je grelotte. J'ai froid. Il avait plu, et je n'avais pas pris mon parapluie. Je n'avais pas pris grand chose, en vérité. Une valise. Mes vêtements. Ils ne rentraient pas tous dedans, j'ai dû en laisser derrière moi. J'ai laissé tous ceux que tu avais payés pour moi, Silas. Je ne pouvais pas décemment garder quoi que ce soit de toi. Pas après ce que je t'avais fait.
Cela fait une semaine que je suis revenu de New York. Et une semaine que je me maudis, en silence. Ton absence douloureuse n'est égalée que par la culpabilité insoutenable que je ressens. Tu ne dois jamais apprendre la vérité.
J'ai ruminé, longtemps. Que faire? Comment gérer la situation? Finalement, je n'ai pas vu d'autre issue. Il fallait que je parte. Alors j'ai rempli ma valise, et je suis parti. J'ai laissé la clef avec le concierge de ton immeuble. J'ai sauté dans le premier bus. Direction? Santa Monica.
Je grelottais sous la clim', les boucles trempées collaient à mes joues. Le trajet, interminable, se termine enfin.
Et me voilà, enfin, devant chez elle. Talya. Mon salut, la seule qui ne me juge jamais. La seule qui est toujours là pour moi, même dans mes pires moments. Même quand je fais n'importe quoi.
Parce que j'ai fait n'importe quoi, Silas. Je l'admets.
J'espère qu'un jour, tu pourras me pardonner d'avoir été aussi lâche.
Je t'aime. Mais nous ne sommes pas faits pour nous aimer. Je le vois, je le ressens. Je le comprends, à présent.
Toc, toc, toc.
Ouvre, Talya, putain, ouvre ...
J'ai froid. Au corps et à l'âme. J'ai besoin de ta lumière pour me réchauffer. S'il te plait.
@Talya S. Adams
Et je fais les cent pas, devant chez elle. Je grelotte. J'ai froid. Il avait plu, et je n'avais pas pris mon parapluie. Je n'avais pas pris grand chose, en vérité. Une valise. Mes vêtements. Ils ne rentraient pas tous dedans, j'ai dû en laisser derrière moi. J'ai laissé tous ceux que tu avais payés pour moi, Silas. Je ne pouvais pas décemment garder quoi que ce soit de toi. Pas après ce que je t'avais fait.
Cela fait une semaine que je suis revenu de New York. Et une semaine que je me maudis, en silence. Ton absence douloureuse n'est égalée que par la culpabilité insoutenable que je ressens. Tu ne dois jamais apprendre la vérité.
J'ai ruminé, longtemps. Que faire? Comment gérer la situation? Finalement, je n'ai pas vu d'autre issue. Il fallait que je parte. Alors j'ai rempli ma valise, et je suis parti. J'ai laissé la clef avec le concierge de ton immeuble. J'ai sauté dans le premier bus. Direction? Santa Monica.
Je grelottais sous la clim', les boucles trempées collaient à mes joues. Le trajet, interminable, se termine enfin.
Et me voilà, enfin, devant chez elle. Talya. Mon salut, la seule qui ne me juge jamais. La seule qui est toujours là pour moi, même dans mes pires moments. Même quand je fais n'importe quoi.
Parce que j'ai fait n'importe quoi, Silas. Je l'admets.
J'espère qu'un jour, tu pourras me pardonner d'avoir été aussi lâche.
Je t'aime. Mais nous ne sommes pas faits pour nous aimer. Je le vois, je le ressens. Je le comprends, à présent.
Toc, toc, toc.
Ouvre, Talya, putain, ouvre ...
J'ai froid. Au corps et à l'âme. J'ai besoin de ta lumière pour me réchauffer. S'il te plait.
@Talya S. Adams
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