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    time is running out

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    time is running out

    Dim 5 Nov 2023 - 23:10
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    Lotte Henkins
    Lotte Henkins
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    Messages : 79
    Date d'inscription : 04/11/2023
    Identité HRP : atlantis, elle/she
    Gameplay : entre 500 et 800 mots, selon l'inspiration et la disponibilité je rp à la 3ème personne dialogue fr mais je suis ok pour en anglais si on en discute avant (manque de pratique et de confiance)
    Avatar (+ crédits) : natalie dormer ; avatar (money honey.) ; code signature (ice and fire) ; icons signature (alcara & ethereal) ; gif signature (eternalroleplay)
    Nationalité/origines : nationalité américaine, origines anglaises, galloises et norvégiennes
    Avertissements contenu : divorce, abandon, adoption, maltraitance enfant
    Orientation & situation : hétérosexuelle, elle n'a jamais eu de sentiments que pour des hommes mais n'a jamais été fermée à la possibilité d'un jour elle tombe sous le charme d'une femme. divorcée, point final d'une relation qu'elle pensait idyllique, éternelle mais il a préféré d'autres draps aux siens. elle a désormais la garde exclusive d’Ike, son fils de huit ans.
    Métier/occupation : avocate, senior associate, spécialisée en droit pénal, dans sa quête de justice, elle défend ardemment les victimes.
    Études & fraternité/sororité : diplômée de droit pénal à UCLA
    Autres comptes : Aucun autre compte
    time is
    running out
    tw: aucun.

    outfitkitten | "Pencils down." cria le surveillant de l'épreuve. Lotte était lessivée, passant ses mains sur son visage. Une semaine de partiels intense, les dernières épreuves écrites avant l'examen du barreau en fin d'années. La blonde n'en pouvait plus, resta un instant sur sa chaise pour remettre son cerveau en ordre. Une de ses amis s'assit à côté d'elle et lui demanda si ça avait été, Lotte se tourna vers elle "Yeah I'm good." Ça ne pouvait pas en être autrement d'après son amie. Evidemment, depuis sa première année de droit, Lotte cravachait pour ne pas descendre en dessous du top 5 de sa promo. Les gens s'habituaient à ce que ça se passe bien pour elle, sans connaitre le travail acharné qu'il y a derrière, l'organisation quasi militaire pour apprendre ses cours, pour ne jamais rien lâcher. Septième année que ça dure, dernière ligne droite avant l'arrivée finale. La blonde rangea ses affaires et accompagna ses amis jusqu'à la sortie, écoutant d'une oreille distraite leurs doutes sur les différentes questions. Mais une chose les mit tous d'accord, les examens étaient terminés, il était temps d'aller picoler ! Lotte fut la seule à refuser, prenant l'excuse des dégâts dans son appartement. Une canalisation a sauté, inondant complètement sa salle de bain et l'étage du dessous. Elle avait nettoyé les dégâts jusque pas d'heure la veille, le propriétaire passant en urgence pour limiter les dégâts. Une connaissance à lui était passé dans la journée, elle voulait voir ce que ça donnait. Et puis maintenant, elle ne vivait plus seul, le petit Woody avait besoin d'elle. Elle le trouvait encore trop jeune pour rester seul trop longtemps. Elle monta sa voiture et rentra chez elle.

    Le propriétaire était encore là avec son ami, discutant de comment ils allaient réparer la canalisation. Son salon était devenu un chantier, stockant le matériel qui devait partir à la benne. Ils allaient apparemment devoir casser la baignoire et refaire complètement la salle de bain. Le salon resterait une zone de stockage pendant au moins deux semaines, si ce n'est plus. Et évidemment, elle n'avait plus accès à la salle de bain le temps des travaux. Le propriétaire s'excusa du problème. Les veilles installations, ça finit toujours par lâcher comme il ne cessait de répéter. Il finit par s'en aller et Lotte se rendit dans sa chambre pour libérer Woody. Petite boule de poils cachée sous le lit, le bruit, les aller-venus le stressaient énormément. Elle réussit à l'attraper et le prit dans ses bras pour le rassurer. Il accrochait ses griffes contre elle, sentant toute la force de ses petites pattes pour ne pas la lâcher. Elle le caressa plusieurs minutes, bercée par cette machine à ronrons. "Ready to go to daddy's ?" Doucement elle déposa Woody dans sa caisse de transport où elle avait déjà placé un vieux pull pour qu'il soit au chaud et rassuré par son odeur. Elle se dépêcha de ranger les affaires du chaton et de tout mettre dans un grand sac. Il aurait tous ses jouets, son plaid avec lui. Lotte sentait déjà que sa présence allait lui manquer le temps des travaux mais il serait plus au calme, c'était ce qui comptait.

    A défaut pouvoir prendre une douche, Lotte retira ses vêtements de la journée et décida de se changer avant de partir. Plus d'un mois qu'ils avaient cessé de se voir, depuis cet échange de sms qui avait mal tourné. Lotte s'était persuadée que c'était terminé - enfin s'il y avait vraiment eu quelque chose de commencer comme il lui avait si bien demandé. Ego piqué au vif, elle s'était retenue de revenir vers lui, ce n'était pas à elle de le faire. Elle lui avait proposé quelque chose, il avait refusé point. Elle s'était demandée si elle n'était pas allée trop loin, si sa demande n'avait pas été trop intime. Après tout, son état de santé ne la regardait pas. Ils auraient pu continuer comme ils le faisaient depuis des mois et ça aurait été très bien. Mais non, il avait fallu qu'elle la ramène, qu'elle lui propose une étape supérieure alors qu'ils n'en avaient pas besoin, qu'ils n'avaient pas d'autres étapes à franchir. Ils n'étaient pas en couple, c'est les couples qui se demandent ça. La blonde se désespérait, se regardant dans le miroir de sa chambre, vraiment elle avait fait n'importe quoi... Elle savait désormais à quoi s'attendre et connaissait maintenant les limites. Elle troqua le pratique pour une tenue bien moins confortable mais qu'elle savait plus efficace. Il avait fait le premier pas en lui déposant des pancakes à la fraise et les résultats d'un test. A elle maintenant d'aller lui et de lui montrer qu'elle avait été touchée par ce geste. Quitter un temps soit peu cette armure de glace, se désintéresser du rôle de la fille détachée.

    Enfin prête, elle ramassa les affaires de Woody et les chargea dans sa voiture. Elle vérifia l'adresse sur son téléphone et démarra. Elle se rendit compte que depuis septembre, c'était la première fois qu'elle allait chez Zeus. Il était toujours venu chez elle, le soir après le boulot. Il ne lui avait jamais proposé d'aller chez lui, pour changer. Nouvelle zone interdite qui venait de se verrouiller pensa t'elle. Entrer chez quelqu'un pouvait être quelque chose d'assez intime, il ne devait pas se sentir prêt ou avoir simplement envie de laisser Lotte y entrer. Elle pouvait comprendre ça et elle sourit en sentant l'excitation de découvrir son chez lui monter en elle. Préférant ne pas savoir pourquoi elle était contente de pouvoir le projeter chez lui quand ils ne se voient pas. Elle se gara non loin de l'entrée de l'immeuble, rassurant une dernière fois Woody qui avait miaulé tout le long du trajet. Ils étaient enfin arrivés, ce terrible moment était terminé. Elle sortit toutes les affaires de la voiture et s'approcha de l'entrée. Elle ne regarda pas les étiquettes des noms de famille, elle ne voulait pas le savoir. Ils ne s'étaient jamais donnés leur nom ou leur prénom et Lotte avait d'une certaine manière envie que ça reste comme ça. Elle prit son téléphone, elle était un peu en avance et commença à écrire un sms pour lui dire qu'elle était en bas quand elle entendit sa voix près d'elle.
    crédit: Awonaa (code) Nester (gif) Muse (titre & paroles)
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    shatter me
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    Re: time is running out

    Dim 5 Nov 2023 - 23:24
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    Zusman Feld
    Zusman Feld
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    Messages : 637
    Date d'inscription : 03/11/2023
    Identité HRP : moonboy (il)
    Gameplay : en il, des fois je, au présent | 400-1200 mots | dialogues fr ou ang | style simple, cru, des fois vulgaire, parfois imagé/métaphorique
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : ava: Jon Bernthal ©moi lol | signa: ©awonaa | gif signa: ©darlingshane
    Nationalité/origines : Américain/Ashkénazes
    Avertissements contenu : Présent —
    addictions (subtances), deuil (femme, enfants), dépression, dysmorphophobie, érotisme/bdsm/sexe

    Passé —
    addictions (substances), érotisme/bdsm/sexe, décès par maladie (grand-mère) - par meurtre commis par la police (ami·es), marginalisation/précarité, virilisme/homophobie/misogynie, groupe haineux/extrême droite, infidélité, violence physique, relation abusive/violences sexuelles conjugales avec soumission chimique
    Orientation & situation : bisexuel, panromantique, en situationship — Attiré par les sirènes et amazones indomptables, espiègles et malines ou les colosses et gaillards bruts, bourrus et insoumis
    Métier/occupation : Manutentionnaire à l'hôtel Angeleno
    Études & fraternité/sororité : Trop autiste, et même pas de la "bonne" manière, pour l'école - s'est arrêté après le lycée
    Résidence : Dans le salon de la maison familiale qui lui sert de studio depuis la tragédie. Encore trop dur pour lui de rentrer dans la chambre conjugale, ou celle de ses lous.
    Autres comptes : time is running out ObO8eCu
    Kenny

    time is
    running out
    tw: contraception, expulsion/rejet familial(e), thèmes sexuels
    (discussion SMS au préalable)

    outfitCassie | Coup de bol ce soir, il trouve une place non loin devant chez lui. Il se stationne et lève les yeux. Elle est là. Ses mains se serrent sur le volant et il expire un grand coup. Il se sent encore tellement con d’avoir réagi ainsi. Elle lui avait ouvert une brèche si précieuse, et lui l’avait balancée au sol, piétinée avec ses conneries. Il ne sait même pas pourquoi il avait réagi comme ça. Ne veut pas le savoir. C’est qu’il y a tant de raisons qui l’avaient mis sur une telle défensive - son estime de lui-même nulle, les choses qu’il ne s’avoue pas, le rappel de la nuit passée avec Josh dont il aurait préféré se passer. Mais toutes ces raisons, sa meilleure amie les avaient bien devinées. Lui avait remis les pendules à l’heure, et le nez dans sa merde, dans tous ses propos plus incohérents et problématiques les uns que les autres. Avait approuvé, défendu les mots de Blondie, le “plan cul” de son ami qu’elle ne connaît même pas. Quelque part, c’est bien pour ça qu’il en avait parlé à elle : dans l’espoir qu’elle le secoue. Puis il savait qu’elle aurait été la seule qu’il aurait écoutée pour ça. Mais il y a une autre raison à sa connerie qu’aucun d’entre eux n’avaient saisi : Zeus avait pris peur. Peur de ce que Blondie aurait pu vouloir dire en franchissant une étape pareille, peur de la porte qui s’ouvrait, de ce qu’il trouverait de l’autre côté s’il en franchissait le pas. Non pas peur de la chose en elle-même, car ça, il sait. Il sent qu’il y trouverait ce que son cœur cherche depuis toujours. C’est pas ça qui lui fait peur, mais le fait de ne pas mériter cette utopie, de ne pas être à la hauteur. Alors comme d’habitude, le chien blessé grogne, aboie, montre les crocs aux mains tendues à lui. Ainsi le mythe dégradant qu’il se raconte à propos de lui-même reste inchangé et lui reste dans une position confortable. Du moins, qu’il croit confortable. Parce que la chaise de tournage du raté indésirable, coupable de tous les maux, elle est en réalité très loin d’être confortable. C’est juste que c’est la seule place qu’il connaît dans son film, le seul rôle dont il connaît le jeu par cœur.

    …Mais nan, Blondie n'avait sûrement rien eu d’autre en tête, quand elle lui a proposé de prendre la décision de prendre la pilule afin de pouvoir l’accueillir en elle sans préservatif. Sûrement qu’elle aurait fait ça avec n’importe qui - sûrement qu’elle avait offert ce cadeau à un autre pendant que lui était occupé à faire sa tête de con. Sûrement à un mec plus digne de ce présent que lui. Il balaie la jalousie, la tristesse. Ces deux émotions n’ont rien à faire là, de toute façon. Elle voulait juste du meilleur sexe, c’était certainement pour ça qu’elle avait accepté les strawberry pancakes accompagné des résultats de son dépistage qu’il avait laissés à sa porte en guise d’excuses. C’est ce qu’il essaye de se marteler alors qu’il sort de sa voiture. Reprenant un air détaché au possible, se redressant pour jouer les coqs fiers. Et pourtant, à chaque pas qui resserre la tension entre les deux a(i)mants, il sent grandir en lui un désir dangereux - celui de lâcher toute la tension de son corps, de poser doucement une main sur sa joue, et…

    Il entend un petit miaulement et s’abaisse. Son visage s’ouvre, sa voix aussi. « How’s my little man? » Il ouvre la porte du box et l’apporte à ses bras. « How’s my little baby boy? » Il le couvre de bisous sur sa toute petite tête. Le petit espiègle se défait de ses mains, grimpe sur lui, fait son chemin jusqu’au sommet de son crâne. C’est qu’il doit se sentir grand et puissant, là-haut. Zeus lui regarde la blonde de haut en bas, feignant un air désenchanté. « And oh. Hi. » il charrie, esquissant un sourire joueur quand elle riposte. Joueur, avec une pointe d’autre chose. Un truc qui emplit un vide qui s’était créé durant son absence.

    Mais elle ne lui a sûrement pas manqué, non. Sa vie ne tournait pas qu’autour de Blondie, il avait eu beaucoup d’autres choses pour l’occuper, durant leur pause dispute. Comme l’arrivée de Cassie dans son appartement. La pote d’une pote mise à la porte par ses parents, qu’il hébergeait depuis. Qui devait être chez sa nouvelle aventure pour le week-end, à qui il avait demandé de ne laisser aucune de ses affaires traîner, histoire que Blondie ne se fasse pas de films. Elle devait être partie depuis un moment déjà. Il amène Blondie jusqu’à son appartement. Il ne lui demande pas de nouvelles en chemin, même pas quand l'ascenseur étroit les force à rester si proche l’un de l’autre dans le silence. Woody lui essaye de toucher son reflet dans le plafond métallique. Il hésite à lui demander comment se sont passés ses examens. D’un côté, il aimerait croire qu’il s’en fout, de l’autre, il sait que ses études sont importantes pour elles - en tout cas c’est ce que les notes de cours partout dans son appartement lui avaient laissé croire. Mais peut-être que Blondie n’avait pas envie d’être rappelée à ses cours quand elle était avec celui qui était sensé la faire s’évader, oublier son quotidien un instant. Alors il meuble en demandant juste « Nobody came to bother you while waiting? The neighborhood can get a little sketchy at times. » le Sud de LA pouvait se montrer dangereux et même si sa position de grand mec imposant lui assurait une certaine sécurité, il sait qu'il n'en est pas de même pour pour tout le monde. Als sortent de l’ascenceur, continuent à se chamailler gentiment alors qu’il approche sa porte, ses clefs à la main. Ça lui fait quelque chose, d’être là, à chahuter avec Blondie, à rentrer chez lui après le travail. Ça serait sympa, si ça se passait quotidiennement plus souvent. Il passe la clé et ouvre la porte.

    Son visage se décompose. Son studio est recouvert de vêtements, lingerie, accesoires, de toutes les nuances de rose possible, les strass et sequins étincelants de partout. Il est trop attéré pour réagir. Cassie cherche quelque chose en catastrophe, perchée du haut de ses bottes à talons à fourrure. « Ugh, I can’t even! Sweetie! Have you seen my body glitter? » Elle rassemble toutes ses affaires et les pose en vrac sur la commode, faisant tomber le roll-on (rose). « OMG, oh thank god. » elle le saisit en même temps que son sac à main, s’applique des paillettes sur les bras en vitesse alors qu’elle sort de l’appartement. Elle pose un bisou sur la joue de Zeus. « K bye, Sweets!! Have a nice week-end! » elle enfile son manteau de fourrure (you know) disparaît en vitesse, trop pressée pour remarquer l’autre blonde derrière lui. Le brun lui est bouche bée, essaye de se recomposer pour essayer de rattraper le coup, pour ne pas perdre Blondie le jour-même où il l’avait retrouvée. « Okay- it’s- it’s not- » il bégaye, se retenant de ne pas s'enfoncer en sortant un “it’s not what you think”. « She’s… » Il grogne. “A friend”, “lesbian”, ces deux vérités ne sonnent comme rien d’autre que des mensonges. Putain, comment est-ce qu’il va se sortir de ce bourbier ?!
    crédit: awonaa (code) nester (gif) gwen stefani (paroles)

    Re: time is running out

    Dim 5 Nov 2023 - 23:26
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    Lotte Henkins
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    outfitkitten | Cette voix l’avait manqué depuis la dernière fois et Lotte ne saurait pas dire pourquoi. Pourquoi elle raisonnait ainsi en elle ? Comme l’écho d’un souvenir lointain, enfoui, oublié. Une braise sous la cendre, chaleur qui se propage dans ses veines. Même si à cet instant, son seul intérêt se porte sur Woody. Elle soupire, amusée de sa connerie d’aller directement voir le chaton. La petite boule de poils devenait malgré un médiateur assez efficace entre eux. Suite à ce qu’il s’était passé, elle redoutait un peu de le revoir, de comment ils allaient réagir, résidu de tension encore trop présent. Mais Woody avait ce pouvoir magique de faire disparaître les doutes et les malaises. « Hi stranger, remember me ? » lui demanda Lotte en riant. Il était un peu ridicule avec Woody sur la tête mais elle ne savait pas pourquoi, elle était attendrie par cette image. Elle voulut faire taire cette voix en elle, celle qui lui susurrait qu’il y avait cette connexion invisible - et apparemment indestructible - entre eux, qu’elle aimerait le voir sourire davantage, qu’il lui plait vraiment quand il sourit. Elle disciplina sa voix intérieure en le suivant dans l’immeuble, la réduisant à néant, se rappelant qu’elle n’était pas là pour faire dans les sentiments. Elle n’était pas là pour ça, il ne l’avait pas fait venir ce soir - ni aucun soir - pour ça, jamais.

    Enfermés dans l’ascenseur, ils n’avaient pas grand-chose à se dire. Comme à leur habitude en fait. C’était même d’ailleurs étrange de se retrouver là, de n’avoir même pas parler de ce qu’il s’était passé par sms. Lotte ne le demanderait pas, si Zeus avait réagi de cette manière c’est qu’il y avait une raison. Bonne ou mauvaise. Mais la logique avait été enclenchée dans sa tête. Une logique que la blonde ne pouvait comprendre. Le seul pas du tout atteint par la lourdeur de l’ambiance, c’est le petit Woody en pleine exploration du monde et de la découverte de son reflet au plafond. Donnant d’abord des coups de pattes hésitants avant d’essayer de faire fuir cette illusion de lui-même. Zeus rompt ce silence, semblant s’inquiéter pour elle. Le quartier n’est pas le plus sécuritaire de Los Angeles, cela peut vite s’avérer dangereux pour une fille seule. Mais heureusement il était rentré chez lui en même temps qu’elle, empêchant l’arrivée une personne malintentionnée. Lotte pourrait simplement lui dire que tout c’était bien passé, que personne n’était venue la voir mais ça aurait été mal la connaître. « There’s just a guy. Tall, big guy. He came to me and you know what he did ? He took Woody in his arms without saying anything ! Do you believe that ? » affichant son sourire espiègle, oui c’était bien de lui dont elle parlait. Elle avait fait exprès en racontant sa connerie d’insister sur le tall and big guy. Histoire d’ajouter un peu de tension à sa débilité. Chacun son tour de se faire charrier ce soir.

    Elle s’amusa d’autant plus de sa réponse, ça lui avait presque manqué de le taquiner ainsi, de ne pas savoir se contenter d’une réponse simple, d’un simple non je n’ai croisé personne. Trop facile, pas assez drôle. Proie qui aime un peu trop titiller le chasseur. Finalement sa résolution de début d’année n’avait vraiment pas duré longtemps. Elle le suivit jusqu’à la porte de son appartement, sentant son corps s’emballer à l’idée de découvrir là où il habite. Sa mère lui avait toujours répété qu’une maison est le reflet de l’âme de son occupant. Et la blonde aurait donné cher pour pouvoir sonder celle du dieu de tous les dieux. L’ascenseur émotionnel se met en marche, dégringolant de plusieurs étages. Lotte se serait attendue à tout sauf à ça. Une jeune fille à l’intérieur, ses vêtements, sa lingerie, toutes les affaires qu’une fille a besoin. Sweetie, le surnom avait été prononcé. Point final de ce que Lotte imaginait, connexion qui se crée dans sa tête. Voilà pourquoi elle n’était jamais venue chez lui. Pourquoi c’était toujours dans son appartement à elle et non le sien. Une autre blonde y était déjà installée. Blonde platine au corps de rêve, tenue moulante un brin provocante. C’était donc comme ça qu’il les aime ? Des poupées parfaites ? Lotte dénotait clairement à côté de la divine créature qui déambulait dans l’appartement.

    Une horrible sensation monta en elle. Elle ne saurait dire s’il s’agissait de dégoût - d’elle ou de lui -, de déception, de découvrir enfin qui est derrière ce masque de macho. Peut être n’est ce pas un masque finalement. C’était peut être son vrai visage et tout ce qu’elle avait cru voir n'était qu'un jeu, une stratégie pour la faire jouer plus longtemps. Elle comprenait tout de suite beaucoup mieux pourquoi elle n’était jamais venue, pourquoi il avait réagi de cette manière quand il lui avait proposé de faire un test. Sa copine ne devait pas savoir, ne pas remarquer qu’il baisait quelqu’un d’autre. Qu’elle avait été conne de se laisser à voir de cette manière, prise bien trop facilement dans son piège. Mais les fils de la marionnette étaient désormais bien trop visibles pour que l'illusion perdure.

    Il essaya de se justifier, de trouver les mots mais tout sonnait creux, maladroit pour ne pas dire inutile. Lotte l’arrêta, ce manège avait assez duré « It’s not what ? What I think. You’re a jerk, if you wanna know what I’m thinking right now ! » Et encore elle était gentille, bien d’autres mots lui venaient en tête, beaucoup trop avec le f word d’ailleurs. « Two minutes later and I will never find out you had a girlfriend, shame. » ironisa-t-elle. Si Lotte était arrivée deux minutes plus tard ou sa copine partie deux minutes plus tôt, elles ne se seraient jamais croisées, aucune ne connaîtrait l’existence de l’autre. La blonde s’en veut presque un instant, elle ne lui avait jamais vraiment demandé s’il était célibataire après tout. Monde encore trop bercé de par les bisounours, oubliant que n’importe qui peut tromper son partenaire - même si elle lui avait demandé, il lui aurait sûrement menti de toute façon. Mais Lotte refusa de porter le poids de cette culpabilité, au moins sa copine ne semblait pas avoir remarqué sa présence. Sororité entre elles, Lotte mettrait fin à cette non histoire dès maintenant. « I’ll take Woody back when my place’s fixed, bye asshole. » Pas question qu’elle reste une seconde de plus, pas question qu’elle participe encore à ce qu’il trompe sa copine une fois de plus. Elle avait simplement déposé les affaires du chaton devant la porte du studio et se retourna pour reprendre l’ascenseur, bien décidée à rentrer chez elle. Pensant à une seule chose, qu’il n’est jamais bon de rêver à des choses qui n’existent pas.
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    Re: time is running out

    Lun 6 Nov 2023 - 16:12
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    outfitCassie | Elle renvoie la balle. Ça l’amuse, et le rassure, surtout. Ça va, c’est que la dispute doit être derrière eux. Il se permet donc de reprendre là où als s’étaient arrêtæs. « Oh, that’s what you came for today? Stranger roleplay? Want me to ask about your hobbies? » Et quand elle continue dans l'ascenseur, il tombe dans le panneau au début. Affiche un air grave, indigné, avant de comprendre, pouffer et lui coller la paume au visage. ( At least she thinks you’re big. ) Ça fait du bien de constater que ses efforts payent. Ça lui fait grimacer un sourire benêt qu’il essaye au mieux de masquer. C’est une affirmation étrangement plus valorisante que celle des gars au club de boxe - enfin, “the brotherhood”. Leur leader Trent lui dirait probablement qu’il s’adoucit trop, à se laisser rougir à cause du compliment d’une gonzesse. M’enfin, il veut pas penser à ça de suite, il les voit déjà assez chaque semaine.

    -

    Il est probablement la pire personne à qui ce genre de malentendu pouvait arriver. Il sait pas communiquer, ne trouve pas les mots même quand le faire est si urgent. Blondie fulmine mais il ne lui en veut pas, comprend bien qu’il réagirait pareil à sa place. Alors il la laisse vider son sac, l’insulter, pas grave. Bien loin de la réaction que Zeus aurait eu, de lui gueuler dessus en retour. Mais Blondie est un trésor morceau beaucoup trop précieux prisé pour lui, qu’il avait presque failli perdre et venait tout juste de retrouver. Alors c’est la voix de Zus qui prend le relai, patiente, posée. « She just needed a place to stay. » Mais Blondie le coupe, ne croit aucune de ses paroles et s’échappe. L’image le plonge dans une terreur profonde. ( Non, pas elle. ) Il pose Woody dans l’appartement et ferme la porte. « Blondie- » il la rattrape, lui saisit l’épaule. « I swear. She’s just crashing at my place. She’s been kicked out. » Il repense au surnom qu’a prononcé l’intéressée, aimerait pouvoir lui expliquer son origine. Lui dire que c’est simplement Cassie qui joue sur l’étymologie de son prénom, Zusman. Sweet man. Mais impossible de cracher le morceau. Trop intime, trop révélateur. Horreur de ce prénom de lopette, celui qui appartient au faiblard, au lâche qu’il était autrefois.

    -

    Alors que Thémis et Zeus se querellent, le bruit rapide de talons retentit dans le couloir. C’est Cass revenue en catastrophe, qui s’arrête devant la scène de ménage, complètement interloquée. « Who’s that, Swee- » elle observe l’autre blonde, recolle progressivement les morceaux. C’est donc elle, “Blondie” ! Ses yeux s’illuminent et elle esquisse un grand sourire, avant se rappeler du chaos entre eux et de comprendre qu’elle en était très probablement la cause. « Oh! » Elle grince des dents, et s’approche de l’autre blonde. « Oh no no no! Honey! » elle pose une main sur l’épaule de l’autre blonde - aux trois longs ongles carrés, roses et ornées de divers strass et autres étoiles. « I’m not- I’m just crashing here. Don’t you worry, you’re aaaaall he ever talks about. » Il avait été rassuré du début de sa phrase, puis embarrassé par sa fin. Il grogne un truc que Cassie charrie en gloussant. Elle revient à Blondie. « He acts all rough and tough but he’s really just a SWEET GUY » elle hausse le ton, regardant droit dans les yeux de Zeus, pour appuyer, affirmer son propos. Qui lui, évidemment, grogne en la fuyant du regard. « who was just KIND enough to let me crash here. » elle marmonne d’un ton insolent. « My ‘rents were jealous I was scoring pretty girls. » elle glousse, son air ironique teinté d’une pointe de tristesse. Elle balaie tout ça en admirant celle devant elle, les mains sur chacune de ses épaules. « Much like you, wow, I understand why you got him all obsessed. Look at you go. What a babe. Love the dress. So cute.
    - Hey, hands off, barbie. Haven’t you got your own to get to?
    - Yeah, shit, um. Elle re rentre dans l’appartement, s’exclame quand elle aperçoit Woody. OH MY GOD!! Baby!! Oh please don’t tear my tights, thanks. Oh my god okay, I gotta focus. Elle récupère les dernières affaires qu’elle avait oubliées, et ressort. I’m so sorry for the mess guys- How do I look? » elle demande à Blondie, ne faisant pas confiance au jugement de son hôte concernant ses coquetteries.
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    Re: time is running out

    Mer 8 Nov 2023 - 23:34
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    Métier/occupation : avocate, senior associate, spécialisée en droit pénal, dans sa quête de justice, elle défend ardemment les victimes.
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    outfitkitten | Finalement sa résolution de l’année de ne plus se moquer de lui n’avait pas duré bien longtemps. Mais pour sa défense, c’est lui qui avait commencé, elle ne faisait que répondre. A cet instant de simple insouciance, Lotte se fit la remarque que ça faisait du bien de simplement rire avec lui, d’avoir cette illusion du simplement un peu plus que juste il vient et il repart. Comme si leur dispute n’avait pas eu d’impact sur ce lien indescriptible qu’ils partageaient. Elle étouffa immédiatement cette petite voix naissante qui lui disait qu’il lui avait manqué durant ces semaines. Il n’y avait rien entre eux, le dieu de l’Olympe ne pouvait donc clairement pas lui manquer, ce n’était pas possible. Le cerveau qui se leurre et fait taire ce cœur qui déraille déjà beaucoup trop.

    -

    Mais le cœur reprend très vite sa place face à ce qui vient d’arriver devant ses yeux, face aux connexions qui s'enchaînent dans son cerveau. Ce dernier qui se retient de balancer un told you au myocarde. Il se rétracte, remet en place les verrous qui avaient bien trop vite sauté. Il est bien la preuve de pourquoi elle ne fait pas dans les relations, pourquoi s’impliquer émotionnellement est bien trop lourd pour elle. Ils ne sont rien et pourtant elle sent la douleur et la colère parcourir ses veines. Elle n’avait plus envie d’être ici, il fallait qu’elle s’en aille. Surtout que maintenant, il sortait l’excuse minable qu’elle était là que pour quelque temps, qu’elle avait besoin d’un toit mais c’était juste une coloc. « Yeah yeah sure. Take me for a fool ! » Elle retire sa main de son épaule, elle veut juste quitter l’immeuble, faire comme si elle n’était jamais venue. Comme si rien de tout ceci ne s’était jamais passé. « Everything just makes sense now. » Le test, le fait que c’était toujours chez elle, qu’il ne cherche à passer aucun autre moment ensemble. C’est bon Lotte avait trop bien compris. « You were right, nothing started. » et rien ne continuerait désormais. « I hope your girlfriend will find someone she deserves. » Qu’elle ouvrira enfin les yeux sur qui est vraiment son mec, tout comme Lotte, elle méritait bien mieux que lui.

    -

    Les talons raisonnèrent dans le couloir à nouveau mais ce n’est qu’en entendant la voix de sa copine que Lotte comprit qu’elle avait trop traîné. Elle aurait ne plus être là, qu’elle ne l’apprenne pas de cette manière « Who’s that, Swee- » Lotte répondit immédiatement à sa question « A mistake. » en lançant un regard glacial à ce dieu qui avait perdu de sa superbe. Elle ne pouvait imaginer l’horreur de voir celui qu’elle aime profitait de la savoir partie durant le week-end pour venir avec une autre chez eux. Il ne perdait clairement pas de temps pour la remplacer et se taper une autre meuf. C’était pour cela que la blonde voulait partir tout de suite, pour que cette fille qui n’avait rien demandé ne se retrouve pas face à l’autre femme. Au moins sa seule satisfaction serait qu’il devrait s’expliquer, qu’il ne pourra plus se cacher. Peut être que dans sa belle version des faits, ça serait Lotte qui aurait besoin de squatter chez lui le temps du week-end. Elle était prête à partir et à laisser ce joli couple régler leurs propres comptes - espérant aussi secrètement que la bimbo ne pense pas que le fond du problème soit Lotte.

    Mais rien de tout ceci ne se passa, laissant la blonde encore plus confuse. La jeune femme s’approcha de Lotte et là où elle aurait attendu une tempête, c’était seulement une légère brise qui souffla entre elles. Elle avait bien compris la raison de leur dispute et… elle le soutenait ?! Le cerveau de Lotte n’arrivait pas à croire ce qu’elle voyait. Ce n’était pas possible… « you’re aaaaall he ever talks about. » « he’s really just a SWEET GUY » Elle sentait bien le poids des mots, l’insistance de l’autre blonde à ce que Lotte les entende et les comprenne. Elle jeta un coup d’œil au dieu olympien, cherchant dans son regard une explication à ces mots qu’elle ne comprenait pas. « You’re really just crashing here » répéta Lotte incrédule, comme si les mots n’avaient plus de sens, qu’elle ne voulait pas y croire. Se rendant compte qu’elle avait jugé beaucoup trop hâtivement la situation, qu’elle ne lui avait pas fait confiance, qu’elle avait été violente dans ses paroles pour… rien… La blonde expliqua implicitement à Lotte pourquoi elle vivait chez Zeus. C’était complètement lunaire cette histoire. Elle ne réagit même pas quand elle la complimenta, impression d’être toute petite, de vouloir entrer dans un trou de souris. « How do I look? » Lotte s’attendait à tout sauf à ça, toujours complètement gênée, elle souffla simple « You look amazing. » Entre les deux blondes, il n’y avait pas photo. Dans sa petite robe noire et simple, Lotte faisait pâle figure face à cette fille aux courbes généreuses qu’elle mettait ouvertement en avant.

    Les talons retentirent une dernière fois dans le couloir, laissant un silence plus que gênant s’installer entre eux. Lotte savait pertinemment que c’était à elle de s’excuser, de ne pas l’avoir cru, de l’avoir insulté. Mais le doute s’installa en elle, avait elle seulement encore le droit d’être là ? Elle comprendrait totalement qu’il décide de remettre de la distance, ce que finalement c’était encore trop tôt pour se revoir et passer du temps à nouveau du temps ensemble. Lotte osait à peine le regarder, ne sachant vraiment plus où se mettre « I’m really sorry… for what I said… » Elle savait que ce n’était pas suffisant mais rien ne semblait être assez pour réparer ce qu’elle avait fait « You deserve someone who trust you… » Pour maintes raisons, ils n’avaient à construire ou à faire ensembles, une nouvelle venait de s’ajouter à la liste et celle-là elle faisait mal. « I should get going » Sentant qu’elle avait perdu sa place, qu’elle ne méritait plus qu’il la fasse entrer et découvrir son chez lui.
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    Re: time is running out

    Ven 10 Nov 2023 - 15:40
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    Métier/occupation : Manutentionnaire à l'hôtel Angeleno
    Études & fraternité/sororité : Trop autiste, et même pas de la "bonne" manière, pour l'école - s'est arrêté après le lycée
    Résidence : Dans le salon de la maison familiale qui lui sert de studio depuis la tragédie. Encore trop dur pour lui de rentrer dans la chambre conjugale, ou celle de ses lous.
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    outfitCassie | « Aww thanks sweetheart!! You’re way more useful than Mr. Grumpy over here. » le sujet grogne, confirmant malgré lui ce surnom qui lui collait à la peau depuis des années. Elle a raison cela dit, il n’est pas le plus utile quand c’est pour donner des mots d’affirmation, surtout à une femme, surtout à une femme comme elle. Qu’est-ce que ça dirait de lui, de la complimenter platoniquement sur son look de barbie toute en rose et en strass ? Qu’est-ce que Trent et les autres en penseraient ? Sûrement que ça fait de lui un “vendu des fémifachos” ou une pédale éfféminée. Pourtant il l’admire, Cassie. Son courage, sa résilience et sa confiance en elle plus solide que tous ses muscles saillants. Barbie est plastique de la tête aux pieds, de ses implants mammaires jusqu’à ses extensions d’ongles et ça ne plaît pas. Mais Barbie s’en fout de ce que pensent les autres, elle fait ce qui la fait se sentir bien dans son corps, ce qui l’amuse, ce qui la fait aimer celle qu’elle prend le temps de complimenter dans chaque miroir qu’elle croise. Elle a fait de l’insulte “bimbo” une diadème qu’elle porte fièrement. On la dit fausse mais c’est pourtant une des personnes les plus authentiques qu’il connaisse. On la pense avoir le crâne aussi vide que la poupée Mattel, mais ça non plus, elle en a rien à faire. Elle sait qu’elle n’est pas la plus éduquée, mais aussi qu’elle a le cœur plus plein et généreux que la totalité des aigri·es qui la jugent. Cassie aime ce qu’elle veut, qui elle veut, peu importe ce que ça lui coûte - des ami·es, sa famille, son logement. Elle trace sa route, persévère. Elle incarne toute la solidité, le self-love pur, dénué de vanité qu’il n’a jamais eu pour lui-même et qu’il n’aura probablement jamais.

    … Puis secrètement, il aime beaucoup son look, aimerait bien essayer ce qu’elle fait sur ses ongles. S’amuser avec son image comme elle, quand elle choisit parmi toute sa panoplie de faux-cils ou de gloss. Peut-être qu’un jour, il acceptera de se faire “glam up” par elle, qui sait. « Okay I have to go now, you two have fun and please don’t break the bed!! » et elle disparaît à nouveau.

    Silence. Il évacue toute la tension accumulée dans un soupir audible et se retourne ouvrir la porte, fatigué de cet ascenseur émotionnel. Blondie s’excuse, il ne veut même pas perdre de temps avec ça, juste balayer au plus vite cet épisode. « Save it » Il râle quand elle ajoute autre chose, comme à chaque fois que quelqu’un se permet de décider à sa place de ce qu’il mérite. Y a que lui qui peut décider de ça, et il se déteste assez pour que la réponse soit : rien de bon. Mais au fond, il sait qu'als ont raison et ça l'enrage de constater qu'il ne le reçoit jamais, "ce qu'il mérite". Nan, ok. “Jamais”, il abuse. Il a des ami·es merveilleuxses, et une… sex-friend ? Plan cul ? Whatever she was, qui l’est tout autant. Mais elle piaille, la blondasse, décide qu’elle ferait mieux de partir. Il proteste d’un ton narguant. « I think I "deserve" a good fuck at least. » Sérieux, il avait bravé son ego viril pour lui présenter ses excuses, admettre son erreur (même si, ok, pas à travers des mots), puis défendu sa position d’innocent pour qu’elle se casse ?

    Il se rend compte de tout ce que peut véhiculer sa phrase. Même s’il sait que Blondie sait qu’il ne la force à rien, il préfère éclaircir son propos. Il a déjà été bien trop con avec ceux-ci une fois, autant ne pas recommencer. « Just… come in. » Bon, raté. C’est tout ce qu’il a de disponible. Enfin, y a un “Please, I missed you”, dans les stocks, mais bon. Woody miaule, déjà perché sur un meuble. « See, even he’s asking. »
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    Re: time is running out

    Mar 14 Nov 2023 - 18:21
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    outfitkitten |  Le silence entre eux fut l’un des plus pesants. Lotte ne savait plus où se mettre, espérant vainement se transformer en souris pour se faufiler dans un trou. Ne plus être là. Elle était belle la future avocate qui clamait vouloir aider les victimes et croire tout le monde, qu’elle n’était pas là pour juger. Elle s’en voulait de ce qui venait de se passer, comprenant que pour ce soir, ça ne serait plus la peine, elle venait de griller sa chance. A part s’excuser et lui dire qu’elle va y aller, la blonde ne voit pas grand chose à faire de plus. Étrangement le dieu de l’Olympe se montrait clément cette fois. Une nouvelle fois, il perturbe la simple mortelle, incapable de savoir sur quel pied danser. Lui qui explosait sans cesse avait il appris à se poser ? Ou la faim le tiraillait de trop ? Sa remarque la fit soupirer, presque amusée qu’il sache si bien remettre les pendules à l’heure. Elle n’était venue que pour ça après tout. La pensée qu’il n’avait pas trouvé mieux lui traversa l’esprit. C’était sans doute pour ça qu’il l’avait recontacté et qu’il gardait son calme. Si elle n’était pas là, il ne pourrait pas tirer son coup, c’était aussi simple que ça. “If he’s asking, I have no choice…” Woody était vraiment la bonne excuse à tout. Elle se décida à entrer et surenchérit quand elle passa à côté du brun “That cat can really have what he wants.” Évidemment, il n’y avait que le chat qui avait ce pouvoir, lui seul pouvait décider de la faire rester ou partir. Absolument pas ces iris sombres qui la happaient à chaque fois que son regard s’y plongeait.

    Elle entra finalement à l’intérieur, elle avait cette étrange impression de rentrer dans un sanctuaire, un lieu où elle pouvait s’estimer chanceuse de rentrer. Woody qui trônait sur le meuble télé la fit soupirer. Il avait l’air d’être le chat le plus heureux du monde, on l’avait laissé seul faire son petit tour, découvrant son nouvel univers. Le regard de Lotte balaya le studio et outre les affaires ci et là de Barbie comme il l’avait appelé, un sentiment prit violemment la blonde. Ce studio était… vide… vide de vie, d’âme. De simples meubles posés là, des murs à la couleur uniforme, aucune plante, aucune décoration, pas même un poster ou une photo. Seulement quelques objets posés, rien de plus. La mère de Lotte lui avait toujours dit, une pièce reflète l’âme de celui qui y vit. Et face à ce studio, elle se sentit tout simplement… triste… c’était le mot, triste. Triste de voir qu’il n’avait pas ce besoin de s’approprier le lieu, de faire comme s’il n’y était jamais venu, que ce n’était pas lui qui vivait là. Elle eut envie de le prendre dans ses bras, d’effacer toute la tristesse de cette pièce mais elle n’en fit rien. Elle ravala simplement son impression, ça ne la regardait pas après tout, elle n’avait rien à dire. Elle espéra un instant que la présence de sa coloc de fortune aidait à y mettre de la vie. Elle préféra ne pas relever que la pièce ne comptait qu’un lit et pas de canapé, comprenant beaucoup mieux pourquoi elle leur avait demandé de ne pas casser le lit. Elle fit taire très vite cette sensation de brûlure qui commençait à parcourir ses veines. La jalousie n’aurait pas sa place.

    Il fallait que Lotte reprenne le jeu, qu’elle se ressaisisse. Après tout, elle n’était venue que pour a good fuck comme il l’avait si bien dit et avec la scène qu’elle venait de lui faire, elle savait qu’elle devait se faire pardonner. Elle s’approcha de lui, un sourire espiègle aux lèvres “To apologize, I’ll be a good girl, I promise Sir.” lui susurra-t-elle. Elle qui avait toujours tendance à ne pas faire ce qu’il disait, à repousser sans cesse les limites et sa patience. Mais pas cette fois. Doucement, elle lui prit les poignets, l’invitant à poser ses mains sur ses cuisses “I got a surprise for you.” Pour leur retrouvailles, Lotte avait eu envie de faire plus que d’habitude. A défaut d’être aussi à l’aise que son amie bimbo, la blonde préférait cacher ses atouts, les réservant uniquement à ce brun qui lui vrillait beaucoup trop la tête. Sous sa robe, ce n’était pas des collants qui couvraient ses jambes. Elle avait voulu être sexy pour lui, que leurs retrouvailles balayent définitivement ce qui les avait éloignés durant ces dernières semaines. Elle le laissait découvrir jusqu’où ça s’arrêtait ses bas, sentant la pulpe de ses doigts lui brûlait la peau nue. Elle posa délicatement ses mains sur son sweet, sentant à peine les contours de son torse. Elle souffla, à peine audible “Hope you like it…”
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    Re: time is running out

    Mer 15 Nov 2023 - 23:20
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    outfitCassie | Elle passe devant lui, et c’est comme à leur première rencontre. Les tripes retournées par la puissance de cette tension entre eux, le sillon de sa fragrance qui dresse chaque poil sur son corps, la traînée dorée qui l’hypnotise. Il ferme la porte alors que ses iris café lorgnent sur elle. Il dépose sac à dos, puis jette la pile rose dans son armoire. Pas envie d’avoir Cassie dans son champ de vision, il voulait toute son attention portée sur Blondie. C’est pour ça qu’il avait (encore un peu plus) rangé son studio.

    Pas grand chose à ranger, certes. Deux kettlebells à terre, à côté de son sac pour la boxe. Trois babioles dans le meuble télé, à côté de sa Xbox et sa PS2. Des comics en vrac, poussés au fond, là où il ne veut plus les voir, eux, ni l’ado qui les lisait seul dans la cour de récré. Pourtant toujours pas résolu à les jeter. Ses jeux-vidéos qui cachent ceux-ci devant. Le seul endroit abondant d’objets et de couleurs était sa cuisine. Une multitude d’outils et de conserves maison, cachées dans les placards, divers aliments secs dans des bocaux sur les meubles. Un rangement fixé au mur pour ses épices alignées sur plusieurs rangées, triées par couleur. Divers flyers d’associations, de concerts, de manifestations sur le frigo, alignés en quadrillage, contrastant avec les appositions de Cassie en fouillis : offres d’emplois découpées, coupons de réducs pour cosmétiques et quelques affirmations manuscrites dans une écriture toute en arrondis et cœurs et étoiles pour se motiver. Puis des draps propres sur son lit, pour ne pas avoir les cheveux et l’odeur de Cassie partout dessus. Only Blondie.

    Il s’asseoit sur ce même lit et elle ressert la distance entre eux, lui offre ce sourire qui ne faillit jamais à l’embraser. Mais aujourd’hui, il soulève aussi un autre sentiment - soulagement. Comme si tout était revenu à sa place, maintenant que Blondie est ici, chez lui, à ses côtés. Il passe sa langue sous ses molaires, contenant son avidité pour l’écouter. Il pouffe et rauque à travers des dents serrées. « Come on, where’s the fun in that? » Jamais été intéressé par les sages et les obéissantes, toujours charmé par les succubes malicieuses et indociles tout comme Dolly. Pas faute d’avoir essayé pendant son absence - l’absence totale d’effervescence durant cette expérience lui avait bien fait comprendre que les soumises obéissantes n’étaient pas pour lui. Il préférait quand son corps s’électrisait par les jeux qu’il partageait avec Blondie, de provocation, de chasse, de lutte. Les seuls moments où il aimait la voir docile, c’était quand sa proie capitulait et s’offrait enfin à lui. Le clebs aime gagner son gibier plutôt que de se le faire servir tout prêt. Et quand il sent le nylon marquer la frontière avec sa peau, il grogne dans un long soupir, les lèvres esquissant un sourire presque dépassé. « Oh, Dolly… » Presque sidérant, comment elle semblait taillée pour lui, des fois. Il ne changerait rien à Dolly même s’il le pouvait, l’aurait sculptée exactement comme elle est devant ses yeux. Aurait gravé la commissure atypique du côté gauche de son visage, l’aurait infusée de la même espièglerie voilée de la même nature discrète. La Galatée de son Pygmalion.

    Il plante brièvement ses doigts dans la chair, contient l’envie vorace d’arracher les lanières du porte-jarretelles. Easy does it. Il inspire un grand coup et s’éprend des retrouvailles avec la peau albâtre, caresse sa texture, empoigne sa fermeté et s’imprègne de sa chaleur. « Turn around, gorgeous. » Il caresse, masse, admire sa croupe, comment sa lingerie épouse chaque ligne de celle-ci. Il souffle son appétit et enlace ses jambes, l’amène plus proche de lui avant de planter ses dents dans sa fesse. Sa morsure est longue et acharnée, il grogne et enserre son emprise quand la poupée proteste. Il s’arrête et se recule pour admirer son empreinte sur la peau rosée, le sourire narquois.

    -


    ( Fuck! What are you, fifteen? ) Ça devait faire depuis son adolescence, qu’il n’avait pas éjaculé si vite. Il grogne, ça l’énerve de se savoir si fébrile et fragile, de s’être humilié devant celle qu’il a très probablement déçu en ne performant pas comme il devrait. ( She definitely regrets coming back to you. Nice job, minuteman. ) Son esprit grouille d’insultes à lui-même, il s’en va prendre une douche en espérant que le moment coulera le long de son corps et disparaîtra dans le siphon. Ça fonctionne presque, l'eau a nettoyé la couche de colère pour le laisser celle de honte à nu. L’impression que toute sa virilité est en miettes, d’être un faiblard digne de toutes les moqueries. Il se rhabille en silence, met son ensemble de survêtement le plus épais ainsi que la paire de chaussettes la plus moelleuse qu’il possède. Bien loin du gars au sang chaud constamment dévêtu, là tout de suite, il a besoin de se couvrir, se cacher dans sa capuche. Puis également de se réconforter dans des vêtements douillets, mais ça, il ne se l’avouera pas. Il aimerait se justifier, mais ne trouve rien qui ne l’enfoncerait pas un peu plus. Impensable de lui avouer qu’il n’avait quasiment pas eu de rapports depuis leur dispute. Et même si elle pensait le contraire, il ne voudrait surtout pas qu’elle se pense assez spéciale pour le faire éjaculer si vite par rapport à leurs ébats habituels. Alors il ne se justifiera pas. Il parvient tout de même à marmonner un « I… We can go for another round later, if you want. » Putain, quelle journée de merde.
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    Re: time is running out

    Mar 21 Nov 2023 - 18:51
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    Métier/occupation : avocate, senior associate, spécialisée en droit pénal, dans sa quête de justice, elle défend ardemment les victimes.
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    outfitkitten | Sa remarque la fit sourire. Le jeu, se chercher sans cesse, ce conflit perpétuel. Il n’y avait que ça entre eux. Si on le retire de l’équation, que restait il d’eux ? Le dieu de l’Olympe venait de le préciser. Plus rien. Plus d’intérêt, plus d’envie. Le jour où le jeu s’arrêterait, Lotte savait très bien qu’ils cesseraient de se voir. Il n’y avait aucune fondation à cette relation instable. Ce qui en temps normal l’arrangeait, ne cherchant jamais rien sur le long terme. Alors pourquoi elle aurait voulu qu’il pose toujours le regard qu’il avait en ce moment sur elle ? Que ce démon de la luxure trouve d’autres crédits à ses yeux. Elle caressa doucement ses cheveux et sa nuque quand il explorait sa surprise. « Agree. It’s not fun until you’re begging. » Le petit sourire en coin, un sourcil relevé. En réalité, Lotte ne savait pas faire autrement que de l'embêter, de le titiller constamment. Elle n’avait jamais été comme ça, avec personne. Pas même avec ce gars qu’elle avait fréquenté durant leur pause. Elle était beaucoup plus distante, froide. La défensive était sa meilleure attaque, faisant comprendre tout de suite que ça ne serait pas sérieux et certainement un simple one shot. A aucun moment, Lotte n’avait vraiment eu envie de le revoir, de prendre un temps avec lui, de rire ou de le voir sourire. Alors que c’était tout ce qu’elle aspirait avec ce dieu sournois. À espérer qu’il y ait toujours un après.



    Puis tout s’arrête, brutalement. Elle le sentit venir en elle et une aura de colère l’enveloppa. Lotte ne dit rien, ne laissa rien transparaître. Le rythme cardiaque qui descend, elle passa sa main dans ses cheveux, essayant de comprendre ce qui c’était passé. Ce n’était pas son genre. Pas d’être venu si vite - ça pouvait arriver - mais d’être autant en colère, autant énervé. Elle l’aurait plutôt imaginé vouloir s’amuser avec elle, lui faire goûter à son tour à l’extase. Mais pas ce soir. Elle se mit à frissonner, les perles de Zeus lui recouvrant toujours la peau. Elle enfila ses sous-vêtements et sa robe avant de se rassoir sur le bord du lit.

    L’eau coulait toujours dans la salle de bain. Son regard balaya à nouveau l’appartement. Les affaires rebelles de Barbie qui ne voulaient pas entrer dans l’armoire. Pourquoi elle eut envie de s’imaginer qu’ils s’agissent des siennes ? Que c’était elle qui partageait ce lit toutes les nuits. C’était ridicule, ils n’étaient pas un couple - ni des potes avec des parents homophobes. Et pourtant imaginer les deux divines créatures dormir ensembles toutes les nuits lui faisait mal. Mal de ne pas être celle à ses côtés, mal d’être toujours celle de côté. (Don’t be silly Lotte)

    En sortant de la douche, il lui proposait de remettre ça à plus tard. Leur nuit au motel leur avait bien prouvé que ce n’était jamais vraiment terminé, qu’ils pouvaient remettre ça à n’importe quel moment. Lotte ne sut pas quoi faire. Rester détachée au risque de paraître blasée ou trop enthousiaste et le materner. Casse-tête où la blonde se savait perdante à tous les coups. Ne lui restait qu’une solution, la diversion, ne presque pas répondre afin d’éviter les sous entendus - qu’elle savait bien trop sensibles entre eux. « Before doing anything, I’m starving ! Wanna eat something ? » Elle n’était pas chez elle, pas question de se permettre de faire quoique ce soit. C’était un moyen comme un autre de détendre l’atmosphère, de changer de sujet et de quitter ce lit maudit. C’était ça, la literie devait être maudite.
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    Re: time is running out

    Jeu 23 Nov 2023 - 23:40
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    La réplique de la maline lui extirpe un rictus entre l’agacement et un désir qu’il grogne alors qu’il plante ses doigts dans ses cuisses. L’ego viril insulté par la femme qui pense pouvoir l’asujettir à une soumission supplicatoire. Agacement pourtant enflammé par le désir inavoué de s’adonner à cette image si délectablement humiliante.

    -

    Il s’attendait à ce qu’elle soupire sa frustration, le blâme de n’avoir de ne pas avoir pu performer, la satisfaire comme “il faut”, qu’elle parte ou encore qu’elle se moque de lui - comme celles avant. En cet instant, elle n’a aucune idée d’à quel point il est au plus vulnérable qu’il ait été avec elle jusqu'ici, du pouvoir destructeur qu’une simple raillerie pourrait avoir. Et pourtant Blondie ne relève pas, propose simplement de manger. Son apnée prend fin, ses épaules se relâchent. ( Oh. ) « … yeah. I got soup. » ou plutôt il a fait de la soupe. En cas d’aftercare, évidemment. Pas pour partager avec Blondie la soupe au poulet aux matzo balls de sa grand-mère, pas pour espérer l’emplir de tout l’amour et la chaleur de ce plat en cet hiver. Nessa. Elle lui manque toujours autant. Il se dirige vers la cuisine et ouvre le frigo. Un long miaulement aigu retentit. « Oh boy. Here he comes »  Woody escalade la silhouette en survet, et regarde curieusement son humain faire. Il miaule et Zus croit entendre les “tu fais quoi ?” du dernier enfant Feld.

    Il fait tourner 100,000 days, le dernier album de Tool dans le lecteur et dresse la table - ou plutôt le bar - et se met à manger en même temps que le chaton. Silence habituel à la tablée, qu’il met quelques minutes avant de réaliser que celui-ci n’est pas embarrassant, mais confortable, aujourd’hui. Aucune envie de réfléchir à ce qu’il devrait, ne devrait pas demander, ce qui serait trop intime, trop révélateur. Pas envie de demander ce qu’elle a fait de sa vie durant ces derniers mois. À quoi bon, il a tout ce qu’il lui faut ici. Un toit confortable, de la bonne nourriture, de la bonne musique, et Blondie. Il y a même un poti chat. Ce soir, il veut juste profiter de sa compagnie et de tout ce qu’il est reconnaissant d’avoir autour de lui. « So, your exams? Will I have to reward or punish you? » il y a cependant ce sujet à propos duquel il tient à être au courant. Parce que les études n’ont jamais été importantes pour lui, mais il sait qu’elles le sont énormément pour Blondie.

    -

    L’ambiance ne semble toujours pas se prêter à la chasse après le dîner. Pourtant, il allait bien falloir tuer le temps avec Blondie. Il pose la vaisselle dans l’évier et s’affaisse sur son lit. « You wanna game? » Vraiment, Zeus? Jouer aux jeux-vidéos avec une nana ? T’es sérieux ? Il balaie la voix de Trent de son esprit. Pas envie, pas ici. Il s’accroupit pour chercher les multijoueurs parmi les boîtes. « I got… » il lui tend Outrun 2006 ainsi que Mortal Kombat: Armageddon. « those. »
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    Re: time is running out

    Mar 5 Déc 2023 - 22:02
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    outfitkitten | Zeus ne devait très certainement pas s’attendre à ce que Lotte lui propose de manger et de ne surtout pas parler de ce qu’il venait de se passer. Et puis en vrai, elle mourrait vraiment de faim - son sandwich à peine entamé de ce midi n’avait clairement pas suffi à son estomac. Même si elle avait pu avoir la sensation d’imposer quelque chose alors qu’elle n’est pas chez elle - et que même chez elle elle n’avait pas forcément à lui imposer des trucs - elle devait se douter que le brun devait aussi avoir faim après sa journée. Il n’avait pas le métier le plus reposant du monde et devait bien avoir les crocs également. Elle le laissa dans la cuisine, l’observant s’affairer dans la pièce quand un petit intrus vint réclamer de l’attention et commença à faire de l’escalade contre le survêtement. Mais il est grave lui ! Pas forcément très pratique de réchauffer de la soupe avec un chaton envahissant. Elle se leva et se rendit à son tour dans la cuisine ”Would you leave dad alone ?” demanda t’elle à la petite boule de poils, essayant de récupérer l’attention du chaton pour laisser Zeus cuisiner tranquillement, sans avoir un chaton ne le dérange. En tout cas, Woody de ne le quitta pas beaucoup des yeux, miaulant sans cesse dès que le brun bougeait.

    -

    “It’s so good” lâcha immédiatement Lotte après sa première bouchée, sans réfléchir. C’était vraiment très bon, elle s’était rarement autant régalée avec une soupe au poulet. Elle qui venait de passer une semaine à bouffer tout et n’importe quoi pour juste ne pas perdre de temps à cuisiner - et aussi parce qu’elle avait eu l’estomac noué une bonne partie de la semaine - elle appréciait un vrai bon repas. Le silence régnait dans l’appartement mais cela n’avait rien de gênant, au contraire. Il était apaisant. Ils étaient juste là, à manger, rien de plus. Profitant de cet instant simple de la vie. Zeus lui demanda comment s'étaient passés ses examens. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre que ses cours et ses révisions étaient la priorité de la blonde actuellement - dernière année, dernière ligne droite, elle n’allait rien lâcher, même pas pour lui. “If I knew you'd punish me, I would have failed them !” répondit-elle avec son petit sourire en coin habituel. Mais blague à part, elle ajouta plus sérieusement “It’s gonna be fine. Only one more in June and I’ll be free.” Depuis sept ans qu’elle était étudiante, Lotte avait bien compris comment réviser et retenir correctement ses cours, comment être et rester parmi les meilleurs élèves de sa promotion. Mais elle commençait vraiment à en avoir marre, hâte de laisser le chapitre des études derrière elle et de commencer réellement sa vie.

    -

    A la fin du repas, il fallut trouver quelque chose à faire. Toute trace de tension avait définitivement disparu, c'était le moment pour profiter d'un moment agréable entre eux. Zeus retourna dans le lit et lui proposa de jouer à un jeu vidéo “Yeah, why not.” La blonde ne jouait pas souvent aux jeux vidéos. Enfant, elle jouait avec les autres enfants Henkins, se partageant les manettes de la MegaDrive familiale. Mais une fois chez elle, elle n’avait pas eu le goût du jeu. Elle aimait bien ça mais à plusieurs, pour s’amuser en famille ou entre amis. En solo, elle n’accrochait pas vraiment. Elle prit les boites que Zeus lui tendait et dès qu’elle reconnut le titre d’un d’entre eux, elle ne put se retenir “Mortal Kombat ! I used to play with my sibling on Genesis !” L’enthousiasme dans la voix de Lotte ne laissait aucune place au doute. Elle était prête à botter des culs dans l’OutreMonde. Elle prit Woody et s’assit à côté de lui dans le lit, posant le chaton entre eux. Cela faisait des années que Lotte n’avait pas joué - en plus sur une vieille console - heureusement pour Zeus, la blonde était une très bonne perdante. Les petits coups de coude pour l’empêcher de faire un combo, c’était juste pour plaisanter bien sûr.

    -

    Après plusieurs parties - où les voisins ont bien dû les entendre rire ou s’agacer -, Lotte commençait à bailler de plus en plus fort, sentant la fatigue se distiller dans ses veines et gagner la moindre parcelle de son corps. Elle justifia ses dernières parties perdues à cause de la fatigue. Mais la vérité est qu’elle commençait à vraiment piquer du nez. Le stress des examens, le dégât des eaux dans son appartement, tout cela ne l’avait pas vraiment aidé à dormir correctement cette semaine, elle atteignait sa limite, son corps lui ordonnait de se reposer. Elle posa sa manette un instant, se frottant le visage en baillant “I’m sorry.” essaya t’elle de prononcer tant bien que mal. Ils pourraient bien rejouer le lendemain mais pour ce soir, elle était KO. Elle se rendit à son tour dans la salle de bain, espérant qu’une partie de la fatigue s’écoulerait également dans le siphon. Elle troqua sa robe pour une simple nuisette et retourna s’asseoir dans le lit. Quelque peu gênée par la situation, c’était la première fois qu’ils passaient une soirée sans que le sexe ne les assome et simplement dire bonne nuit et dormir paraissaient étrange, pas naturels. Ni courageuse ni téméraire, Lotte en véritable championne de tournage autour du pot dit “Thanks for the game, it was fun.” Elle avait vraiment passé une excellente soirée, avait eu l’impression de partager un véritable moment avec lui. Assise en tailleur sur le lit, toujours en train de bailler, elle n’osait pas s’allonger, comme si elle attendait sa permission, ne se sentant pas à sa place, dans ce lit qui n’était pas à elle.
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    Re: time is running out

    Jeu 7 Déc 2023 - 23:55
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    « Would you leave dad alone ? » Son corps se fige une fraction de seconde. L’impression que la gravité de la pièce n’est plus, de prendre conscience de chaque détail qui constituait le tableau qu’als dépeignaient toustes, ici dans ce studio. Son cœur qui s’emballe, les images de Blondie donnant le biberon au tout petit Woody il y a trois mois. Retour de son imagination qui se demande encore à quoi aurait ressemblé le présent, si elle était tombée enceinte. Il chasse tout ça de sa tête - il a autre chose sur le feu.

    -

    Il lève les sourcils quand elle se montre si enthousiaste à l’idée de jouer à Mortal Kombat. Préjugés bien bêtes qui ne s’attendaient pas à ce que la petite intello blonde joue à un tel jeu. Mais bon, c’est pas comme si cette même intello était celle qui aimait se faire sauvagement chasser par lui. Il contient un sourire quand il écoute sa voix s’élever avec tant de gaieté, son visage s’illuminer d’une manière qu’il n’avait encore jamais vue avant. Elle a donc un·e adelphe. « Sega household, huh? » il se contente de répondre, l’air faussement impassible en insérant le disque.

    Évidemment que Blondie allait être la même canaille qu’au lit, qu’avec ses mots, que pendant une partie de jeu-vidéo. Lui reste statique, assis au sol, le dos reposant sur le lit. Il grogne gentiment quand elle vient le perturbe, puis finit par riposter en poussant son genou pour la faire trébucher. Puis comme si c’était pas assez, Woody aussi vient mettre ses pattes sur sa manette, mécontent d’être exclu de l’activité des humain·es.

    -

    Il ne l’avait même pas vue bailler mais l’avait suivie aussi. Cette journée avait été un sacré rollercoaster émotionnel, directement après le travail, en plus. Il se frotte le visage quand elle disparaît dans la salle de bain. C’était pas plus mal que la soirée finisse ainsi. Parce que c’était fun, comme lui assure Blondie. « Yeah. » il rauque, la voix déraillant avec la fatigue. Il va se laver les dents, évite son reflet dans le miroir de l’armoire de la salle de bain, comme à son habitude. Mais cette fois-ci, ses yeux sont appelés par le reflet de l’entre-ouverture de la porte derrière lui, des trésors qui se trouvaient de l’autre côté. Son souffle, ses muscles s’attendrissent. Mais la voix de Trent et les gars viennent parasiter son cerveau. « You’re getting soft, man. Some bitch got you into her net or what? ». Puis sa propre voix qui se hurle des horreurs quand son regard se rencontre lui-même dans le reflet. Mongrel. Fuckup. Softie. Il soupire, et son cœur se rétracte, ses muscles se tendent.

    Il revient et fuit ses deux invitæs du regard, se met en boxer avant de s’affaler dans son lit, sur le dos. Il parcourt la silhouette de Blondie des yeux. Envie de lui caresser doucement le dos, de l’inviter à poser sa tête contre lui. Il soupire. « Just make yourself at home if you wake up before me. » ce qui allait sûrement être le cas, comme habituellement.
    Habituellement. Comme avant leur dispute. En une soirée, après avoir frôlé la catastrophe. Dynamique qui avait repris son cours comme une évidence naturelle. Tout est si pur et limpide entre eux, pourtant également si brouillé et obreptice. C’est un bordel qui pourtant en cet instant présent, l’emplit d’une paix qui le fait (encore un peu plus) rapidement sombrer dans le sommeil.
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    Re: time is running out

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