Quand le bip résonne dans ma chambre, je sais exactement qui se cache derrière. Tu es une régulière maintenant, et la seule que j’accepte de voir plus d’une fois par semaine. J’aime la variété mais nos moments ensemble sont toujours agréables alors je ne m’en prive pas. Et puis, tu es une cliente généreuse. Grâce à toi, j’ai pu étoffer mon dressing et m’acheter un nouvel ordinateur. On pourrait croire que je suis futile et… Oui. J’attache de l’importance aux choses matérielles. C’est ma petite revanche dans la vie. Mon compte en banque est bien étoffé pour pouvoir assurer la suite, quand je ne serais plus assez frais pour satisfaire mes clients mais j’aime aussi me faire plaisir. Rien ne me fait plus plaisir que de croiser une ancienne connaissance derrière un comptoir de chez Starbucks ! Tu pouvais te foutre de ma gueule quand j’étais gosse mais maintenant tu sers des cafés pendant que je sors avec un sac de chez Armani qui représente un an de ton salaire. La route tourne !
Première fois. Ok, avec toi, ce terme pour cacher beaucoup de choses. Il n’est pas littéral, peu de chance que tu me demandes de te voler ta virginité (enfin de faire semblant de le faire). J’opte donc pour une tenue classique, décontractée mais qui me met en valeur. Chino qui moule mes jambes et chemise blanche avec quelques boutons ouverts pour te donner envie d’y glisser tes doigts. L’horloge indique qu’il est l’heure mais tu as précisé que je devais arriver après toi alors je prends le temps de finir de retoucher la photo encore affichée sur mon écran.
Je t’ai laissé cinq minutes d’avance pour te mettre en place. Tu es une femme ponctuelle alors je sais que tu seras déjà présente quand je frapperai à mon tour. Comme d’habitude, trois petits coups contre la porte en bois et j’entre dans la pièce.
Bonsoir, Charlie.
La porte se referme dans mon dos et laisse mon regard glisser sur ta silhouette allongée sur le lit. Je hoche la tête d’approbation face à ta tenue. Simple mais sexy. Je sais que c’est une question interdite mais je brûle de te demander pourquoi tu viens me rejoindre moi alors que tu peux avoir tous les mecs de L.A. à tes pieds… Peut-être que tu n’as pas envie de méler sexe et sentiments. Ou de risque d’avoir un boulet qui s’accroche à ta cheville. Il va falloir que mes suppositions restent des suppositions car je ne saurais sans doute jamais ta version. C’est le jeu.
J’espère que tu ne portes rien sous cette robe.
Je tourne autour du lit, prédateur qui ne quitte pas sa jolie proie du regard. Je me déplace jusqu’à me retrouver derrière la boîte que tu as déposée au bout du lit. Ce sera donc une première fois de ce genre… Parfait. En plus, les jouets sont une option à 250$ alors je jubile. Enfin si je dois bien les utiliser sur toi. C’est plus cher si c’est moi qui me retrouve immobilisé. Mais vu ta tenue et ta position, je ne risque pas grand chose en pariant que pour une fois, c’est moi qui vais gérer nos ébats. Belle marque de confiance, j’en ai conscience.
Le ruban de soie glisse entre mes doigts et j’attrape les menottes avant de te contourner de nouveau. Un sourire en coin marque mon visage.
On devient une vilaine fille, Charlie ?
Je grimpe sur le lit pour te surplomber. Ta robe va devoir attendre encore une minute, pour le moment, on va commencer par attacher tes poignets à la tête de lit avec les menottes que tu as apporté. Une fois immobilisée, je cache tes yeux avec le bandeau et dépose un baiser sur chacune de tes paupières couvertes de soie.
Maintenant, on peut jouer à deviner ce qu’il se cache sous cette robe.
Première fois. Ok, avec toi, ce terme pour cacher beaucoup de choses. Il n’est pas littéral, peu de chance que tu me demandes de te voler ta virginité (enfin de faire semblant de le faire). J’opte donc pour une tenue classique, décontractée mais qui me met en valeur. Chino qui moule mes jambes et chemise blanche avec quelques boutons ouverts pour te donner envie d’y glisser tes doigts. L’horloge indique qu’il est l’heure mais tu as précisé que je devais arriver après toi alors je prends le temps de finir de retoucher la photo encore affichée sur mon écran.
Je t’ai laissé cinq minutes d’avance pour te mettre en place. Tu es une femme ponctuelle alors je sais que tu seras déjà présente quand je frapperai à mon tour. Comme d’habitude, trois petits coups contre la porte en bois et j’entre dans la pièce.
Bonsoir, Charlie.
La porte se referme dans mon dos et laisse mon regard glisser sur ta silhouette allongée sur le lit. Je hoche la tête d’approbation face à ta tenue. Simple mais sexy. Je sais que c’est une question interdite mais je brûle de te demander pourquoi tu viens me rejoindre moi alors que tu peux avoir tous les mecs de L.A. à tes pieds… Peut-être que tu n’as pas envie de méler sexe et sentiments. Ou de risque d’avoir un boulet qui s’accroche à ta cheville. Il va falloir que mes suppositions restent des suppositions car je ne saurais sans doute jamais ta version. C’est le jeu.
J’espère que tu ne portes rien sous cette robe.
Je tourne autour du lit, prédateur qui ne quitte pas sa jolie proie du regard. Je me déplace jusqu’à me retrouver derrière la boîte que tu as déposée au bout du lit. Ce sera donc une première fois de ce genre… Parfait. En plus, les jouets sont une option à 250$ alors je jubile. Enfin si je dois bien les utiliser sur toi. C’est plus cher si c’est moi qui me retrouve immobilisé. Mais vu ta tenue et ta position, je ne risque pas grand chose en pariant que pour une fois, c’est moi qui vais gérer nos ébats. Belle marque de confiance, j’en ai conscience.
Le ruban de soie glisse entre mes doigts et j’attrape les menottes avant de te contourner de nouveau. Un sourire en coin marque mon visage.
On devient une vilaine fille, Charlie ?
Je grimpe sur le lit pour te surplomber. Ta robe va devoir attendre encore une minute, pour le moment, on va commencer par attacher tes poignets à la tête de lit avec les menottes que tu as apporté. Une fois immobilisée, je cache tes yeux avec le bandeau et dépose un baiser sur chacune de tes paupières couvertes de soie.
Maintenant, on peut jouer à deviner ce qu’il se cache sous cette robe.
The sunshine trapped in our hearts
it could rise again, but im lost, crushed, cold and confused with no guiding light left inside