until i've had five beers — caleb & thaddeus

Jusque-là, ta soirée s’est plutôt bien passé. Ouais, t’avais un peu menti en disant à Caleb que t’étais avec un pote ce soir. En réalité, il s’agissait plutôt d’un date. Mais au final, qu’est-ce que ça pouvait lui foutre, à lui ? Et il t’aurait sans doute charrié avec ça. Du coup, tu préférais simplement te taire. Tu t’étais habillé de façon plutôt classe, en plus. Toi qui étais plutôt du genre à ne pas faire beaucoup d’effort quand il s’agissait de rencontrer quelqu’un ces derniers temps. Ouais, t’avais un peu perdu espoir. En voyant ta dernière discussion avec Caleb par sms, tu te disais qu’il fallait absolument que tu lui en mettes une pour avoir couché dans ton lit pendant la soirée du nouvel an. Une information que tu venais tout juste d’apprendre et qui te mettait légèrement en rogne. Le nez sur ton smartphone, tu ne remarques même pas que cet abruti est déjà devant toi, en train de t’appeler. Quand t’entends une voix hurler ton prénom, tu te retournes, légèrement surpris. Yeux ronds comme des billes, tu soupires déjà quand tu le vois en train de tenir maladroitement sur ses jambes. « Putain… » tu souffles. C’est plus fort que toi. Visiblement, il ne t’a pas attendu pour boire un verre… Ou même plusieurs. T’aurais dû t’en douter. Tu le rejoins, en ignorant les regards des quelques clients du bar qui se retournent vers lui. « Je rêve ou t’es déjà complètement défoncé là ? » tu demandes ironiquement. Vu la tronche qu’il te tire, ce n’est pas difficile de deviner. « Bon, tu sais quoi, j’pense qu’on va plutôt rentrer, je n’ai pas envie que tu finisses par me vomir dessus si on reprend un verre. » et alors que tu t’apprêtes à le tirer vers toi, Caleb se cogne contre le bar et trébuche. Tu le rattrapes comme tu peux mais fini par tomber toi aussi à moitié sur lui. Au sol, tous les deux, tu n'oses même pas regarder si vous avez fait tomber les verres de certains clients. Tu comprends que la soirée va prendre une tout autre tournure… Toi qui pensais juste boire un verre tranquille, tu vas devoir t’occuper de lui comme si c’était un gosse. « Caleb… J’te jure tu me désespères. »

Tu lèves les yeux au ciel. Quelle différence entre le fait qu’il soit défoncé à la weed ou défoncé à l’alcool ? C’est Caleb, tu ne cherches pas vraiment à comprendre. Au final, ça te fait même presque sourire, ses conneries. Un vrai piège, avec lui. Tu te laisses influencer par son charme et ses débilités. Mais tu ne peux pas faire autrement. « Le fait est que tu ne m’as clairement pas attendu pour boire. » tu souffles, pour faire le rabat-joie, comme d’habitude et juste parce que c’est drôle de le couper dans son délire à chaque fois. C’est comme ça que marche votre relation, après tout. « Y a aucun problème. » tu lui réponds directement. Tu pensais juste pas le retrouver complètement bourré. Ce n’est pas un souci en soi, c’est juste que tu sens que c’est toi qui vas devoir gérer. Tu le sens t’attraper et ébouriffer ta tignasse bouclée. Tu râles contre lui, mais te laisses faire, parce que ce n’est pas ce qu’il y a de plus dérangeant. Et puis, t’es pas ce genre de gars qui déteste les contacts physiques. « J’suis pas sûr que tu saches gérer, justement, mon bro. » t’articules bien le dernier mot en le regardant, sourire amuser aux lèvres. La preuve, il était seul dans son bar. Et voilà qu’il tombe à la renverse à la suite de ça. Deuxième preuve qui l’incrimine sur le fait qu’il ne sait absolument pas gérer. À moitié sur lui, tu finis par te faire prendre au jeu. Ouais, tomber comme des cons, c’est marrant, même si le barman n’a pas l’air du même avis. Mais en voyant que vous allez consommer de nouveau, il semble se radoucir. « C’est bon, c’est bon ! » tu capitules. « Si tu l’offres, j’le prends. » tu croises les bras et lui souris, pour lui montrer que t’acceptes vraiment. T’es carrément surpris qu’il se souvienne de ce que tu prends. « J’m’en doutais, t’es vraiment fan de moi, en fait. Tu te rappelles même de ma boisson. » en même temps, t’es pas du genre à boire beaucoup d’alcool ou de cocktail, vu que tu ne tiens absolument pas l’alcool. Alors que le barman va vous servir, tu te rends compte que t’as déjà complètement oublié ton date. Tes pensées sont focalisées sur Caleb et sur son air de débile. Parce que ça te fait rire, te fait penser à autre chose. Et au final, avec lui, les choses sont toujours imprévisibles. « Comment t’as fait pour finir dans cet état ? » tu demandes, en sirotant ta boisson. Derrière, tu remarques qu’un gars a l’air encore énervé de la chute que vous avez faite plus tôt, il regarde Caleb avec un air mauvais. T’espères juste qu’il lui rentrera pas dedans.

Tu secoues la tête et lèves les yeux au ciel. « J’sais pas, quand tu proposes à quelqu’un d’aller boire un verre c’est la base de l’attendre pour boire ! » ça te semble être complètement logique, mais pas pour Caleb. En même temps, ce type est un mec dans toute sa splendeur. Et il a l’air d’être carrément égoïste aussi. Mais tu t’adaptes, parce que tu n’as pas beaucoup le choix, de toute façon. Il ne changera pas. Dans tous les cas, t’y crois pas, au fait qu’il tienne l’alcool. Ou alors, il arrive à le tenir, mais a déjà beaucoup trop bu pour être sobre. Là, c’est comme le nez au milieu de la figure : un verre de plus et il sera déchiré comme jamais. La petite chute le prouve très bien. Il arrive tout de même à t’offrir un verre, tu te fais avoir par sa gueule et son charisme. Ce sont les principaux atouts de Caleb, faut dire. « C’est bon, c’est bon, on va boire. » t’aimes faire semblant d’être rabat-joie avec lui. C’est là qu’un truc bizarre se passe et que tu ne captes pas trop. Quand tu sens sa main sur ta cuisse, t’es assez surpris. Caleb et toi, vous êtes du genre à vous frapper ou vous ébouriffer les cheveux, mais pas plus. Tu trouves ça étonnant de sa part. Finalement, il n'a peut-être pas compris que t'es gay ? Peut-être que, pour lui, ce n’est pas quelque chose d’étrange. « Putain, je déteste ça. » tu déclares alors qu’il te tend son verre. T’en bois une petite gorgée, mais c’est toujours immonde. Tu grimaces et le regarde pour lui montrer que ça te déplaît. « Puis ça veut dire quoi “vrai homme”... » tu souffles en buvant une gorgée de ton cocktail. Tu l’entends souvent dire ça, comme s’il avait besoin de se prouver quelque chose. Il fait clairement partie de cette communauté de mec qui pense devoir prouver leur supériorité avec leur masculinité à outrance. Pas que ça te déplaise, mais tu ne trouves pas ça honteux s’il pouvait se montrer vulnérable parfois. Tu n’as pas le temps de répondre que son poing est envoyé dans le mec de derrière, qui avait déjà l’air un peu énervé. Visiblement, c’est l’écart de trop, parce que monsieur muscle se lève et tapote l’épaule de Caleb. Il n’a clairement pas l’air content. Sans crier gare, il lui choppe le col et lui envoie tout un tas d’injures. « Hé ! Stop ! » tu cries d’un coup en te levant, pour essayer de les séparer. En plus de ça, t’es quasi-sûr que Caleb ne va pas savoir garder son calme.

***

Tu ne sais pas vraiment à quoi tu t’attendais que t’avais dit oui à Caleb pour aller boire un verre avec lui. À ça ? Peut-être. Les soirées n’étaient jamais pareilles, encore plus lorsqu’il était bourré. En fait, tu n’étais même pas vraiment étonné que tout parte en vrille au moment où son poing avait rencontré le nez de ce type hyper musclé. Tout était rapidement devenu ahurissant, une mêlée où un mélange d’injures et de coups avaient donné comme résultat votre exclusion du bar. Par les videurs, à qui Caleb avait continué de hurler. « Tais-toi… » tu soufflais discrètement pour que l’attention arrête d’être portée sur vous. Oui, bien sûr que t’avais essayé de faire profil bas. Ça n’avait pas marché, évidemment, vu que ton compagnon de route était complètement alcoolisé et bien trop bavard. Peut-être bien la première fois que tu te faisais mettre à la porte d’un bar, alors que tu n’étais pas vraiment bourré. Mais il semblait que c’était toujours la faute des autres et jamais la tienne. Tu regardais Caleb, en train de jeter son tee-shirt, bras croisés. Qu’est-ce qu’il essayait de prouver. En levant les yeux au ciel, tu te décidais à commencer à marcher vers chez lui, pour le ramener, pendant qu’il grognait derrière. Tu n’allais pas non plus l’aider alors que c’était à cause de lui que vous étiez dans cette situation. Mine de rien, sa tête d’abruti te faisait un peu rire, surtout lorsqu’il pensait que se retrouver à côté de chez lui était un coup du hasard. « Déjà que t’es complètement taré quand t’es pas bourré… J’me rends compte que c’est pire quand tu l’es. » tu ricanes alors qu’il court vers chez lui. Bien sûr, il fait tomber les clés, que tu ramasses assez rapidement. « Tu vas réussir à passer la porte, rassure-moi ? » tu dis tout en ouvrant. Pas même le temps de souffler, que voilà qu’il repart déjà sur le canapé pour se poser. Il ne se faisait pas chier, clairement. Instinctivement, tu vas vers la cuisine pour prendre un verre d’eau, histoire de le faire dessoûler rapidement. Tu remplis le verre, t’entends déjà Caleb qui t’appelles. « T’es sérieux, là ? » tu demandes, en lui donnant son verre. Tu lâches un lourd soupir, avant de te planter devant le canapé, en le regardant. « Tu peux au moins te décaler pour que je puisse m'asseoir ? » même si visiblement ça va être difficile pour lui de faire ce petit effort. T'es même prêt à lui déplacer ses jambes s'il le faut.

Tu détournes les yeux au moment où tu le vois recracher toute l’eau. Une image que t’aurais bien aimé éviter. Au moins, il n’est pas en train de vomir dans le fond des toilettes. Mais tu ne sais pas pourquoi, quelque chose te dit que ça pourrait arriver. « Ça va ! C’est pour que t’ailles mieux. » tu déclares en reposant le verre. Ce mec est visiblement toujours dans l’excès. « Et tu sais bien que j’te déteste pas, en plus. » il en joue la plupart du temps, en plus de ça. T’as vraiment l’impression de devoir t’occuper d’un mec qui connaît sa première cuite, c’en est presque affligeant. Autant que c’est drôle. Ce que t’oublies, c’est que toi aussi, t’as un peu bu. Et tu ne tiens absolument pas l’alcool. Pendant un court instant, avant qu’il ne te demande de retirer ses chaussures, ton regard se perd sur son torse. Parce que ouais, tu ne peux pas faire comme si tu n’avais rien vu. Et t’es un mec, qui aime les mecs. Comment tu pourrais ne pas y prêter attention ? Caleb a un beau corps, tu l’as déjà vu, ouais. Tu fantasmes même un peu dessus, parfois, mais il ne doit rien savoir. T’en sais rien, s’il tolère tout ça, lui. T’as pas envie de le savoir, d’ailleurs. Au final, t’obéis rapidement pour lui retirer ses chaussures. « T’abuses. » tu sais très bien qu’il en joue carrément, de son côté bourré, pour que tu puisses faire ce qu’il veut. T’as bien l’impression que tu vas devoir passer la nuit ici, aussi. Heureusement que tu ne bosses pas le lendemain. « J’suppose que tu ne me retireras pas mes chaussures, à moi. » tu dis pour déconner tout en levant les yeux au ciel, alors que t’essaies de trouver une place sur le canapé. Comme deux grands gosses, vous râlez pour que tu t’assoies, alors qu’il t’attrape le bras, avec une certaine force, sans doute pas calculer. Ça te fait un petit effet, au niveau du ventre. Et voilà que tu lui retombes dessus. Mais t’arrives à aller sur le canapé, au moins. Et tu peux le sentir, l’odeur si caractéristique de Caleb, presque réconfortante pour moi, mélangé à celle de l’alcool cette fois. « Ça va, fait pas genre j’t’ai fait mal. » tu dis en essayant de te caler. Votre proximité physique est indéniable. T’as l’impression que c’est la première fois que vous êtes aussi proche, d’ailleurs. « Arrête de m’appeler Teddy, j’ai l’impression que j’suis réduit à un truc mignon à la con quand tu dis ça. » tu râles, toujours en bougeant un peu, comme si t’arrivais pas à trouver la place adéquate. Sa main, par contre, est toujours sur ta cuisse, comme au bar tout à l’heure. Tu la regardes. Tes yeux vont discrètement vers son torse, une nouvelle fois, mais t’essaies de te ressaisir. C’est Caleb, ton pote, le meilleur ami d’Ezra, juste Caleb. Un emmerdeur de première, carrément bandant, mais rien d’autre. Tu prends une petite inspiration. « On a qu’à… J’sais pas moi, en fait. » tu hausses les épaules. Tu le regardes, cette fois, dans les yeux. « Il t’a fait mal le gars de tout à l’heure ? Il avait l’air d’être sacrément énervé. » et si son tee-shirt à fini en lambeau, il n’a pas dû que l’insulter. Et tu ne sais pas pourquoi, mais pendant ce moment un peu plus calme, ta main est sur ta cuisse aussi, pas loin de celle de Caleb, presque au point de la toucher.

Tu lèves les yeux au ciel. Dans le fond, tu sais bien qu’il te fait juste chier. Comme tu sais très bien qu’il sait que tu ne le détestes pas. T’aurais pas accepté de passer la soirée avec lui sinon. « J’te convaincrai plus tard. » tu sors, pas trop convaincu toi-même. Au final, avec l’alcool que t’as aussi ingurgité, tu te retrouves à le mater légèrement. Mais légèrement seulement. Si Caleb savait toutes les fois où tu l’avais regardé, tu ne serais sans doute pas avec lui ce soir. Peut-être même qu’il serait dégoûté de le savoir. Le pire, c’est que tu dois t’occuper de lui. Tu le fais quand même, parce qu’il fait presque peine à voir, là. Qui aurait pu prédire que tu serais au service de Caleb un jour ? T’étais presque convaincu que dans le fond, ça lui faisait plaisir, que tu t’occupes de lui. « Attends, attends… » tu dis en levant le doigt. « T’as envie de vomir, là ? » il aurait pu te le dire avant quand même. « Me vomis pas dessus, s’il te plaît. » mais visiblement, après vos petites chamailleries, tu comprends qu’il n’est pas à l’article de la mort. Ça te fait sourire, au moment où il t’appelle une nouvelle fois Teddy. C’est un surnom affectif, ça te touche. Et visiblement, il voudrait que la soirée continue, mais tu ne sais pas vraiment quoi faire, surtout avec son état. Tu te sens obligé de lui demander comment il va. Le type avait l’air vraiment énervé et n’y avait pas été de main morte. Mais Caleb était costaud, pas de quoi s’inquiéter, au final. « Ouais, c’était plutôt cocasse surtout. » tu dis en ricanant. Ça faisait longtemps que quelque chose comme ça ne t’était pas arrivé. Tu le regardes, un sourire au bord des lèvres, après sa phrase concernant une blondasse qu’il aurait aimé avoir. « Désolé, y a que moi. » tu rigoles. « J’savais pas qu’il te fallait ça pour que tu passes une bonne soirée. » t’essaies de t’installer un peu plus confortablement dans le canapé. Tu sens que tu pourrais t’endormir comme ça, ici, avec lui. « J’peux essayer de t’en trouver une. Genre… Sur Tinder ? » tu souffles en le regardant discrètement. Au moins, ça vous occupera.

Visiblement, pas de danger à ce qu’il vomisse partout. Et de toute façon, il est allongé sur le canapé, au pire ça n’arrivera pas jusqu’à toi. Il t’explique seulement que la salle tourne autour de lui, rien d’alarmant. Il a l’air d’être un tout petit peu plus sobre que tout à l’heure, lorsque vous avez quitté le bar. « C’est bon, j’ai compris. » toi, tu dois être à son service, mais pour lui, c’est plus compliqué. Un vrai petit égoïste, le Caleb. Mais tu le connais un minimum maintenant, tu le prends pas mal. Et puis, si tu devais prendre mal chaque chose que Caleb te disait, tu serais probablement en train de te rouler en boule dans ton lit, à pleurer. Ce type tire à balle réelle en permanence. Tu fronces les sourcils sans comprendre. T’as jamais parlé de ça, c’est lui qui a commencé à ramener l’idée d’une pipe sur la table. « C’est toi qui as dit que tu voulais une pipe d’une belle blondasse. » manque de pot, t’étais brun. Et pas une meuf, non. Mais clairement, tu pouvais lui fournir le même service. T’étais presque sûr de pouvoir lui faire plus de bien qu’une blonde, d’ailleurs. Ouais, on t’avait toujours vanté tes mérites sur les fellations que tu donnais. Et quand il sort que t’aurais aimé ça, tu te mets à rougir. Tu baisses les yeux, tes pupilles se dirigent une énième fois vers son corps, vers la légère bosse que son pantalon fait, qui ne laisse rien entrevoir, évidemment, mais qui te laisse imaginer des tas de choses. Sans doute que c’est l’alcool qui te fait cet effet, parce que tu sais que tu ne pouvais rien attendre de Caleb. « Ouais. » tu souffles, sans rire, discrètement, comme persuadé qu’il ne pourrait rien entendre. Dans tous les cas, tu ne savais pas que c’était son programme rêvé, mais rien qu’à attendre, t’as l’impression que ça te chauffe. Parce que t’as déjà fantasmé trop de fois sur lui pour être totalement insensible à ses remarques sexuelles. Sans parler de vos contacts physiques, parfois un peu brute, mais amusant. « J’savais pas, mais c’est bon à savoir pour les prochaines fois. » tu évites son regard maintenant, mal à l’aise, comme pris en flagrant délit. Visiblement, ta proposition de Tinder ne lui convient pas. Tant pis pour lui. « Y aura pas de meuf ce soir, alors. » peut-être qu’au final, y a un sous-entendu dans cette phrase. Alors il veut encore une fois que tu trouves une idée. Tu respires fort, tu sens sa main sur ta cuisse, qu’il n’a visiblement pas daigné bouger depuis tout à l’heure. L’alcool te fait faire ça, peut-être, tu ne réfléchis plus clairement, mais tu poses à ton tour ta main sur sa cuisse. « J’peux te la faire, moi. » t’as encore une échappatoire s’il pense que tu dis ça pour rire, mais tu le sais : t’es très sérieux. Aucun sourire sur ton visage, alors que tu le regardes enfin.