discord
FRATERNITIES, NOW
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

FRATERNITIES, NOWConnexion
Historique  
  • AccueilAccueil  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • -21%
    Le deal à ne pas rater :
    LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
    39.59 € 49.99 €
    Voir le deal

    Re: hold no grudge — oscar & adriel

    Mer 8 Nov 2023 - 19:58
    more_horiz
    Adriel Cole Snow
    Adriel Cole Snow
    battery_1_bar
    https://frat7yearslater.forumactif.com/t9799-badges-de-adriel-cole-snow
    PROFIL
    Messages : 926
    Date d'inscription : 28/12/2015
    Identité HRP : Kinnetik
    Gameplay : 1ere personne, Français
    Disponibilité RP : Disponibilité Limitée
    Avatar (+ crédits) : Nicolas Simoes (feuardent)
    Nationalité/origines : Française
    Avertissements contenu : Alcoolisme, phases dépressives
    Orientation & situation : Bisexuel, en couple avec Oscar
    Métier/occupation : Sans emploi
    Études & fraternité/sororité : études UCLA, membre des Delta
    Résidence : Dernier étage d'un appartement en location (Eastside) + Triplex à Brooklyn
    Autres comptes : hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 KG5z79h
    Charlie
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 1QEO7rd
    Ezra
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 E33lnBU
    Keyser
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 QUNjVma
    Kimberley
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 DF9stW2
    Sterling

    J’ai un besoin de battre du pied.. Tic nerveux, que j’ai souvent, comme le tremblement de ma cuisse lorsque je voudrais que le temps passe plus vite. Certains font claquer leurs ongles sur les tables, d’autres vont siffler… je m’étonne à être de ceux qui utilisent leurs jambes pour tapoter, et emporter leur esprit ailleurs. Mon problème avec ça ? C’est qu’actuellement, alors que l’envie d’aller me préparer un petit rhum chocolat, je me retrouve à bouger le pied comme un fou. Et forcement, je ne veux pas montrer ce genre de tic nerveux dans ce lit… On est supposés être calmes, sereins, à profiter l’un de l’autre et d’une chaude étreinte après cette nuit.

    Et je me retrouve à devoir prendre sur moi pour pas non plus trop bouger. Se freiner, paraitre apaisé, alors que les silences pèsent, même s’ils se veulent apaisant. Il faut croire que ce n’est pas ce dont j’ai besoin. Alors je me réfugie dans tes bras, Oscar. Je remet nos peaux en contact, trouvant dans ce que je peux le moyen de ralentir mon rythme cardiaque, et mes pensées. Surtout mes pensées.

    Tu me parles, m’appelles, me fait redresser la tête, retrouvant alors tes yeux. Si beaux… Je ne réponds pas, bien sûr que je t’écoute, Oscar. Tu as su te montrer sincère et me faire passer quelques messages depuis ce matin, alors… poursuis cette voix, et dis moi. Parle moi, je t’écoute. Tu as du mal, je le sais, mais te voir essayer me remplit de satisfaction.

    « ... Ja na veux pas ta faire dou mal, Adriele. Quand ja souis avec toi, ja ma sens ... Bene. Tutto bene. Ma... »

    Je t’avais dis qu’il y aurait un mais…

    « ... Ma... Ja ne sais pas si ja souis prêt pour una relazione, tout de souite. »

    Premier coup de massue. Petit, certes.. Je me doutais bien qu’après une rupture d’une longue relation, tu ne serai pas prêt. Que tu aurais besoin de temps pour toi, te retrouver, et faire le point. Mon erreur aura été de croire qu’après ce qui s’est passé cette nuit, tu avais sûrement réfléchit.

    Je me redresse un peu, m’asseyant sur ce lit blanc, l’oreiller dans le dos, adossé à la tête de lit. Je remonte un peu le drap, couvrant le bas de mon corps et ma taille… Réflexe idiot, quand je sais que tu as vu mon corps nu cette nuit, mais j’ai envie de croire que ce bout de tissu pourrait me protéger.

    Je te l’avais dis..

    Quelques battements de pied, que je me force à arrêter. Il faut que je reste concentré, même si tout ce que tu me dis ensuite semble venir de plus loin. Peut-être que le fait qu’on ne se regarde plus y est pour quelque chose. Ou pas. J’écoute la suite de ses confessions en espérant que ça ne termine pas comme ça a commencé.

    Arrête tes conneries, rends toi à l’évidence.

    Je secoue la tête, espérant que ça chasse cette petite voix effrayante, t’écoutant me parler de liberté que tu désires, et qui semble t’appeler.

    « Ja ne sais pas si la monogamia est faite pour moi. »

    … Aïe.

    Douleur physique, tant que mentale. Celle là, je ne m’y attendais pas, et sa révélation me frapper là, pile au milieu du ventre, l’impact étant tellement puissant qu’il pourrait presque me donner la nausée sur le coup. Pourtant, je ne dis rien, et n’ose même pas tourner la tête. Je sais qu’il est sincère, et c’est bien ce qui me fait mal. Je sais que si je le regarde, tout va devenir réel, et j’espère naïvement m’être rendormi, et vivre un mauvais rêve.

    … Je t’avais prévenu. Tout le monde t'as prévenu. Assume, maintenant.

    Cette voix, dans ma tête, qui s’infiltre dans la brèche de ses révélations. Polygame… J’ai beau imaginer un instant ma vie si je m’étais un pas dedans, je crois que je ne le supporterais pas. J’ai déjà eu des relations à plusieurs, mais jamais d’ordre sentimental, et… imaginer qu’il puisse en aimer un autre me fait mal, je l’avoue. L’espoir brisé, plus les secondes passent. Et si tout le monde avait raison, et que je m’accroche à une chimère ?

    J’ai mal, ma place dans ce lit n’est plus aussi confortable que tout à l’heure.

    - Je…

    … racle la gorge, pour le moment. C’est bien tout ce que j’arrive à faire.

    - … je comprends le fait que tu ne puisses pas t’engager dans une relation maintenant, après Silas ça me parait normal. Il faut du temps. Mais…

    Je souffle, je ne sais même pas quoi lui répondre. La chute est grande, l’incompréhension aussi, et… J’ai été tellement con ! Encore une fois. Tu ne veux pas me blesser, pourtant j’ai l’impression d’être dans des montagnes russes, qui ne me procurent que très peu de joie quand je compare au reste.

    Mais je ne veux pas descendre du wagon. Mais ai-je vraiment le choix ?

    - Si tu penses que ta recherche de liberté passe par le fait d’être… polygame, je ne peux pas t’aider.. Essaye juste d'en être... sûr ?

    Je n’ai jamais ressenti ce besoin là… Et je doute que ça change avec le temps. Je serai prêt à beaucoup pour toi, Oscar, mais accepter quelque chose de la sorte juste pour avoir ne serait-ce qu’une fois un peu de ton amour… ça me semble être totalement fou, et pas dans le bon sens du terme.

    - Pour toi j’ai toujours été l’autre mec. Celui sur le banc des remplaçants, celui qui est trop jeune, celui qui est loin de ton monde. Jusqu’à peu, j’étais même l’amant, sans réellement l’avoir voulu. Et maintenant que tu sembles t’être libéré d’un poids…

    Je ne termine pas ma phrase, simplement parce que je ne sais même pas. J’ai mal, c’est tout ce que je sais. Si je m’écoutais, je quitterai cette chambre, en me promettant d’arrêter de retomber là dedans.

    - J’ai des sentiments pour toi. Je le sais, même si je me persuade qu’avec le temps ce n’est plus le cas, la vérité c’est que j’arrive pas à passer à autre chose. Et encore moins quand on passe ce genre de soirée ensemble… Pourtant, cette nuit, j’ai senti cette évidence entre nous, mais.. je ne m’attendais pas à ce que de ton côté, je ne sois pas celui que tu veux. Ou du moins, seulement l’un d’eux.

    Je passe mes mains sur mon visage, y chassant quelques larmes coulant seules. D’incompréhension ? De tristesse ? De douleur ?

    - Je sais que je devrais faire comme toi, et parfois être égoïste pour prétendre à être heureux, mais… Je ne le veux pas. Je ne veux pas te dire que pourquoi pas, que ça pourrait le faire. J’ai l’impression d’avoir toujours tenté de m’adapter, sans être prit en compte à mon tour… Je me pense incapable de ce genre de partage sentimental.. Rien que l’idée de te savoir en couple avec ton ex me tendait.

    Ce n’est pas toi qu’il veut, Adriel.

    …Aïe.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


    Non je ne crois pas à ce que tu me dis. Tu cours à l'échec tel que je l'ai prédis. Tu n'as jamais été capable de t'assumer, renonce à tes chimères et viens me retrouver.
    J'aimerai tellement briser ta défiance, te prouver que je mérite ta confiance. Mais tu ne m'as jamais donné l'occasion de révéler ma passion.
    KoalaVolant

    Re: hold no grudge — oscar & adriel

    Mar 21 Nov 2023 - 5:46
    more_horiz
    Oscar Luccheti
    Oscar Luccheti
    emoji_objects
    https://frat7yearslater.forumactif.com/t9885-badges-d-oscar-luccheti#261979
    PROFIL
    Messages : 1744
    Date d'inscription : 12/02/2014
    Identité HRP : Ferdi (rashomon#2268)
    Gameplay : Personnes et longueurs variables – plume déstructurée et parfois un peu abstraite.
    Disponibilité RP : Disponibilité Limitée
    Avatar (+ crédits) : Thom Morell © FA
    Nationalité/origines : Sicilien (Italien)
    Avertissements contenu : Sexualité, homophobie, infidélité, vie sans-abri, amnésie, meurtre, coma, hospitalisation
    Orientation & situation : homosexuel, en relation sérieuse avec Silas Caldwell, hésitant à rompre pour se mettre avec Gabriel Hartt
    Métier/occupation : Conseiller légal au centre LGBT de Los Angeles
    Études & fraternité/sororité : Doctorat partiel en exercice du droit. ("juris doctor" ; 7ème et dernière année jamais achevée suite à son agression)
    Résidence : Actuellement: Downtown, dans l'appartement luxueux de Silas. Anciennement: Eastside, avec son grand frère, Fabio
    Autres comptes : hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 ZQb8iUT
    Caleb
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 LNSdREQ
    Carlson
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 NSX0IWJ
    Gigi
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 WsQN2eG
    Leilo
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 Bg28sIV
    Lisa
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 0cNtnxk
    Peter
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 S50iFCM
    Riley
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 YfcKj97
    Sapphire

    L'anxiété augmente au fil des secondes, au gré du silence.

    Ce n'est pas facile. Rien n'est facile. La vie est difficile.

    Ne jamais savoir quoi dire, quoi faire. Où aller. Avec qui. Ne jamais trouver la réponse à cette question fugace qu'est le bonheur. Toujours vivre dans l'hésitation, constamment accablé de remises en questions. Ce n'est pas une vie. Et ça ne s'explique pas. Mais j'essaie.

    Je sens déjà les draps se tendre alors que tu t'en empares pour dresser une barrière, un rempart entre nous.

    « Adriele... »

    Ne sois pas comme ça. Ne te referme pas. Ne m'exclus pas de tes pensées. Je t'en prie.

    Ma main se lève, à ta recherche.

    Puis, je réalise que tu me tournes le dos, et je me désiste. C'est trop... Dangereux? Le mot est mal choisi. Mais je ne saurais décrire cette sensation accablante autrement. Le moment est fragile. Le moindre faux pas, la moindre parole de travers, serait susceptible de le briser, définitivement.

    ... S'il n'est pas déjà trop tard.

    L'attente est insoutenable. Mais que puis-je faire d'autre? J'ai dit ce que j'avais sur le coeur. Tout ce que je peux faire, désormais, c'est attendre.

    Et... Prier?

    Je cligne des yeux. Je ne m'attendais pas à cette révélation. Mais visiblement, je suis croyant. Quand ça m'arrange. Certaines séquelles de l'éducation catholique sont si difficiles à effacer du subconscient que même toute la volonté du monde, un coma et une amnésie ne parviendraient pas à les effacer de mon crâne.

    Enfin, tu reprends la parole. Et moi, je t'écoute.

    Il y avait l'anxiété. Mais également l'espoir. Que tu comprennes. Moi, et mon esprit sauvage. Moi, et mon âme aussi fluide qu'elle est malléable. Moi, et ce besoin presque maladif de me découvrir à travers le regard des autres, comme si j'étais incapable de découvrir par mes propres moyens les secrets de ma véritable identité. Moi, et mes contradictions. Moi, et mes complexités.

    Moi.

    Juste l'espoir que quelqu'un puisse me comprendre, un jour. Parce que j'avoue que j'ai toujours l'impression d'être éternellement incompris.

    ... Certes, l'incapacité à correctement exprimer ce que je ressens doit jouer. Mais...

    En tous les cas, tu comprends. C'est... Un bon début? Mieux que ce que j'espérais. Mais quelque chose me dit que l'histoire ne s'arrêtera pas là. Peut être qu'il s'agit là d'un châtiment divin? Une punition pour ce péché d'adultère que nous avons commis, à la Nuova York. À moins qu'il ne s'agisse du péché de l'homosexualité, qui soit responsable pour ces situations dans lesquelles ni l'un, ni l'autre, ne peut trouver satisfaction. Sans pour autant réussir à se défaire de la « relation ». Elles ont bon dos, ces séquelles du catéchisme. Encore une chose pour laquelle je devrais remercier ce cher père avec qui j'ai coupé tous les ponts.

    Les espoirs retombent en bloc. La réponse est là, et elle fait sens. J'essaie de ne pas avoir l'air déconfit, mais c'est dur de masquer ses émotions, alors s'il te plait, ne m'en tiens pas rigueur, si mes yeux témoignent du chaos tumultueux de mes songes. Et le pire, dans tout ça? C'est que tu me demandes d'être sûr. Je ne sais jamais si je porte la bonne chemise, ni si je veux manger de la burrata ou de la mozarella en entrée. Je ne sais jamais si on est Lundi ou Mercredi, à moins de consulter mon calendrier. J'oublie mon propre âge, parfois. Comment peux-tu me demander, à moi, d'être sûr de quoi que ce soit? Je ne comprends jamais rien. La vie n'est qu'un océan de confusion, auquel je me soumets, incapable d'en saisir les rennes.

    Mon corps tremble face à ce mur auquel je me retrouve confronté. Prévisible, mais pas moins douloureux pour autant. Pourquoi est-ce toi le plus fermé, alors que tu es également le plus jeune de nous deux? Les temps changent. Les mentalités changent. Les relations sont plus complexes qu'une propension sociétale à s'emprisonner dans un ménage monogame, complété uniquement par les objectifs ultimes que représentent le mariage et la parentalité.

    Peut être pour d'autres.

    Mais je ne me retrouve pas, dans ce schéma.

    « Adriele... »

    J'écoute de nouveau alors que tu m'accables de reproches, plus ou moins justifiées. Parfois plus. Parfois moins. Mais je comprends également la complexité de la situation. J'avoue que je n'ai pas été particulièrement méritant de ton affection. Tu as toujours su me faire passer avant tout. Moi, je n'ai jamais réussi à arrêter. Il faut dire que je n'ai pas l'habitude, Adriele. De mon expérience, les gens m'utilisent, pour mieux me briser par la suite. Les relations stables et saines que j'ai pu avoir par le passé se comptent sur les doigts de la main. Il y a Talya. Et c'est plus ou moins tout.

    Je ne peux pas accorder ma confiance avec autant de dévotion. Je ne peux pas tant risquer, tant me livrer, me mettre à nu, sans bouée de sauvetage, sans alternatives. Les enjeux sont trop élevés, les risques trop forts. C'est terrifiant, tout simplement. Je suis beaucoup de choses, mais je ne suis pas un homme courageux. Et après tout ce que j'ai traversé... J'estime avoir mérité le droit de ne pas savoir faire preuve de témérité.

    « ... Ja comprends ... totalmente, Adriele. Et ja souis désoulé. » Me confondre en excuses, la position par défaut. Mais c'est fatiguant, également, de devoir culpabiliser, sans cesse, parce que mon identité même est incompatible avec le monde autour de moi. Je n'ai pas choisi d'être aussi chaotique. Si j'avais pu choisir une vie simple et structurée, avec une belle femme, une belle maison blanche, et trois bambinos, ne crois-tu donc pas qu'il s'agit là d'une vie que j'aurais préféré aux amours non-réciproqués, au sentiment de rejet, et même aux agressions? On ne choisit pas qui on est, Adriele. On le subit.

    « N'ai pas d'excouse. Est vrai que ja t'ai traité très mal par le passato, et ja souis terriblement désoulé pour ça. Ma... »

    Parce que parfois, le « mais » peut être constructif, plutôt que destructeur.

    « ... Moi aussi, j'ai da sentimenti pour toi. Et plous ja passe de tempo avec voi, plous ça que ja ressens est forte. »

    Mon coeur pince en voyant les larmes couler au coin de tes yeux. Je me sens accablé, submergé. Incapable d'être ce que tu veux. Terriblement coupable, et désolé, de ne pas pouvoir l'être. « ... Ne veux pas te perdere, Adriele... » Ma main cherche la tienne avec timide hésitation, mes doigts faisant légère pression sur les tiens, pour tenter de t'apaiser. « ... Ma ja ne peux pas me forcer à être quelqu'un que ja ne souis pas. » J'ai déjà essayé, avec Silas. On a vu, ensemble, quelles étaient les conséquences de cette tentative. Je ne peux pas me retrouver dans cette situation à nouveau. Promettre monts et merveilles, pour finir par briser ce sacrement, pour des raisons qui m'échapperont indéniablement. Je préfère être honnête, et dire les choses comme elles sont.

    « Tutta la mia vita, les gens me traitaient comme un oggetto... Una possession. Ma ça n'est pas ça que ja souis, malheureusement... Et j'ai beau ne pas savoir te resistere, ja sais également que ja na pourrais jamais être heureux si ja ma sens imprigionato. Peut être siamo trop diversi, toi et moi. Serait bien triste, ma très possibile. Ma ja na souis pas comme ces gens qui ont des limites sour leurs sentimenti. Ma sentimenti sont très forti. Et très fantastici. Et difficili à contrôler. Ma n'est pas parce que ja peux... Quoi est le mot, déjà? Sentire... Ressentir? De l'affetto pour plousiuers personi que ça veut dire que mes affetti sont moins forti, ou moins sincères. » J'essaie, vraiment. D'expliquer qui je suis. De partager mes pensées. Parce que je tiens à toi. Et que je ne veux pas te perdre.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism



    2013

    2018

    2023

    Re: hold no grudge — oscar & adriel

    Mer 27 Déc 2023 - 0:32
    more_horiz
    Adriel Cole Snow
    Adriel Cole Snow
    battery_1_bar
    https://frat7yearslater.forumactif.com/t9799-badges-de-adriel-cole-snow
    PROFIL
    Messages : 926
    Date d'inscription : 28/12/2015
    Identité HRP : Kinnetik
    Gameplay : 1ere personne, Français
    Disponibilité RP : Disponibilité Limitée
    Avatar (+ crédits) : Nicolas Simoes (feuardent)
    Nationalité/origines : Française
    Avertissements contenu : Alcoolisme, phases dépressives
    Orientation & situation : Bisexuel, en couple avec Oscar
    Métier/occupation : Sans emploi
    Études & fraternité/sororité : études UCLA, membre des Delta
    Résidence : Dernier étage d'un appartement en location (Eastside) + Triplex à Brooklyn
    Autres comptes : hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 KG5z79h
    Charlie
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 1QEO7rd
    Ezra
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 E33lnBU
    Keyser
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 QUNjVma
    Kimberley
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 DF9stW2
    Sterling

    Oscar Luccheti aime ce message

    Comment en un instant, j’arrive à sentir le froid qui vient de passer entre nous ? Une seconde a suffit pour que j’observe la chair de poule sur mes bras, alors qu’aucune fenêtre n’est ouverte, et que je n’ai aucun rapprochement physique avec Oscar, sur l’instant. Tout est flou, bien que ça soit clair : je peux dire adieu à la relation simple et rêvée de ma relation avec Oscar.

    Celle que j’avais imaginé, du moins. J’entends ce qu’il me dit, je comprend même la plupart, étant d’accord avec lui sur le fait que tout ça est bien trop tôt pour se lancer dans une histoire. Je ne m’attendais pas à vivre une idylle avec lui en sortant de ce lit, mais j’étais loin de m’attendre à cette révélation. Il ne veut pas de la polygamie. Alors quoi, est-ce qu’il est branché relation libre ? Est-ce qu’il souhaite simplement avoir des besoins charnels avec d’autres, ou une cohabitation entre tout ceux qui font battre son coeur ?

    D’ailleurs, est-ce qu’il aime quelqu’un d’autre en ce moment même, alors que c’est avec moi qu’il vient de passer la nuit ?

    Je ne le regarde toujours pas, quand je me livre. Je ne peux pas, je ne veux pas voir dans ses yeux que ça remet en cause tout ce qu’il y a entre nous, peu importe cette chose. Je ne dois pas être si courageux que ça. Je ne le suis même pas du tout. Je l’étais, avant. Mais ça fait bien longtemps que cette partie de moi s’est éloignée.

    Il reprend la parole, après ce que je trouve être un monologue de mon côté… tant mieux, au moins c’est qu’il n’a pas fuit. Il s’excuse, encore, mais cette fois ci, c’est différent…

    Il quoi ? Il a des sentiments pour moi ? Genre… Ce que je ressens pour lui est… réciproque ?

    Moi qui n’osait pas le regarder, cette fois je relève la tête, et tourne légèrement le cou pour lui refaire face. J’vais pas lui demander de répéter, quand même… Mais est-ce que j’ai bien entendu ? Et comme pour être sûr que j’ai bien compris, j’entends ces quelques mots qui suffisent à me donner confirmation..

    Ne veux pas te perdere, Adriele

    Et il initie un nouveau contact physique. Je sens ses doigts sur les miens, et il me faut quelques secondes pour les bouger à mon tour, et caresser du bout des doigts ta main, à mon tour, avant de la saisir plus fermement.

    Lâche le, Adriel. Ne t’accroches pas, la chute n’en sera que plus difficile.

    Cette voix, je sais qu’au fond, elle a raison, surtout quand je l’entends continuer. Bien sur qu’il ne peut pas faire semblant, et je ne le veux pas non plus. Au final, ni lui, ni moi, nous pouvons nous forcer. Rien ne peut fonctionner, comme ça. Mais je ne dis rien, et continue de t’écouter, alors que ma main quitte la tienne pour se poser sur ta cuisse, et reprendre de légères caresses. Je ne peux pas me résoudre à rompre le contact, pas maintenant que je sais que je suis plus qu’un simple coup qui fait du bien.

    - Heureusement que tu n’es pas un objet, Oscar… ne pense pas le contraire

    Ça me fait presque mal d’entendre qu’il aurait presque préféré être un objet. Du moins, c’est comme ça que je le ressens quand je l’entends dire « malheureusement »… Si il pouvait accéder à mes pensées un instant, il verrait que je ne fais pas parti de cette catégorie, et que je ne le considère ni comme un objet, ni comme un trophée, quel qu’il soit. Je ne dis rien d’autre, et écoute ce qu’il a à dire.

    Je ne peux pas mentir et dire que je comprend tout… Je suis du genre à avoir des sentiments pour une personne, et à ne pas m’intéresser du tout aux autres à ce niveau là. Même quand j’ai couché avec d’autres personnes depuis le week end à New York, ce n’était que purement physique, et dans mon esprit, tout était clair malgré tout… Alors que là, je comprend bien que je ne pourrais pas être le seul pour qui il aurait des sentiments… Et comme pour me rassurer, je me rapproche de toi. Je recrée un « nous », sans entamer quelconque mouvement sexuel. Je veux juste te sentir, te toucher, et te respirer. Après tout, si on ne trouve pas un terrain d’entente… ce sera certainement la dernière fois. Je reste assit sur le lit, et te guide jusqu’à moi, te gardant cependant face, t’offrant mes cuisses comme support, et mes mains comme source de chaleur sur ta peau dénudée par le drap.

    - … Je ne peux pas dire que je comprend tout… ça me parait tellement inconnu comme façon d’aimer, mais je ne la renie pas pour autant…

    Je sais que j’ai deux options, ici… Accepter la situation, ou la rejeter totalement. Et quand j’y pense, qu’est-ce qui est le mieux ? Vivre quelque chose avec l’être aimé, peu importe comment ça se termine, ou vivre avec des regrets toute sa vie ? J’ai déjà tellement d’éléments passés que je regrette… J’aimerai ne pas être un raté toute ma putain de vie. Et si pour ça je dois faire quelques concessions, et bien… Pourquoi pas, après tout ? Ça ne veut pas dire que ça va le faire mais…

    - J’sais pas de quoi l’avenir sera fait… Je ne sais pas si j’arriverai à dormir si je sais que tu en aimes d’autre autant ou plus que moi… j’en sais rien, c’est la première fois qu’on me parle de ce genre de relation.

    Décidément… J’en aurai vécu des choses à cause de lui. Ou grâce à lui ? Questions de point de vue.

    - J’ai peur de l’inconnu, pour tout te dire.

    Autant être sincère jusqu’au bout.

    - Alors je ne peux pas te dire que tout va bien se passer mais… Si c’est ce qui te rend heureux, et si c’est ce que tu es… je veux bien essayer de… de voir, et.. si vraiment ça ne me convient pas, je te le dirai. C’est que les étoiles seront pas alignées…

    Est-ce qu’une part de moi se dit que peut-être un jour il pourrait changer à ce niveau là ? Certainement, oui, mais ce n’est pas ce qui me guide, à ce moment précis. Ce qui me guide, c’est juste lui, et mon envie de ne pas le laisser filer maintenant que je sais qu’il ressent quelque chose pour moi. Je ne veux pas laisser passer ma chance d’être peut-être un minimum heureux pour ce que je pense être une relation saine.

    Je préfère quand t’es ivre mort, au moins tu dis pas de conneries, Adriel…

    Puis, merde, on a qu’une vie.

    - Mais j’aimerai que tu me promettes, si tu acceptes, d’être sincère avec moi… si il y a quelqu’un d’autre, ou… tu vois… je ne veux pas être spécialement au courant des détails, mais d’au moins si il y en a un autre…

    Je souris un peu, hésitant à lui demander si déjà en ce moment, on est plusieurs à se partager son coeur. Son corps, ça ne me regarde pas… son coeur non plus au final, surtout que j’ai pas -encore?- une place légitime pour ce genre de question. Alors je garde cette interrogation pour moi. À la place, je le questionne du regard, cherchant à interpréter chaque trait de son visage, me demandant ce qu’il pense de… ça.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


    Non je ne crois pas à ce que tu me dis. Tu cours à l'échec tel que je l'ai prédis. Tu n'as jamais été capable de t'assumer, renonce à tes chimères et viens me retrouver.
    J'aimerai tellement briser ta défiance, te prouver que je mérite ta confiance. Mais tu ne m'as jamais donné l'occasion de révéler ma passion.
    KoalaVolant

    Re: hold no grudge — oscar & adriel

    Sam 30 Déc 2023 - 10:12
    more_horiz
    Oscar Luccheti
    Oscar Luccheti
    emoji_objects
    https://frat7yearslater.forumactif.com/t9885-badges-d-oscar-luccheti#261979
    PROFIL
    Messages : 1744
    Date d'inscription : 12/02/2014
    Identité HRP : Ferdi (rashomon#2268)
    Gameplay : Personnes et longueurs variables – plume déstructurée et parfois un peu abstraite.
    Disponibilité RP : Disponibilité Limitée
    Avatar (+ crédits) : Thom Morell © FA
    Nationalité/origines : Sicilien (Italien)
    Avertissements contenu : Sexualité, homophobie, infidélité, vie sans-abri, amnésie, meurtre, coma, hospitalisation
    Orientation & situation : homosexuel, en relation sérieuse avec Silas Caldwell, hésitant à rompre pour se mettre avec Gabriel Hartt
    Métier/occupation : Conseiller légal au centre LGBT de Los Angeles
    Études & fraternité/sororité : Doctorat partiel en exercice du droit. ("juris doctor" ; 7ème et dernière année jamais achevée suite à son agression)
    Résidence : Actuellement: Downtown, dans l'appartement luxueux de Silas. Anciennement: Eastside, avec son grand frère, Fabio
    Autres comptes : hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 ZQb8iUT
    Caleb
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 LNSdREQ
    Carlson
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 NSX0IWJ
    Gigi
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 WsQN2eG
    Leilo
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 Bg28sIV
    Lisa
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 0cNtnxk
    Peter
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 S50iFCM
    Riley
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 YfcKj97
    Sapphire

    Les vagues.
    Les effluves.
    Les oscillations de l'amour.

    Ta main, sur la mienne. Des caresses.

    Apaisement.

    Ta main, sur ma cuisse.

    Soulagement.

    Les paroles, qui déferlent, expliquant.

    Mes besoins. Mes pensées. Mon existence.

    Je suis une créature complexe, Adriele. Je n'en suis pas fier. Ne pense pas que je n'en souffre pas. Mes visages sont multiples, leurs échos divergents inéluctablement. Je me retrouve pris au piège, tourmenté, persécuté, même, par les fragments décousus de mon identité.

    Heureusement que tu n’es pas un objet, Oscar.

    Oui, heureusement, Adriele. Et pourtant, ta main semble vouloir dire autre chose que ce que tes paroles entendent. Les caresses sont douces... Mais fermes. Comme si tu cherchais à te raccrocher à moi, à me tenir en main avant que je ne file entre tes doigts.

    Les sables mouvants de notre histoire glissent. Les entends tu?

    Ils glissent, comme mon corps lorsque tu me rappelles à toi. Un naufrage qui s'échoue. Cette romance est-elle également vouée à sombrer dans l'écume?

    Je me retiens de résister. L'angoisse et l'anxiété se relaient. Le coeur bat la chamade. Je les sens, ces mains, et leur emprise, possessive, sur mon corps. J'ai envie de hurler. J'en tremblerai, presque.

    Je ne suis pas un objet, Adriele!

    Je ne peux pas t'appartenir, car je ne peux appartenir à personne. L'enfant farouche, l'enfant sauvage. On ne peut pas échapper à sa nature.

    Même à moi, je ne m'appartiens pas.

    Mon esprit gambade et papillonne. Mes pensées aussi. Je ne sais jamais rester ancré dans un moment. Tout se confond, simultanément. Passé, présent, futur. Ces mots... Que veulent-il dire, au final?

    J'ai aimé des hommes, autrefois. Oui, et? Cela veut-il donc dire que je ne les aime plus à présent? Mon coeur a été marqué au fer rouge par ces amants que même l'amnésie n'a pas su effacer de façon permanente de mes pensées. Je les ai dans la peau, jusqu'à l'os, au creux de la moelle. Je les ai aimés. Ils ont fait partie de moi. Je leur ai livré mon coeur, je leur ai montré mon âme. Ils m'ont vu, nu et mis à nu. Avec toutes mes imperfections. Et toutes mes contradictions. Comment renoncer à autant d'intimité? Les histoires se terminent. Les sentiments sont éternels.

    J'ai aimé, donc, autrefois.

    Et toi, je t'aime. Je t'ai aimé, avant. Je t'ai aimé, à New York. Et hier soir. Et aujourd'hui, également.

    Je t'aime de cet amour qui brûle tellement il est intense. Cet amour qui donne envie de passer chaque instant, chaque seconde, pendu à tes lèvres. Cet amour qui donne envie de s'en revêtir, comme d'un manteau de fourrure, pour bien braver les températures glaciales de l'hiver. Cet amour qui aime en retour, comme celui d'une mère ou d'une âme-soeur. La sensation de t'avoir toujours connu, et de ne jamais parvenir à te découvrir entièrement, tout en même temps. Les sentiments sont là. C'est indéniable. Mais je me suis toujours attaché facilement. C'est là que se trouve le berceau de mes mots.

    Et pourtant...

    Coeur de guimauve, coeur d'artichaut, je continuerai d'aimer, sombrant incessamment en et hors d'amour, au gré des vagues, du temps, des émois. Car la vie est fluide, la vie est un fleuve. On ne s'amarre jamais sur le même rivage, le même point d'accroche. Même avec toute la force du monde, résister à son cours est impossible. Le temps nous porte, sur son flot torrentiel, nous confrontant à barrages et virages sans fin. Parfois, ceux là rapprochent. Parfois, ils éloignent. Toujours, ils transforment.

    L'on pourrait rester enchaînés, l'un à l'autre, dans une cave, sans parvenir à résister au temps pour autant. On vieillirait. On penserait. À travers ces pensées, on vivrait. On imaginerait, également. On se transformerait. Les choses autour de nous auraient beau rester immobiles, on serait tout de même en flux constant.

    Tout ça pour dire qu'il est impossible de savoir de quoi l'avenir sera fait. Et qu'il est également indéniable qu'il sera ponctué par des rencontres.

    Et je me connais déjà, Adriele. J'ai trente-six ans, désormais. Une demi vie, très certainement – je n'ai pas le projet de vivre centenaire. Je me connais assez pour savoir que je ne me connaitrai jamais. Imprévisible, je finis toujours par questionner mes propres choix, mes propres besoins.

    Mais je me connais assez pour savoir qu'un jour, il y aura une autre rencontre, et même plusieurs. Et que j'aurai l'impression que ces hommes parviennent, eux aussi, à remplir une infime fraction de ce gouffre infini qui me dévore depuis l'intérieur. Le gouffre du mal-être. Celui du manque d'amour. Je plongerai dans leurs yeux pour voir un nouveau reflet de moi, que je n'aurais jamais vu auparavant, et ils me séduiraient ainsi. Et je les aimerais. Ça, c'est le futur.

    Mais le présent, quand prend-il fin? L'amour est une créature étrange. C'est une force de loyauté et de tendresse. Tu m'aimes. Ça se voit, dans tes regards, dans tes mots, dans tes gestes. Comment rester insensible à tant de beauté? L'amour est aimable. Et je suis amoureux de l'amour. Tant qu'il y a cette étincelle, cet éclat, au fond de ton regard, je ne saurais pas t'oublier.

    Ce n'est pas que tu n'es pas suffisant: c'est que je ne me suffis pas, jamais. J'ai trop d'appétit et de curiosité pour mon propre bien. Avide et avare, j'ai besoin de tout découvrir, de tout explorer. Ma plus grande phobie, c'est d'avoir des regrets. Quelle pierre a été laissée non retournée? Quelle romance brûlante a été balayée sous le tapis? L'ignorance est un supplice que je ne sais pas endurer. Pire qu'une torture, elle peut s'avérer fatale. J'ai besoin de suivre les pistes posées sur moi, de retourner les pierres sur mon chemin. D'aimer. D'être aimé. Et de découvrir exactement ce que ça signifie, que d'être aimé. Par toi. Et par eux.

    Et alors... Peut être qu'alors... Enfin... Je comprendrais comment faire pour m'aimer, moi.

    J'écoute nerveusement ta réponse. Évidemment, tu ne comprends pas « tout ». Ce serait trop te demander que de comprendre quelque chose que moi-même je ne comprends pas entièrement non plus. Mais l'acceptation que mes différences existent emplit mon coeur d'espoir en notre avenir. Car j'espère qu'on en aura un, quel qu'il soit.

    « Ja comprends... Totalmente. Il y a quelques anni, ja aurais moi aussi eou dou mal à comprendere, ou à accetare que qualcuno mi dici ça que ja t'ai dici oggi. En vérité, n'ai jamais veramente essayé ce dont on parle, oggi. Ça sera una nuova expérience per tutti. Ma... Si ja na sais pas ça que l'avenir nous riserva... Ja sais que ja na peux pas revivre éternellement le passato. Ja basoin da fare les cosas diversamente maintenant... Tu capisci? »

    Ma main se referme autour de la tienne face à ton aveu.

    « Moi aussi, Adriele. Ma ... » J'inspire profondément. « Credo che ja en ai peur perché ja l'entends crier il mio nome. »

    Ne dit-on pas que les choses qui en valent véritablement le coup sont celles qui nous effraient le plus? C'est derrière la peur que se cache les plus purs, les plus véritables des sentiments.

    Mon coeur manque un battement lorsque j'entends ta résignation. Une part de moi culpabilise, légèrement. La frayeur de te contraindre à être quelqu'un que tu n'es pas, pour que je puisse être libre d'être moi, est difficile à ignorer. Difficile, mais pas impossible. Car pour l'heure, je suis surtout soulagé: soulagé, que tu acceptes de me donner une chance. Car je veux voir jusqu'où ce fleuve mènera, entre nous.

    Il y a, bien entendu, des conditions. Mais elles sont raisonnables, et justifiées: tu veux de la sincérité. Et l'avantage de la liberté, c'est qu'elle efface tout besoin d'avoir des secrets. « Ja ta le promets, alora. Et... Si n'est pas pour toi, ja capira aussi. Ma j'apprécie que tou acceptes d'essayer, pour moi. Graziemile, mio angelo. »

    Angelo.

    C'est un beau surnom, pour un bel homme. Et si je t'appelais Angelo, à présent? Mon Angelo de Los Angeles. Mon Angelo Angeleno.

    « Ma... Ja ai basoin que tou me promettes qualcosa en retour. »

    Je me redresse alors, pour m'asseoir sur tes genoux et te regarder dans les yeux. Je souris, tendrement, avant de caresser ta joue de mon pouce gauche. Puis, je ferme les yeux, et je t'embrasse. Tendrement. Longuement. Langoureusement.

    Lorsque je te libère enfin, j'explique mon geste.

    « Là. Tou les sens, i miei sentimenti? »

    J'attends que tu acquiesces avant de poursuivre.

    « Bene, alora... Tout ça que ja demande, c'est que tou n'oublies jamais, ou na doutes jamais, de la sincerità de miei sentimenti. Ja serai toujours onesto avec toi. Ma ja basoin que tou me fasses confiance. »
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism



    2013

    2018

    2023

    Re: hold no grudge — oscar & adriel

    Sam 6 Jan 2024 - 20:36
    more_horiz
    Adriel Cole Snow
    Adriel Cole Snow
    battery_1_bar
    https://frat7yearslater.forumactif.com/t9799-badges-de-adriel-cole-snow
    PROFIL
    Messages : 926
    Date d'inscription : 28/12/2015
    Identité HRP : Kinnetik
    Gameplay : 1ere personne, Français
    Disponibilité RP : Disponibilité Limitée
    Avatar (+ crédits) : Nicolas Simoes (feuardent)
    Nationalité/origines : Française
    Avertissements contenu : Alcoolisme, phases dépressives
    Orientation & situation : Bisexuel, en couple avec Oscar
    Métier/occupation : Sans emploi
    Études & fraternité/sororité : études UCLA, membre des Delta
    Résidence : Dernier étage d'un appartement en location (Eastside) + Triplex à Brooklyn
    Autres comptes : hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 KG5z79h
    Charlie
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 1QEO7rd
    Ezra
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 E33lnBU
    Keyser
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 QUNjVma
    Kimberley
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 DF9stW2
    Sterling

    J’ai beau ne jamais exprimer réellement mes sentiments, je reste un humain, et parfois je ressens le besoin d’être rassuré, comme quand j’étais gamin, et que je rentrais après avoir fait une connerie, sachant très bien que ça n’allait pas se passer comme prévu. Etrangement, j’ai l’impression de retrouver ce sentiment alors que nous parlons de ce sujet si sérieux, et qui m’est totalement inconnu. De nouvelles portes s’ouvrent face à moi, mais je ne peux pas y faire face seul. Comme un enfant à qui on doit tenir la main pour avancer vers l’inconnu, j’ai besoin de sentir Oscar près de moi pour faire un pas vers lui.

    Je suis honnête, en tout cas. Je ne veux pas me créer de faux espoirs, et encore moins à lui aussi. Je veux qu’il sache ce que j’en pense, et qu’il connaisse mes peurs et mes doutes. Il en a aussi, c’est ce qui me rassure un peu. Au final, je ne serai pas tout seul à plonger tête la première dans ce nouveau monde, bien que l’initiative de la découverte vienne de toi, Oscar.

    Et oui, je ne sais pas ce que ça peut donner. Je ne sais pas si je serai capable un jour de totalement accepter qu’un autre homme le touche. Je ne sais pas si j’arriverai à ne pas douter de ses sentiments quand je le verrai regarder quelqu’un de la même façon qu’il me regarde. Je ne sais pas si je pourrais entendre ne serait-ce que le prénom d’un potentiel autre homme. La seule chose que je sais, c’est que je spécule, et que même si mon cerveau tente de toujours s’attendre au pire, je dois aussi penser au meilleur.

    Et le meilleur, ça reste toi. Nous.

    Ça sera ta première fois, à toi aussi, et ça me rassure un peu étrangement. Certains préfèrent être guidés, dans ce genre d’expérience, mais j’avoue que de savoir qu’on va avancer pas à pas l’un à côté de l’autre me rassure, sur l’instant. L’avenir est incertain, mais nous pouvons nous contenter du présent, pour l’instant. Alors oui, je comprends qu’il souhaite expérimenter l’appel dont il me parle. J’aurai sans doute fait la même chose, à sa place.

    - Ça nous fait un autre point commun, au moins

    Autant prendre la chose avec philosophie. Tu as peur, moi aussi… Mais pas une peur qui paralyse, juste la peur de l’inconnu et d’être fixé. Mais il le faut, c’est certain. Comment évoluer sinon ?

    Je lui souris, doucement. Et je l’écoute me remercier, et m’affubler de ce nouveau surnom. Ça me plait. Je n’ai pas encore de surnom pour toi, et je ne veux pas t’en trouver un dans l’immédiat. ça viendra naturellement, un jour. Surement en Français. Je ne pratique plus énormément, seulement avec ma mère principalement, et quand je gueule contre quelqu’un. Les insultes et les mots d’amours sont ceux qui ressortent le plus comme souvenir de mon passé Français.

    A son tour de me demander une faveur. Quoi de plus normal ? Je l’écoute, attentivement, l’accueillant sur mes genoux avec le même sourire. Mes mains se posent délicatement sur sa peau, l’empochant de glisser d’une part, mais surtout pour profiter de la douceur de ton épiderme de l’autre.

    C’est un piège, Adriel… Ne l’écoute pas.

    Je chasse mes pensées, devenues bien trop insistantes et surtout : pas le bienvenue ici. Qu’elles m’attendent à la maison, lorsque je retrouverai la voie de mes démons et la bouteille de whisky japonais qui m’attend sagement sur la table basse. Mais pour le moment, ça n’a rien à faire là.

    Ce baiser. Il me transporte, je ferme les yeux dès le contact établi entre nos lèvres. Je me sens bien, très bien même. Si seulement ce sentiment pouvait rester toute la journée… Physiquement impossible, mais l’idée n’est pas désagréable. Je fond un peu plus, me liquéfie contre lui, jusqu’à la dernière seconde. Oui, je l’ai senti. Ce baiser n’a rien à voir avec ceux que j’ai partagé ces derniers temps, avec les hommes et femmes de passage. Rien à voir. Et de loin. Alors j’hoche la tête positivement, tout en replaçant une mèche de tes cheveux qui m’empêche de te regarder véritablement dans les yeux.

    - Promis

    En même temps, comment douter, là ? Je n’ai pas été si… heureux ? C’est ça, toucher le bonheur du bout des doigts ? Aime moi Oscar, comme je t’aime. Je ne douterai pas, et si un jour malgré tout ça arrive, nous savons tous les deux ce que ça signifie. La confiance est la base, bien qu’elle ne soit pas aisée à obtenir. Il va nous falloir un peu de temps pour passer le cap de ce nouveau début de relation, mais soit sûr d’une chose : je te fais confiance à ce niveau là. Puis… Je me dis que si un jour, les sentiments changent ou prennent un autre cap, tu me le diras. Après tout, tu ne t’es jamais gêné avec moi par le passé pour me dire que tu ne me voulais pas.

    À ce souvenir, je souris un peu, me disant que ce temps semble loin maintenant.

    - Quand je pense que j’ai failli refuser de venir à ton anniversaire…

    Justement pour me préserver d’un éventuel craquage. À la place, je retourne à la conquête de tes lèvres, quelques secondes, avant de glisser sur ta joue, ton cou, juste sous ton oreille, y parsemant quelques baisers, avant de me redresser, et de me rallonger dans le lit, t’entrainant avec moi. Un instant de tendresse partagé, qui me fait même oublier l’heure qu’il est, l’envie de retourner dans la « vie normale ». Pourtant, je sais qu’on a pas toute la journée ici, et qu’il va bien falloir que je te raccompagne chez toi. Sauf que cette fois, je te raccompagnerai tout en sachant que ce n’est pas la dernière fois que je te vois.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


    Non je ne crois pas à ce que tu me dis. Tu cours à l'échec tel que je l'ai prédis. Tu n'as jamais été capable de t'assumer, renonce à tes chimères et viens me retrouver.
    J'aimerai tellement briser ta défiance, te prouver que je mérite ta confiance. Mais tu ne m'as jamais donné l'occasion de révéler ma passion.
    KoalaVolant

    Re: hold no grudge — oscar & adriel

    Dim 18 Fév 2024 - 23:09
    more_horiz
    Oscar Luccheti
    Oscar Luccheti
    emoji_objects
    https://frat7yearslater.forumactif.com/t9885-badges-d-oscar-luccheti#261979
    PROFIL
    Messages : 1744
    Date d'inscription : 12/02/2014
    Identité HRP : Ferdi (rashomon#2268)
    Gameplay : Personnes et longueurs variables – plume déstructurée et parfois un peu abstraite.
    Disponibilité RP : Disponibilité Limitée
    Avatar (+ crédits) : Thom Morell © FA
    Nationalité/origines : Sicilien (Italien)
    Avertissements contenu : Sexualité, homophobie, infidélité, vie sans-abri, amnésie, meurtre, coma, hospitalisation
    Orientation & situation : homosexuel, en relation sérieuse avec Silas Caldwell, hésitant à rompre pour se mettre avec Gabriel Hartt
    Métier/occupation : Conseiller légal au centre LGBT de Los Angeles
    Études & fraternité/sororité : Doctorat partiel en exercice du droit. ("juris doctor" ; 7ème et dernière année jamais achevée suite à son agression)
    Résidence : Actuellement: Downtown, dans l'appartement luxueux de Silas. Anciennement: Eastside, avec son grand frère, Fabio
    Autres comptes : hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 ZQb8iUT
    Caleb
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 LNSdREQ
    Carlson
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 NSX0IWJ
    Gigi
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 WsQN2eG
    Leilo
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 Bg28sIV
    Lisa
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 0cNtnxk
    Peter
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 S50iFCM
    Riley
    hold no grudge — oscar & adriel - Page 2 YfcKj97
    Sapphire

    Ta main. Que j'enserre fermement entre mes doigts. Mon coeur ralentit, doucement. La nervosité passe. Sens-tu l'apaisement que tu suscites en moi? J'ai besoin de toi, Adriele. Comme un phare, éblouissant, à la lumière qui guide. C'est à toi que je reviendrai toujours m'amarrer, je le sais. Possiblement pour l'éternité, si tu m'en donneras l'occasion.

    Mon phare.
    Ma lumière.
    Mio angelo.

    Pas d'ailes, pas de halo. Juste un angelo, tombé des cieux, ici, à Los Angeles. Pour veiller sur moi. Comment puis-je décemment désirer autre chose de plus?

    Et pourtant, le coeur a ses raisons que la raison ignore.

    Je ne peux plus m'enchaîner à un seul destin. Je ne peux pas vivre dans la dépendance. Et j'ai besoin d'incertitude, étrangement. D'options. D'opportunités. Je ne peux pas être un prisonnier de l'amour. Je refuse.

    Alors je réclame ma liberté. Car aucun n'amour n'est assez beau, assez pur, pour mériter son sacrifice. Je le comprends à présent. On n'a qu'une seule vie. Une seule jeunesse. La mienne fane comme une gloire du matin, s'effrite comme une rose des sables. Je les vois, les rides qui commencent. Je les sens, les articulations qui se raidissent, et les nuits qui se font de plus en plus incertaines. Je vieillis, et la sensation de ne rien avoir encore vécu se fait de plus en plus troublante. J'ai besoin de vivre.

    Mais j'ai aussi besoin d'aimer.
    De t'aimer.
    Et d'être aimé.
    Par toi, principalement.
    Mais d'aimer d'autres, aussi.
    D'être aimé par d'autres, aussi.
    Il y a comme un vide, comme un gouffre, qui ne se voit jamais comblé. Mais est-ce si vicieux que de chercher à le combler?

    Une promesse. C'est tout ce que je te demande. De me faire confiance. De faire confiance à mes sentiments. De ne jamais douter de l'affection que je te porte. Une simple et unique promesse.

    Promis.

    Mes lèvres regagnent les tiennes en guise de remerciement. Un léger sourire se dessine, à ta dernière pensée.

    « Spero que tou ne rimpianto rien. »

    Les lèvres se retrouvent, les baisers s'échangent.

    Le bonheur est là, à portée de main. Une douce promesse, susurrée à l'oreille.
    L'entends tu?
    Saisis la, vite. Avant qu'elle ne file à tout jamais.

    Une douce promesse, des plus glorieuses.

    Ai vincitori va il bottino.

    FIN DU RP
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism



    2013

    2018

    2023

    Re: hold no grudge — oscar & adriel

    more_horiz
    Contenu sponsorisé
    PROFIL
    privacy_tip Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum