Toujours sur le dos, je ferme les yeux. J’adore cette sensation de ne plus rien peser. Mon corps flotte sur l’eau, bouge au rythme des vagues et tous mes muscles se détendent instantanément. Je me sens tellement bien que je regrette de ne pas avoir embarqué ma planche de surf en sortant. Finalement, ce n’était pas une mauvaise idée de se lever aux aurores pour profiter de l’océan. Il va sûrement me falloir une sieste avant d’aller bosser mais c’est moment très cool. Tellement cool, que je m’autorise même quelques confessions.
J’étais à l’étranger pendant plusieurs années. Je voulais rencontrer un maximum de mixologue pour m’inspirer et me perfectionner. J’en ai aussi profité pour oublier toutes mes emmerdes que j’avais laissé ici et j’ai fait la fête. Beaucoup. Mais c’était vraiment bien.
Un sourire s’affiche sur mon visage sans que je m’en rende vraiment compte. Les conditions de mon départ n’étaient pas optimales mais le Mexique a été ma meilleure idée. Je ne regrette pas ces quelques années loins de tout. C’est grâce à ce break que j’ai pu remonter la pente et que je suis ce que je suis aujourd’hui, tant physiquement que psychologiquement.
Toujours perdu dans mes pensées, je ne reviens à l’instant présent que quand nos corps se touchent. Tu arrives même pas à me tirer un rire. Je me sens étrangement bien avec toi, comme si on se connaissait depuis des mois.
Arrête, tu vas me vexer !
Je continue de rire en te suivant sur le sable. Se baigner nu n’était peut-être pas une super idée finalement, le vent contre ma peau humide me fait frissonner. Je pose mes fesses sur un bout de ta serviette et notre soudaine proximité me réchauffe. Nos bras sont l’un contre l’autre, il faut dire que tu n’as pas volé la plus grande des serviettes. Tant mieux.
Je crois que j’aimerai vivre cette même scène avec quelqu’un d’autre. Mais toi, au moins, tu n’as pas honte d’être à mes côtés. Tu ne scrutes pas la plage comme un damné pour vérifier que personne n’ose poser ses yeux sur notre proximité. Et ça me fait du bien de vivre ce moment simple, sans prise de tête et sans honte.
Je sais que ça ne sera jamais possible avec celui que j’ai en tête et je ne connais qu’un moyen de me le sortir de la tête. Du moins, pendant quelques minutes alors je décide d’attaquer frontalement et on verra bien. Je me repose en arrière sur mes coudes pour tenter de choper quelques rayons de soleil et me réchauffer. Pourtant, mon regard reste braqué sur toi.
Tu vois quelqu’un en ce moment, Adriel ?
J’étais à l’étranger pendant plusieurs années. Je voulais rencontrer un maximum de mixologue pour m’inspirer et me perfectionner. J’en ai aussi profité pour oublier toutes mes emmerdes que j’avais laissé ici et j’ai fait la fête. Beaucoup. Mais c’était vraiment bien.
Un sourire s’affiche sur mon visage sans que je m’en rende vraiment compte. Les conditions de mon départ n’étaient pas optimales mais le Mexique a été ma meilleure idée. Je ne regrette pas ces quelques années loins de tout. C’est grâce à ce break que j’ai pu remonter la pente et que je suis ce que je suis aujourd’hui, tant physiquement que psychologiquement.
Toujours perdu dans mes pensées, je ne reviens à l’instant présent que quand nos corps se touchent. Tu arrives même pas à me tirer un rire. Je me sens étrangement bien avec toi, comme si on se connaissait depuis des mois.
Arrête, tu vas me vexer !
Je continue de rire en te suivant sur le sable. Se baigner nu n’était peut-être pas une super idée finalement, le vent contre ma peau humide me fait frissonner. Je pose mes fesses sur un bout de ta serviette et notre soudaine proximité me réchauffe. Nos bras sont l’un contre l’autre, il faut dire que tu n’as pas volé la plus grande des serviettes. Tant mieux.
Je crois que j’aimerai vivre cette même scène avec quelqu’un d’autre. Mais toi, au moins, tu n’as pas honte d’être à mes côtés. Tu ne scrutes pas la plage comme un damné pour vérifier que personne n’ose poser ses yeux sur notre proximité. Et ça me fait du bien de vivre ce moment simple, sans prise de tête et sans honte.
Je sais que ça ne sera jamais possible avec celui que j’ai en tête et je ne connais qu’un moyen de me le sortir de la tête. Du moins, pendant quelques minutes alors je décide d’attaquer frontalement et on verra bien. Je me repose en arrière sur mes coudes pour tenter de choper quelques rayons de soleil et me réchauffer. Pourtant, mon regard reste braqué sur toi.
Tu vois quelqu’un en ce moment, Adriel ?
Beautiful Things •• I hold you every night, That's a feeling I wanna get used to But there's no man as terrified As the man who stands to lose you