Salut vous !
Déjà bravo pour votre forum, c'est super joli et ça donne envie ! Ça m'a fait trop plaisir de voir une telle diversité de visages dans la bannière du bottin
Je pense déposer mes valises ici, mais j’aimerais m’assurer que mon personnage ait sa place sur le forum avant. J’aime aborder des sujets difficiles, parler d’oppressions systémiques (ici surtout le patriarcat et le virilisme qu’il engendre) et de comment celles-ci affectent la vie d’un personnage. Je vais faire un résumé du gus, histoire de concrétiser mes propos et on sait jamais, inspirer des liens ?
tw:addictions (alcool, drogues), antisémitisme, dépression, deuil (ami·es, femme, enfants), dysmorphophobie, secte viriliste, tentative de suicide, violence physique/policières, virilisme/misogynie/homophobie
J'ai aussi des PLs liés à lui abordant les sujets d'adoption d'enfant racisæ par des parents blancs assimilationnistes ou la sérophobie.
Voilà c’était long désolé krkrkr
Évidemment, je mets toujours les tw en début de réponse et mes intentions sont d’analyser/accuser les biais cognitifs qui l’amènent à son malheur et non pas d’en faire l’apologie ou quoi.
Bref, merci d'avoir lu et bonne journée à vous
Déjà bravo pour votre forum, c'est super joli et ça donne envie ! Ça m'a fait trop plaisir de voir une telle diversité de visages dans la bannière du bottin
Je pense déposer mes valises ici, mais j’aimerais m’assurer que mon personnage ait sa place sur le forum avant. J’aime aborder des sujets difficiles, parler d’oppressions systémiques (ici surtout le patriarcat et le virilisme qu’il engendre) et de comment celles-ci affectent la vie d’un personnage. Je vais faire un résumé du gus, histoire de concrétiser mes propos et on sait jamais, inspirer des liens ?
tw:
Spoiler :
Zusman (fc. Jon Bernthal, 42 ans, bisexuel) a perdu sa femme et ses enfants suite à un accident de la route en 2021. Il passe par 2 ans de dépression, à base de comas éthyliques, overdoses et crises suicidaires, jusqu’à la tentative de suicide. Il est ramené à la vie et fait lentement son chemin de guérison, de son deuil mais aussi surtout de lui-même. Notamment à travers l’acceptation de sa bisexualité.
Ma question se tourne + par rapport à son passé (vu que j’aime beaucoup jouer des flashbacks) :
Grandir en enfant autiste non-diagnostiqué + marginal + considéré trop doux, trop "féminin" + constamment comparé, dévalorisé et négligé par rapport à son aînæ prodige + qui lui répètent sans cesse qu’il est trop émotif = l’a fait intégrer qu’il est faible, indésirable et qu’il doit taire ses émotions, et tout gérer tout seul. C’est ce qui régit toute son histoire.
Entre l’adolescence et l’âge de jeune adulte, c’est un gars doux et discret qui ne sait pas s’affirmer. Mais comme c’est un grand brun ténébreu biker et métalleux, on assume de lui que c’est un dur, un bad boy mystérieux. Notamment ses partenaires amoureux, qui expriment souvent leur frustration quant au fait qu’il ne se montre pas plus viril.
Il ne répond jamais a cette attente qu’on a de lui, jusqu’au jour où un gars agresse sa copine. Il déverse sur lui toute la colère qu’il a toujours tue. Choqué par la violence dont il a témoigné, il s’inscrit dans un club de boxe dans l’espoir d’apprendre à canaliser sa colère.
Au sein de celui-ci, il se fait progressivement harponner par une “fraternité”, qui est en réalité un groupe masculiniste fonctionnant comme une secte. Ce groupe lui promet une famille, un sentiment d’appartenance, de faire de lui un “vrai homme”, de le rendre fort. Ils le guident, le valorisent comme il ne l’a jamais été : pour lui, c’est la consécration. Il est rebaptisé Zeus et devient un caïd bourrin et bagarreur, sortant sans cesse des propos misogynes, homophobes (par déni de sa bisexualité) et psychophobes (neurophobie internalisée). Il dit bcp de bêtises qu’il ne pense pas vraiment, mais reste un gars bien dans ses actions : il est constamment en train d’offrir son temps, ses ressources pour les autres. S’en suit un arc avec une partenaire bdsm, qui lui permet d’avoir le seul espace où il explore sainement sa masculinité et la violence.
La secte se montre de plus en plus violente envers lui, jusqu’à un passage à tabac qui lui fait tirer la sonnette d’alarme. Il fuit, remet en question ce qu’il est devenu. Il trouve l’équilibre entre Zus et Zeus, admet les qualités de ces deux parties de lui. Il se fait sa propre définition de ce que doit être un homme : sensible, responsable, courageux.
+ Tout du long, il traverse des périodes d’addiction plus ou moins intenses pour faire taire ses émotions (parce que papa maman ont toujours dit qu’il pleure trop et s’énerve pour rien, puis parce “qu’un homme ça ne pleure pas”)
+ Il a perdu deux ami·es suite à des violences policières et en a lui-même subies (problème avec l’autorité, en réalité parce qu’autiste qui ne conçoit pas le principe de hiérarchie humaine, mais ça passe à la trappe parce que “c’est juste un rebelle”)
+ Dysmorphophobie propulsée par sa période macho, durant laquelle il se tuait au sport (parce “qu’il faut être musclé pour être un vrai bonhomme”)
+ Peut-être des vagues mentions d'antisémitisme au vu de ses origines et de l'époque dans laquelle il a grandi, mais vraiment vagues parce que je ne suis pas concerné et que ça me gênerait de m'étaler dessus
Ma question se tourne + par rapport à son passé (vu que j’aime beaucoup jouer des flashbacks) :
Grandir en enfant autiste non-diagnostiqué + marginal + considéré trop doux, trop "féminin" + constamment comparé, dévalorisé et négligé par rapport à son aînæ prodige + qui lui répètent sans cesse qu’il est trop émotif = l’a fait intégrer qu’il est faible, indésirable et qu’il doit taire ses émotions, et tout gérer tout seul. C’est ce qui régit toute son histoire.
Entre l’adolescence et l’âge de jeune adulte, c’est un gars doux et discret qui ne sait pas s’affirmer. Mais comme c’est un grand brun ténébreu biker et métalleux, on assume de lui que c’est un dur, un bad boy mystérieux. Notamment ses partenaires amoureux, qui expriment souvent leur frustration quant au fait qu’il ne se montre pas plus viril.
Il ne répond jamais a cette attente qu’on a de lui, jusqu’au jour où un gars agresse sa copine. Il déverse sur lui toute la colère qu’il a toujours tue. Choqué par la violence dont il a témoigné, il s’inscrit dans un club de boxe dans l’espoir d’apprendre à canaliser sa colère.
Au sein de celui-ci, il se fait progressivement harponner par une “fraternité”, qui est en réalité un groupe masculiniste fonctionnant comme une secte. Ce groupe lui promet une famille, un sentiment d’appartenance, de faire de lui un “vrai homme”, de le rendre fort. Ils le guident, le valorisent comme il ne l’a jamais été : pour lui, c’est la consécration. Il est rebaptisé Zeus et devient un caïd bourrin et bagarreur, sortant sans cesse des propos misogynes, homophobes (par déni de sa bisexualité) et psychophobes (neurophobie internalisée). Il dit bcp de bêtises qu’il ne pense pas vraiment, mais reste un gars bien dans ses actions : il est constamment en train d’offrir son temps, ses ressources pour les autres. S’en suit un arc avec une partenaire bdsm, qui lui permet d’avoir le seul espace où il explore sainement sa masculinité et la violence.
La secte se montre de plus en plus violente envers lui, jusqu’à un passage à tabac qui lui fait tirer la sonnette d’alarme. Il fuit, remet en question ce qu’il est devenu. Il trouve l’équilibre entre Zus et Zeus, admet les qualités de ces deux parties de lui. Il se fait sa propre définition de ce que doit être un homme : sensible, responsable, courageux.
+ Tout du long, il traverse des périodes d’addiction plus ou moins intenses pour faire taire ses émotions (parce que papa maman ont toujours dit qu’il pleure trop et s’énerve pour rien, puis parce “qu’un homme ça ne pleure pas”)
+ Il a perdu deux ami·es suite à des violences policières et en a lui-même subies (problème avec l’autorité, en réalité parce qu’autiste qui ne conçoit pas le principe de hiérarchie humaine, mais ça passe à la trappe parce que “c’est juste un rebelle”)
+ Dysmorphophobie propulsée par sa période macho, durant laquelle il se tuait au sport (parce “qu’il faut être musclé pour être un vrai bonhomme”)
+ Peut-être des vagues mentions d'antisémitisme au vu de ses origines et de l'époque dans laquelle il a grandi, mais vraiment vagues parce que je ne suis pas concerné et que ça me gênerait de m'étaler dessus
J'ai aussi des PLs liés à lui abordant les sujets d'adoption d'enfant racisæ par des parents blancs assimilationnistes ou la sérophobie.
Voilà c’était long désolé krkrkr
Évidemment, je mets toujours les tw en début de réponse et mes intentions sont d’analyser/accuser les biais cognitifs qui l’amènent à son malheur et non pas d’en faire l’apologie ou quoi.
Bref, merci d'avoir lu et bonne journée à vous